INCONNU



Coucou à tous ! Comme ce chapitre est long, j'ai mis plus de temps à le traduire. Mais comme, oh joie, SilverDragon161 a updaté aujourd'hui, j'ai mis le turbo et voici donc le huitième chapitre, mon préféré.

DISCLAIMER : Toujours JK Rowling et son génie qui détiennent tous les droits sur Harry Potter & co, seule la présente histoire appartient à SilverDragon161. Voilà.

RATING : R

REPONSES AUX REVIEWS

Onarluca : Je suis contente que le chapitre sept t'ai plu. On a eu affaire à un Harry muet et extraordinairement puissant. Ce nouveau chapitre est encore amusant mais il est aussi triste, enfin à mon avis. Je te laisse juger. Merci d'être toujours là. J'espère que tu aimeras celui-ci.

Lululle : Moi aussi j'adore le Harry malicieux ! Merci de me donner ton avis, j'espère que ce chapitre te plaira, pour moi c'est un des meilleurs. A bientôt.

Zanzan : Coucou ! Merci d'avoir pris le temps de me reviewer. Alors, as-tu réglé ton problème de page blanche ? C'est frustrant d'avoir l'idée mais qu'elle refuse de se mettre en mot facilement. J'espère que ce n'est plus qu'un mauvais souvenir. Sinon merci pour tes encouragements. Bonne lecture.

Lee–NC–Kass : Je ne parlerai pas de truc ! Merci de penser, vous aussi, que Draco est parfait, même avec des fringues trop grandes. Non mais c'est quoi cette vieille malfaisante ? Vous allez voir, dans ce chapitre elle en rajoute une couche si vous réagissez comme moi (et j'ai l'impression que c'est le cas lol) vous allez avoir envie de la massacrer. Pauvre Draco. Désolée, Draco ne compte pas embrasser Harry (mais personne n'a dit que l'inverse était impossible, niark niark niark !). Grosses bises à vous. Bonne lecture !

Tête de Nœud : Merci beaucoup de m'encourager. J'ai aussi trouvé Harry trop fort, Draco trop flippé et la Thompson, à gifler. Voici donc le huitième chapitre, c'est un de mes préférés. Bonne lecture. Bye Bye.

Geneviève Black : hello. As-tu trouvé ton bêta lecteur ? Merci de me dire ce que tu penses de cette fic, l'auteur est ravie. J'espère que ce nouveau chapitre te plaira. A bientôt. Grosses bizzzzes !

Bibine : Coucou ! Merci d'avoir aimé cette fic, c'est vrai que dès que je l'ai lue, j'ai eu envie de la traduire. Tu as raison, Draco passe ses nerfs sur Zabini, j'aime bien la réaction de Blaise d'ailleurs quand il refuse de lui rétrécir les habits. Bref, j'espère que ce chapitre te plaira. A bientôt. Bonne lecture !

Melhuiwen : Hey Mel ! Comment veux tu que je te tape si tu me fais ce grand sourire angélique ? lol Merci de m'envoyer une tite review, c'est vrai que je ne pense pas toujours à reviewer (que la foudre s'abatte sur moi, la méchante !) moi non plus, mais en tous cas ça me fait super plaisir que tu prennes le dessus sur ta flemme pour cette fic qui le mérite. (Merci merci merci !). C'est vrai qu'à mon avis, la Thompson est jalouse de la classe naturelle de Draco, je ne vois pas d'autre explication possible. Ou alors oui, comme tu le dis, elle veut se le faire et elle sait qu'il ne voudrait jamais. Mais quoi qu'il en soit, il faut vraiment qu'elle se calme avec TON Draco, ce qui ne sera pas le cas, tu vas le voir dans ce chapitre. Personnellement je l'adore mais j'ai un peu eu envie de trucider la Thompson. Pauvre Draco. Sinon j'aime bien quand ta conscience te trahit mdr. Mais elle est un peu dure avec toi car personne ne pense que tu es folle !! Bisous à toi. A bientôt.

Myncat : Je suis contente que tu sois d'accord avec moi. Je suis désolée que la suite ne soit pas arrivée tout de suite lol. J'espère que tu aimeras aussi ce chapitre. A bientôt !

S'L.I.A : Coucou ! J'espère que tu t'es remise de ton agonie après la lecture des chapitres précédents. Merci à toi de me dire ce que tu en as pensé. Moi aussi j'ai failli mourir de rire en lisant cette histoire. Voici la suite, espérons qu'elle sera à la hauteur.
Bye Bye.

Nini : c'est vrai que Harry est top dans ce chapitre. Pauvre Draco. La suite est pour tout de suite lol par contre il y a dix chapitres d'écrits (l'auteur en a ajouté un aujourd'hui) et après, je vais devoir attendre qu'elle update (croisons les doigts pour que ce soit rapide). Merci d'avoir lu jusqu'ici et à bientôt. Bonne lecture.

Kimmy15 : Hello ! Merci pour ta review, elle m'a fait très plaisir. Je pense aussi que SilverDragon161 a du génie. As-tu lu ses autres fics ? Je les adore toutes, mais en effet, elle prend son temps lol. Comme elle vient d'updater, je vais mettre en ligne les traductions rapidement, par contre après, ça ne dépendra plus que d'elle. Cette fic est un vrai bonheur à traduire et je suis sûre que tu aurais fait aussi bien que moi car une fois qu'on a saisi le personnage de Draco, tout se fait tout seul. Merci pour tes encouragements. A bientôt.

Chris 52 : Coucou, merci pour ta review Voici la suite, j'espère qu'elle te plaira. Moi je la trouve super.

CHAPITRE HUIT : LA DISCUSSION

Ma baguette.

Fait chier c'est presque l'heure d'aller voir la vieille. Je ne vois pas pourquoi je dois me rendre dans son bureau de toutes façons mais si jamais elle a l'idée de me traiter de gueux à nouveau, je n'hésiterai pas à tuer.

« Dray, n'est ce pas l'heure pour toi l'aller voir Mme Thompson ? »

Oh la la, merci, Tammy, pour ce merveilleux pense bête. Non, vraiment je voudrais te remercier en t'offrant quelque chose de douloureux – la mort, ça t'irait ? Hum, je suis vraiment dans le trip menaces de mort en ce moment. Je me demande si je vais vraiment les mettre à exécution ?

« Ouais, ouais je sais. » Non mais honnêtement, comment puis je oublier ? Ce n'est pas comme si on pouvait oublier une vieille truie comme Mme Thompson, peut importe les efforts qu'on fait dans ce sens. Je ferais mieux d'y aller et d'en finir avec ça. Peut être que je pourrai m'en sortir facilement. Je veux dire, ma baguette est de retour, je ne remercie pas celui-qu'on-ne-doit-pas-nommer pour cela, et les habits me vont parfaitement.

Nan, elle trouvera un autre sujet sur lequel me faire la morale : elle est douée pour ça.

Hm, la porte est légèrement ouverte. La petite bête est impatiente de me voir, n'est ce pas ? Elle a quand même laissé sa porte ouverte pour moi et tout. Je place mes mains à plat sur la porte, et je m'apprête à la pousser, sauf qu'elle s'ouvre d'elle-même. Ça – fait peur. Est-ce que cette pièce est hantée ?

« Merci Jane. Je reviendrai demain à la même heure. »

Hé, je connais cette voix. Avant que j'aie eu assez de temps pour penser à cette voix que je maudis à jamais, la porte s'ouvre complètement, seulement pour le montrer, lui. Il s'arrête dans l'encadrement, ses yeux verts fixés sur moi alors que je recule. Il est très proche de moi et je n'aime pas ça.

« Salut, Draco. »

Qu'est ce que j'ai dit au sujet de mon prénom ? Je ne me rappelle pas t'avoir accordé le privilège de l'utiliser, espèce de bâtard malfaisant et tordu.

« Potter. » Oh, comme je vous déteste, toi et ton regard amusé.

« Je vois que tu as arrangé tes vêtements. »

Hein ? C'est censé être marrant ? Parce que si c'est le cas, il devrait vraiment se faire examiner par un psy. « Putain de quoi tu parles, Potter ? » Parce que je n'en sais rien.

Il me lance un sourire goguenard. Les bâtards de Gryffondors peuvent faire des sourires goguenards ? Parce que je ne me rappelle pas de lui adoptant ce genre de comportement à l'école. Je le hais, et son sourire aussi, et ses putains de yeux verts qui brillent d'amusement, et sa taille qui me surplombe, et son souffle sur ma joue, et ses maudits che... Attendez un peu l : son souffle sur ma joue ? Je vous jure que j'avais laissé assez d'espace entre pour que je n'aie pas à sentir son souffle sur ma joue.

Je lève lentement les yeux pour les plonger dans les siens. Je commence réellement à détester cette différence de taille entre nous. Je suis pratiquement sûr que j'étais plus grand que lui quand nous étions à l'école. Il baisse les yeux vers moi, un petit sourire malicieux sur son visage. Il est vraiment, vraiment près de moi. Je n'aime pas ça.

Je sens qu'on tire l'avant de ma robe. Il tire l'avant de ma robe.

« Tes habits ils ne sont plus trop grands. »

Quoi ? Habits ? Quels habits ? Est il possible que quelqu'un m'ait refilé de la drogue sans que je m'en rende compte ? Parce que je commence à avoir la tête toute légère et je suis désorienté.

« Hum ... que... ? »

Il sourit pratiquement à tout ce que je dis. J'ai dit quelque chose probablement quelque chose qui n'était pas intelligent. Bien, il semble me faire cet effet là. Je commence à croire qu'il se penche plus près de moi, du moins c'est ce que je crois. Mais bon, je me sens hors du coup en ce moment, donc je dois me tromper.

... Nan. J'ai vraiment raison ses lèvres ne touchaient pas les miennes avant.

Ses lèvres frôlent les miennes. Je peux sentir toute pensée rationnelle quitter mon esprit alors que la sensation de picotement s'empare de mon corps.
Je n'ai aucune idée de comment il fait ça. Il ri doucement, et il recule un peu la tête, la penchant sur le coté en baissant les yeux vers moi. Je me sens plus qu'étourdi maintenant.
Il se recule un peu plus en souriant, ses yeux brillants d'une émotion que je suis incapable de déchiffrer. Il a beau s'être reculé, son corps et toujours proche du mien. Je peux sentir son torse frôler le mien.

Je cligne des yeux une, deux – trois fois, et je sens enfin mes pensées habituelles revenir en moi. Ouf ! Elles ont un peu pris leur temps.

PUTAIN !

En laissant échapper un petit, et devrais je dire, embarrassant jappement, je trébuche en arrière afin de gagner encore un peu d'espace. Il essaye de jouer avec mon esprit. Quel genre de sortilège m'a-t-il jet ?

« Ah, M. Malfoy. »

Qui ? Oh, moi. Je regarde par-dessus l'épaule du trou du cul et je vois Mme Thompson qui me regarde en fronçant les sourcils.

« Ma...Madame Thompson. » Je n'arrive vraiment pas à rassembler mes pensées là, mis à part le fait que Potter ait été trop près de moi, et qu'il m'ait embrassé.

Elle me toise le nez en l'air avant de reporter son attention sur Potter, qui me regardait avec un air s'apparentant à de l'amusement. J'ai envie de le tuer.

« Je vous verrai demain matin, M. Potter, » dit elle, un petit sourire sur son visage. Il n'était pas difficile de remarquer ses petits yeux ronds se poser sur son front. Je parie qu'elle veut voir la fameuse cicatrice.

« Oui, je vous verrai à ce moment là, Mme Thompson. » Il lui a adressé un petit hochement de tête, puis il s'est tourné vers moi, une émotion que je n'ai pas pu identifier a traversé son visage avant de laisser place à ce satané air amusé, flanqué du petit sourire goguenard. « Draco, » a-t-il dit en hochant la tête. Et était ce un petit clin d'œil ? Il se tourne et s'en va, disparaissant au détour du couloir.

Oh comme je le déteste.

Je reporte mon attention sur Mme Thompson, pourquoi ne suis-je pas surpris de voir qu'elle me fixe avec un regard mauvais ? Honnêtement, elle considère que tout est de ma faute quoi qu'il en soit, qu'a-t-elle vu exactement ?
Je jure que c'était contre ma volont : je ne voulais pas que Potter se rapproche autant de moi, et je ne voulais pas sentir son souffle, ni ses lèvres, sur ma peau. Je – Je le hais ! Je jure que je le hais.

« Au lieu de rester là, au milieu du couloir, M. Malfoy, je suggère que vous entriez dans mon bureau. Vous êtes déjà en retard de huit minutes. »

Je savais qu'elle trouverait quelque chose à retenir contre moi. Pour son information, j'étais là à l'heure. J'étais juste...juste un peu occupé. En hochant la tête, je passe devant elle pour entrer dans le bureau, en faisant bien attention de ne pas toucher le moindre meuble. Merlin sait qu'elle pourrait s'en servir pour m'accuser de vandalisme.

« Maintenant, M. Malfoy, comme je suis certaine que vous le savez, votre comportement de ce matin, devant un invité qui plus est, était inacceptable. »

Elle a parlé assez durement, si vous voulez mon avis. Bon, je sais que j'ai peut être eu l'air impoli, mais je crois vraiment que j'avais toutes les raisons de dire ce que j'ai dit. Elle n'a aucun droit de m'accuser de la sorte...Je campe sur mes positions.

« Oui, Mme Thompson. » J'ai découvert, avec beaucoup d'expérience, que vous devez être d'accord avec tout ce qu'elle dit, et que vous ne devez même pas essayer de vous défendre enfin, à moins que soyez intéressés à l'idée de voir cette lumière brillante dont tout le monde parle quand vous êtes sur le point de mourir dans ce cas, après vous.

« Et votre comportement plus tard dans le hall, quand je faisais visiter les lieux à M. Potter, était impoli et irrespectueux, et vous avez invité un ami alors que vous étiez supposé travailler. Je ne tolère pas cela, M. Malfoy. »

Alors qu'est ce que tu tolères ? Parce que franchement, je commence à être fatigué d'entendre ces leçons. Je te promets, tu ferais mieux de dire que tu me hais, et de t'y faire. Arrête de tourner autour du pot en me disant ce que tu hais à propos de comportement. Dis juste ces putains de mots : je te hais. Tu vois, ce n'est pas difficile. Merlin sait que je les utilise tout le temps.

« Oui, Mme Thomps... »

« Et le choix de vos vêtements était hautement inapproprié. Nous gérons des clients, M. Malfoy, des clients célèbres. Et si l'un d'eux vous avait vu ? Il l'aurait dit à ses amis et la réputation que j'ai construite à force de travail, serait ruinée tout cela parce que vous trouviez qu'il était trop dur de mettre des habits décents sur votre lieu de travail. Il est assez embarrassant que M. Potter l'ait vu. »

Alors là c'était dur. Vous ne m'imaginez pas interrompant son putain de discours. Elle est vraiment en train de me contrarier. Pas juste elle – tout. Ce n'était pas de ma faute si j'ai été obligé de porter ces vêtements, ce n'était pas ma faute si je n'avais pas ma baguette, ce n'était pas ma faute si j'avais besoin de Blaise pour la récupérer, ce n'est pas ma faute si Potter a l'air d'être obsédé par moi, ce n'est pas ma faute si cette vieille truie ne peut pas supporter la vie !

...Ok...Je me sens mieux maintenant, bien que j'aurais préféré dire cela tout haut, dans ta face de sorcière. Hm, ça embellirait clairement ma journée.

« Oui, Mme Thompson, désolé. » Désolé de ne pas t'avoir dit tout ça en face. Je veux dire, comment peut elle vouloir que je vive en fonction de ses attentes ? Elle n'est pas ma putain de mère...merci Merlin.

« J'attends que vous vous ressaisissiez très vite, M. Malfoy, ou alors vous ferez vos bagages avant d'avoir pu dire 'Quidditch.' »

Quidditch...ah, faut croire que je suis toujours là. Je n'ai pas autant de chance dans la vie. Pourquoi me menace-t-elle toujours de me renvoyer, alors qu'elle ne le fait jamais. Elle pourrait juste se débarrasser de moi au lieu d'user sa salive à me faire la leçon. Peut être qu'elle m'utilise pour se sentir importante ? Hum, je parie que c'est ça.

« Oui, Mme Thompson. Suis-je excusé maintenant ? » Ai-je demandé, en faisant un effort pour tenir ma langue. J'ai vraiment envie de la fouetter...et je me suis vraiment mal exprimé là. Je crois que je vais vomir. Oh il faut que je sorte de là. Je ne veux pas regarder son horrible tête de baleine échouée. Ah, la porte. La porte est- presque là- et je l'att...

« Et M. Malfoy ? »

Non, non, non. Ferme la et laisse moi partir espèce de pétasse paranoïaque.

Je m'arrête à la porte, et je regarde par-dessus mon épaule, j'arrive à peine à retenir le regard meurtrier que mes yeux menacent de lancer et les mots qui sont sur le bout de ma langue. Elle range des papiers sur la table, sans même me regarder.

« J'attends que vous gardiez l'esprit concentré sur votre travail. Je n'ai pas apprécié que vous tentiez de flirter avec mes invités. J'apprécierais que vous teniez mes invités éloignés de votre vie privée. Je ne les fais pas venir ici pour que vous vous jetiez sur eux. »

Vient – elle...Vient elle de me traiter de pute ? Oui. Cette putain de pétasse a dit que j'étais une pute. Elle m'a plus ou moins balancé dans la gueule que j'étais une pute que j'essayais, comme une pute, de me frayer un chemin dans le pantalon de Potter. Gagné, je m'y suis déjà trouvé à cet endroit, mais je n'ai en aucun cas joué fait la pute pour y être. Elle n'a aucun droit de m'accuser d'être une pute, et de flirter avec ses invités. Je ne peux même pas croire qu'elle m'ait dit ça m'accuser d'avoir une vie de pute. Cette pétasse.

« Vous êtes excusé, M. Malfoy. »

Je m'extirpe de mes pensées – la pétasse m'a traité de pute ! – je hoche la tête, je me retourne et je quitte la pièce. Putain qu'est ce qui ne va pas chez moi ? Je devrais retourner là bas et lui dire que je ne suis pas une pute ! Je n'aurais pas dû accepter cette merde venant de sa part, de la part de personne. C'est ça, c'est ce que je vais faire je vais me précipiter là bas, et lui dire exactement ce que je pense d'elle.

...Oh, qui je trompe l ? Elle a raison. Mon père me l'avait même dit – assez fréquemment aussi – que je suis une pute, et que c'est la seule chose pour laquelle je suis doué. C'est ce que je ferai toute ma vie...C'est la seule chose qui intéresse Potter. Il est seulement intéressé par ma nature de pute. Je veux dire, qui pourrait être intéressé par le vrai moi ? Personne, voilà qui. Je ne suis rien qu'une pute. C'est tout ce que j'ai toujours été et c'est tout ce que serai à jamais : une simple et sale pute !

« Draco, tu te sens bien ? » Une voix inquiète m'arrache à ma tempête silencieuse.

« Ouais, je vais bien Tammy. Je ferais bien de retourner au travail, hein ? » Je n'ai plus envie d'être ici.

« Qu'est ce que cette pétasse t'a dit ? Draco, tu sais que tu ne dois pas l'écouter c'est une vieille vache jalouse ! » Tammy, qui peut très aisément basculer dans l'humeur maternelle, met se mains sur mes épaules en les pressant un peu.

Je souris amèrement et je secoue la tête. « Oui mais pour une fois, elle avait raison. » Je suis une pute.

Je remarque que Tammy tressaille à mes mots. J'ai dû les prononcer de manière assez froide, mais elle s'en remet rapidement et elle recommence à me réconforter.

« Non. Qu'est ce qu'elle a dit ? Draco, cette vache ne peut jamais la fermer. Elle ne sait pas de quoi elle parle, alors ne l'écoute pas. »

Comment ne puis je pas l'écouter alors que le mal est fait ? « Non, vraiment ça va, Tammy. Je vais bien. » Je hausse les épaules pour me débarrasser de ses mains et je retourne dans mon bureau.

Je veux réellement rentrer chez moi je suis complètement refroidi. Alors que je rentre dans mon bureau et que je ferme la porte, je vois Tammy qui se tient à quelques pas et qui regarde au dessus de son épaule, marmonnant quelque chose qui ressemble à « Elle aura ce qu'elle mérite un de ces jours, cette pétasse de merde. »

Mais qui ça intéresse.

Je ferme la porte en soupirant et je repose ma tête sur le bois dur, enfouissant ma tête dans mes mains. Je déteste quand les gens ont raison. Enfin, est ce que c'est si évident ? Pouvez vous juste me regarder, et savoir que je suis une pute ? Je dois en avoir l'air puisqu'on se sert toujours de moi comme d'une pute.

« Draco ? Est-ce que tout va bien ? »

Non, pas vraiment. Attendez...

« Potter ? » Je fais un bond d'au moins un mètre dans les airs, mes mains se cognant dans la porte derrière moi.

Potter se tenait juste en face de moi, les sourcils froncés alors que ses yeux verts m'observaient.

« Que se passe-t-il ? » Demanda-t-il, la voix pleine d'inquiétude et de curiosité.

Qu'est ce qui se passe avec cet homme ? « Potter, qu'est ce que tu fais l ? » Parce que je te jure que je t'ai regardé partir.

Il a relevé un sourcil, son regard accrochant le mien. « Je voulais te parler. » A-t-il dit. Il a toujours l'air inquiet pour moi mais il le cache assez intelligemment.

« Parler ? Ecoute, j'ai eu assez de discussions pour aujourd'hui. Pourquoi ne pars tu pas avant que Mme Thompson te trouve ici ? ».

Il fronce les sourcils en s'approchant de moi.

« Que veux tu dire ? Draco que se passe-t-il ? »

Qu'est ce qui lui fait dire que quelque chose ne va pas ? Ou que je lui en parlerais si c'était le cas ? « Rien ! Va t'en ! Maintenant ! »

Ai-je un tatouage sur le visage qui dit que je suis contrari ? A quel point ai-je l'air mal si les gens peuvent dire que quelque chose ne va pas ? Une fois encore, il avance d'un pas vers moi. Il ne m'écoute pas, n'est ce pas ? Je veux dire, je lui dis de partir et il s'approche plus près de moi.

... Peut être que si je lui dis de venir, il partira. Hum, pensée intéressante. Mais alors, il pourra prendre ça pour une invitation et venir plus près au lieu de partir. Logiquement, je reste sur l'idée que si je lui dis de s'en aller, il n'écoutera pas et il continuera à s'approcher. Donc ça veut dire que quoi que je fasse, il se rapprochera de moi, et je jure que je deviens fou avec toutes ces pensées.

« Draco ? »

Oui, c'est bien mon nom maintenant, VA T'EN ! Il se tient à environ vingt centimètres de moi sa taille me force à lever la tête pour le regarder, même si c'est légèrement. Il n'est pas trop grand, mais il est assez grand pour que je doive lever les yeux, et que cela soit évident.

« Potter, n'écoutes tu jamais ? Je t'ai dit de partir ! » Je hais sa façon de me regarder.

Lentement, puis de manière assez surprenante, son visage passe de l'inquiétude à l'amusement, si vite que j'ai dû cligner des yeux pour rattraper le train en marche. « Je le ferais, mais tu bloques la porte. »

« Je...Quoi ? »

Oh, il se croit très malin, non ? Il se croit malin avec sa petite réplique, hein ? Qu'est ce que ça peut faire que je me tienne devant la porte. « Bien, il y a une fenêtre derrière toi. » Et je suis content de travailler au troisième étage ça veut dire que l'atterrissage n'est pas sûr. Oh je suis bon. Oh, mais non cette réplique ne calme pas notre petit Garçon-Qui-A- Survécu. Non, bien sûr que non. Le satané crétin trouve ça marrant ! Le satané crétin se marre ! J'ai envie de le tuer, et je veux le tuer maintenant.

« Je ne plaisantais pas, Potter. » Dis je d'un ton mordant en croisant les bras sur mon torse. Je m'arrange pour lui balancer le regard le plus dur que j'ai en stock.

Il ri toujours, bien que ce soit plus de simples petits gloussements qu'autre chose. Il essaie de se ressaisir et il me regarde en souriant. « Je sais. »

Bien, alors pourquoi tu es encore l ? Vas y, pars, veux tu.

« Je t'en prie, je m'en voudrais de t'empêcher de partir. » Je bouge jusqu'à la fenêtre derrière lui, et je hausse un sourcil – j'attends. En souriant encore, il s'approche de moi, comblant vraiment le fossé entre nous. Je le hais.

« Potter, la fenêtre est derrière toi » parce que je suis putain de sûr que je ne veux pas sentir ton putain de corps contre le mien.

Il me lance un sourire goguenard et il hoche la tête. « Je sais, mais avant je veux te parler. »

Bien, je ne veux pas te parler. « Potter, peut être que tu ne m'as pas entendu avant je ne peux pas te parler. Bordel, je ne veux pas te voir ! »

Il fronce un peu les sourcils, une émotion indéchiffrable passe dans ses yeux. Il soupire en faisant un pas en arrière, laissant un peu d'espace entre nous, bien que ce ne soit toujours pas assez loin à mon avis.

« Draco, peut on parler s'il te plait ? J'ai vraiment besoin de te parler au sujet de la nuit dernière. »

Oh, on en revient à ce sujet n'est ce pas ?

« Penses tu que je soies une pute un truc comme ça ? »

...Bordel, d'où ça venait ça ? Putain pourquoi je viens de cracher cette question ? Pourquoi, oh pourquoi ai-je demandé ça ? Bien sûr qu'il pense que je suis une pute, qui ne le penserait pas ? Non mais regardez le. Il me regarde étrangement il se demande probablement pourquoi je me dérange à demander. Il fronce les sourcils.

« Que veux tu dire ? Je ne pense pas que tu soies une pute, Draco. »

Oh, vas y, dis le. Il me regarde toujours en fronçant les sourcils, en ayant également l'air un peu confus. Au bout d'un moment, quelque chose est passé sur son visage et il m'a regardé dans les yeux je veux dire vraiment regardé dans les yeux. J'ai l'impression qu'il cherche mon âme pour la lire.

« Draco, est ce que c'est à propos de cet type – c'es quoi son nom – Jason ? »

Jason ? Non ce n'est pas à cause de Jason, c'est à cause de ma vie, mon enfance, mon père, ma jeunesse, mon innocence volée, mon manque de choix, mon corps souillé et sali. C'est à propos de ces mots qui se sont consumés dans mon esprit et dans mon cœur, c'est à propos de Mme Thompson...C'est à propos de ma vie !

« Non...Oublie ça, Potter. Oublie ce que j'ai dit. » Je m'avance pour passer à coté de lui. J'ai besoin de m'asseoir. Je me sens fatigu presque faible. Mais alors que je passe à coté de lui, il attrape mon bras et me tire face à lui, en me poussant dos contre la porte. Il baisse les yeux sur moi une nouvelle fois, ses yeux semblent encore lire dans mon âme.

« Draco, que se passe-t-il ? »

Je ne sais pas. En fait, je n'avais jamais laissé les mots des gens m'atteindre auparavant, mais je suis juste si fatigué, et j'ai laissé les mots de Mme Thompson m'affecter plus qu'ils n'auraient dû. Peut être que je devrais juste rentrer chez moi et dormir peut être que je dois penser à tout cela. Oh la la, je suis content qu'on ait eu cette conversation, même si elle s'est passée dans ma tête.

« Draco ? » Sa voix était un peu plus dure cette fois.

Je n'avais même pas remarqué que je regardais par terre. Je relève lentement la tête pour le regarder, mes yeux se fixent dans les siens. « Suis-je une pute ? »

Pourquoi je recommence avec cette question ? Ne vient on pas d'en parler ? Ne devrais je pas oublier ça ? Je suis fatigu trop fatigué pour m'en faire.

Une fois encore, il a l'air choqué, et un peu en colère aussi. « Quoi ? Non. Est-ce que quelqu'un t'a traité de pute ? »

Et si je disais oui ? Je me contente de hausser les épaules, mes yeux retournant à la contemplation du sol. Je ne vois pas pourquoi je laisse Potter ma parler de ça. Il ne s'intéresse pas à mes sentiments – personne ne s'y intéresse.

« Qui ? » Là, c'était dit d'une manière très dure.

En relevant les yeux, je suis surpris de voir Potter, qui semble – enrag ? Oui, un Potter enrag il est positivement enragé.

« Je...Personne. » Non, attendez. Si je lui disais que c'est Mme Thompson, peut être qu'il me débarrassera d'elle ?

« Draco ? » Oui, c'est mon putain de nom.

« Va tu arrêter de dire mon nom, Potter ! ». J'aboie en levant les yeux vers lui. Je déteste quand quelqu'un me regarde comme ça, comme si je méritais de la pitié.

« Désolé. » Ben tu devrais l'être oui.

« Laisse moi partir. » étonnamment, il fait ce que je lui dis, et il me laisse partir, en reculant d'un pas.

« Dr – peut on juste parler ? Je t'en prie ? » Je ne m'en sortirai jamais en disant non, n'est ce pas ?

« Que veux tu ? De quoi veux tu me parler ? » Je crache cela durement, mon regard poignardant ses doux yeux vert émeraude.

« Je veux juste te parler je veux m'expliquer. » Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a à expliquer là.

« Potter, je... »

« Non, Draco. Vas-tu juste m'écouter ? » Il a parlé sévèrement, ses yeux devenant plus durs alors qu'il me coupait.

C'est réellement très impressionnant de voir ses yeux vert mousse, normalement placides, devenir verts foncés à cause de la colère. Sûr que je n'allais pas l'interrompre une fois de plus, (je suis juste un peu trop étonné pour répliquer pour le moment, c'est tout), il continue :

« Je t'apprécie vraiment, Draco. Et ce depuis la septième année. Oui, je suis gay, ou un peu bi, mais je t'apprécie. Je n'avais pas réalisé à quel point je t'appréciais jusqu'à ce qu'on parte chacun de notre coté après avoir été diplômés. Tu m'as manqué. Non, tes moqueries ne me manquaient pas, mais ce qui me manquait, c'était l'autre facette de toi cette facette que tu m'as seulement montré une fois. Tu te souviens dans la bibliothèque, pendant notre dernière année ? »

Comment pourrais je oublier ? C'était la première conversation civilisée que nous ayons eue.

J'étais tranquillement assis dans un coin de la bibliothèque, espérant par- dessus tout que Pansy ne me débusquerait pas. Cette fille s'était trouvé un engouement pour la mode qui voulait que ce soit cool de porter ces conneries d'élastiques, et s'ils cassaient, elle devait embrasser le mec le plus près. Disons que chaque fois que j'étais dans les parages, un élastique cassait mystérieusement.

J'essayais de terminer mon devoir d'enchantements avant le dîner. Je m'y prenais vraiment à la dernière minute.

Oh, bon, je ne plains pas.

« Tu travailles toujours là-dessus ? » Une voix s'est élevée, ayant presque l'air de sortir des murs. J'ai émis un jappement avant de vite couvrir ma bouche avec ma main, pour en atténuer le volume. Je ne m'attendais pas à ça. Il y a eu un gloussement avant que, enfin, un corps n'apparaisse pour compléter la voix le corps de Potter. Il m'a regardé d'un air amusé. Ma main était toujours sur ma bouche. En lui envoyant mon meilleur regard noir de l'année, j'ai retiré ma main.

« Potter. » Je suis vraiment en train de bouillir intérieurement.

Il hoche la tête et il se penche au dessus de la table pour regarder mon devoir. « Tu sais qu'on doit rendre ça demain, pour le premier cours ? » Questionne-t-il en me fixant.

Je hoche la tête et je soupire. « Je sais, et je l'aurais fini s'il n'y avait pas Parkinson. » Je baisse les yeux sur mon travail et j'observe ce que j'ai fait pas grand-chose si vous me le demandez.

« Qu'est ce qu'elle fait maintenant Parkinson ? » Demande Potter alors qu'il s'assoit en face de moi, ses yeux verts me regardant curieusement.

« Elle essaye de m'embrasser. » Je ri en voyant la grimace qu'il fait. « Bien, maintenant tu vois pourquoi je me cache ici, » dis je.

Il sourit et il hoche la tête. « Ouais, je ne t'en veux pas. Je me cacherais aussi, sauf que je me trouverais quelque part de l'autre coté de la mer. » Une fois encore, il fait la grimace.

Je ris et je secoue la tête. « Ne me dis pas que tu peux faire face à Tu- Sais-Qui sans problèmes, mais que tu ne peux pas affronter une septième année maigrelette et ses lèvres ? » Je le taquine en levant les yeux vers lui.

Il sourit, dans le genre marrant, et il hoche la tête. « Tout à fait ! Je veux dire, Parkinson ? C'est assez difficile d'entendre ce qui sort de ses lèvres. » Il marque un point.

« C'est vrai, mais bon, tu n'as pas encore dû l'embrasser, n'est ce pas ? » Une nouvelle fois, il fait une grimace qui m'amuse.

« Dieu merci, non ! »

Je souris et je hoche la tête. « Alors arrête de te plaindre. » Il sourit et il me fait un signe de tête. Un léger silence s'installe entre nous, mais c'est un silence agréable.

« Harry mon pote ! Je t'ai cherché part- » Déclare Weasley en s'approchant de nous, son grand sourire disparaissant presque instantanément lorsqu'il me voit.

« Malfoy, tu fous la paix à Harry ! » Il se poste derrière Potter et il me regarde durement.

« Oh, relaxe Weasley. Je suis sûr que Potter sait prendre soin de lui sans toi. » Et c'est vrai, non ? Je veux dire, il a vaincu Vous-Savez-Qui l'année dernière, lors de la bataille finale.

Maintenant le Weaslaid me matte encore plus furieusement, son visage prenant une couleur légèrement rosée rouge. Potter soupire, et il me fait ce qui pourrait presque être défini comme un sourire d'excuse avant de se lever.

« Allons y. » Le Weaslaid me regarde, limite en se moquant de moi avant de se retourner et de sortir de la bibliothèque.

Je me remets à l'écriture de mon devoir lorsque je plonge dans le regard de Potter, et une fois encore, il sourit et me fait un signe de la main, articulant un « au revoir » alors qu'il disparaît. Je suis, quel est le meilleur terme à employer ? Etonn ? Oui, je suis plus ou moins étonné. Nous avons juste été civilisés l'un envers l'autre.

Nous n'avons plus jamais parlé, ni eu la moindre conversation c'était trois mois avant la fin de l'année.

J'ai hoché la tête, lui montant que je m'en souvenais, et Potter a continué.

« Depuis ce jour, j'ai commencé à pratiquement te voir sous un nouveau jour. Je me suis toujours souvenu de ce jour comme du plus étrange. Puis après, on a été diplômés, et tu es parti, tu commençais juste à...bien, à me manquer. Après, on m'a offert un travail en Amérique, et je l'ai accepté, en pensant que ça m'aiderait à te sortir de mon esprit. J'y suis resté jusqu'à trois semaines en arrière, quand on m'a proposé un travail ici. Et puis je t'ai revu hier. J'allais entrer dans mon appartement quand je t'ai entendu crier. Je ne savais pas que c'était toi à ce moment là, mais je savais que tu avais des problèmes. Ce n'est que quand je t'ai aidé à te lever que j'ai su qui tu étais. J'ignorais que tu ne m'avais pas reconnu. J'ignorais que j'avais tellement changé que j'en étais devenu méconnaissable. Mais ce qui s'est passé hier soir, Draco j'en suis désolé. Vraiment. Je n'ai jamais voulu que ça arrive du moins pas comme ça. Si j'avais compris que tu ne savais pas qui j'étais, je ne t'aurais pas touch pas comme ça. Je suis désolé. »

Il en a vraiment l'air aussi. Que devrais je faire ? Dois je lui dire que je lui pardonne ? Lui jeter un sort ? Me sauver ? Hurler ? Le serrer dans mes bras ? L'embrasser ?

Hola ! Une minute l'embrasser ? Lui comme dans Harry Potter, et moi, comme dans Draco Malfoy ? L'embrasser ? J'ai officiellement perdu la raison. A quoi je pense ? L'embrasser ?

« Draco, je sais que tu ne m'apprécies pas de cette manière. Putain, je ne t'en voudrais même pas si tu me haïssais après ce que j'ai fait la nuit dernière, mais je t'en prie, peux tu au moins me donner une chance ? Peut- on au moins être amis ? »

Amis. Comme un genre de relation – entre deux personnes – ce genre de relation ? Le même genre que ce que je lui avais proposé durant notre première année à Poudlard ?

« Quoi ? » Je me sens complètement perdu là. Je pourrais jurer qu'il vient juste de me proposer son amitié.

« Amis je veux qu'on soit au moins amis. S'il te plait ? » Il mordille sa lèvre inférieure, alors que ses yeux étudient intensément mon visage.

Que dois je dire ? Dois je l'accepter ? Dois je le remballer comme il l'a fait avec moi ? Oh, grandis Draco. Mais que dois je faire ? Je veux dire que je n'ai pas besoin de plus d'amis...Mais là, ça peut être une bonne idée d'être ami avec le célèbre Harry Potter. Mais en ai-je envie ? Il a l'air assez sincère. Hum, la possibilité de copiner avec le grand Harry Potter. N'oublions pas que ledit Harry Potter en pince pour moi.

« Ok, Potter. » Waou. Je n'ai jamais vu le visage de quelqu'un se relaxer si vite. Il devait vraiment stresser dans l'attente de ma réponse. « Mais j'attends de toi que tu gardes tes mains et...tes lèvres, pour toi. Je le pense vraiment les amis ne font pas ça. » C'est vrai, ils ne le font pas du moins aucun que je connaisse.

Il me fait un grand sourire, hochant la tête avec enthousiasme. Je m'attends vraiment à ce que sa tête roule par terre. Peut être que ça va arriver donnez lui juste le temps.

« Merci beaucoup, Draco. Tu n'imagines pas ce que ça représente pour moi ! » Je commence à le deviner.

« Heu, peut importe, Potter. Arrête juste...juste de sourire, veux tu ? Ce n'est pas normal d'avoir un sourire aussi grand. » Je vous jure que ce n'est pas normal. Je me demande s'il peut vraiment toucher ses oreilles ? Est ce possible ? Non, ça ne l'est pas, c'est juste pas normal. Il rougit. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu rougir, mais son sourire ne diminue pas, il ne grandit pas non plus, merci Merlin. Ça m'inquiéterait sinon. Je ne dis pas que je tiens à lui, je dis juste que ce n'est pas normal.

« Merci Draco. » Il fronce un peu les sourcils en regardant sa montre. « Heu...Je suis désolé, mais il faut que j'y aille. Je te vois demain, ok ? »

Heu, ok. Je fais un pas sur le coté alors qu'il ouvre la porte. « Potter ? » Il s'arrête, et se retourne pour me regarder.

« Harry. »

« Heu...Ok ? » Pourquoi me dit il son nom ?

« Appelle moi Harry, Draco. S'il te plait. » Oh. Bien, pourquoi n'a-t-il pas dit ça, au lieu d'avoir l'air d'un imbécile qui me répète son propre prénom.

« Bien...hum...Pourquoi es tu l ? » Parce que je veux vraiment savoir, me harcèle-t-il ?

« Hein ? Oh, je...Bon, tu te souviens que je t'ai dis avoir eu une proposition d'emploi ici ? » J'ai hoché la tête. « Oui, bien, je vais prendre la place de Mme Thompson. »

...Oh.

A suivre...

Merci d'avoir lu jusqu'ici ! Comme vous le constatez, les chapitres deviennent plus longs alors il va me falloir un peu plus de temps pour traduire. Quoi qu'il en soit, j'aimerais savoir ce que vous avez pensé de ce chapitre. Pour moi, c'est l'un des meilleurs. Il allie l'émotion au rire, c'est excellent.