INCONNU

DISCLAIMER : aucun personnage de Harry Potter ne m'appartient. Ils sont la propriété de JK Rowling. L'histoire présente appartient à SilverDragon161.

RATING : Un R mais pour le vocabulaire (pas de hot stuff dans le chapitre 5)

Zanzan : Merci de me lire Boss ! J'adore le passage où Draco est au bureau. Vivement que je connaisse aussi la suite ! Lol J'espère que la traduction reste correcte par rapport à ce que tu as lu en anglais. Je reste dans le ton ! wiiiiiii ! (ça c'est de la technique de MO TI VA TION !)

Céline.S : Un petit mot pour toi, ma toute première revieweuse ! Merci d'apprécier cette histoire, elle le mérite grandement. Je le redis, SilverDragon161 a du talent et un style particulièrement intéressant. Draco têtu ?? Lol. wi, un peu. Il s'entête surtout à avoir peur le pauvre. Encore merci pour tous tes encouragements et, la prochaine fois que tu me liras, on aura passé le chapitre 5 !!!!

Diane 23: Thank you very much! C'est vrai que j'essaie de mettre les chapitres en ligne assez vite, mais c'est parce que l'histoire le vaut bien. As-tu été voir ce qu'elle donnait en anglais ? J'essaye de m'approprier l'histoire pour la traduire le plus justement possible (oui, oui oui, je suis jalouse, je VEUX être celle qui a INVENTE cette histoire ! lol.... Je fais peur). Si tu ne comprends pas pourquoi je n'ai pas plus de reviews, moi je ne comprends pas pourquoi personne n'a pensé à traduire cette histoire avant. En tous cas merci pour ta review, ça m'encourage à continuer.

Lee-NC-Kaas : salut vous ! Et oui, ce n'est pas de ma faute si Draco est parti en courant. Moi je l'aurais fait tomber dans les bras de Harry directement, surtout quand il lui dit qu'il ne veut pas le laisser partir ! Et puis Draco lui aurait raconté son horrible passé et Harry serait allé balancer des doloris à tous ceux qui ont fait du mal à son chéri. En bref, avec moi l'histoire aurait duré 30 secondes ! Lol Heureusement que l'auteur est l ! Heu – Question ? kessispasse avec Cho Chang ? Lol. J'espère que vous aimerez cette partie, il y a une fille dedans et ce n'est pas Cho Chang (la première qui vous vient à l'esprit est la bonne, c'est une des plus citées après Hermione) !! bizzz bizzzz

Luana Nightmare : j'espère que jusque là, tu as apprécié. Alors, Draco est il toujours aussi stupide ? lol biz.

Onarluca : Coucou ! Voilà la suite, rapide. Ce cinquième chapitre est plein d'humour, et un peu pathétique aussi. J'espère que tu l'aimeras autant que les autres. Merci d'être resté jusqu'à là.

Dark Lizard : Merci pour tes encouragements. Moi aussi je voudrais savoir si Draco va arreter de se fermer comme une huître lol. J'update le plus rapidement possible et j'espère que la fréquence te convient. A bientôt bizzzzzzzz

Lyls : Je suis vraiment très très touchée par ta review. Je n'ai pas écrit cette fic, je l'ai juste traduite mais c'est tout à fait mon style d'humour (oooooooo la menteuse ! je suis bien moins subtile que SilverDragon161 !) Quant à écrire d'autres fics, j'avoue que j'en ai deux en préparation. Le premier chapitre de la première (redondant au possible là) sera mis en ligne dès que j'oserai lol. En tous cas merci de me donner ton avis, ça compte beaucoup pour moi. Tu verras que la suite de cette histoire est très drôle et un peu triste (rapport à ce que Draco a vécu.) Ciao.

Genevieve Black : Coucou ! Voici de quoi rassasier un peu ta faim lol. Je suis d'accord avec toi, Draco est affectivement très immature, d'où sa manière de ne pas comprendre l'évidence (dis moi Draco chéri, quel mot tu n'as pas compris dans « je ne te laisserai pas partir cette fois » lol). J'ai trouvé le passage où il décrit le baiser de Harry en comparaison aux baisers qu'il a reçu avant assez triste. Oula, je ne me lance pas dans une étude psycho des personnages sinon c'est pas demain que tu liras la suite lol. Bisous à toi et Merci beaucoup.

Tête de Nœud : Comment ça Draco est con ??!! lol. Bon ok, il est têtu au possible et on se dit « pauvre Harry », mais ça va changer par la suite. D'ailleurs en parlant de suite, la voici la voilà, en espérant qu'elle te conviendra. Ciao ciao.

Cérendy Potter : Voici la suite. J'espère que tu l'apprécieras autant que les chapitres précédents. Merci de me lire. Dogma c'est un film que j'aime beaucoup dans lequel une muse se nomme Cerendypity, c'est pour cela que je t'ai demandé s'il y avait un rapport vu que je n'avais jamais entendu ça avant. En tous cas ça sonne bien, en effet. Allez zou, j'arrete le blabla et je balance la suite ! lol

CHAPITRE CINQ : ESSAYER DE S'EN REMETTRE.

Mes pas résonnent alors que je passe des intersections, que je courre dans des rues. Il n'y a pas trop de voitures, étant donné qu'il est presque minuit, et il y a encore moins de gens. Je dois me tirer d'ici. Je dois rentrer chez moi. Tout cela est trop déstabilisant. Putain qu'est ce qui m'arrive ? Qu'est ce que Potter m'a fait ?

Qu'est ce que je suis censé faire maintenant ? Je clarifie : ça fait plus ou moins dix minutes que je coure et je ne sais même pas dans quelle rue je me trouve.

Je ne peux toujours pas me débarrasser de ces images les représentations d'un corps hâlé, des lèvres chaudes, de douces caresses, de légers gémissements...AHHH ! Par pitié Merlin, ou n'importe qui s'il vous plait faites arrêter ces images. Faites que mon esprit se réveille et qu'il réfléchisse. Je n'ai PAS, je répète, je n'ai PAS aimé ses caresses.

Je ne peux plus courir. Mes jambes tremblent, ma respiration est difficile, et mon esprit ne parvient plus à penser clairement. Je veux dire, j'aurais pu courir sur une autoroute surchargée, sans même m'en rendre compte. Mince alors, j'aurais pu me faire renverser par une voiture sans m'en rendre compte.
Je me suis assis, dos contre un bâtiment en briques et j'ai reposé l'arrière de ma tête contre le mur froid, en fermant les yeux.
On pouvait voir ma respiration engendrer une petite brume alors que je haletais.

Qu'est il arrivé à ma vie ? Qu'est ce que j'ai fait de mal ? Qu'est ce que je n'ai pas fait ? Est-ce que je suis supposé tirer des leçons de tout ça ? Oh, j'y suis – ne couche jamais avec quelqu'un dont tu ne connais pas le nom.
Ok, j'ai compris la leçon maintenant. S'il vous plait, S'IL VOUS PLAIT sortez ces images, ces souvenirs. Sortez tout ce qui a un rapport avec Potter, je vous en prie. Je ne les veux plus en moi. Mais ils ne me laissent pas. Au contraire, ils se multiplient, et chaque petit détail de lui commence à se montrer.

Je ne sais pas combien de temps je suis resté là, mais j'ai été extirpé de mes pensées lorsqu'une main s'est posée sur mon épaule. NON !! Putain comment il m'a retrouv ? Il m'a suivi ?

« Draco ? Draco, tu vas bien ? » Attendez. Ce n'est pas la voix profonde de Har – Potter. Cette voix là est féminine.

« Draco, chéri, qu'est ce qui t'arrive ? »

Oh, merde c'est Pansy.

« Je... Je... Je... » Bordel c'est quoi ça mon nouveau langage pour la journée ? Je crois que je préfère mon ancien 'je-connais-plus-d'une-lettre' vocabulaire.

« Mon chou, tu n'as pas l'air très bien. »

Oh, elle est forte pour remarquer l'évidence, non ? « Je ne me sens pas bien. » Oh, tu es de retour ! Mon beau vocabulaire est de retour – tu nous as manqué. Oh, hey, Pansy ne vit-elle pas par ici ?

« Peux tu te lever ? »

Putain j'espère bien que oui. Il n'y a pas moyen que je passe la nuit ici.
« Ou...oui, je crois que je peux. » Oh, je ferais bien de ne pas repartir dans le basic. Je veux garder mon ancien vocabulaire.

Je me suis levé avec difficulté, et avec son aide j'ai pu me tenir sur mes jambes, en chancelant juste un peu.

« Bébé, tu devrais peut être venir chez moi. » Oh, ai-je mentionné le fait que Pansy ne se calme jamais avec les tous petits surnoms ? Bien, elle ne se calme jamais, et ça a tendance à être très ennuyeux.

Pansy a enfin fini par comprendre que, entre elle et moi, ça ne marcherait jamais que je n'ai jamais eu, et que je n'aurai jamais à son égard le moindre sentiment autre que de l'amitié. Enfin. Ça lui a pris douze ans. Oui, vous avez bien entendu douze ans. Avant même qu'on aille à Poudlard, elle se pendait à mon bras en parlant mariages et lunes de miel.

« Oui s'il te plait. » Je parle et je peux presque sentir les aliments que j'ai mangé... je crois que j'ai mangé aujourd'hui...Bref, peut importe, je les sens remonter vers ma gorge. En prenant une grande respiration, je parviens cependant à tout faire redescendre. J'ai senti son bras s'enrouler autour de ma taille et elle m'a aidé à rester stable. Je vous le jure, je ne me sens pas bien du tout.

Il a fallu seulement quelques minutes pour atteindre son petit pavillon. Elle vit dans un endroit douillet. D'accord, il montre sa richesse, mais elle n'est pas aussi riche que moi. Je me suis écroulé sur le canapé, sans prêter attention à ce qui m'entourait, et j'ai enfoui ma tête dans un oreiller.

« Draco ? Pansy, qu'est ce qu'il a Draco ? »

Ah. Laissez moi vous présenter le toujours curieux Blaise Zabini. Je vous jure que si le proverbe anglais 'la curiosité tue le chat' était vrai, et bien à mon avis les chats du monde entier s'écrouleraient, morts. Pauvres petites choses.

« Rien, Blaise. » suis-je parvenu à murmurer du fin fond du canapé, alors que je sentais un lourd sommeil s'emparer de moi.
Comment puis je m'endormir à un moment pareil ? Après ce que je viens de vivre, comment est ce possible ? J'espère que c'est normal, de s'endormir en ayant pleinement conscience d'avoir couché avec son pire ennemi alors que les détails vous restent bien en mémoire. Bien, ça a intérêt d'être normal.

« Draco, tu es toujours réveill ? » Trop fatigué pour répondre.

Je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est, mais je n'aime pas du tout les cris qui résonnent dans la pièce. J'ouvre doucement les yeux et je détaille la pièce dans laquelle je réside, et qui n'a apparemment rien à voir avec ma chambre. Elle a pourtant l'air horriblement familière.

Un grand tapis d'un bleu profond, un canapé en forme de L, vert avec de fins oreillers rouges, une grande télévision à écran plasma. De grandes baies vitrées avec de fins rideaux bleus qui cachent le soleil – oh, et les hurlements de Pansy pour tirer Blaise hors du lit.

Elle m'a vu merde !

« Draco, chéri, tu es réveill ! »
Qu'est ce qui lui fait dire ça ? « Oui, Pansy, je suis réveillé. »
Même si cet endroit me semble familier, ça fait au moins huit mois que je n'y ai pas mis les pieds.

« Tu avais l'air d'un cadavre quand je t'ai trouvé la nuit dernière. Que s'est il pass ? » Hum, que s'est il passé déj ? Oh, c'est vrai... Oh merde. Par Merlin, il fallait vraiment qu'elle me le rappelle, n'est ce pas ?
Seigneur, je crois que je vais être malade.
Aussi vite que possible, je me suis tiré hors du canapé avec mes mains plaquées sur ma bouche alors que je me battais pour ne pas vomir. Je l'ai dépassé en courant. Elle a semblé un peu étonnée, mais je ne suis pas en position de m'arrêter pour le lui expliquer dans l'immédiat, vous ne croyez pas ?

J'ai atteint la salle de bain au bon moment, et la cuvette des toilettes à un encore meilleur moment. J'ai juste entendu Pansy glousser : « J'ai l'impression qu'il y a un bonne histoire à propos d'hier soir, hein ? »

Pétasse.

Je vous jure que je suis resté devant la cuvette des toilettes pendant des heures. Ça n'a rien de mignon de se retrouver agenouillé sur un sol froid, avec la tête au dessus des toilettes, vraiment rien de mignon.

Bon, finalement j'ai réussi à décoller du sol en marbre si dur, et après avoir tiré la chasse, j'ai titubé jusqu'au petit évier en dessous d'un grand miroir.
Je me sentais complètement engourdi. Honnêtement, je me sentais engourdi, et vide. Je voulais quelque chose mon corps semblait réclamer quelque chose, bien que je n'aie aucune idée de ce que c'était.
Hum, probablement une douche, à cause de ce que j'ai fait hier soir. Ça doit être ce que mon corps réclame.

« Alors, tu vas cracher le morceau, ou alors on va devoir te le faire raconter de force ? » demanda Pansy. Elle était appuyée contre l'encadrement de la porte, un sourire goguenard sur le visage, alors que ses yeux voyageaient de haut en bas sur moi. Je déteste quand elle fait ça.

« Il ne s'est rien passé, et je pense que ça ne te regarde pas de toute façon. » ça lui apprendra.

« Tu as de la chance que je sois allée me promener hier soir et que je t'ai trouvé. Maintenant je t'en prie, dis moi ce qui est arrivé hier soir. »
Maintenant elle supplie. Je vous jure que sa technique des yeux de petit chiot ne fonctionne PAS sur moi.
« Ecoute, c'est juste que j'ai rencontré un mec, et les choses sont devenues un peu violentes. Je suis parvenu à m'échapper. »
Je vous jure que ces petits yeux de chiot ne fonctionnent pas sur moi.
Et je ne mentais pas complètement après tout. J'ai rencontré deux mecs Jason a été violent avec moi, et j'ai réussi à échapper à Potter avant qu'il puisse continuer ses trucs vaudous sur moi – alors je ne me sens pas du tout coupable de mentir.

Maintenant, Pansy a couvert sa bouche avec sa main, et elle me regarde d'un air désolé. « Oh par Merlin, Draco ! Je suis tellement désolée. » Et avant qu'elle ait fini de parler, elle a couru vers moi et a entouré mes épaules de ses bras, me serrant fort, et sanglotant en même temps.

Oui, elle connaît mon passé, ma vie de pute. Je lui ai tout raconté il y a à peu près deux ans, et depuis, elle a été très protectrice, éclatant spontanément en sanglots quand elle me regardait ou quand elle me parlait.

Je n'aurais jamais dû le lui dire. Je ne mérite aucune pitié. C'est ma vie ma punition. Je mérite cela.
Je ne mérite rien de mieux, pas de pitié, rien du tout, et je suis satisfait à cette idée. Je n'attends rien de personne.
La seule raison pour laquelle Pansy l'a su, c'est parce qu'elle est entrée chez moi à un moment où on me forçait à me soumettre.
Ça n'a pas été beau à voir, spécialement pour le mec. Une fois qu'elle en a terminé avec lui, il était battu et blessé. Au dernières nouvelles, il a dû rester en chaise roulante pendant au moins six mois.
Mais je n'aime toujours pas l'idée que d'autres connaissent ma vie souillée, et maintenant, un autre est au courant – Potter.
Bon, qui ça intéresse. Ce n'est pas comme si j'allais le revoir, non ?

« Tu veux rester ici plutôt que d'aller travailler aujourd'hui ? » a demandé Pansy, en retenant ses larmes et en s'essuyant les yeux alors qu'elle me regardait.

Honnêtement, je me sentais comme un petit gamin à qui sa mère demande s'il veut rester à la maison au lieu d'aller à l'école, parce qu'il est malade.

« Non Pansy. Je ne peux pas laisser ces choses affecter ma vie. » C'est vrai. Même si c'est ça ma vie, j'ai toujours mon à coté, mon succès dans le domaine du travail.
Je travaille effectivement au Ministère de la Magie. C'est un bon boulot. Je suis amené à voyager un peu, et à rencontrer des célébrités. C'est très bien payé, ça m'occupe l'esprit, et c'est un bon un refuge. C'est triste, hein ?

« Bon, si tu es sûr de vouloir aller travailler aujourd'hui, tu ferais bien de te préparer tout de suite. Il est dix heures et demi, et tu es déjà en retard. » Merde.

A suivre...