Allô tout le monde, c'est encore moi avec un nouveau chapitre. Enfin la rencontre entre Shaolan et Feng, essayé pas je le sais que vous l'attendiez. Je vous laisse à votre lecture ma gang d'impatient. Le prochain chapitre est sur la réaction de Feng quand elle va savoir qui est son adversaire.


CHAPITRE 4 L'ANGLETERRE

Depuis une semaine, les paroles de Toya tournaient dans sa tête. Il pouvait maintenant s'avouer qu'il avait raison. Ce n'était pas la bonne solution de se marier avec Tomoyo, il ne serait jamais vraiment heureux. Et si c'était lui qui était mort et non Sakura, il n'aurait pas voulu qu'elle ne ressente plus rien pour personne. Il aurait voulu qu'elle soit heureuse, même si ça n'était pas avec lui. Avec cette nouvelle façon de penser, Shaolan commençait à redevenir le jeune homme d'avant la mort de Sakura. Toya, qui les invitait le plus souvent possible chez lui, mais pas vraiment pour voir Shaolan, remarqua que le jeune homme changeait. Maintenant Toya voulait trouver une raison de l'envoyer en Angleterre. En fait, il voulait redonner son âme sœur à son petit monstre. Lui qui avait tant détesté Shaolan lorsqu'il courtisait sa sœur, maintenant il aurait aimé revenir en arrière. Toya était sûr quand remettant Shaolan en présence de Sakura, il retomberait amoureux d'elle. Mais en fait, si Shaolan partait pour l'Angleterre, cela lui permettrait de voir Tomoyo seul à seul. Depuis une semaine, Toya se sentait de plus en plus bouleversé par la jeune femme. De plus, il sentait que ça n'était pas à sens unique.

Mais si Toya c'était rendu compte que Shaolan changeait, Tomoyo aussi. Shaolan ne savait pas comment dire à Tomoyo qu'il voulait la quitter. Il avait eu tellement de la difficulté à dire à Sakura qu'il l'aimait, comment dire à une autre que leur fiançailles était une erreur. Et de plus, il ne voulait pas la perdre comme amies, elle lui était devenue très importante. Ce qu'il ne savait pas, c'est que Tomoyo aussi trouvait que ses fiançailles étaient une erreur. Elle adorait Shaolan, mais elle voyait bien qu'elle ne soit pas amoureuse de lui. Pendant qu'il était dans son temple en Inde, elle ne s'en était pas ennuyer comme Sakura s'ennuyait de lui. Elle se rendait compte que lorsque l'on s'engageait avec quelqu'un il fallait vraiment être amoureux, sinon on s'en allait direct dans le mur. Enfin depuis qu'elle se sentait attirer par quelqu'un d'autre, elle voyait bien qu'elle était en train de faire une gaffe.

- Shaolan, je voudrais te demander quelque chose.

- Oui, moi aussi d'ailleurs.

- Tu ne trouve pas que l'on va faire une er...

- Drrrriiiiinnnng Drrrrriiiiinnnng

- Va répondre, dit Tomoyo

- Oui, bonjours... oui ... QUOI ! ! ! !... D'accord je vais y aller... je me renseigne sur les avions et j'y vais... Au revoir.

Shaolan raccrocha et resta quelques instant les yeux dans le vague. Tomoyo finit par se rapprocher pour savoir ce qui le bouleversait.

- C'était qui ? , demanda-t-elle.

- Ma mère, une carte de Sakura s'est manifestée en Angleterre.

- Une carte ? Tu vas en Angleterre ?

- Oui, je vais prendre le premier avion.

- Tu devrais aller voir Toya, je crois que Fujitaka a gardé contact avec Eriol. Il pourrait d'aider à Londres. De plus, si ta mère a senti la carte à Hong Kong, Eriol a bien dû la sentir.

- Tu as raison. Tu voulais me dire quoi avant le téléphone

- Oh ! Rien d'important...

Shaolan et Tomoyo attendaient le frère de Sakura dans le salon de celui-ci. Tomoyo s'occupait de Masaki, le fils de Toya. Deux ans après le départ de Sakura, Toya s'était attacher à une collègue de travail, Yuki Kobayashi. Elle lui faisait oublier Sakura et Yukito. Il avait fait l'erreur que Shaolan était près de faire, il l'avait marié sans en être amoureux. Rapidement, ils avaient eu leur premier enfant, Masaki. Un an et demi plus tard naquit une petite fille, Shoko. Mais avec le bonheur de la naissance de Shoko, il eut le malheur de perdre Yuki. Elle mourut d'une complication à l'accouchement. Toya se retrouva veuf avec deux jeunes enfants.

- Tu voulais me voir Shaolan, dit Toya en entrant dans la pièce.

- Oui, tu aurais l'adresse d'Eriol à Londres ?

- Oui, mais pourquoi ?

- Ma mère a senti une carte en Angleterre, j'aurais sûrement besoin de son aide.

- Une carte ! Attends-moi, je vais te la chercher.

L'aéroport était plutôt bondé. Dans les haut-parleurs ont entendit que le vol de Shaolan était demandé à la porte onze.

- Bon, bien c'est à moi, dit Shaolan.

- Quand tu vas arriver chez Eriol, tu devrais rencontrer une jeune femme de ton âge, enfin je crois qu'elle doit rester encore chez lui, pourrais-tu lui donner cette lettre, demanda Toya

- Oui, pas de problème. Alors au revoir, dit Shaolan surpris en prenant la lettre.

Shaolan embrassa Tomoyo sur le front et donna la main à Toya. Il s'en voulait de n'avoir pas pris son courage à deux mains et d'avoir parler à Tomoyo. Il le ferait la prochaine fois qu'il la verrait.

Tomoyo regarda tristement partir Shaolan. Toya se retourna pour la regarder. Quand il la vit si triste, il s'en voulu. Il était si heureux que Shaolan parte. Il savait que Shaolan n'aimait pas Tomoyo, mais la voir si triste, il se rendit compte qu'il ne savait pas vraiment se qu'elle ressentait pour Shaolan. Mais en fait Tomoyo regrettait de n'avoir pas réussi à parler à son fiancé.

- Inquiète-toi pas, il reviendra vite, fini par dire Toya.

- Pourquoi dis-tu ça ? , répondit surprise Tomoyo.

- Eriol ne voudra pas que Shaolan reste trop longtemps près de Feng. Je ne peux même pas lui écrire ou lui téléphoner, alors rester dans la même maison..., dit tristement l'homme.

Tomoyo regarda surprise Toya. Qui était cette Feng qui semblait si importante pour lui ? Pourquoi elle était chez Eriol et qu'il ne permettait pas à Toya de la contacter !

Feng était assise sur un banc dans un parc. Elle lisait un de ses livres d'études comme d'habitude. Elle s'était levée de bonne heure, encore, pour un samedi. Malgré les années passées en Angleterre, elle avait encore l'habitude de se lever pour aller à l'école comme au Japon. En plus, c'était son anniversaire aujourd'hui. Elle avait aujourd'hui 21 ans. Tellement d'années étaient passées depuis qu'elle était devenue chasseuse de cartes.

Une ombre surplomba la jeune femme. Relevant la tête, Feng vit un étudiant qui était avec elle dans quelques cours ; David Greenwalk. C'était un homme qui la dépassait d'une bonne tête. Il était blond avec les yeux bleus. Très mignon et très populaire auprès des étudiantes qui étaient à l'université. David était un homme de 25 ans qui revenait d'un voyage en Chine. Il était le fils unique de parent extrêmement riche, il avait passé sa vie dans un avion à visiter tous les coins du globe. Depuis quelques mois, il gardait toutes ses énergies à séduire Feng, mais elle le trouvait tout simplement collant. Bien des étudiantes trouvaient Feng ingrate de ne pas répondre au sentiment du « pauvre » David.

- Bonjour Feng

- Bonjour David

- Je me demandais si ça te dit de venir prendre le thé dans un petit resto pas loin.

- Je ne peux pas, il faut que je rentre, répondit Feng en regardant sa montre.

- Je te raccompagne

- Ce n'est vraiment pas nécessaire.

- J'insiste

- Fait comme tu veux, répondit Feng. Je ne peux pas t'en empêcher.

Feng ramassa rapidement ses livres et partit. Le pauvre David suivait difficilement la jeune femme. Il voulut faire la conversation à Feng, mais celle-ci ne répondait que par monosyllabe. C'était la première femme qui résistait au jeune homme, normalement elle se jetait sur lui, même celle qu'il ne voulait pas. Il avait toujours tout ce qu'il voulait et maintenant il voulait Feng. Pour lui, le non n'était pas une réponse valable. Surtout qu'il considérait la femme comme libre puisqu'il ne l'avait jamais vu avec quelqu'un. Il y avait des rumeurs depuis bientôt une semaine que l'on l'avait vu dans les bras d'un garçon, mais il n'écoutait pas les rumeurs, surtout quand elles ne faisaient pas son affaire. Ils arrivèrent dans un quartier résidentiel et Feng entra dans une entré qui donnait sur un grand domaine. David n'avait jamais vu une maison aussi belle. C'était un grand manoir en plein milieu de Londres, dans une des plus beau quartier. Pourtant Feng n'avait pas l'air d'une fille de riche et il l'avait jamais vu dans les soirées de la haute société de Londres.

- Bon, je suis arrivé. Alors au revoir et merci pour... euh... la conversation, dit Feng.

- Attends ! ! ! Tu ne m'invites pas à entrer ?

- Non, je ne suis pas intéresser à t'avoir sur le dos encore longtemps, répondit sèchement Feng

Au même instant, la porte d'entré s'ouvrit. Nakuru apparut. Elle n'avait pas chargé depuis sa première visite au Japon. Étant une gardienne, on ne pouvait lui donner un âge, elle ne vieillissait pas, tout comme Yukito.

- Bonjour Feng. Tu n'aurais pas vu Kéro et Suppy. Je les cherche pour leur donner un bain à ses boules de poils.

- Si c'est pour leur bain, ils doivent être très bien cachés, répondit Feng en montant les quelques marches qui la séparaient de l'entrée.

- Qui est-ce ? demanda Nakuru en regardant David.

- Un étudiant qui est dans mes cours et qui s'en va. Au revoir David.

- Plutôt mignon, murmura Nakuru

- Je te le laisse, répondit dédaigneusement Feng

Sur ses mots, Feng entra dans la maison, laissant un David abasourdit devant l'entrée. Il se demandait comment faire pour intéresser la jeune femme. Mais Feng avait beaucoup trop souffert pour pouvoir s'attacher à d'autre personne. Plus les années passaient et plus le manque de Shaolan était pire. Lorsqu'elle pensait trop à lui, elle portait la main à sa chaîne. Elle lui arrivait à la hauteur du cœur pour Shaolan soit toujours sur son cœur...

Shaolan était devant la demeure d'Eriol, enfin il croyait. Il regarda une autre fois son papier puis la demeure. Un jeune homme arrivait dans sa direction, il allait lui demander.

- Pardon, est-ce que c'est bien la demeure d'Eriol Hiiragizawa ?

David regardait le chinois perplexe. Shaolan oubliant qu'il n'était plus au Japon avait posé sa question en japonais. C'est pourquoi David le regardait bizarrement, il comprenait un peu le japonais, mais était surpris de l'entendre en Angleterre. En entendant la voix de Shaolan, Nakuru se retourna pour l'observer. Puis elle sentit l'aura magique du jeune homme. Aussitôt, elle lui sauta dans les bras comme avec Toya, il y avait quelques années.

- Shaolan, je suis tellement heureuse de te revoir. Il y a une jeune fille qui va être surprise de te voir. Que viens-tu faire ici ? Mais tu dois être épuiser par la route. Qui t'a donné l'adresse ? Je suppose que tu viens voir Eriol. Tu as tellement changé, tu es encore plus beau qu'avant.

- Une minute, tu peux reprendre point par point, répondit Shaolan étourdit par les questions de la gardienne.

Nakuru partit à rire, et entraîna le jeune homme dans la maison. Laissant un David plus que circonspect à l'extérieur. Nakuru amena Shaolan dans le salon et partit chercher Eriol qui ne devrait pas tarder à aller le voir. Quelques minutes plus tard, Shaolan vit entrer une jeune demoiselle dans la pièce. Elle n'était pas très sûre sur ses jambes, ce qui lui fit penser qu'elle ne devait pas être très vieille.

- Bonjours toi, que fais-tu seule par ici ?

Shaolan s'accroupi et l'enfant se dirigea aussitôt vers lui.

- Et quel est votre nom, jeune demoiselle ?

- Elle s'appelle Mika, répondit une voix de femme.

Shaolan releva la tête en regardant dans la direction de la voix. C'était la plus belle femme qu'il n'avait jamais vue. En la regardant, il sentit son cœur battre la chamade comme lorsqu'il voyait sa fleur de cerisier. Elle avait les cheveux bruns clairs qui lui descendait librement jusque dans le milieu du dos. Ses yeux était d'un vert qui vous figeait sur place, on sentait qu'ils étaient habité d'une certaine froideur. Son visage ne lui était pas inconnu, elle avait en fait un air de ressemblance avec la mère de Sakura. Peut-être que Sakura lui aurait ressemblé si elle avait vécu.

Pendant que Shaolan observait Feng, elle faisait la même chose de son côté. Cet homme ne lui semblait pas inconnu. Il avait les cheveux bruns en broussailles et de magnifiques yeux marron. Il était plutôt grand et avait la musculature d'un athlète. C'était le genre d'homme que l'on ne pouvait détacher les yeux. Il avait quelques choses en lui qui émouvait Feng au plus haut point. Elle se sentait comme lorsqu'elle voyait Shaolan autrefois. Mais pourquoi, elle pensait à lui, elle ne voulait pas penser à l'amour de sa vie. Normalement, elle ne lui pensait que dans ses rêves. D'ailleurs il les peuplait toutes les nuits. Elle savait qu'une partie de ses rêves était en fait la réalité, mais c'était seulement quand elle rêvait de son frère et de son père. Comme si son subconscient ne voulait pas le voir ! Feng secoua la tête pour faire sortir toutes ses pensées.

- Et il est temps qu'elle fasse sa sieste, dit-elle.

La jeune femme pris l'enfant et ressortit du salon, avant que Shaolan ne puisse réagir, Eriol entra quelques secondes après Feng.

Plus les années passaient, plus Eriol ressemblait à Fujitaka. Les deux étant la réincarnation de Clow Read, ils en étaient presque la copie. Eriol fut très surpris de la visite de Shaolan et en même temps très inquiet. Il devrait avertire Kéro et Yué de faire attention à leur déplacement pour ne pas se faire voir du jeune homme, Yukito pourrait toujours on pourrait trouver une explication. Il faudrait aussi qu'il l'apprenne à Feng. Elle avait tellement changé depuis cinq ans, une grande amertume l'habitait. Eriol la voyait sourire que lorsqu'elle était avec ses deux gardiens, Yukito ou Mika. Mika était la fille d'Eriol et Kaho. Elle était âgée d'un an et était la fierté de ses parents.

- Bonjour Shaolan, que viens-tu faire en Angleterre.

- C'est ma mère qui m'envoie, elle a senti l'aura des Sakura card en Angleterre.

- QUOI ! L'AURA DES CARTES, cria Eriol vraiment surpris. Il allait avoir une bonne explication avec Feng

- Je croyais que tu l'aurais senti, ma mère était quand même loin et l'a senti très fortement

- Je trouve ça étrange moi aussi. Je ne sais pas ce que l'on peut faire. Tu as juste à rester quelques temps, si quelque chose de bizarre arrive, tu seras là pour m'aider. Je vais demander à quelqu'un de t'installer dans une des chambres.

- Merci

Shaolan entra dans la pièce que la domestique, qui lui avait indiqué ses appartements, lui avait indiqué comme étant la salle d'entraînement. C'était une grande pièce avec les murs complètement nus. La femme qu'il avait rencontrée dans le salon était là. Elle s'était changée pour être plus confortable pour s'entraîner. Ses longs cheveux étaient attachés dans un chignon maintenu en place par des baguettes. Elle avait une épée dans les mains et semblait bloquer des attaques d'un poursuivant invisible. Elle n'avait pas remarqué la présence de Shaolan. Il se rapprocha de la jeune femme.

- Tu veux un adversaire ?


RAR

Novalie : Ils font la grève. Non, mais après tout ce que j'ai fait pour eux. Être obligé de répondre à mes reviews par moi-même. Ils veulent se faire payer pour cela. Mais je ne vais pas me laisser faire. Je vais sûrement trouver un moyen de les obliger à faire les réponses. Un contrat. Pourquoi j'ai pas passé avant ? Bon je vais revenir à mes moutons. Alors :

Premièrement merci à marion-moune pour son commentaire, ça m'a fait plaisir.

Akeri la malicieuse voici la suite que tu attendais.

Et enfin juju black... moi ça va super et toi ? Tu as hâte que Shaolan et Sakura soient ensemble. Tu crois vraiment que je vais les mettre tout de suite... je suis une vrai sadique... j'aime faire souffrir. Malheureusement CLAMP m'interdit de les faire trop souffrir. ( Ce que je donnerais pour qu'il soit à moi) (lol) Donc je ne pourrais pas torturer Tomoyo... Mais il m'ont rien dit pour les sentiments peut-être que... (lol) Alors je te dis au prochain chapitre.

Je vous laisse. J'ai des personnages à aller convaincre de travailler. Vous pouvez peut-être m'aider en m'envoyant une petite review. Le bouton en bas à gauche, je vous le jure que ça mort pas.