Disclaimer : oui, bon, les persos et l'univers sont à JKR, l'idée est à Umbre, valà, le reste est à moi !

Note : encore un chapitre pas super joyeux, quoi qu'il y a quelques scènes assez sympathiques, du moins pour moi.

La fin approche, finalement, je vois le bout du tunnel ! Cours vers la lumière, Llits, cours...

RAR :

Lexa : voilà la suite ! C'est assez rapide ? J'ai le droit à mes crêpes ? Sitoplé, les crêpes au fromage ! J'espère que ce nouveau chapitre te plaira autant que les autres !

Onarluca : voilà la suite, je continue toujours et encore ! ( ou encore et toujours, au choix ) je pensais pas qu'on pouvait faire tout le mois de janvier, tiens... j'ai appris quelque chose !

Ingrid : MOI ? SADIQUE ? pff... même po vrai, d'abord... loin de moi toute idée de sadisme, de chaines, de fouet ( niark niark niark ! ) le couple évolue lentement mais sûrement, on pourra réellement parler de couple dans quelques chapitres...

Nyonoshii : vi, j'ai été forte, même dans ce dur et cruel moment... ( essuie une petite larme ) donc bah honnêtement, tu débute mal dans la vie, être Sicilienne, ma pauvre, ça doit pas être facile tous les jours... mais nan, je plaisante ! quoi que... Que ferait-on sans les filles, franchement ? Quand Harry va-t-il se déclarer ? Hum... c'est compliqué, comme tu vas le voir par toi-même... un petit bout du passé d'Harry dans ce chapitre...

Comme toujours, merci pour tes compliments :) suis contente de voir que ma fic est appréciée ( contente est un merveilleux euphémisme ) et moi, je reprends les cours que le 6... niark niark niark

Draya Malefoy : suis contente que ça te plaise ! La suite, la voilà !

Zed Oras : toujours bon une crêpe au fromage ! Pis ça se savoure, hein... mais la suite est quand même là ! J'allais pas l'abandonner, pauvre pitite...

Alinemcb54 : tu peux courir, cocotte, c'est MA crêpe ! nan mais... N'empêche, je te donne quand même la suite, mais c'est juste parce que je t'aime bien, hein... Pis Hagrid, hein, honnêtement, il est avec sa Mme Maxime, il a plus besoin de Scroutts à Pétards maintenant !

Zaz qui fait sanguinaire et tout et tout : mais non on s'en fiche pas de la crêpe au fromage ! Pff, entre une qui veut me la piquer et l'autre qui refuse que je la mange... C'est la malédiction de la roulette, cherche pas, mais là, ça remarche, c'est magique, pas vrai ? :p 'Fin bon, Ryry, bah il a pris des Révélateurs de rêves, donc il s'en souvient ! Et Hermione, elle sert à quoi ? bah, elle a le même rôle que les autres personnages qui ne sont pas Ryry ou Dray : elle fait la plante verte et, accessoirement, elle parle. Très chouette une plante verte parlante, non ?

Quant au magazine... Draco n'a jamais vraiment osé mater Harry, donc forcément, là, il peut regarder autant qu'il veut... Ca me trottait dans la tête, un Dray bavant sur une photo de Harry... Les faire aller en boite de nuit ? C'est une idée... qui peut être très intéressante... :D Et non, j'ai pas vu Dogma...

Slydawn : toujouuuurs ! Evidemment qu'elle est bonne la crêpe, sinon je la mangerais pas, quelle question ! Draco, bah c'est un gros dormeur, hein ! ( nan mais quelle quiche quand même, je me demande quelle est la conne qui l'a fait s'endormir à ce moment-là ! Vraiment, les auteurs, tous plus crétins les uns que les autres, pas vrai ? ) Pis c'est vachement bon les kinder country, tu m'en donnes un, dis ?

Lyly : voilà la suite ! Je suis contente que ça te plaise, j'espère que tu apprécieras autant ce chapitre !

Un gros gros gros merci pour toutes vos reviews, je vais essayer de profiter de la fin de mes vacances pour écrire un, voire deux chapitres, parce qu'à la reprise des cours, ça va peut-être s'espacer un peu... Voilà !

Bonne lecture !

Hermione entra sans préambule dans la chambre que partageaient Draco et Harry et, sans ménagement, elle attrapa son meilleur ami. « Réveille-toi ! Allez, debout ! » Le brun ouvrit péniblement les yeux et les fixa, encore brumeux, sur la jeune femme. « Gneuh ?

-On va chez toi ! Mais allez, réveille-toi ! » Draco émergea des couvertures à son tour, l'air paumé. « Kestufoulà ?

-Mais dors, toi, il est tôt.

-Tutebarrravecmabouillotte.

-Pardon ?

-Il dit que tu te barres avec sa bouillotte" traduisit Harry en se levant, emportant avec lui les couvertures. Draco couina alors qu'Hermione ouvrait la fenêtre. « Mais t'es tarée ?? Harry, rapportes les couvertures !

-Nan, j'ai froid. » Draco bondit du lit et trottina jusqu'à Harry qui fouillait dans l'armoire, la couverture enroulée autour de lui ; le blond lui en piqua un bout et se colla contre lui, profitant à son tour de la chaleur. Il retint un sourire de plaisir lorsque le jeune homme enroula un bras autour de sa taille pour ne pas perdre le tissu. Hermione eut un sourire attendri en voyant les deux hommes collés l'un contre l'autre, enroulés dans la chaude couverture. « Allez, Harry, dépêche-toi, on va chez toi, on prend ce qui reste et on revient. Tom prépare le petit déjeuner. Draco, va manger.

-Mais j'ai froid, moi ! Comment ça se fait qu'il fasse aussi froid ?

-Bah, on est quand même en octobre, maintenant. » rétorqua-t-elle en resserrant sa robe de chambre autour d'elle. Harry sortit enfin quelques vêtements de l'armoire et se dirigea vers la salle de bain, Draco le suivant, refusant de lâcher la couverture. De toute façon, le brun avait toujours un bras autour de sa taille. « Vous comptez prendre votre douche à deux ? » demanda narquoisement la jeune femme alors qu'ils arrivaient devant la porte de la salle de bain. Ouiii !! Oh oui, une douche à deux, c'est bien ça, bonne idée, je peux lui frotter le dos, pourquoi, ça te pose un problème ?

Mais Harry ouvrit la porte et se détacha de Draco avant de la refermer. Le blond resta seul, avec la couverture sur les épaules. Hermione l'attrapa et le mena vers la cuisine. « Y'a un message sur le répondeur, c'est Vincent. Il dit qu'il passe cet après-midi.

-Oh, tiens, ça faisait longtemps... » Il s'assit à la table une fois dans la cuisine et Tom posa devant lui une tasse de café. « Et toi, tu vas faire quoi aujourd'hui ? » lança-t-il au petit ami d'Hermione. Tom haussa les épaules en mordant dans sa tartine. « Je vais voir mon ancien beau-frère, il habite Londres. J'ai réussi à le joindre hier – enfin ! – et il m'a donné son adresse.

-C'est marrant, tu n'as pas réussi avant ?

-Ben non, sinon j'y serais allé plus tôt.

-Pourtant, d'habitude, les hiboux... » Hermione se racla vivement la gorge en faisant de grands gestes. Oups, j'ai oublié ! « Comme ça que j'appelle les facteurs, ajouta-t-il, toujours sur le même ton, trouve les personnes assez facilement.

-Ah. Tu donnes de drôles de noms aux facteurs, toi.

-Ouais, je sais, c'est parce que je suis bizarre. » Il se leva et entraîna Hermione dans le salon en la traînant par le poignet. « Quand comptes-tu le lui dire ? murmura-t-il.

-Bah... Je sais pas comment le lui dire.

-Je m'en charge pour toi, alors. M'énerve de ne même pas pouvoir faire de magie chez moi !

-Draco, attends ! » Mais il était déjà dans la cuisine. « En fait, quand je dis hiboux, je parle vraiment de hiboux. Nous, on utilise des hiboux pour le courrier, parce que nous sommes des... » Hermione lu plaqua vivement une main sur la bouche. « Je t'en prie, ne fais pas ça ! » souffla-t-elle à son oreille. Tom les regardait, complètement paumé. « Je veux pas savoir » lança-t-il après un moment en se replongeant dans sa tasse de café. « Alors dis-lui, et vite » murmura Draco.

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Harry sortit de la salle de bain une demi-heure plus tard, et tous se figèrent lorsqu'il entra dans la cuisine. Hermione se laissa tomber sur sa chaise, choquée, tandis que Draco écarquillait les yeux. « Mais qu'est-ce que tu as fait ? s'exclama-t-il.

-Bah quoi ?

-Harry, quelque chose ne va pas ? Tu veux nous en parler ? » demanda Hermione, qui s'était remise du choc. Harry soupira. « Attendez deux secondes, là. Parce que, pour une fois dans ma vie, je suis coiffé, ça veut dire que quelque chose ne va pas ?

-T'as mis du gel ? » demanda Draco en lui tournant autour. Il passa l'index dans les mèches et Harry se recula vivement. « Touche pas ! J'ai mis un quart d'heure à aplatir, alors touche pas ! Faut pas toucher les cheveux.

-T'es coiffé comme moi, souffla Draco, ébahi. J'y crois pas. T'es coiffé comme moi.

-Ca fait très couple, lança Tom. Quoi que je ne me coifferais jamais comme Hermione, bien sûr.

-T'as pas intérêt ! s'exclama vivement la jeune femme. Harry... ça te va pas, tu sais.

-Elle a raison, confirma presque à regret Draco. Tu es beaucoup plus sexy en étant mal coiffé.

-Je m'en moque. Je viens de passer un quart d'heure à me coiffer, alors je resterais comme ça toute la journée.

-Tu comptes sortir comme ça dans la rue ? » Hermione était horrifiée. Harry lui dédia un large sourire. « Dépêche-toi, faut qu'on aille chez moi ! »

Et ils partirent quelques minutes plus tard, laissant un Draco et un Tom éberlués dans la cuisine. « Il est coiffé comme moi.

-Ouais bah on a compris, grogna Tom. Hey, Draco, tu veux venir voir mon beau-frère avec moi ? » Passer la journée avec des moldus, m'ennuyer ici avec un catalogue plein de Harry, passer la journée avec des moldus, Harry en sous-vêtements, passer la journée avec des moldus, Harry en sous-vêtements que je peux mater comme je veux, passer la journée avec des moldus... « Je crois que je vais rester ici... J'ai du travail.

-D'accord, si tu le dis ! » Tom mit sa tasse dans l'évier et fila à la salle de bain.

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Hermione regarda Harry. « Alors ? Explique-toi maintenant. C'était quoi, ce rêve ?

-On... on venait de faire l'amour, et... » Harry se laissa tomber sur le divan. L'appartement était minuscule, ce qui étonnait toujours autant Hermione. Elle ne comprenait pas que le jeune homme habite dans un appartement aussi petit alors qu'il avait une montagne de gallions sur son compte. Certes, le mobilier était coûteux et raffiné, mais les pièces étaient toutes petites. Harry vivait seul, mais Draco aussi, et pourtant, celui-ci n'avait pas hésité à prendre un grand appartement. Et Harry ne vivait pas là-dedans pas radinerie, elle le connaissait trop bien. Elle s'installa à côté de lui. « Vous veniez de faire l'amour, et ? l'encouragea-t-elle.

-Il m'a dit qu'il m'aimait, mais c'était un rêve !

-Il y a quelque chose que tu ne me dis pas.

-Je lui ai répondu.

-Qu'est-ce que tu lui as répondu ? » Hermione posa sa main sur son épaule alors qu'Harry baissait la tête. « Je lui ai répondu que je l'aimais aussi ! » s'écria-t-il brusquement en se relevant, rageur. « T'es contente ? Je lui ai dit que je l'aimais ! Dans ce putain de rêve, j'ai dit à ce salopard de Draco Malfoy que je l'aimais ! » Hermione resta silencieuse, attristée. Elle regarda son ami faire les cent pas dans la pièce, donner un coup de pied dans le pied du guéridon ; la lampe vacilla et s'écrasa au sol, mais explosa bien avant de l'atteindre.

La jeune femme garda son calme, même lorsque le vase à quelques centimètres d'elle explosa à son tour et qu'un éclat de verre pénétra dans son bras. Harry soupira bruyamment et se tourna vers elle, les dents serrées. « Je lui ai dit que je l'aimais, et je l'aime vraiment. Voilà à quoi on servit ces révélateurs de rêves ! A me montrer ce que je ne voulais pas savoir, je ne veux plus jamais aimer qui que ce soit !

-Harry ! C'est du passé, maintenant, arrête de te rappeler sans cesse cette vieille histoire ! Tous ne sont pas comme cette salope de Brenda ! Tout le monde ne veut pas te faire du mal, il y a aussi des gens qui veulent ton bien, qui veulent que tu sois heureux...

-Et comment pourrais-je être heureux avec ce connard ? Il a fait de ma vie un Enfer pendant sept ans ! Il ne sait apporter que de la souffrance autour de lui ! Même s'il m'aime, il ne saura pas me rendre heureux ! Merde, tout le monde sait qu'il est un coureur de jupons, il me trompera dès que j'aurais le dos tourné !

-Harry !

-Tu connais aussi bien que moi sa réputation ! Souviens-toi de l'Ecole !

-Harry ! On a plus seize ans, maintenant ! Il a changé, tout comme toi, ou moi, nous avons changé ! Nous ne somme plus des gosses, par Merlin ! Tu ne veux même pas tenter ta chance avec lui ? Voir ce que ça pourrait donner ?

-Je ne veux plus souffrir par amour. » Elle le regarda. Une larme roula silencieusement sur la joue du jeune homme ; il était à bout. Elle le serra contre elle.

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Louise jeta un coup d'œil au jeune homme qui sautillait dans la pièce. « Draco, votre ami est taré » murmura-t-elle. Le blond releva la tête du magazine qu'il feuilletait depuis plus d'une heure pour regarder sa secrétaire. « Hum ? Oh, non, Vincent est toujours un peu bizarre, mais il n'est pas taré. »

Il avait proposé à sa secrétaire de passer l'après-midi chez lui pour voir comment se passer la fusion, et parler des nouveaux clients. En oubliant que Vincent devait venir. A présent, le jeune homme sautillait partout, et sa secrétaire avait abandonné les dossiers, puisque son patron avait le nez plongé dans un magazine de mode, pour regarder la télévision. « Et si on allait manger une glace ? proposa soudain Vincent.

-En octobre ? rétorqua Louise.

-Y'a pas d'époque pour manger une glace ! Vous ne mangez pas de bûche glacée à Noël ? L'année dernière, avec Igor, on s'en est enfilés une, vanille, caramel, praliné. Format familial, à deux. C'était chouette. On était malades à crever le lendemain, mais c'était chouette ! Mais bon, après la poularde aux morilles de deux kilos, et puis le foie gras, le homard...

-Vous ne mangez pas de pudding ? s'étonna la jeune femme.

-Bien un truc d'anglais, ça, grogna Vincent.

-Igor n'est pas anglais, peut-être ?

-Ma poule, tu crois vraiment qu'un gars qui s'appelle Igor VanMark est anglais ? répliqua Vincent.

-Et alors ? Sa famille peut être installée en Angleterre depuis des générations !

-T'es une cruche, quand même. T'es mignonne, mais t'es conne.

-Draco ! s'écria-t-elle.

-Fermez-la... Vous voyez pas que je bouquine ? » Vincent lui arracha le magazine en question. « Oh, je savais pas qu'il cachait tout ça sous ses fringues ! s'exclama-t-il.

-Rends-moi ça ! » Mais Vincent le lança à Louise, toute querelle oubliée. Draco essaya de le rattraper, mais sa secrétaire le renvoya au jeune homme. « Je vais vous virer si vous ne me le rendez pas ! menaça Draco.

-Pas grave, Igor vous embauchera ! » lança Vincent.

La course poursuite dura un long moment, et ils s'étalèrent sur le sol, essoufflés. « On est vraiment des gamins, parfois » murmura Louise.

Et Tom entra à ce moment-là. Il les regarda longuement, tous les trois allongés sur le tapis, haletants. Leur tourna autour, semblant chercher une solution logique. « Je ne veux pas savoir » décida-t-il finalement, et il partit se faire une tasse de thé.

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Draco finit par s'enfermer dans la chambre avec Louise. Il avait décrété qu'elle était sa confidente attitrée, et justement, il avait besoin de se confier. « Je veux être avec lui, lâcha-t-il.

-C'est bien » répondit-elle nonchalamment en s'étendant sur le lit. Lit qui était très confortable. Draco s'étendit à ses côtés. « Je fais comment pour être avec ? » Elle éclata de rire. « Draco ! Vous avez une réputation de coureur de jupons, et vous me demandez comment le séduire ?

-Mais... Je n'ai séduit que des femmes... Vous, vous êtes une femme. Vous savez comment séduire un homme, non ? C'est votre boulot de femme, de séduire des hommes, enfin ! J'ai besoin de votre aide !

-Franchement, Draco... un boulot, vraiment ! J'aurais tout entendu... La séduction, c'est... Draco, enfin ! Je ne vois pas comment vous répondre, vous... Je ne sais pas, moi, embrassez-le, ou parlez-lui, faites-lui comprendre que vous êtes attiré par lui...

-Ca marche comme avec une femme ? s'étonna-t-il.

-Mais oui !

-Donnez-moi plus d'informations... »

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Harry et Hermione entrèrent dans l'appartement, les bras chargés de cartons. Harry était agacé par le fait que Tom ne sache pas : ils avaient tout réduit, pour tout grandir à nouveau devant la porte pour que le petit ami de la jeune femme ne se doute de rien. Il n'avait rien contre les moldus, mais tout de même ! Etre sorcier était quand même pratique !

Il fronça les sourcils en avisant Vincent et Tom sur le canapé, regardant la télévision. Vincent leva la tête en les entendant. « Ah bah vous êtes de retour ! Me demandais où vous étiez.

-Draco n'est pas là ? » demanda Hermione en posant sur le sol les cartons qu'elle portait. Tom zappa, et Vincent lui arracha la télécommande des mains. « Arrête de faire ça ou je t'arrache les yeux pour te les faire bouffer, siffla-t-il. Il est dans la chambre. » Hermione lui fit un sourire crispé. « Qu'est-ce que tu viens de dire à mon petit ami ?

-Il est chiant, il change tout le temps de chaîne, déjà que je ne comprends rien à tous ces programmes plus débiles les uns que les autres... » Vincent et Tom se toisèrent méchamment. « Il me prend pour un taré, se plaignit finalement le sorcier.

-Je ne le prend pas pour un taré, se défendit Tom. Il est taré !

-Mais tu vas voir, toi ! » Hermione se précipita vers eux avant que la situation ne s'envenime. Harry laissa tomber ses cartons et alla à la chambre. Il se figea en entendant des bruits de voix. « Y'a Louise avec lui » lança Vincent, avant d'essayer de taper Tom avec la télécommande. Harry colla son oreille à la porte. « C'est une promotion canapé, en somme ? » lança la voix de la jeune femme, amusée. Il y eut un éclat de rire. « On peut dire ça comme ça, en effet... »

Harry eut un sourire désabusé. Lentement, il alla jusqu'à la cuisine. Tom et Vincent se figèrent, et Hermione ferma les yeux. Elle avait passé la matinée à le calmer, à le convaincre qu'il avait une chance avec Draco pour que ça se passe bien. Et elle ne devinait que trop bien le genre de choses qu'il avait pu entendre venant de la chambre. « Qu'est-ce qu'il a ? demanda timidement Tom.

-Rien, mentit Hermione. Il est très fatigué en ce moment. » Elle le rejoignit dans la cuisine. Harry lui fit un sourire sans joie. « Il veut se taper sa secrétaire. C'est drôle, non ? » Et il fondit en larmes. Hermione sortit vivement sa baguette, alors que Vincent et Tom arrivaient pour voir ce qui se passait. Tant pis pour les conséquences ; elle leur claqua la porte au nez et lança un sort d'insonorisation, priant pour que Tom ne la quitte pas en comprenant qu'elle était une sorcière. Mais le plus important, à cet instant, était Harry en train de sangloter. Il était trop déprimé pour se retenir davantage. Trop épuisé, aussi. Elle le serra fortement contre lui.

Le sort qu'elle avait lancé sur la porte vola en éclats, alors qu'un Ron Weasley rouge de colère entrait dans la pièce. « Je peux savoir ce que c'est que ce bordel ? Je prends un mois de vacances et quand je reviens, j'apprends que mon meilleur ami se tape la pétasse blonde Malfoy ? »

Ha ha ! ha... hum.