Rating: ici 100 pour 100 R pour lemon non censuré mais pas trash je pense, malgré les élans parfois très sensuels.

Si le yaoi graphique vous choque donc, passez à autres choses tout simplement.

C'est la version non censurée et retravaillée de "l'envie". Oui retravaillée parce qu'elle est quand même différente de la version non censurée publiée ailleurs. Il y avait des trucs sympas oui, mais également des trucs vraiment nazes, des trucs que je n'aime pas lire et que pourtant j'ai écrit.

Par respect pour vous j'ai laissé la version "pas super"censurée (yen a qui préfèrent la censure aussi)

Et ça m'a bcp touché que, malgré les défauts que présentent certaines scènes, vous ayez apprécié et pris le tps de me le dire. Par souci de cohérence, je vous mets une version nettement plus lisible, pas parfaite mais lisible. Pour certain(es) ça ne changera pas grand chose et pourtant les différences sont flagrantes. Pour moi ce sera un petit plus et un petit merci lol.

Don't worry : vous me connaissez depuis le tps ! Je termine mes fics malgré les avalanches d'idées alors attendez-vous à avoir la suite d'"au creux" samedi ou dimanche... Je pense à vous.

Dernier mot important: même si on est armés des meilleures intentions du monde, on ne couche pas avec une personne pour la "réveiller" : on lui parle ou on l'aide à consulter un spécialiste si cette apathie prend des proportions dangeureuses. C'est dc de la pure fiction : une personne en apathie totale ne fait pas ce que fait Duo avec Heero. Il est bcp trop receptif, c donc pas trop tard pour lui lol. Et si ces deux-là s'en donnent à coeur joie sur le papier, vous, vous êtes faits de chair. Alors protégez-vous.

-------------------: changement de scènes et pièces


L' Envie, dernière partie

¤

AC 205, QG des Preventers, bureau du Colonel Maxwell

¤

Vous en étiez là :

- Hmmm J'adore le goût de ton sourire Duo…

¤

Duo détacha ses lèvres de celles de Heero et le regarda.

Ce que Heero vit dans les yeux du jeune homme lui glaça le sang,

si toutefois c'était possible.

Il n'y avait rien dans ce regard :

ni passion,

ni colère.

Rien.

Le sourire n'avait rien d'enjoué.

Il n'était pas ironique pour autant.

Il n'avait rien de commun avec le sourire "Shinigami".

Il était…

Vide.

Un simple étirement des lèvres,

extension de l'ombre qui engouffre le cœur du jeune homme.

Un sourire…

… sans âme.

¤

- Allons Heero… tu as sincèrement pensé qu'il te suffirait d'un baiser ? Toi qui prétends me "connaître" si bien et "être passé par là"

Et voici où notre histoire reprend...

¤

- Ne nies pas que ce que tu ressens. En te retranchant en toi-même, tu t'autodétruis.

- Quelle ironie de la part d' ex monsieur bouton rouge… . Je m'en fous Heero… je ne ressens rien. Tes lèvres ont glissé sur les miennes comme la brise peut caresser un corps. Elle caresse… puis la sensation disparaît. Je te vois Heero. Mais tout comme la brise… tu es transparent.

Je ne regarde plus.

Je

ne

ressens

plus.

¤

Le ton de Duo revêtait la même indifférence que précédemment, comme si ce baiser somme toute torride n'avait jamais eu lieu.

L'ex soldat "parfait", qui n'était pas homme à se laisser déstabiliser par une quelconque situation, répondit d'une voix neutre, si neutre qu'elle en devenait presque hypnotique. Un métronome humain…

Quiconque connaissait Heero savait qu'il pouvait se montrer…

diabolique. Et qu'il n'avait pas besoin du système zéro pour cela.

Ils étaient à un souffle l'un de l'autre, le visage à quelques centimètres.

A une brise l'un de l'autre, oui.

A moins que ce ne soit la tempête…

¤

- Duo… je n'ai pas imaginé ta réponse à mes baisers,

¤

Il caressa les reins de Duo légèrement à travers les vêtements, avant de reprendre :

- ni le gémissement réprimé quand nos corps se sont frôlés tout à l'heure.

Il frotta son sexe contre celui de de l'américain

lentement...

¤

Duo regarda Heero droit dans les yeux et répondit d'une voix indifférente d'abord,

puis plus séductrice,

explicatrice :

- Et je ne le nie pas. Mon corps…

¤

Le jeune homme laissa sa phrase en suspend et remua les hanches, imprimant un lent mouvement de balancier contre le sexe du japonais. Il était assis sur le soldat parfait, les jambes de chaque côté de son corps et les bras jetés autour de son cou.

- Mon corps a des réactions physiologiques, naturelles.

¤

L'ex pilote 02 poursuivit, toujours sur le même ton :

- Je respire...

¤

L'ex Shinigami souffla contre les lèvres de Heero, celui-ci réprima un frémissement.

Le regard de celui que Duo avait surnommé jadis le"soldat parfait" était déterminé et ne laissait rien transparaître de ses pensées.

- Je vois…

¤

L'ex Shinigami avait continué sur le même ton, mais la voix plus basse,

à peine

plus élevée

qu'un murmure.

Tout en plongeant ses deux pierres précieuses dans une nuit sans lune.

¤

Le mouvement de balancier se fit de plus en plus intense, les cuisses se resserrèrent contre les reins de Heero mais la respiration de l'américain ne s'entrecoupait pas.

Tout

était

sous

contrôle.

- Je touche…

¤

Pour miroiter ses paroles, l'ex Shinigami glissa ses longs doigts dans les petits cheveux derrière la nuque de sa "victime".

Cette dernière était tentée de fermer les yeux.

Mais il ne le ferait pas. Ce serait perdre…

le jeu.

- J'entends…

¤

Duo avait légèrement pivoté son visage et s'était approché, de sorte que son oreille fut placée près du nez de l'ex soldat,afin del'entendre respirer.

Quelques secondes…

Puis il posa à nouveau ses yeux bleu-violet, si sombres dans une mer bleu de Prusse.

¤

Le regard du jeune homme était d'une neutralité toute sensuelle.

La voix était dangereusement séductrice mais les ténébreuses prunelles ne cherchaient pas à l'être.

Pourtant, ce même regard indifférent, profond, cobalt était semblable au chant des sirènes.

L'Homme avait toujours été attiré, hypnotisé par le vide.

On dit qu'il ne faut jamais regarder en bas, parce que le vide fait lâcher prise, le vide…

peut tuer.

Si Heero fermait les yeux, il entendrait le bruit des vagues.

Mais Duo n'était pas un coquillage.

Il n'était qu'une coque amère, à l'apparence vide.

En se laissant aller à clore les paupières, le soldat "parfait" entendrait les battements de cœur de son ami.

Pas celui de son âme.

- Je mange…

¤

A ce moment, la voix de Duo s'était faîte presque rauque. Il avait alors posé les yeux sur Heero en se mordant la lèvre inférieure.

Le regard était toujours vide.

La bouche humide semblait avide, pour quiconque ressentant du désir envers lui.

Et en ce moment Heero avait envie de Duo.

Une envie dingue.

¤

Les dernières paroles de l'ex Shinigami firent à Heero l'effet d'un coup de poing.

- Mais je ne sens pas.

Je ne regarde pas.

Je ne ressens pas.

Je n'écoute plus.

Et…

¤

Duo fit à nouveau pivoter son visage, de sorte que sa bouche soit au niveau de l'oreille de Heero. Il en mordilla délicatement le lobe, y glissa le bout de la langue avant de chuchoter un secret pour adulte,

détachant

chaque

mot :

- Je.

Ne.

Goûte.

Plus.

- ...

- Mon corps s'auto subsiste. Je n'ai que des besoins vitaux, aucun besoin secondaire.

Je ne peux nourrir une âme que je n'ai plus.

Je ne peux nourrir un esprit qui n'en éprouve pas le besoin.

En couchant avec moi tu penses réveiller mon âme et mon corps.

Mais mon corps n'a jamais été endormi.

Et mon esprit est comme mort. Et s'il est une chose que je sais…

c'est qu'on ne peut réveiller

ce qui n'est pas en sommeil.

¤

Brusquement, l'américain se leva et s'éloigna du japonais, avant que celui-ci ne puisse esquisser un mouvement pour le retenir.

Lui faisant dos, il en profita pour ramasser méthodiquement tout ce qui avait été renversé dans leur chute.

Méthodiquement… mais totalement indifférent à la présence de Heero laissé à terre.

¤

L'ex soldat "parfait" se leva à sa suite et déclara, d'une voix ne trahissant aucune émotion :

- Duo. Tu es en train de devenir une sorte d'automate humain, ou de soldat "parfait", comme tu te plaisais à m'appeler il n'y a pas si longtemps. Je ne veux pas que tu tombes dans cet engrenage.

- Tes intentions sont louables Heero. Mais en pures pertes. J'y suis… et je n'ai ni envie de partir, n'y envie de rester.

Indifférence encore,

papiers ramassés comme si de rien n'était

¤

Le colonel Yuy répondit, d'une voix casuelle :

- Mais à trop être désensibilisé, tu vas y rester, Duo.

- In Peace…

¤

Les mots s'étaient échappés doucement des lèvres du jeune homme presque malgré lui.

¤

L'ex pilote 01s'approcha à quelques centimètres seulement de l'américain, si bien que celui-ci pouvait sentir sa chaude et calme respiration sur la partie de son cou non protégée par son uniforme :

- Regarde-moi, Duo.

¤

Le jeune homme se tourna doucement. Le regard cobalt complètement éteint. Mais sans aucune tristesse.

Heero décocha à Duo un sourire.

Un vrai sourire.

Un sourire terriblement sensuel.

- Moi vivant ?

¤

Heero approcha ses lèvres de l'oreille de Duo et chuchota :

- Jamais.

- What ?

Un murmure...

- Never. Never ever.

Un murmure

encore et encore...

¤

Le japonais posa ses mains à plat sur le bureau, de chaque côté de l'amércain, puis reprit:

- Jamais je ne te laisserai en paix. Jamais tu ne reposeras en paix.

Je ne te laisserai pas mourir...

¤

Duo sentit un frisson partir de l'oreille chatouillée par le souffle chaud de Heero, pour glisser le long de sa colonne vertébrale.

Les mains de l'ancien pilote, jusque-là sagement placées à plat sur le bureau, s'évertuèrent à dénouer le lien de cuir qui retenait la natte du jeune homme.

Celui-ci eut un mouvement de recul, essaya de se dégager de l'emprise de l'ex soldat "parfait".

En vain.

De son corps, Heero plaqua Duo contre le secrétaire, l'y encastrant presque littéralement, écartant ses cuisses du genou. Le colonel Yuy se servit d'une de ses mains pour rabattre les poignets de son homologue derrière le dos et les y retenir.

Le regard du captifn'était pas courroucé, il était vide, toujours, mais sa respiration légèrement accélérée montrait bien un début d'excitation…

ou de colère.

Plus de réaction que tous n'ont obtenu de lui en des mois et des mois.

L'ex soldat "parfait" réprima un sourire et murmura, tandis qu'il tirait sur le lien :

- Comment Duo ? Tu cherches à fuir ? Pourquoi te débats-tu ? Tu n'as pas envie que je te détache les cheveux ?

- Ne touche pas à ma natte Yuy.

Un violent coup de tête amorcé.

Une tête de justesse esquivée .

- Et pourquoi cela Duo ? Tu crains des cheveux ? Explique moi toi, qui n'as aucune envie de quoi que ce soit, pourquoi tu trembles dès que je touche à ta natte ?

- …

- Pourquoi trembles-tu tout court…

Un poignet libéré pour desserrer un poing crispé,

de longs doigts fins détendus un à un,

doucement...

pour calmer,

apaiser...

- … quand je te touche ?

¤

Heero avait murmuré cette dernière phrase. Il embrassa délicatement le dos de la main de Duo sans le quitter des yeux.

Aucune réaction.

Puis il porta l'index du jeune homme à ses lèvres, le lapa délicatement sur toute la longueur…

une fois,

deux fois...

puis l'introduisit avec une lenteur délibérée dans sa bouche, exerçant un mouvement de succion en ronronnant de plaisir.

Puis il effectua un mouvement de va et vient.

Avant, arrière.

Avant, arrière.

Le regard de Duo commença à se voiler.

A peine.

L'ex Shinigami répondit sur le ton de l'indifférence qui le caractérisait depuis quelques temps:

- Le sexe n'est rien Heero. Il ne me rattachera pas plus au monde des vivants.

¤

Heero prit le temps d'ôter l'index humide de Duo lentement de sa bouche chaude avant de répondre:

- Duo…

¤.

La voix du japonais, d'ironique, s'était faîte plus tendre tandis que le nœud si serré que son autre main s'évertuait à dénouer avec des gestes sûrs cédait enfin.

- … Je sais que je te fais du mal… mais il le faut.

- Tu ne me fais rien. Il n'y a rien à faire.

¤

Le regard del'américain était toujours aussi vide.

- Si tu étais si irrécupérable que cela Duo, si plongé dans ton apathie, quoi que je te fasse, tu ne ressentirais rien.

¤

L'homme aux yeux bleu de Prusse se servit de la main qui était dans les cheveux pour déboutonner la chemise de Duo. Les deux mains de ce dernier étaient désormais libre.

Mais le colonel Maxwell ne faisait rien à présent pour se libérer

¤

Les yeux de Duo étaient dépourvus de toute lueur, toujours.

L'ex pilote 01reprit d'une voix douce, très douce :

- Tu ne vas pas m'apprendre à moi qui ait été conditionné dès mon plus jeune âge comment se comporte une pseudo victime d'apathie.

¤

Heero faisait peu à peu apparaître le torse imberbe du jeune homme. Un homme dont les cicatrices externes n'étaient pas plus terribles que les internes.

- …

- Tu es une sorte d'autiste à l'envers, Duo…

¤

L'ex pilote 01 porta une de ses mains à ses lèvres et lécha son pouce tout en continuant à déboutonner la chemise de son autre main.

- Sauf que ...

¤

Heero avait alors posé son index mouillé sur le cœur de Duo, puis ajouta son index pour prendre un téton et en faire rouler la pointe.

Délicatement.

Ne lâchant jamais l'américain de son regard devenu feu.

Il reprit alors :

- Sauf que , c'est toi qui ne veux plus communiquer avec le monde extérieur.

¤

Le jeune homme approcha alors sa bouche du creux du cou de son ami. Enfin la chemise kaki était totalement ouverte sur un corps…

zébré de cicatrices sur les côtes.

Un corps musculeux sans être monstrueux.

Un corps d'une douceur que le soldat parfait n'aurait jamais imaginé.

Un corps couvert de douleur, testament vivant de ses souffrances passées.

Un corps magnifique.

¤

Heero reprit cette fois-ci d'une voix ferme, sans appel :

- Et tu veux empêcher le monde de t'atteindre pour ne plus avoir mal. Tu es prisonnier de ton passé.

¤

Le "soldat" à présent mordillait l'épaule de son ami, tout en stimulant son téton. La chevelure du jeune homme se libéra totalement en une lourde vague châtaine tandis qu'il se débattait enfin, comme s'il avait assisté à toute cette scène plongé dans un profond sommeil. Il se servit enfin de ses mains qui se mirent à griffer, frapper le dos, partout où il pouvait atteindre. Les jambes se mirent à protester plus, à tenter de se dérober, à attaquer.

En vain.

Les mouvements de Duo la « victime d'apathie », dictés par une colère, ou un désespoir qu'un homme qui ne ressentait vraiment rien n'était pas sensé ressentir ne parvinrent pas à le dégager.

Le colonel Maxwell, ex Shinigami de surcroît était très fort et très agile certes. Mais soyons lucide. Il s'agissait de Heero ex « perfect soldier » Yuy.

¤

Qu'on m'enlève ce qui est vain et secondaire
Pour que je retrouve le prix de la vie, enfin.

¤

Duo essaya d'étrangler Heero pour lui faire lâcher prise, parvenant dieu savait comment à atteindre son cou, mais d'un coup de hanche le soldat l'étala à plat sur le bureau, faisant voler les quelques objets que son propriétaire venait juste de ramasser.

Le jeune homme parvint à entraver l'ex Shinigami avec sa chemise ouverte et à coincer ses mains meurtrières derrière son dos. La chevelure de l'américain était totalement éparse, drapant son corps d'un manteau de soie d'or brun. Son corps réagissait certes, mais ni le regard, ni la voix ne le faisaient.

Ce qui était très déstabilisant pour quiconque connaissait cet être qui avait habituellement le cœur au bord des yeux et les sentiments, ou tout du moins un sourire, au bord des lèvres.

L'ex pilote 02 déclara d'un ton toujours aussi indifférent.

- Qu'essaies-tu de prouver?

¤

Heero répondit, détaché :

- Tu n'es rattaché à rien mais pas une seule fois on ne t'a vu les cheveux lâchés. Tu ne ressens rien mais tu frissonnes entre mes bras.

¤

Duo essaya de se libérer de sa chemise, mais il était comme camisolé alors queson"ravisseur"poursuivait:

- Ta natte est comme ta vie, Duo.

¤

L'ex pilote caressa les cheveux de Duo tandis que celui-ci essayait tant bien que mal de donner des coups de pieds, mais ses cuisses étaient solidement retenues entre celles de son "ennemi".

- Elle est étroite…

¤

Le japonais en profita pour se frotter contre le sexe de l'ex Shinigami, prisonnier de la toile.

- Serrée…

¤

Puis il imprima un mouvement de va et vient du bassin, s'appuyant de plus en plus fort.

- Longue…

¤

Heero regarda intensément Duo, tout en reprenantentre ses doigts le téton qu'il avait provisoirement excité avant la tentative avortée de "rébellion."

- Lourde…

¤

Il lui lança alors un regard lourd de…

sous-entendu.

- Mais tout comme ta chevelure, ta vie t'appartiens. C'est à toi d'en faire ce que tu veux.

¤

L'ex pilote 02répondit alors, impassible :

- Je n'ai aucune envie…

- FOUTAISES!!!!!, l'interrompit Heero. Tu as envie de te rattacher à ton passé, ta tresse n'est pas là que par habitude.

¤

Heero se pencha et se mit à lécher le cou de Duo, doucement, puis reprit:

- Comme tout un chacun, tu te rattaches à ce que tu connais le plus,

¤

Une épaule léchée à nouveau...

- le mieux.

puis mordillée...

- Tu avais une relation, comme nous tous, quasi affective avec ton gundam.

Un creux du cou doucement suçoté...

- ...

- Il faisait corps avec toi.

Des baisers parsemés sur une poitrine nue,

aux battements de coeur trop réguliers...

- ...

- En le détruisant tu as pulvérisé une partie de toi. Le seul témoignage de tes souffrances, de ta lutte…

Le dernier testament de ta vie,

le seul qu'il te reste c'est ta natte.

Tu possèdes notre amitié, mais tu ne nous possèdes pas.

Et ça te ronge…

¤

Heero prit l'autre téton dans sa bouche tandis qu'il jouait avec le premier. Après une dernière caresse humide il conclut:

- … ton passé t'as construit, mais comme tu ne vas pas de l'avant, il te détruit.

¤

Le colonel Maxwell, muet, se surprit à fermer les yeux.

La fondation tremblait.

¤

Profitant de la passivité de Duo, Heero commença à déboucler la ceinture du pantalon de l'américain avec une lenteur délibérée. Il continua :

- Tu ne te fais pas à ta vie, Duo.

¤

La peau du jeune homme se révélait au fur et à mesure et le soldat parfait se découvrait des envies…

peu banales.

Heero voulait goûter, boire à même la douleur de Duo, à travers sa chair… mais quand ses lèvres se posaient sur sa peau, il ne goûtait que douceur…

avec un soupçon de sel…

et de sueur.

Il voulait que Duo, l'espace d'un instant cesse d'avoir mal.

Tout en lui faisant très mal.

Ressentir la douleur, la morsure du désir, le bonheur ou la peine…

Ressentir tout court…

prouvait que l'on était

vivant.

¤

Le japonais lécha une à une les cicatrices se trouvant sur les côtes de Duo. Ce dernier commença à se tordre sous le toucher humide au goût de feu. Les sensations qui naissaient au tréfonds de son corps commençaient… à le rendre…

Nerveux.

Sensations, tiens…

- Nous ne nous y faisons pas plus que toi, Duo, mais nous tirons les enseignements du passé.

¤

Heero fit glisser ses lèvres gourmandes inexorablement plus bas avant de conclure:

- Toi tu t'enlises, Duo…

- Je n'ai pas besoin d'entendre ça.

La voix de l'ex Shinigami était légèrement… altérée ??

¤

- Tu n'as pas envie de l'entendre. C'est différent Duo.

¤

L'ex soldat "parfait" traça un sillon allant du nombril du jeune homme - où il se trouvait alors -, jusqu'à son oreille, la mordilla délicatement au passage puis chuchota d'une voix tout simplement…

…diabolique :

- Tu sais ce que tu ne veux pas. On va te faire déterminer ce que tu veux.

Une ceinture débouclée...

- Maintenant.

enfin.

¤

Le pantalon de Duo glissa légèrement…

¤

Qu'on m'enlève ce qui est vain et secondaire
Pour que je retrouve le prix de la vie, enfin.

¤

L'ex Shinigami ne voulait pas, ne pouvait pas se permettre de laisser l'ex soldat gagner.

Ce serait ridicule voyons.

Il ne ressentait rien. Il n'avait que des réactions psychologiques.

Physiologiques.

Physiques.

Logiques… pour un corps.

Mais la tête était vide.

Heero pouvait toujours essayer, il serait déçu.

Et il allait le lui dire…

- A ta guise, Heero. Fais-moi « déterminer ce que je veux ». Mais tu seras déçu.

¤

L'ex pilote 01 plongea alors dans une mer cobalt. Les yeux couleur de l'atlantique étaient déterminés, froids. Extrêmement froids.

L'« ex » soldat « parfait » n'était plus...

un ex.

Le soldat renaissait de ses cendres pour une nouvelle bataille.

L'arme ultime pour la plus difficile des guerres.

Bonne chance Duo! lol

¤

Heero ignora la remarque de l'américain et répondit calmement, sereinement, le regard rivé à celui de son vis-à-vis :

- Lorsque j'étais entièrement conditionné, tu as poussé, poussé, poussé et… encore poussé…

¤

Le jeune homme caressa du bout des doigts la lisière du boxer noir Gundim Klein de Duo. Griffant délicatement la peau sensible et chaude. Les yeux bleus de Prusse se firent encre de chine sous l'excitation naissante. Les joyaux cobalts se voilèrent un tout petit peu plus. Mais ils se voilèrent quand même.

- … et toujours poussé.

¤

Heero glissa alors à peine ses doigts sous l'élastique de la bande, tout en poursuivant:

- Encore et encore…

¤

Le japonais entra délicatement sa main dans le boxer de l'américain et joua avec les poils, comme un chat avec sa pelote de laine.

La grâce d'un chat.

La délicatesse d'une femme.

La tendresse d'un homme.

Le jeune homme poursuivit:

- Tu te targuais de faire ressortir le côté humain en moi…

¤

Heero prit le sexe semi tendu de Duo dans sa main et ne bougea pas.

- Tu m'as offert ton amitié.

¤

Le "soldat" se redressa, releva la tête puis prit le visage de son ami dans son autre paume.

Il le regarda dans les yeux:

- Tu as pleuré pour moi…

¤

L'ex pilote 01ne le caressait toujours pas…

en bas.

Seules ses lèvres bougeaient.

- Tu as renoncé à ta doctrine, à ta propre autocensure « boys don't cry » pour moi…

¤

La main résidant sur le sexe de l'américain était toujours immobile.

Le japonais continua d'une voix suave:

- Toi et les autres m'avez permis de retrouver une part de mon humanité. Mais tu as été le premier à rompre la brèche.

¤

La main chaude semblait comme figée.

Duo restait impassible.

Heero poursuivit :

- Si tu n'avais pas été là j'aurais tué Réléna. Par la suite, non bien sûr. Mais la toute première fois, je l'aurais tuée oui.

Tu ne m'as pas simplement empêché de tirer avec ton arme à feu.

¤

La main était toujours statique, seulement…

Seulement à présent, Duo montrait des signes de nervosité de plus en plus perceptibles. Il essaya de se dégager.

En vain.

Le "ravisseur" continuait, occultant vraisemblablement les tentatives de libération de son camisolé :

- Tu m'as empêché de tirer avec ton cœur. Avec ton regard.

¤

Le "soldat" posa sur Duo un regard compatissant en le voyant se débattre vainement.

La voix de Heero de douce, se fit déterminée:

- Tu m'as apporté un semblant d'espoir. Tu m'as persuadé de considérer ma vie, toute vie humaine, donc. Avec toi contre moi, je n'avais aucune chance.

¤

Le "soldat" serra cette fois le sexe doucement entre ses doigts. La hampe commençaà prendre un peu plus de volume… Et une légère rougeur se mit à colorer les joues de l'ex Shinigami.

- Et tu voudrais que je te laisse ?

¤

L'ex Shinigami entrouvrit ses lèvres pleines pour recouvrer son souffle : Heero l'avait à peine touché.

¤

Le japonais reprit, catégorique et tentateur.

Il n'était plus un soldat, il était chasseur.

- Je vais te rendre à l'humanité à laquelle tu appartiens Duo Maxwell.

¤

Ce fut le seul avertissement pour l'américain, avant que Heero ne l'embrasse à pleine bouche, lui volant son souffle, s'appropriant sa langue.

Et Duo répondit au baiser

malgré lui.

¤

L'américain détacha ses lèvres de celles de Heero avec rage et répondit, tremblant de… colère ??

- Et tu penses que le sexe va me faire revivre ? Tu ne crois pas que j'ai déjà essayé? Et tu trouves logique que toi et moi nous le fassions, comme ça, comme si c'était évident alors que jusqu'à maintenant il se passait que dalle entre nous ?

Heero!!! Nous n'avons jamais été attirés l'un par l'autre.

¤

La main du "chasseur" ne faisait rien d'autre que retenir le sexe de "la proie".

Aucun autre mouvement, si ce n'était à présent la caresse du torse de l'américain, de haut en bas et du bout des doigts, ou un petit bisou emplit de tendresse sur le cœur.

Ni plus, ni moins.

"Heero" ne faisait aucun geste délibérément, ne caressant aucune partie du corps qui en temps normal supplierait d'être touchée.

Le sadisme au service d'une âme…

Le sadisme

à

l'état

pur.

La paume qui tenait le visage de l'ex Shinigami flattait à présent doucement sa taille, apaisant le corps en sueur tout le mettant petit à petit

en

feu.

Combien de temps tiendrait Duo ?

¤

Le japonais répondit au jeune homme, ironique:

- Et nous voilà, faisant bande à part alors que Quatre nous attend… et nous voilà à bander tous les deux. Non, nous ne sommes pas attirés l'un par l'autre Duo.

- C'est une réaction purement physique. Une simple stimulation…

¤

¤ rame baby rame à te trouver une raison de t'accrocher au radeau, l'auteuse ne t'aide plus… mais bon je t'ai trouvé une excuse sur les treize pages de la première partie et les sept premières pages de la seconde donc il faut que je laisse Heero bouffer son steakloool ¤

¤

¤

Le japonais prit tout son temps. Il se mit à hauteur du visage de Duo, de sorte qu'il soit à un souffle de lui.

Le mouvement était félin.

Les yeux bleu de Prusse étaient ceux d'un serpent hypnotisant sa proie, la mettant au défit de se soustraire à son regard.

D'en avoir

la

moindre

volonté.

Heero entrouvrit la bouche et une langue insolente vint langoureusement lécher les lèvres tentatrices avant de répondre. Ce geste voila un peu plus le regard d'un certain ex Shinigami.

- Tu réfléchis et tu trouves des excuses au comportement de ton corps ?

¤

Duo ferma les yeux et ne répondit pas. Il essayait d'échapper à ce supplice de Tantale et se frottait malgré lui un peu plus contre la main retenant sa virilité.

La main de son ennemi.

¤

"L'ennemi" poursuivit, impitoyable:

- Si tu penses, donc tu es. Si tu réfléchis au monde qui t'entoures et si tu éprouves des scrupules à ressentir du désir envers une personne c'est que tu as une conscience. Si tu étais tellement insensible et vivant dans une sorte d'apathie, tu ne remarquerais ni ne constaterais rien.

¤

Le parfait chasseur frotta son nez contre une nuque offerte malgré elle avant de poser ses lèvres entre deux pectoraux et descendre doucement jusqu'au nombril. Une fois arrivé à destination, il glissa la langue à l'intérieur, laissant une trace humide. Puis il souffla doucement.

Il attendit le tressaillement de sa victime avant de continuer d'une voix rauque:

- Tu te contenterais de vivre sans te poser de question Duo.

¤

Les lèvres de Heero se trouvaient à présent sur une hanche blanche qu'il lapa délicatement: un murmure se fit entendre.

Il ne venait pas du "soldat".

¤

Heero souffla, contre la chair humide:

- L'apathie c'est la totale inconscience ou le manque total de réaction.

Une langue gourmande s'approche de bijoux de chair à l'odeur de musc,

odeur entêtante...

les caresse à peine,

avant que des lèvres en prenne un en bouche.

Avec douceur.

La main sur la virilité n'avait toujours pas bougée...

¤

Duo se releva violemment mais retomba lourdement sur le bureau, entravé qu'il était par sa chemise.

Heero, indifférent aux nuisances sonores provoquées par son élève récalcitrant, poursuivitson explication, contre la peau humidifiée par ses soins:

- C'est comme si tu n'avais pas de cerveau. Or tu es réceptif Duo. O combien réceptif…

¤

L'une des deux chairs gonflées et lourdes est franchement prise en bouche,

sucée un peu plus vigoureusement.

Le sexe de Duo redoubla de vigueur.

Une véritable plainte à présent se faisait entendre…

et elle ne venait pas de Heero.

¤

- … quand tu dis que tu t'en fous ce n'est pas vrai.

Le corps prisonnier est relâché de son étau de douceur moîte.

¤

- Si tu t'en foutais, tu ne remarquerais même pas ce que je fais. Tu ne chercherais pas à te dégager si tu te moquais réellement de ce que je faisais. Ne confonds pas mépris et apathie.

- Je ne…

- Un soupir : Heero venait de souffler délicatement sur l'objet de son tourment, le délaissant, satisfait.

- Chuuuuut Duo… mais si tu as une petite forme d'apathie, - mais je te rassure, pas une petite forme – tu as surtout un mépris de soi caractérisé.

- Tu ne…

- Chut… je vais te montrer que ton corps ressent. Que ton cœur vit.

- Heero…

- Seulement… Si tu veux quelque chose…

¤

Une victime torturée plus encore...

Une chair jumelle prise entre des lèvres tendres et fermes, avec une délectation non feinte.

Heero aimait le sexe et satisfaire ses partenaires, surtout celui qu'il avait face à lui.

Un partenaire qui avait une âme contrairement à ce qu'il croyait...

¤

- Hmmmm...

Une sensation pleinement savourée,

littéralement savourée...

Une apathie à tout jamais abandonnée ?

- Il va falloir dire…

- …

- … de quoi tu as envie, Duo.

¤

La voix de "Duo" était altérée quand elle donna sa réponse :

- Je ne veux de rien…je veux que tu me laisses tranquille…

¤

Le japonais, avec un sadisme qui aurait fait trembler le Marquis de Sade lui-même se décida à enfin bouger sa main et à imprimer un léger mouvement de va et vient sur le sexe de Duo, reprenant les trésors en bouche. Il répondit alors d'une voix rauque de désir :

- Hmm ? Répète, je n'ai pas entendu…

- Lèche-moi… Tranquille.

- Hmm avec plaisir Duo.

¤

L'ex Shinigami se rendit compte de son lapsus ô combien révélateur et dit d'une voix qui ne cachait en rien la panique qu'il ressentait:

- Non!!!!!

¤

Qu'on me donne l'obscurité, puis la lumière

¤

- Hmm

Heero lécha la cime délicatement, la têta un peu, puis lapa la hampe sur toute la longueur.

Plusieurs fois d'affilées.

Lentement.

Jusqu'à ce que le souffle de son partenaire se fasse erratique. Puis il le prit en bouche petit à petit, imprimant de savants mouvements de va et vient… avant de le prendre totalement.

Duo se redressa, criant presque et resta dans cette position, ne retombant pas comme une masse comme auparavant. Heero, anticipant son mouvement, relaxa sa gorge et recula légèrement pour ne pas avoir de réaction de renvoi.

- Hmmm Duo… tu es tellement bon…

¤

Une confiserie humaine et pour adultes consentants,

savourée consciencieusement,

prise toute entière...

progressivement, sensuellement...

puis le rythme se fit effréné,

déchaîné...

¤

- Heero…..

Un rythme ralenti.

Un soupir de douce frustration...

- Heero… hnnn

¤

Une bouche tentée d'être possédée,

tentée d'être pénétrée plus vite, plus profondément...

mais la bouche sadique se refusait...

la bouche avait le contrôle...

¤

Le soldat ôta ses lèvres puis répondit d'une voix chaude et tentatrice :

- Dis-le moi Duo…

- Je te hais !!!!!

¤

Un véritable cri de rage.

Ou était-ce un cri du cœur ?

Duo essayait de créer le plus de friction possible pour soulager son érection. Il reprenait contact avec la réalité et la frustration physique. Heero lui faisait reprendre contact en lui faisant perdre pied.

Il le haïssait.

¤

Qu'on me donne la haine pour que j'aime l'amour

¤

- Fuck you !

¤

Qu'on me donne la haine pour que j'aime l'amour

¤

- No! Fuck You. Baka.

¤

Le ton du "soldat" s'était fait très très tendre, et l'élan de colère de Duo s'estompa pour ne laisser qu'une émotion vive, violente…

Une émotion… tout court

- Heero….

Une cime suçotée, puis caressée de la langue.

Un sexe bandé à faire mal.

- Dis-le. Dis-moi ce que tu veux Duo.

Des mots murmurés, soufflés contre une chair humide par sa faute...

- Tu… ah… me tues…

- Tu ¤ lèche ¤ renais de tes cendres. Tel le phénix

¤

Qu'on me donne le froid pour que j'aime la flamme

- ...

¤

On m'a trop donné bien avant l'envie

- Tu veux ta petite mort Duo ?

¤

Heero regardait Duo, mais celui-ci avait les yeux fermés sur un visage tendu, expressif. Ses joues étaient enflammées, les mèches de ses cheveux collées aux tempes par la sueur. Ses dents mordaient au sang le pulpe de ses lèvres.

- … nis-moi…

- Nani ???

- Finis-moi… achève-moi… j'ai envie, Heero…

¤

La voix de Duo s'était brisée en un sanglot réprimé. Il essayait désespérément de pénétrerjusqu'à la gardela bouche de son bourreau. Un homme perdu dans le plaisir pouvait être un peu égoïste. Mais il avait été amené malgré lui. Et maintenant il voulait sa délivrance... et tellement plus...

¤

J'ai oublié les rêves et les mercis

¤

- Hmmm ?

- Fais-moi… oh God… make love to me….

une réddition à peine un murmurée...

Une echo dans la pièce,

un echo dans leurs vies.

¤

Toutes ces choses qui avaient un prix

¤

- Plus tu ressens, plus tu souffres… mais ça en vaut la peine Duo. Ca prouve que tu es en vie.

¤

Qui font l'envie de vivre et le désir

¤

- Hn…

- Dis-le moi encore Duo… ouvre les yeux...

- ¤ ouvre des yeux voilés ¤ I want you… please… make love to me… I...

- ...

- I need you…

so much

et le plaisir aussi.

¤

- Je vais te faire l'amour Duo…

¤

Duo était parti au pays (de Candy) mais avec son propre sucre d'orge pour adulte lol


La barrière que Duo avait érigée autour de son cœur, de son âme avait cédé.

Le ravisseurpassa la langue sur ses lèvres doucement, les yeux rivés sur son "otage" avant de reprendre :

¤

- Tu as envie de jouir ¤ ouvre légèrement la bouche ¤ ici, Duo?

Qu'on me donne l'envie

- My ¤ soupir ¤ god…

Des paupières lourdes,

qui se ferment à nouveau...

¤

Un mouvement plus rapide de la main si désespérément inactive au départ...

de haut en bas

de haut en bas

un mouvement de pompe...

une chair léchée encore et encore...

douceur et force

tendresse et violence

lenteur et rapidité

humidité contre... humidité

chair chaude, moite et autolubrifiée

¤

L'envie d'avoir envie

- Non ex Shinigami je ne suis pas un Dieu. Mais je vais te donner ta première petite mort…

¤

Heero reprit alors le sexe totalement. Une fois, deux fois, et…

… Duo largua les amarres, hurlant à plein poumons le nom de son libérateur.

Qu'on rallume ma vie.

¤

Mais Heero ne jeta pas l'ancre. Il accueillit l'essence de Duo… de tout son être.

Ils venaient de communier tous les deux. Pour Heero, ce n'était pas seulement un appel des sens, même s'il n'en avait pris vraiment conscience qu'en tenant Duo dans ses bras.

¤

¤

Tant de similitudes.

Tant de différences.

Tant de complexité.

Une complétude évidente.

Seulement si l'on voulait voir au lieu de regarder.

Duo venait de lui demander de lui "faire l'amour", non de le pénétrer, ou autre.

Il était peut-être sous l'effet de l'excitation.

Avec certitude sous l'effet de l'excitation.

Mais il pouvait se contenter de dire "fais-le",ou "vas-y", "viens" ou autre chose.

N'importe quoi.

Il avait dit la seule et unique phrase réconciliatrice.

Il voulait faire l'amour.

Celle qui n'expliquait rien, mais exprimait tout.

Il avait besoin d'amour.

Celle qui signifiait que ce qu'ils venaient de partager n'était pas un enjeu

Purement sexuel

Il avait envie d'amour...

Sexuel.

Pur.

Instinctif.

Certes.

Mais simplement sexuel ?

Non.

Ça rassurait et ça faisait peur à la fois.

Ça faisait tout et son contraire.

Paradoxal et si complémentaire.

L'ex Shinigami et son soldat solitaire

ne seront

plus jamais seuls


Heero ôta Duo de la douce prison de ses lèvres, tandis que son sexe se détendait. Le japonais était diablement excité, mais ne souhaitait pas prendreson amiainsi, même s'il avait manifesté son envie de faire l'amour.

Son envie de lui.

Une envie tout court.

Même s'il savait qu'il n'avait pas violé l'américain, la conscience de Heero lui dictait de ne pas le brusquer plus qu'il ne l'avait fait. Ce n'était pas facile de se réconcilier avec ses émotions, surtout de cette manière.

Cela lui avait pris…

des années, à lui.

Duo aurait besoin de temps pour se retrouver.

¤

- Heero… ¤ Duo, mains derrière le dos, assis sur le bureau, yeux fermés ¤

- Hn ? ¤ gêné, à genou et à terre, assez loin deson interlocuteur ¤

- Laisse-moi…

- ¤ ferme les yeux, peut-être de douleur ¤

- Laisse-moi...

voix sensuelle, basse, grave…

- m'occuper de toi… ¤ ouvre les yeux. ¤

Un regard presque noir de désir,

chargé d'émotions…

enfin

- …

¤

L'américain ne laissa pas à Heero le temps de réagir. Avant même que le japonais ne puisse se relever, le Shinigami prit appui sur ses fesses et se jeta sur lui, se retrouvant ainsi à califourchon. Puis, aussi rapidement que lui permettait ses bras entravés et ses jambes pratiquement emmêlées par le pantalon, il réussit à se glisser, telle une anguille, entre les jambes de son "ravisseur".

¤

Le pantalon était zippé, sans boutons.

Il ne portait pas de boucle à sa ceinture.

Non respect du règlement...

Duo se décalla, glissant sensuellement son corps entre les jambes de Heero,

de manière à ce que sa tête repose entre ses cuisses ouvertes.

Puis il entreprit de descendre la fermeture éclair dupantalon de Heero…

Avec les dents.

Lentement.

Dents qui dénudent.

Langue qui humidifie un boxer blanc.

Duo la ressentait...

Intensément

L'envie…

¤

Il avait envie de toute cette vie, cette vigueur

Il ressentait des émotions contradictoires:

Rage.

Haine.

Colère.

Passion.

Amour.

Désir.

Il avait envie de hurler.

Encore.

Jamais il ne s'était senti aussi vivant.

Jamais il n'avait autant ressenti.

Tant d'émotions faisaient mal.

Surtout quand la barrière tenait bon depuis des années.

¤

Duo prit Heero dans sa bouche à travers le boxer, l'humidifiant de ses lèvres,

De sa langue.

Le soldat, impuissant, ne put que se soumettre à la volonté du Shinigami,

soumis à l'homme entravé par une chemise mais libre d'exprimer son désir.

Libre de vivre.

Plus libre que jamais.

¤

Lejaponais arracha littéralement sa propre chemise, révélant un torse bronzé et très musclé, des bras puissants et une peau lisse, si lisse… et dit:

- Duo… Je… je ne vais pas...

¤

Mais "Duo" ignora les paroles de son amant. Il remonta de la langue le ventre de Heero, puis lécha ses tétons et enfin termina son périple au creux de son cou où il y laissa sa marque. La voix se fit sensuelle, joueuse :

- De quoi as-tu envie Heero ?

- … ahhhhh

¤

Le soldat tremblait. Le Shinigami se fit moqueur:

- Tu as froid Heero ? Tu frissonnes. Tu veux que je te donne la flamme ?

- Hn…..

Heero ôta son sexe lourd du boxer humidifié par les soins de son amant, profitant que la bouche ne soit plus dessus.

Puis il souleva les hanches - et Duo-pour baisser le pantalon.

Enfin il reprit sa position initiale.

- Tu veux t'exiler en moi Heero ?

¤

Duo fit alors glisser ses longs cheveux de soie sur le torse de Heero, tout en descendant lentement vers son nombril, s'arrêtant àcinq centimètres du sexe gorgé ma foi… parfait. Le "soldat" ferma les yeux et trembla plus encore. Il avait de plus en plus chaud et cette voix diabolique menaçait de lui faire perdre une raison qu'il n'était plus trop sûr d'avoir?

¤

- Tu veux que je te donne mes nuits pour rêver de moi le jour Heero?

¤

L'américain avait chuchoté contre un sexe de plus en plus gorgé.

Le soldat parfait avait récolté ce qu'il avait semé.

Le Shinigami était de retour.

¤

Qu'on me donne la nuit, pour que j'aime le jour

¤

- Oui…

- Tu veux que je te donne ce jour pour patienter à cette nuit… Heero ?

¤

Qu'on me donne le jour, pour que j'aime la nuit

¤

- ... je veux… j'ai envie…

¤

Le Shinigami continua, implacable:

- As-tu envie de te perdre dans mon corps Heero ?

- Oui…

¤

Le Shinigami lappa en fermant les yeux, puis le prit doucement, presque cérémonieusement entre ses lèvres gourmandes…

Etre en vie faisait mal mais pouvait avoir un goût de peau chaude.

Une odeur de soleil, de sel et de moiteur.

Comme il était bon d'avoir mal…

Le soldat dit d'une voix où il perçait autre chose que de la pure tension sexuelle :

- Duo... koi…omae wa ore no mono da

- Hmm? ¤ s'arrête ¤ Qu'as-tu dit ? Je ne comprends pas… en jap je ne sais que Omae o korosu et baka.

¤

Le ton del'américain était tout doux, presque comme celui d'un enfant.

Heero avait rougi et choisi de ne pas répondre.

Le Shinigami choisit de laisser le soldat l'emporter au Paradis…

Pour l'instant.

Un autre paradis les attendait…

Le regard mutin et le sourire coquin, il dit à son amant:

¤

- Tu veux jouir ¤ se lèche les lèvres, mimant les mouvements précédents de son amant ¤ ici, Heero ?

- Je veux jouir en toi Duo. ¤ rouvre les yeux. Le regard est lourd ¤Mais il faut que je te détache…

- Non… je préfère… me sentir puissant et impuissant… par ma propre volonté. Pour une fois je me laisse faire, que je le veux…Et que j'aime ça… ¤ baisse les yeux ¤

- Couches-toi sur moi Koi.

- ???? "Koi" encore ?

- Que je puisse te préparer ?

- Qu'est-ce que…

¤

Heero ne souhaitait pas dire à Duo la signification des termes affectueux qu'il avait employé à son égard.

Il avait peur, tout simplement.

Peut-être était-ce un peu tôt pour les grandes déclarations…

pour la possessivité tout du moins.

Il fit à Duo lécher ses doigts un à un longuement afin de le préparer tendrement. Un invité privilégié se présenta alors devant une porte secrète, chaude et accueillante.

Les invitations s'étaient faîtes plus que rares et Heero pouvait le sentir : son amant n'avait pas eu de contacts humains intime et prolongé depuis très longtemps.Cela faisait beaucoup trop longtemps qu'il était tout seul, sans chaleur humaine.

Duo se raidit contre le cou de son amant, mordit son épaule avant de trouver un certain confort et lui dire: «vas-y»

¤

Qui font l'envie de vivre et le désir .

¤

L'invité suivant entra avec la même délicatesse mais plus facilement. Pour le Shinigami c'était douloureux mais un peu plus supportable, et à la fin presque confortable.

Un peu plus tard Duo commença à frémir, à soupirer, puis gémir, et mordit plus fort encore l'épaule de Heero.

Le japonais, loin de s'offusquer de la morsure gémit de concert, de plaisir....

¤

Et le plaisir aussi

Puis un long râle félin s'échappa de ses lèvres, tandis que son sexe semi érigé jusqu'alors eut un regain de sang. Duo tira très fortement sur ses bras, craquant quelque peu sa chemise.L'ex pilote 01venait de toucher le gros lot. Pour une fois que la loterie comporterait deux vainqueurs…

¤

- Heero… HEERO

Des doigts qui font l'amour avec plus de vigueur...

- oui Koi ?

Un souffle perdu à mesure que les mouvements ralentissent et gagnent en profondeur...

¤

Le soldat parfait lécha la tempe humide du Shinigami avant de dire de sa voix chaude et grave:

- Que veux-tu Duo?

- J'ai…

Un gémissement qui n'avait rien d'indifférent...

- je veux ton corps. Donne-moi… donne-moi… ton corps ¤ Johnny forever lol ¤

- ...

- Je te veux toi. Je n'ai pas besoin « d'envie d'avoir envie » Parce que… j'ai déjà envie…

¤

Le japonaisôta ses doigts du corps chaud de Duo sous unmurmure de ce dernier et déclara :

- … alors prends-moi en toi… . Prends-moi tout entier.

- ...

- Viens Duo… viens…

¤

L'américain se redressa et embrassa très tendrement Heero, une grande douceur traversant son regard cobalt. Puis il chuchota :

- J'arrive.

¤

Le calme….

avant la tempête.

¤

Heero aida Duo à se redresser, handicapé qu'il était par ses mains derrière son dos. Il en profita pour lécher une nouvelle fois son torse puis sa clavicule, lui caressa les cheveux, puis lui fit adopter une position assise pour…

le pénétrer.

Doucement.

Centimètre après centimètre.

Constriction.

Douleur.

Chaleur.

Plaisir.

Long.

Fort.

Entier.

En lui.

Entiers.

Ensemble.

¤

Lorsque Heero pénétra totalement en Duo il y eut un silence plus fort que tous les hurlements

Un silence...

Puis le cœur se remit à battre.

Puis les respirations coupées s'accélèrent.

Puis les premiers gémissements montèrent

¤l'unisson

- Aaaah ¤ Duo ¤

- Hmm ¤ Heero, mordille l'épaule de son amant ¤

¤

Le Shinigami lança un regard diabolique à son amant, puis…

… il se mit à prendre possession du soldat de manière frénétique.

Il le prit en lui comme une revanche sur la vie, chevauchant de plus en plus vite, encore et encore, Heero le retenant aux hanches pour pallier à son déséquilibre.

¤

Qu'on rallume ma vie.

- Yes yes oh God…

- ...

¤

Duo montait et descendait, s'empalant sur cet épieu de chair, crucifié jusqu'à l'âme, se retirant presque puis se jetant contre Heero. A ce rythme-là, aucun des deux n'allait tenir…

¤

Qu'on rallume ma vie.

Heero n'était pas en reste. Ne pouvant pas et retenir Duo aux hanches et le caresser de ses mains, il utilisa ses lèvres, léchant, mordillant, volant baiser sur baiser, imprimant les mêmes mouvements fou de son sexe à cette bouche enflammée et affamée, goûtant et buvant jusqu'à la lie, aux cimes du plaisir, aux portes de l'enfer avec cette chaleur qui emprisonnait son corps, aux portes du paradis avec l'âme qui habitait cette enveloppe charnelle.

¤

Qu'on rallume ma vie.

D'un mouvement de hanches particulièrement pervers coupant momentanément le souffle à Heero, Duo réussit à déséquilibrer ce dernier, qui se trouva couché sur le dos brusquement. Puis, sur un regard sadique, Duo s'arrangea pour être pris encore plus profondément.

Il hurla.

Heero aussi.

¤

Qu'on rallume ma vie.

Les mains du japonais, ainsi libérées, errèrent sur le corps de son amant, alors qu'il menait une danse furieuse, caressa les pectoraux, les cicatrices, les hanches, et malaxa les fesses….Puis une des mains quitta la rondeur charnue pour s'aventurer sur le sexe de l'américain, lui imprimant à l'extérieur les mouvements qu'il effectuait de l'intérieur.

¤

- Ha... aaahh hmmm Heee

- Hnnnnnn.

- Heero! Je veux… I want…

Un souffle à nouveau perdu...

- Hnnn

Perdu dans le désert tu es perdu dans le désert

¤

Duo, sous la montée du désir, du plaisir et de l'adrénaline réussit dans un hurlement à se libérer les bras, craquant sa chemise, faisant voler les boutons, alors que ses mains, ignorant la douleur et l'engourdissement, se mirent à parcourir le corps de son partenaire.

Et tout cela sans même s'apercevoir qu'il s'était libéré.

¤

Qu'on me donne la faim, la soif, puis un festin.

Qu'on rallume ma vie.

¤

- Heero… come… come with me... (ds le sens de venir, pas ds le sens hentaii lol)

- Hai.

¤

Le corps moite, les cheveux collant à leur tempes ils se donnaient l'un à l'autre.

Corps et âme.

En s'appropriant le corps de Heero,

Duo retrouvait le sien.

En s'appropriant le corps de Duo,

Heero prenait ce qui était sien.

Une évidence

née du chaos.

¤

Une vague de plaisir plus intense que les autres, une pression sur sa vigueur, une pénétration plus profonde fit à Duo toucher les étoiles.

Dans un cri il se déversa dans la main de Heero

et retomba sur lui, vidé.

Heero, ne supportant plus toute cette pression autour de sa virilité prit les fesses de son amant à pleines mains et le fit s'empaler sur son sexe.

Une fois.

Deux fois.

Trois fois.

Un dernier baiser avaleur d'âmes

puis l'apothéose.

¤

Qu'on rallume ma vie.

¤

Au moment où les deux jeunes gens s'endormirent dans les bras l'un de l'autre - après s'être auparavant nettoyés- Heero posa ses lèvres tout contre l'oreille de son amant. Quand il fut persuadé que son Shinigami s'était endormi, il murmura :

- Omae ore no mono da. Tu m'appartiens Duo Maxwell. Jamais plus je ne te laisserais basculer. Tu m'as ramené il y a bien longtemps au monde des vivants, à cette douce violence qu'est la vie.

¤

Duo Maxwell murmura en retour quelques temps après, une fois sûr que Heero était endormi :

- You belong to me Heero. My hero. I'll never let you go nor let myself go either.

¤

Sans savoir qu'ils venaient de s'échanger le plus beau des serments,

Duo ne comprenant pas le japonais, et Heero étant endormi,

ils avaient enfin compris.

Qu'on me donne l'obscurité, puis la lumière.

¤

¤

Heero et Duo se préoccuperaient bien plus tard des courbatures, du lieu inapproprié de leurs ébats et de leurs devoirs respectifs.

Pour une fois, la mission c'était eux.

Ils avaient gagné le droit de ne pas penser aux autres.

Ils avaient gagné le droit de vivre.

Et ils allaient vivre…

Enfin.

Ensemble.


Bureau du Colonel Winner

¤

- Ah ahhhhhh ahhhhh oh Quatre

- Hmm encore, encore, oui!!!!

- Ho Quatre… tu as tellement bien fait d'envoyer Heero chercher… vas y continue

- Hmmmm je ne ressentais… oh oui vas y mon cœur n'aies pas peur d'aller plus vite, plus fort….ahhhh….je ne vais pas me briser… hmmm…

- ...

- ... je ne ressentais plus, plus… l'âme de Duo… il fallait… que quelqu'un… avant que… ¤ se mord la lèvre ¤

- ¤ mordille les lèvres de Quatre ¤ apparemment ça a marché mieux que prévu… ton don m'épateras toujours.

- Hmmmm ¤ emprisonne le sexe de Trowa en lui et lui décoche un sourire sadique ¤je vais te montrer moi ¤ voix sensuelle ¤quel don devrait t'épater le plus…

¤

Quatre s'était connecté sur Duo, juste pour voir si son âme s'était réveillée, ou éveillée à Heero.

Quelle ne fut pas sa surprise.

Un déchaînement de désir et de frustration.

Un plaisir sans bornes.

A vous faire disjoncter le cœur…

Alors, ne pouvant pas contenir ce trop-plein d'émotions,

il canalisa son énergie sexuelle sur Trowa

et balança le reste dans les locaux…

Inutile de dire qu'aucun des Colonels des Preventers n'était allé déjeuner aujourd'hui…


Bureau du Colonel Chang

¤

- Aaaahhhhhhhhhhh

- Hmmmm Sandor ¤… si bon… si chaud…


Bureau de Colonel Marquise

¤

- Hmmm on… on ne devrait pas Zechs, ce n'est pas mph??? Mph??? Hm...

- Hmmm ¤ rah les hommes ¤.

¤

¤

Qu'on me donne l'obscurité, puis la lumière.

¤

¤

OWARI


Heero: dans un bureau franchement c'est débile

Duo: ouais franchement c'est naze

Mithy: Ohé c'est bon non plus, tu voulais un 4 étoiles alors que t'avais envie de rien Dudule? Peu importe le lieu espèce de chochotte, plains-toi alors qu'Heero t'as servi de traversin humain. Quant à toi Heero si t'es pas content je te case avec J.

Heero et Duo: Gloire à notre Mithy, notre DeathSpandex préféré

Mithy ¤sourire sadique¤: voila qui est mieuxlol

¤¤ Sandor est un personnage que j'ai crée pour les besoins d'une fic.

Voili, ce fut LONG et épique J'espère que ça vous aura plu quand même!

a pluche'

Mithy


L'Envie

Qu'on me donne l'obscurité, puis la lumière.
Qu'on me donne la faim, la soif, puis un festin.
Qu'on m'enlève ce qui est vain et secondaire
Pour que je retrouve le prix de la vie, enfin.

Qu'on me donne la peine, pour que j'aime dormir.
Qu'on me donne le froid pour que j'aime la flamme.
Pour que j'aime ma terre, qu'on me donne l'exil
Et qu'on m'enferme un an pour rêver à des femmes.

On m'a trop donné bien avant l'envie.
J'ai oublié les rêves et les mercis,
Toutes ces choses qui avaient un prix,
Qui font l'envie de vivre et le désir et le plaisir aussi.
Qu'on me donne l'envie,
L'envie d'avoir envie.
Qu'on rallume ma vie.

Qu'on me donne la haine pour que j'aime l'amour,
La solitude aussi, pour que j'aime les gens.
Pour que j'aime le silence, qu'on me fasse des discours
Et toucher la misère pour respecter l'argent.

Pour que j'aime être sain, vaincre la maladie.
Qu'on me donne la nuit, pour que j'aime le jour.
Qu'on me donne le jour, pour que j'aime la nuit,
Pour que j'aime aujourd'hui, oublier les toujours.

On m'a trop donné bien avant l'envie.
J'ai oublié les rêves et les mercis,
Toutes ces choses qui avaient un prix,
Qui font l'envie de vivre et le désir, et le plaisir aussi.
Qu'on me donne l'envie,
L'envie d'avoir envie.
Qu'on rallume ma vie.

On m'a trop donné bien avant l'envie.
J'ai oublié les rêves et les mercis.
Toutes ces choses qui avaient un prix,
Qui font l'envie de vivre et le désir, et le plaisir aussi.

Qu'on me donne l'envie,
L'envie d'avoir envie.
Qu'on rallume ma vie.

Qu'on me donne l'envie,
L'envie d'avoir envie.
Qu'on rallume ma vie...