CARPE DIEM
Chapitre 1
La tueuse aux yeux verts
Je tourne le robinet d'eau chaude et me glisse avec un frisson de plaisir sous le jet bienfaisant. La buée, la vapeur et l'eau ruisselant sur ma peau nue font du bien à mes muscles endoloris.
La journée à été dure, et elle n'est toujours pas finie. Des fois je me dit que je ne porte pas le prénom d'une déesse des accouchements pour rien (1)… Toujours à bosser pour mettre un loupiot au monde. Et bien moi, c'est tout le contraire. Je tue.
Tous les jours, je tue pour gagner ma croûte.
Je suis chasseuse de prime.
Et j'aime ça.
Moi, un monstre ? Oui, peut être. Mais au moins, j'ai fait quelque chose de ma vie, et je ne courbe pas l'échine devant les tyrans. Je m'appelle Ilithye Evans. Mais tout le monde m'appelle Lily.
Lily, la tueuse aux yeux verts.
Je sors de la douche et attrape une serviette avant de l'enrouler autour de ma taille. Je sécherais vite, le chauffage est à fond, malgré les restrictions imposées par la milice. La milice, en parlant d'elle tiens, elle ne vas pas tarder à me tomber sur le poil à cause de l'histoire de ce matin, au pub.
De toutes façons, je commence à avoir l'habitude des emmerdes. Après tout, c'est mon métier. Tiens, ça me fait penser que je ne suis pas allée dire bonjour à Albus, aujourd'hui. Le pauvre, il va s'ennuyer, tout seul au presbytère…
Je retire ma serviette et la balance sur le lit. A poil, je traverse mon appartement et m'allume ma énième clope de la journée. Je sais que le tabac, c'est pas très bon pour ce que je fais, mais ça m'empêche de toucher à des trucs plus dangereux, et surtout de garder le contrôle.
Parce qu'avec la vie que je mène, c'est un miracle si on me m'a pas encore enfermée dans une jolie chambre tapissée de mousse, entourée de gentils docteurs, et avec un cadeau-prime une belle chemise blanche mal taillée. Je me laisse tomber sur la canapé. Le cuir colle à ma peau nue et humide. Ca fait du bien.
Beaucoup de bien.
J'expire ma fumée et zappe la première chaîne sur la télé commande. Super, la gueule du présentateur du journal télévisé… Bon Dieu, qu'est ce qui s'est encore passé ?
-… Un braquage d'une ampleur sans précédant vient de secouer la périphérie de la capitale du Nord. Il semblerait que ce soit la banque centrale qui ai été visée, et si les criminels n'ont pas eu le temps de vider entièrement le capital, il semblerait qu'une bonne partie de la chambre forte soit à présent dans la nature.
Un braquage ? Bah, c'est pas nouveau, ça. Des braqueurs, je dois en avoir envoyé une bonne centaine sous les verrous et le quart au cimetière. Et non, je ne suis pas abominable. Juste légèrement opportuniste. Merde, je fais mon métier, moi. Si vous n'êtes pas content, vous pouvez aller vous faire foutre et voir ailleurs si j'y suis.
Je me lève et traverse la pièce pour aller farfouiller dans mon placard à fringues. Collants résilles ou pas collants résilles pour aller rendre visite à Albus ? Non, le look bad girl n'est peut être pas la meilleure option quand on va rendre voir un prêtre, finalement.
Allez hop, pantalon et spencer de cuir noir, ça fera l'affaire. Et crotte de bique au Vatican.
Je me bagarre avec l'agrafe de mon soutif, lorsque la voix nasillarde du journaliste qui hante toujours mon poste de télé annonce quelque chose qui me fait lever la tête.
-…Malgré l'absence de témoins oculaires, la police a su déterminer les coupables. En direct de la banque centrale du Nord, notre envoyée spéciale Rita Skeeter, en compagnie du chef de la police Nationale, Alastor Maugrey.
Tiens, mon vieux copain Fol Œil ! Lui aussi ça fait longtemps que je n'ai pas vu sa trombine. Mais contrairement à Albus, ça me fait plutôt chaud au cœur de ne pas avoir de nouvelle de ce vieux grincheux complètement réac', et qui n'a qu'une idée en tête : me pourrir la vie.
Je replonge la tête dans mon placard pour la ressortir aussitôt en entendant la voix de crécelle du chef de la police.
-…Je peux l'affirmer, je suis sûr et certain que ce braquage est un coup du gang des Maraudeurs. Ils se sont tenus tranquilles pendant un moment, ces enfants de salauds, mais je vous garantis que la banque centrale, c'est eux. Ils sont revenus dans la région, et je compte bien les coincer, ces connards de braqueurs !
Pétard de citrouille ! Alors comme ça ce sont ces cochons de Maraudeurs qui sont derrière tout ça ? Je m'habille en quatrième vitesse et éteint la télé d'un coup de pied. La visite chez le Père Albus n'est plus seulement une affaire amicale.
Elle est primordiale.
Putain de merde, les Maraudeurs…
Les Maraudeurs sont revenus ici !
Ca veut à la fois dire tout et rien. Ca veut dire les malheurs de la police, ça veut dire l'effervescence de Maugrey, ça veut dire que je vais encore passer mes journées sur les genoux, et mes nuits sur les bas-cotés.
Ca veut dire que les gosses du quartier, les petits mendiants, les petits orphelins, que la milice de l'Empire à rendus plus misérables que ce naze de Job, ça veut dire que ceux là vont avoir du pain.
Ca signifie que l'épée de Damoclès pendouille à nouveau au dessus de nos têtes à Albus, le prêtre, et à moi, la chasseuse de prime.
Mais surtout…
Ca signifie que James est revenu.
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Mille et une pensées se mélangent dans ma tête alors que je file à toutes berzingue vers la banlieue de la capitale du Nord. Bordel, ils auraient pu prévenir. Je sais pas moi, les textos ça existe ! Et le téléphone aussi !
James, merde, tu m'as tellement manqu
Presque six mois que je suis sans nouvelles de toi. J'avais même peur que tu ne te sois fait tuer. Et Maugrey qui m'asticote tous les jours pour savoir si je n'ai pas une piste te concernant. Si il croit que je vais le rencarder sur mes filons, il peut toujours courir, ce cochon…
Maugrey ne peux pas me piffrer. D'ailleurs, je vous rassure, c'est réciproque. Il n'a jamais pu voir les chasseurs de prime. Nous lui cassons son boulot. Lui, il est flic. Son job, c'est de remplir son panier à salade de criminels en tout genre et de mettre tout ça sous clef, hop, finit, on en parle plus.
Et moi, mon job, c'est de gagner du fric en buttant les criminels. L'argent ne fait pas le bonheur, qu'ils disent. Peut être, mais en tout cas il fait une partie du mien.
J'appuie sur le bouton de l'autoradio en même temps que sur l'accélérateur. La musique vole, s'envole, à travers le carreau ouvert, pour aller se perdre dans la fraîcheur de la soirée, alors que je file sur l'autoroute.
So she said what's the problem baby
What's the problem I don't know
Well maybe I'm in love (love)
Think about it every time
I think about it
Can't stop thinking 'bout it
Je ne peux pas m'arrêter de penser à James. AQ ce que je vais lui dire quand nous serons face à face, d'ici quelques dizaines de minutes. A ce qu'il va faire.
How much longer will it take to cure this
Just to cure it cause I can't ignore it if it's love (love)
Makes me wanna turn around and face me but I don't know nothing 'bout love
Il me rends dingue, en plus, ce mec. Un braqueur et une chasseuse de prime. On serait mille fois plus tranquilles l'un sans l'autre. On serait mille fois plus à l'aise si on se détestait et si on se traquait mutuellement.
Come on, come on
Turn a little faster
Come on, come on
The world will follow after
Come on, come on
Cause everybody's after love
Et pourtant on est ensemble. Ouais. Le casseur et la chasseuse. La proie et le prédateur. L'amant et la maîtresse. L'homme et la femme. James et moi.
So I said I'm a snowball running
Running down into the spring that's coming all this love
Melting under blue skies
Belting out sunlight
Shimmering love
Des fois je me dit que ce serait tellement plus facile de le larguer et de les balancer lui et sa bande à ce sadique de Fol Œil.
Well baby I surrender
To the strawberry ice cream
Never ever end of all this love
Well I didn't mean to do it
But there's no escaping your love
Pourquoi je ne les balance pas, d'ailleurs ?
These lines of lightning
Mean we're never alone,
Never alone, no, no
Réponse une : je ne peux pas saquer Maugrey, et ça lui ferait beaucoup trop plaisir de coincer les Maraudeurs et de les envoyer dans les camps de torture de l'Empire.
Come on, Come on
Move a little closer
Come on, Come on
I want to hear you whisper
Come on, Come on
Settle down inside my love
Réponse deux : j'aime James Potter, le chef officieux de ces braqueurs qu'on appelle les Maraudeurs.
Come on, come on
Jump a little higher
Come on, come on
If you feel a little lighter
Come on, come on
We were once
Upon a time in love
Six mois qu'on ne s'est pas vus. Est ce qu'il va me reconnaître ? Je n'en suis même pas sûre. Si ça se trouve, il m'a remplacé par une autre, après tout. Aimer une fille qui peut à tout instant le balancer aux flics et qui par dessus tout est une chasseuse de prime, ce n'est pas une mince affaire, pour un braqueur.
We're accidentally in love
Accidentally in love
Accidentally
Ouais, amoureuse par accident. Pourquoi pas ? Disons plutôt un amour si dangereux qu'il peut à tout moment provoquer un accident. Un amour accidenté.
I'm In Love, I'm in Love,
I'm in Love, I'm in Love,
I'm in Love, I'm in Love,
Accidentally
Je l'aime, bordel de merde, je l'aime à en crever, en plus, ce salaud. Et il le sait. Combien de fois est ce que je ne lui ai pas murmuré au creux des draps, après nos petits parties de jambe en l'air, que je l'aimais plus que ma propre vie ?
Come on, come on
Spin a little tighter
Come on, come on
And the world's a little brighter
Come on, come on
Just get yourself inside her
Je risque ma peau tous les jours, en couvrant les Maraudeurs. Quand ils sont de passage dans le pays, ils se planquent parfois chez moi, mais le plus souvent, ce sont les caveaux de la petite église du Père Albus qui les accueillent. Ouais, les prêtres ne sont pas tous des saints, comme vous le voyez.
Love ...I'm in love (2)
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Je freine et me gare silencieusement à quelques centaines de mètres du presbytère et éteint les phares. Je n'ai aucune envie qu'ils se rendent compte tout de suite que je suis déjà là. Première règle quand on est avec un mec du genre de James : ne pas lui montrer que vous êtes accro.
J'abaisse doucement le pare-soleil, histoire de dévoiler le petit miroir collé à son revers, et sort mon alliée de tous les instants : ma trousse à maquillage. Ben quoi ? Ca fait la moitié d'un an que je n'ai pas vu mon homme, je n'ai pas envie d'avoir l'air d'une souillon quand il me prendra dans ses bras dans quelques instants.
Je me fait un raccord de rouge à lèvres et me fabrique des yeux de biche en deux ou trois coups d'eyeliner vert forêt. Une fois ces petits artifices typiquement féminins mis en place, je m'observe d'un œil critique dans la glace et me pose la pire des questions existentielles :
Est ce que j'ai mis assez de khôl ?
On me dit souvent que je suis jolie et bien foutue. Mais quand je sais que je vais embrasser Cornedrue dans quelques secondes, je me sens aussi moche que Maugrey. D'accord, j'ai de beaux yeux. De grands yeux verts brillants en forme d'amande que je tiens de ma mère.
Mais ce sont des yeux de tueuse.
Lily, la tueuse aux yeux verts.
Mes mains blanches, mes cheveux roux, mes jambes trop maigres, mes miches de rats et mes seins qui ressemblent à des noisettes, tout ça, se sont les attributs d'un corps de tueuse, d'une chasseuse de prime.
Une chasseuse de prime qui couche avec un braqueur.
Je secoue ma tignasse et cligne plusieurs fois des yeux, avant de sortir de la voiture et de la verrouiller. Oui, je couche avec un braqueur.
Mais j'aime le braqueur en question.
Et est ce qu'un chasseur de prime à vraiment le droit d'avoir une conscience professionnelle ?
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Je frappe trois coups à la porte du Père Albus. Le judas s'ouvre et un œil bleu pétillant apparaît dans le trou. Une voix flutée et chantante murmure le début d'un mot de passe dans le silence de la nuit à présent noire et obscure.
-In nomine Patris…
Je le connais par cœur, celui là. C'est un vieux vert latin que les prêtres de la Renaissance murmuraient en enterrant leurs morts.
-Et filii, et spiritus sancti. Je murmure à mon tour.
Je devine qu'il sourit à travers le panneau de bois.
-Amen.
La porte s'ouvre et je peux enfin pénétrer dans la demeure d'Albus. Nous sommes obligés d'utiliser des mots de passe pour nous reconnaître. Les rues de l'Empire sont dangereuse la nuit. Surtout avec la Milice qui rôde sans cesse. Sans compter les mouchards de Maugrey.
Et Dieu sait si une chasseuse de prime qui vient rendre visite à un prêtre à minuit passé est suspecte. Un peu tard pour confesser ses crimes de la journée, non ? La pièce est chaleureuse et accueillante, et malgré la chaleur de cette nuit d'été, un feu ronfle dans la cheminée.
Albus aime bien les feux de cheminées. Je me suis toujours demandée pourquoi. Le père Albus est très mystérieux, et il l'a toujours été.
-Tu arrives tard, Lily. Il t'attends.
-Problèmes techniques, mon Père. Allez vous en vous faire un make-up de dernière minute dans le noir ? Mon rouge à lèvre ne déborde pas ? Je lui demande avec une moue de gamine qui le fait craquer à chaque fois.
Il éclate de rire et me désigne la porte du fond.
-Tu sais, je crois que pour lui, que tu te montres en bottes gucci ou avec un sac poubelle sur le dos, tu seras toujours sa chasseuse aux yeux verts, qu'il aime plus que la vie elle même. Maintenant, file vite le retrouver. Son lit est froid depuis le temps qu'il n'y a pas dormi, je crois que la seule personne qui puisse le réchauffer un peu, c'est toi.
Je souris avec reconnaissance à mon vieil ami ecclésiastique.
-Merci, mon Père.
-Que la paix du Christ soit avec toi, mon enfant, et que la foi te guide sur les chemins de la vie.
Je hoche la tête et pousse la porte. Un autre feu brûle dans cette pièce aussi. Un feu qui me prends à la poitrine dès que j'aperçois trois des quatre silhouettes à présent familières. Sirius Black, Remus Lupin et Peter Pettigrow.
Les Maraudeurs.
Mes Maraudeurs ( Ouais, je suis possessive. )
-Bonjour, Lily. Murmurent Sirius et Remus.
-Salut, les gars.
Mers yeux ne peuvent pas s'empêcher de fouiller la pièce à la recherche du dernier membre du quatuor. Pétard, c'est qu'il me fait attendre, ce con ! Alors qu'il sait que je n'ai qu'une envie, c'est de me jeter sur lui et de lui ramoner le palais avec la langue !
-James n'est pas là ?
Grrrr, c'est sortit tout seul !
-C'est moi que vous cherchez, mademoiselle Evans ?
Je me retourne tellement vite que mon cou craque. Il est là. James est là. Mon James, mon braqueur, mon Maraudeur. Toujours aussi beau, avec son mètre quatre vingt, sa silhouette sportive et élancée, et ses éternels cheveux noirs en bataille.
Il est à moi.
Rien qu'a moi.
Je n'arrive pas à détacher mes yeux de lui. Putain, tous mes brillants plans d'assauts s'envolent dès lors que mes yeux se sont posés sur les siens. Ca ne devrait pas être permis d'aimer autant.
-Dis Sirius, tu crois qu'elle a une crampe, pour être paralysée comme ça ? Demande Remus.
-Orgasme foudroyant, si tu veux mon avis. Putain James, je t'avais dit que c'était une mauvaise idée, l'after-shave !
Et vas-y que je te me paye la fiole de la rouquine qui savoure la première fois ou elle voit son mec depuis Mathusalem.
Merde, ils sont vraiment pas romantiques pour deux ronds, eux. Je me mords les lèvres et bondit vers James qui vient de m'ouvrir ses bras. Les larmes coulent toutes seules alors que je lui roule le patin du siècle, tout en lui bourrant le torse de coups de poings.
Même plus besoin de mots. Tout ce que je veux c'est lui. Lui, c'est tout. Je manque d'éclater de rire quand il glisse une main sous mes genoux et l'autre derrière mon dos et qu'il me soulève comme si j'était un paquet de plumes.
-Toujours aussi légère, ma petite chasseuse.
-Tu plaisantes, avec toutes les merdes industrielles et surgelées qui me servent de régime alimentaire, j'ai pris au moins dix kilos.
-Lily, tu pèses moins lourd qu'un moineau anorexique !
Et il m'emmène en riant vers la petite chambre que nous occupons d'habitude, sous les rires moqueurs de Sirius, Remus et Peter. Mais qu'ils aillent se faire foutre, ces cons. D'ailleurs, le monde entier peux aller se foutre. J'ai retrouvé mon braqueur, c'est tout ce qui compte.
Il me dépose délicatement sur le lit, comme si j'était une poupée en porcelaine qu'il aurait eu peur de casser, et va refermer la porte.
-Le dernier avec un vêtement sur le dos fait la vaisselle demain matin !
Les fringues volent dans tous les sens, et cinq secondes et trois millièmes plus tard, nous sommes bien à l'abri sous les draps, prenant et profitant pleinement de l'autre, assouvissant nos désirs refoulés et nos passions contenues. Albus avait raison. Je lui ai réchauffé son lit. Et de quelle manière !
Après quelques heures d'exercices éreintants, mais au combien agréables, je fais une petite pause, enroulant mes jambes autour du torse de James, et me laissant aller contre sa poitrine chaude et couverte de sueur.
-Putain, Lily, tu m'as tellement manqué… Murmure t'il, le nez enfoui dans ma tignasse et les mains faisant des légers va-et-vient le long de ma colonne vertébrale.
-Tu m'as manqué aussi. Tu ne peux pas savoir à quel point.
Je ferme les yeux, respirant à plein poumons l'odeur de sa peau, si particulière. Six mois qu'il était parti. Six mois que je n'avais pas fait l'amour. Six mis que je tentais de me rappeler cette odeur, chaque soir, le nez dans mon oreiller.
-A ce que m'a dit Albus, tu ne t'es pas ennuyé, pendant que j'était parti…
-Je suis une chasseuse de prime, James.
-Oui…et moi un braqueur de banque.
-Pas seulement. Merde, c'est vous qui nourrissez les gosses de la capitale de Nord.
-Ca ne nous empêche pas d'être des Hors-la-loi.
-Ouais, comme Robin des bois.
Rien qu'a imaginer Maugrey en Shérif de Nottingham je me fends la gueule toute seule, la tête toujours appuyée sur le torse de mon homme.
-Et comme Marianne, toi, tu trahis ton roi et ton pays en couchant avec moi.
-Je t'aime James.
-Je t'aime aussi, Lily.
Après quelques instants de silence, je murmure :
-Ton job est plus honorable que le mien.
Un nouveau silence.
-Tu braques les riches pour donner à bouffer aux pauvres… et aussi un peu pour toi, avoue le.
-….
-Tandis que moi, je suis une tueuse. Je tue pour le fric. Lily, la tueuse aux yeux verts, ne l'oublie pas.
-…
-James, merde, dis quelque chose !
-Tu n'es pas une tueuse aux yeux verts, Lily.
Il soupire, et, au cœur de la nuit, dans une chambre humide, dans des draps fanés, James Potter me fait la plus belle des déclaration d'amour !
-Non, tu es MA tueuse aux yeux verts.
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(1) : Ilithye est la fille d'Héra dans la mythologie grecque, et c'est également la déesse des accouchements et de la maternité.
(2) : Accidentaly in love, la chanson du début dans le film Shrek 2.
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Alors, pour commencer, je tenais à vous remercier tous d'avoir lu le prologue de cet fic, un peu minable, je l'avoue, le seul moment marrant, c'était le coup du jus d'orange à la fin, lol.
Réponses aux reviews :
Alinemcb54 : Merci, moi aussi je t'adore lol.
Cassy-15 : Lol, Cassy, ça me fait bizarre. Merci, c'est la première fois que Willy a une idée tordue de ce genre, mais je dois avouer que je me marre bien en écrivant cette fic.
M4r13 : Oui, spectaculaire, je trouve aussi, lol. La suite, ben pour tout de suite ( ouais, le jeu de mots pourri, mdr ).
Caliméra : J'ai fait un bond de deux mètres en voyant ta review, wééé, moi être trop contente, tu me lis toujours, lol ! En tout cas, j'espère que ce premier chapitre t'as plu, parce qu'il est vachement long ( pour mes pauvres petits doigts, 10 pages sur Works, c'est trèèèèèèèèès long lol ). Et c'est pas grave pour les autres fics, mdr.
MoonLight : Merci, oui, oui, j'écris, je ne fais que ça, lol.
Fofolleuh : J'espère que ce chapitre aura fait remonter cette fic, dans ton estime, lol. Avec tous les vœux de Thor, a tout de suite sur msn, ma jumelle adorée !
En espérant que ce chapitre vous a plu.
Au fait, si le premier est venu si vite, c'est parce qu'il était déjà écrit avant que je ne poste cette fic, donc, ne vous attendez pas à des miracles concernant le suivant, il mettras sans doute BEAUCOUP plus de temps, à venir, lol.
Bisous à tous
Andromède.
