Voilà c'est ma nouvelle fic ! j'espère que vous l'aimerez moi en tout cas j'ai eu du plaisir à l'écrire ! Gwenn

Harry Potter et le Mystère des Avatars

Chapitre 1 : Troubles

Allongé paisiblement sur la pelouse fraîche et bien verte, un adolescent brun aux yeux d'émeraudes dormait sereinement. Quand soudain, ses traits se durcirent. Il se trouvait à nouveau devant la porte du Département des Mystères accompagné de cinq de ses amis. Il regarda la porte noire et lisse. Il revécut le moment où il passait cette porte qui s'était ouverte toute seule, suivit des autres. Il revoyait exactement toute cette pénible scène : l'affrontement verbal entre les membres de l'A.D. et les mangemorts, sa volonté de sauver la prophétie, leur combat contre les serviteurs du Seigneur des Ténèbres, l'arrivée de l'Ordre du Phœnix, le duel entre Sirius et Bellatrix Lestrange, Sirius passant le voile de l'arcade pour ne plus jamais en revenir, le désespoir... « _Non ! »

Le jeune homme, qui, quelques instants plus tôt, semblait se sentir si bien, avait maintenant le visage déformé par l'horreur. Sur son front perlaient de nombreuses gouttes de sueur et ses yeux brillaient d'un intense éclat d'épouvante. Le dégoût de cette scène laissa bientôt place à la rage et à la culpabilité qui le rongeaient lentement de l'intérieur. Il n'en pouvait plus ! C'en était assez ! Il ne supporterait plus très longtemps ce cauchemar. Car, à chaque fois qu'il fermait les yeux et se laissait emporter par les songes, ce terrible rêve revenait le hanter. Il n'avait pas passé une nuit, depuis ce maudit jour, sans que la mort tragique de son parrain ne pollue ses anciens rêves paisibles. Mais quand est-ce que ce cauchemar s'achèverait ? Probablement jamais, il le savait. Ces images étaient gravées à tout jamais dans sa mémoire, elles passeraient sans fin devant ses yeux qui en avaient déjà trop vu.

Il se releva péniblement pour regagner « sa » maison, le 4 Privet Drive. Depuis le début des vacances, Harry avait été traité par les Dursley en véritable invité de marque. Il pouvait faire tout ce qu'il désirait dans la maison et sa soi-disant famille continuait de lui être agréable en affichant ce sourire crispé qui sonnait totalement faux. Il n'avait qu'à croiser leur regard pour déchiffrer cette attitude nerveuse. Les Dursley étaient véritablement angoissés à l'idée d'être menacés par une bande de sorcier. En effet, faire face à un jeune sorcier de 16 ans ne pouvant pas utiliser de magie était bien différent d'affronter des sorciers adultes, qui plus est, terrifiants.

Harry Potter se tenait donc maintenant sur le seuil de la résidence des Dursley. Il sonna trois coups secs, autant pour annoncer aux Dursley sa présence que signe de sa nervosité. Une seconde plus tard, il entendit des pas rapides et légers dans l'entrée. La tante Pétunia lui ouvrit la porte avec son habituel sourire nerveux :

« _Harry, comment vas-tu mon chéri ?

_Je vais bien, tante Pétunia, merci. »Mentit-il, exacerbé par ces marques de tendresse exagérée.

« _Tu n'as pas trop chaud ? Oh ! Tu transpire, je vais te chercher une boisson fraîche. Qu'est-ce que tu veux ? Un soda, un jus d'orange ?

_Ca ira, merci. »

Son ton sec et froid ne réussit pas à décourager cette femme qui poursuivit malgré le déplacement de Harry vers l'escalier.

« _Bon, dans ce cas, je retourne au salon. Oh ! J'oubliais, que voudrais-tu manger ce soir ?

_Peu importe, ce que tu veux.

_D'accord, je nous ferais un délicieux poulet rôti, qu'en penses-tu ?

_C'est parfait, tu vois que tu n'avais pas besoin de mon avis ! »

Harry termina cette brève conversation d'un ton très peu enthousiaste. Bien sûr, il ne pouvait dire qu'il n'était pas content de cette nouvelle liberté. Mais l'attitude des Dursley le dépassait ! En plus, vivre était pour lui une perpétuelle souffrance. Il se disait qu'il pouvait en profiter, en faire baver aux Dursley pour ces dix années de dure labeur. Mais, il n'avait vraiment pas le cœur à cela. Depuis un mois et une semaine exactement, il remuait en permanence de sombres pensées. Il souffrait tellement de la mort de son parrain. Jamais plus il ne reverrait ce visage aimé, jamais plus il n'entendra les bêtises de son parrain et de son père, jamais plus il ne verrait ce sourire charmeur. Pour Sirius, tout était fini. Et ça, Harry refusait de l'accepter. Tout était de sa faute ! Si seulement il n'était pas allé au Département des Mystères !

Un hibou au pelage brun toqua à la vitre. Harry sursauta, surpris. Il n'attendait pas de courrier. Ron et Hermione lui avaient écrit hier et il avait envoyé sa lettre biquotidienne aux membres de l'Ordre le jour même. Avec prudence, il entre-ouvrit la fenêtre pour permettre au hibou de pénétrer dans sa chambre. Il détacha la lettre délicatement tandis que le volatile allait se percher aux côtés d'Hedwige qui hulula pour manifester son contentement. Harry déplia la lettre et murmura pour lui-même :

Cher Harry,

Je suis vraiment navré de devoir t'apprendre que tu ne pourras te rendre chez les Weasley pendant les trois semaines de vacances restantes. Je sais que tu souhaitais passer tes dernières semaines aux ôtés de Ron et d'Hermione, mais cela s'est malheureusement révélé impossible. Je ne peux t'en dire plus pour le moment mais je te promets de le faire bientôt. De nouveaux éléments nous sont parvenus et notre espoir remonte.
Avec tous mes regrets.
Albus Dumbledore.

« _Qu'est-ce que ça veut dire ? De nouveaux éléments... Notre espoir remonte...Mais que s'est-il donc passé ? Il n'y a rien eu de spécial aux infos ni à la Gazette ! Pourquoi je ne peux pas aller au Terrier ? Ah ! Qu'est-ce que j'en ai marre !! Quand est-ce qu'on va me lâcher ? Quand me laissera-t-on vivre ma vie tranquillement ? De toute façon, il ne peut jamais rien me dire. J'ai été stupide de croire que ça changerait. Et qu'est-ce qu'il fait à rester là celui-là ?! »
Le hibou brun qui avait apporté la lettre de Dumbledore voletait à présent à travers la pièce. Harry le regarda avec intérêt et l'attrapa avec toute son agilité d'attrapeur. Il avait remarqué un petit bout de papier caché sous l'aile du volatile. Avec adresse, il s'empara du parchemin si petit soit-il. Son hauteur ne devait pas dépasser un centimètre. Incrédule, Harry scruta le parchemin pour y découvrir quelques minuscules taches d'encre. Comprenant aussitôt que le manuscrit avait subi quelque sort de réduction, il lança le contre sort, découvrant une autre lettre écrite de la main de Dumbledore :

Je ne doutais pas que tu finirais par remarquer cette lettre. Excuse-moi pour toutes ses formalités, mais je tiens à ce que les informations que je vais te communiquer restent confidentielles. Je vais te confier ces « nouveaux éléments », afin de ne pas répéter mon erreur. Les membres de l'Ordre du Phœnix ont détecté d'importants signes de magie blanche dans la région de Londres. Nous avons alors fait des recherches concernant ces événements. Nous croyons en avoir trouvé l'origine. Rien n'est sûr pour le moment mais je pense que cette magie provient des Avatars. Les Avatars sont un groupe de huit personnes, dont huit filles et huit garçons. Cet « ordre », crée par Merlin lui-même, agit uniquement pour la magie blanche. Nous avons récemment découvert un document sur leur mode de désignation : on devient membre du groupe à ses seize ans si on est l'enfant aîné d'un membre du groupe précédent. Les personnes du groupe précédant ne perdent pas leurs pouvoirs en tant d'Avatars mais ils perdent leur statut et aident la nouvelle lignée. Si un membre du groupe en vient à mourir ou tombe du mauvais côté, l' « ordre » est rompu jusqu'à ce qu'un nouveau membre soit choisi ou que la nouvelle génération prenne le relais. Nous nous trouvons dans le dernier cas. Les Avatars, disséminés il y a une quinzaine d'année par Voldemort et ses mangemorts, ont renoncé à trouver plusieurs nouveaux membres, attendant le relève et migrant en France. Maintenant, je vais te dire ce que l'on sait sur eux pour l'instant. Ne dis rien à Ron et Hermione, ils ne sont pas concernés pour l'instant. Les anciens ont désormais laissé place à la nouvelle génération, les élus sont tous nés le même jour et ils ont eus seize ans le 1 août. Ils sont revenus à Londres et nous les faisons entrés à Poudlard cette année.
Avec leur aide, nos chances de gagner la guerre remonte beaucoup. J'ai mobilisé toutes les personnes de confiance de l'Ordre dessus et il ne reste malheureusement personne pour te protéger. Il est donc impératif que tu restes à Privet Drive. Dès que j'obtiendrais plus d'informations, je t'en informerais et il se peut bien que tu voies Ron et Hermione pendant les vacances.
Ne perd pas espoir. Amicalement.
Albus Dumbledore.

Harry ne sut pas quoi dire. Bien sûr, il n'était pas mécontent que Dumbledore ait enfin confiance en lui et de savoir que celui qui lui pourrissait la vie 24h sur 24 avait un peu plus de chance d'être anéanti le rassurait. Mais tout cela était bien étrange. De plus, les Avatars avaient exactement son âge et étaient tous nés à un jour décalé du sien. C'était ... intrigant.
Harry se plaça devant la fenêtre, assis sur une vieille chaise de bureau, le regard perdu à l'horizon. Dans son champ de vision, volait encore le bel hibou aux plumes brunes. Il resta là, une ou deux heures, plongé dans ses pensées qui s'expansaient sur d'autres sujets, ne se lassant pas d'admirer ce majestueux paysage.

La tante Pétunia troubla le pur silence de la maison de sa voix doucereuse, lorsqu'elle l'appela pour dîner. Harry secoua la tête pour remettre ses idées en place et aperçut que le ciel offrait maintenant un magnifique spectacle. Il s'était teinté de rose, violet, alors que le soleil disparaissait derrière l'horizon. Il dut se lever si brusquement qu'il en eut des vertiges, pour se diriger vers la porte. Il descendit lentement les escaliers, peu enthousiaste à l'idée de se retrouver seul avec les Dursley pendant un bon moment. Lorsque la dernière marche craqua, il inspira pour se donner du courage. Pénétrant dans la vaste salle à manger, il vit sa « famille » s'asseoir autour de la belle table en bois, décorée par deux chandelles. Des couverts en argent encadraient des assiettes richement ornées. Harry se demanda pourquoi de si beaux couverts étaient installés ce soir sur la table en bois de pin. Il prit place à table et attendit respectueusement que sa tante ramène le plat principal qui dégageait un léger fumet de poulet rôti. Dans un silence religieux, ils commencèrent le repas comme chaque jour, dégustant le blanc ou la cuisse et les petites pommes de terre qui l'accompagnaient. Entre deux bouchées, Harry posa en fin la question qui l'obsédait depuis son entrée dans la pièce :

« Pourquoi donc avez-vous sorti l'argenterie ? On fête quelque chose ? »

Cette question jeta un léger trouble. Pétunia répondit, résignée :

« _ En fait, mon garçon, dans deux jours, nous allons recevoir des personnes importantes pour la société de ton oncle. »

Comme le mot oncle sonnait mal à ses oreilles !

« _ Et nous avons sortis l'argenterie pour en vérifier l'état.

_Je suppose que je vais passer la soirée dans ma chambre, ne faisant aucun bruit, etc.

_Voyons Harry, non ! Pourquoi penses-tu cela ?

_Hum, parce que j'ai du le faire il y a trois ans.

_Tu avais d'ailleurs tout fait rater !

_Vernon ! »

La tante Pétunia jeta un regard terrifié à son mari.

« _Ce que Vernon disait Harry, c'est que cette année, nous avons bien réfléchi et nous t'avons jugé assez mûr pour assister au repas. Rattrapa-t- elle en jetant un regard appuyé à Vernon. Nous te demandons juste de porter des vêtements...convenables.

_Ca je veux bien mais mes seuls vêtements « convenables » sont mes robes de sorciers. »

Sur ce dernier mot, Dudley et Pétunia sursautèrent, tandis que le visage de l'oncle Vernon prit une teinte étrangement violacée. Pétunia se contrôla plutôt rapidement, alors que Vernon fulminait dans son coin. Dudley s'était raidi et, contrairement à son père, il était maintenant blanc comme un linge. Cela était sûrement dut au souvenir d'Alastor Maugrey, son visage rayé de cicatrices, son œil qui tournoyait dans tous les sens d'un air sinistre. Harry était follement amusé par les Dursley qui associait tant d'horreur au mot sorcier. La tante Pétunia, s'étant reprise en main en première, poursuivit la voix encore tremblotante :

« _Nous allons t'acheter des vêtements ... « normaux », demain, tu pourrais venir avec nous au centre commercial.

_Oh, fis Harry, surpris par la proposition de sa tante, parfais ! J'ai hâte d'y être ! »

Le silence s'installa à nouveau dans la salle après la déclaration enthousiaste de l'adolescent qui demanda incessamment la permission de quitter la table. De nouveau dans sa chambre, il s'étala sur son lit pour pouvoir contempler à son aise le plafond écaillé qui virait peu à peu au gris. Le lendemain, il allait visiter pour la première fois de sa vie Helley, le centre commercial de Little Whinging. D'après les commentaires de son cousin à chacune de ses visites, le bâtiment était grandiose. Malgré son excitation à l'idée de voir un endroit totalement nouveau, il était stupéfait de constater les changements de comportement des Dursley. Bien qu'il n'en n'était pas mécontent ! Mais ce regard mauvais posé sur lui à chaque fois qu'il tournait le dos, les injures proférées à son encontre, murmurées, toutes acquiescées, le gênait. Il aurait vraiment préféré que les Dursley disent en face ce qu'ils pensaient de lui. Car c'était beau de lui sourire, de faire semblant de le respecter, encore ne fallait-il pas qu'il n'entende toutes les menaces sourdes, les fulminations, les humiliations, les railleries de ces personnes qui n'étaient qu'hypocrites. Sur un plan, sa « famille » avait respecté l'avertissement de l'Ordre du Phœnix, il n'était pas maltraité. Mais cette hypocrisie, ce dégoût qu'ils montraient, l'empêchait de vivre pleinement. Encore s'il n'y avait eu que cela ! Ron et Hermione n'avaient pas respecté leur promesse : ils ne l'avaient pas sorti de Privet Drive. Ils s'étaient contentés de lui écrire « tu nous manque énormément », « on pense beaucoup à toi », « ça ne doit pas être facile », « on te comprend », « c'est injuste ce qui t'arrive ». Oui, c'était injuste, et encore, ils ignoraient totalement l'histoire de la prophétie. Harry avait décidé, après de nombreuses prises de tête, de ne rien le leur dire avant la rentrée. Après, il aviserait.

Alors que la nuit s'était installée depuis plusieurs heures, et qu'une larme de tristesse, de fatigue et de lassitude, parcourait sa joue, il sombra dans un sommeil pour le moment paisible.
« Sirius ! Non !! » Encore ce sinistre cauchemar ! Il devait être cinq heures du matin, et le ciel était encore plongé dans l'obscurité. Harry s'était relevé pour s'asseoir dans le lit baigné de sueur, se tenant la tête de ses mains trempées. Il pouvait ressentir les battements accélérés de son cœur à travers ses tempes. Sa gorge sèche le brûlait, ainsi que son front, quoique la douleur soit bien plus insupportable. Tous ses sens étaient en crise. Il peinait à respirer. Ce n'était pas la première fois de l'été qu'il se trouvait dans un tel état de détresse. Patiemment, il fit ce qu'il avait fait à chacune de ses crises : attendre. C'était le seul moyen qu'il avait trouvé pour que ça se calme. Lentement, trop lentement à son goût, sa gorge se délia et il commença à respirer de manière plus régulière : c'était bon signe ! Il se leva avec toute l'agilité dont il fut capable en cet instant, et fit les cent pas dans la chambre ténébreuse. Il savait qu'il était dans un état de nervosité trop intense pour espérer se rendormir avant une bonne demi-journée. Il était pourtant exténué. C'était le même scénario depuis début juillet. Mais cela, personne ne le savait, étant donné qu'il refusait de ne dire qu'une once de ses souffrances à l'Ordre ou à ses amis. Sachant qu'il endurait bien plus de tourments moraux que physiques.

Il attendrait encore deux ou trois heures avant d'affronter les Dursley. Il tenterait de passer une journée relativement normale, chassant ces images macabres de ses pensées. Ah ! Il avait déjà oublié. Il devait se rendre au centre commercial avec sa tante. A cet instant, il n'était pas réellement enthousiaste à l'idée de passer une après-midi entière en compagnie de Pétunia Dursley, mais cela lui changerait sûrement les idées. Du moins, c'est ce qu'il pensait. S'installant devant le vieux bureau défoncé, il fouilla dans une montagne de parchemins. Trouvant enfin ce qu'il désirait, il alluma la lampe de bureau et murmura sa liste de devoirs, énumérant les choses qu'il avait déjà exécutées : « Histoire de la magie, dissertation sur la guerre des géants...fait Métamorphose, différentes manières de transformer son corps...fait Potion, tous les détails sur la potion Vératisérum, trois parchemins...à faire, OK ! Le pire pour la fin ! »

Avec un soupir plein de découragement, il se mit à la tache si pénible. Il travailla ainsi pendant près de deux heures. Cependant plus absorbé par l'aube qui pointait au travers de la fenêtre que par les ingrédients du Vératisérum. Une demi-heure après que le soleil ne se soit levé, Harry décida d'aller déjeuner. Lorsqu'il entrait dans la cuisine, l'Oncle Vernon sirotait nerveusement son café, son journal à la main, tandis que la tante Pétunia, installée devant la cuisinière, surveillait la cuisson de pan cakes. Dudley devait encore être dans son lit et Harry pouvait percevoir ses ronflements malgré la présence de murs, les séparant. Il eut droit au sourire forcé de sa tante ainsi qu'à l'ignorance de son oncle. Harry s'installa à la table ronde avec désinvolture pour le plus grand dédain de l'homme assit près de lui. Pétunia lui prépara la table et le servit de pan cakes, comme elle l'aurait fait avec son fils. Elle utilisait cependant ses instruments de cuisine avec des gestes fébriles. Il se racla la gorge pour parler le plus normalement possible. Il gardait une trace de la nuit précédente dans son corps douloureux.

« _Tante Pétunia, puis-je savoir à quelle heure irions-nous au centre commercial ?

_Vers deux heures. Dudley nous accompagnera. Il doit y rejoindre ses amis. Nous ferons quelques courses avant de passer au magasin de vêtements. Cela te convient-il ?

_Oui, merci. »

Après cet échange de politesses, Harry déjeuna en vitesse, puis partit chercher un livre de Quidditch dans sa chambre qui sentait le renfermé. Ayant mis la main sur ce qu'il pris tant de temps à chercher, il aéra cette pièce qui l'isolait du reste du monde. Il se plaça devant la fenêtre, et révisa ses combinaisons de Quidditch, bercé par les doux rayons de soleil.

Il passa sa matinée, blottit dans une couverture qui avait bien quelques années, plongé dans ce sport qu'il affectionnait tant. Il ne réagit pas de suite lorsque sa tante l'appela pour le déjeuner. Il se sortit de son livre qu'il peinait à quitter, puis gagna la cuisine. Le jeune homme était suivi de son cousin qui, sans doute affamer, se précipitait vers la pièce remplie d'effluves de nourriture.

Cela faisait déjà deux heures qu'il courait dans tout le centre commercial, suivant sa tante, occupée par ses achats. Au moment de partir, Harry lui rappela aimablement la raison de sa présence. En effet, il n'avait été jusqu'à là qu'un « porte-paquets ». Elle avait commençait par acheter des coupes de champagne, puis ça avait était le tour des plats en argent, etc. après un coup d'œil dédaigneux, elle se dirigea vers un magasin assez chic, dénommé « Tendance ». Malgré ses fonctions peu honorable, Harry ne pouvait être qu'émerveillé par toute cette modernité les panneaux lumineux accrochés à la façade, les escalators, les écrans géants, les magasins informatisés remplis de choses ne marchant qu'à l'électricité, les bandes de jeunes portants une multitude de paquets... il n'avait jamais assisté à un tel phénomène ! Et il ne pouvait qu'avouer cette ambiance agréable. Etre mêlé à la foule, être un garçon normal, préoccupé uniquement par les « qu'est-ce que je vais bien pouvoir prendre ? », et surtout ne plus penser à la lourde menace qui pesait sur ses épaules et être inconnu de tous... c'était tout ce qu'il désirait dans un moment pareil. « Tendance » était un vaste magasin qui vendait des vêtements qu'on pouvait qualifier de « présentables ». Il y avait foule dans ce magasin qui visait une majorité de jeunes. Harry était autorisé à un pull, un tee-shirt et un pantalon, rien de plus. Il se faufilait parmi les rangées, en évitant de bousculer les personnes sur son passage. Il entra finalement dans la cabine d'essayage, après une bonne dizaine de minutes d'attente, un tee-shirt noir, un pull à capuche noir et un jeans ample à la main. Il avait pris les premiers articles à porté de sa main. Il fut cependant ravi de constater que cela ne lui allait pas si mal, après tout. C'était vrai qu'il ne connaissait pas sa taille de vêtement. Au magasin de Mme Guipure, au Chemin de Traverse, toutes les robes étaient faites sur mesure. Le monde moldu réservait bien des surprises.

Le miroir lui renvoyait une image satisfaisante de lui, habillé de ses nouveaux vêtements. Le tee-shirt noir qu'il portait était tagué d'un logo « No limit » rouge. Il mettait en valeur sa récente musculature. C'était vrai que l'année précédente il avait eu de nombreuses occasions de s'entraîner. Le jeans lui, donnait un air plutôt rebelle. Harry n'était pas sûr que sa tante apprécierait. Tant pis ! Il insisterait ! Il commençait à en avoir marre de tout se faire dicter par son oncle et sa tante. Il essaierait de plus profiter du lest laissé par ceux-ci. Il commençait à apprécier cette image lorsqu'il se rappela le reflet du miroir à son entrée à Poudlard. Il avait grandit et mûrit durant ses cinq années à l'école de sorcellerie, autant mentalement que physiquement. Toutes les épreuves qu'il avait vécu, toutes les souffrances qu'il avait enduré. Personne ne pouvait savoir combien il aurait préféré être un adolescent normal, avec des parents, un parrain... plutôt qu'Harry Potter, « le Survivant » ! Mais c'était ainsi, il ne pouvait rien faire contre. Il n'avait pas à choisir. Et, depuis deux mois, il savait qu'il devait mourir ou tuer. Pourquoi avait-on décidé de son avenir ? Pourquoi son destin avait-il été tracé bien avant sa naissance ? Pourquoi tout choix lui était ainsi interdit ?

Le bruit de la foule le tira de ses pénibles pensées. Il se souvint avec embarras que sa tante l'attendait dans le magasin. Il se rhabilla rapidement en se demandant combien de temps avait-il passé dans cette cabine. Lorsqu'il sortit précipitamment de celle-ci, il ne fit malheureusement pas attention à la jeune fille qui se tenait devant lui. Si bien qu'un instant plus tard, ils se retrouvèrent tous les deux à terre, l'un sur l'autre. Harry, qui n'était pas si mécontent de cette situation, était étalé sous la jeune fille. Ses cheveux châtains clairs l'aveuglaient mais il put quand même gravé dans sa mémoire les beaux yeux verts qui le scrutait. Mais, quand elle vit la cicatrice qui ornait son front, elle murmura : « Harry Potter ». le jeune homme resta profondément troublé par ces mots et, lorsqu'elle se releva fébrilement, il resta encore une dizaine de secondes à terre. Ce fut Pétunia qui le remit debout et, d'instinct, il tourna la tête vers la sortie du magasin. La jeune fille le regardait et était encerclée par ses amis qui l'entraînaient hors du magasin. Ils tournèrent et elle disparut. Pétunia ramassa les vêtements qui étaient tombés par terre lors de la chute et fila à la caisse, honteuse.

Ensuite, Harry se fit traîner de force au magasin de smoking. Pétunia Dursley désirait tellement qu'il mette un smoking pour qu'il soit aussi beau que Dudley ! C'était après ce discours si peu engageant qu'elle perdit toutes chances de lui faire mettre un smoking. Cependant, il dut céder lorsqu'elle le menaça ouvertement de livrer à la tante Marge pour le reste des vacances, sans magie et sans hibou, malgré l'avertissement de l'Ordre du Phénix. Il était assez réticent à l'idée de ressembler à un pingouin, mais la tante Marge battait tous les records d'horreur, à part Voldemort bien sûr. Ils retrouvèrent Dudley à la boutique à l'heure du rendez-vous laissé par Pétunia. Ils choisirent ensemble deux smoking identiques avec nœud papillon. A force d'insistance, Harry réussit à faire enlever le nœud papillon. Après cela, ils quittèrent Helley pour regagner Privet Drive. Lorsqu'ils furent arriver, Harry monta directement dans sa chambre. Il avait besoin d'être seul. Lui qui pensait être tranquille au moins une journée, être un adolescent normal. Mais non, il y avait eu cette fille qui l'avait reconnu. Il serait toujours « Harry Potter ». Il était marqué comme du bétail avec cette cicatrice. Tuer ou être tuer, c'était Voldemort qui avait choisi ça pour lui. Parce qu'il avait choisi de tuer Lily et James Potter il y a quinze ans, Lord Voldemort avait condamné leurs fils à une vie de souffrance.

La jeune fille revint dans les pensées de l'adolescent. Elle était obligatoirement une sorcière. Mais que faisait une sorcière dans le monde moldu ? Pourquoi n'était-elle pas au Chemin de Traverse. Et surtout, pourquoi l'avait-elle fui ? Malheureusement, il ne possédait aucune réponses à ses questions. Il songea un instant à en parler à ses deux meilleurs amis, mais cette idée fut bien dans son esprit qu'un instant. Qu'est-ce que cela pourrait bien leur faire ? Décidément, il devenait paranoïaque.

xxxxxx xxxxxx xxxxxx

Dix-sept heures. Harry se préparait pour le dîner du soir. Finalement, le smoking ne lui allait pas si mal. Et il ne regretterait vraiment pas d'avoir refuser le nœud papillon. Bien sûr, rien n'égalait les robes de sorcier. Cependant, il n'était pas peu anxieux pour le dîner du soir. Sa tante lui avait confié qu'ils seraient quatorze au repas. Ainsi que leurs dix invités étaient tous des personnes importantes dans le monde des affaires. Ils étaient de très bons amis et viendraient ensemble au dîner. Lors du déjeuner, ils en avaient un peu parlé. La plupart d'entre eux travaillait au ministère, mais certaines femmes restaient chez elles la journée, à l'instar de la tante Pétunia.

Les invités devaient arriver pour six heures. Harry était attendu à la cuisine pour les préparatifs de dernières minutes. Se regardant une toute dernière fois dans le miroir, il contempla ce reflet qui était le sien et poussa un soupir de satisfaction. Le reste de la journée, il avait rangé sa chambre, par crainte d'une visite des invités. La cuisine était toute tournée, des plats par-ci par-là, un léger fumet de dinde rôti flottant dans l'air. Un imposant gâteau à la crème rappela étrangement à Harry celui qui avait fini sur la tête d'une invitée des Dursley au début de sa deuxième année à Poudlard, envoyé par Dobby. Il se mit de suite à la tache qui lui était confié : répartir les biscuits apéritifs dans les plats prévus à cet effet et les apporter au salon. Ce ne fut pas bien difficile et il termina vite, pour demander à la tante Pétunia ce qu'il pouvait faire ensuite. Sa tante était le seul membre qu'il pouvait encore à peu près supporter. Au départ, il avait cru que la cause de sa si soudaine sympathie était sa frayeur face aux sorcier, mais il lui semblait qu'il s'était trompé. Mais rien n'était encore vérifié, donc il gardait quand même un masque de froideur.

A part ses maudits cauchemars, sa déception face à ses amis qui n'avaient pas tenu leur promesse, la mort de Sirius et la menace de la prophétie, qui étaient déjà beaucoup de choses, cet été était un petit peu plus agréable que le précédent. En effet, le fait que l'oncle Vernon ne le menace plus ouvertement, soumis à l'avertissement de l'Ordre, faisait complètement changer les choses. Mais ce n'était pas parfait et même loin de là. Il aurait quand même préféré pouvoir revenir en arrière pour changer les choses concernant la mort de son parrain.

Un coup de sonnette retentit dans l'entrée. Les invités ! C'était bon, tout était prêt. A la demande de Pétunia, il se rendit dans le hall afin d'ouvrir aux invités qui étaient venus ensemble. « Bonsoir, messieurs dames, entrez. »

Un grand homme brun prit la parole :

« Bonsoir, tu dois être le fils des Dursley.

_Non, je suis leur neveu, Harry Potter. »

Au nom énoncé, Harry put voir les invités pâlirent subitement. L'homme reprit contenance et se présenta en pénétrant dans la maison.

« Enchanté Harry, je me nomme Alexander Turner et voici ma femme, Véronique. »

Tour à tour, les invités entrèrent dans la maison, serrant la main de Harry en se présentant. Après quelques minutes, il sut mettre un nom sur chaque invités. Il fit ainsi la connaissance de Mark et Sonia Mackenzie, Jason et Ever James, Mikeal et Stéphanie Crain, Carole Draven et Either Preston. Celle qui se nommait Carole Draven le fixait incessamment. C'était ce moment-là que Vernon Dursley avait choisit pour venir saluer ses invités, vêtu de son traditionnel smoking noir. Il faisait opposition à toutes les autres personnes, sauf son fils, par son double menton et ses quelques kilos en trop. Il sera toutes les mains avec chaleur et enthousiasme, le futur contrat bien en tête. Mais Harry avait perdu tout sourire depuis la réaction des hôtes. Car maintenant il en était sûr : leurs invités étaient des sorciers. Lui qui était confiant à l'origine était dorénavant terriblement mal à l'aise, il ne savait plus comment se tenir. Vernon les pria de rejoindre le salon où les attendaient Dudley et Pétunia qui installaient les dernières coupes de champagnes. L'apéritif, Harry le passa plongé dans ses pensées, coupe à la main, profitant de l'effet euphorisant du champagne pour se changer les idées. Il ne manquait plus que cela, des sorciers à Privet Drive ! Bien que cela n'était pas la première fois, le jeune sorcier était très surpris. Et, il le savait, ils étaient aussi étonnés que lui de le voir ici. L'adolescent s'imagina la tête de l'oncle Vernon si il savait qui était ses invités. Il en aurait la jaunisse. Harry ne songea même pas à lui révéler la vrai nature de ses hommes d'affaire, dont il était très intrigué. Malgré la présence du célèbre adolescent, les avocats, les ministres se révélaient en excellents hommes et femmes d'affaire, négociant le dossier si important avec virtuosité. Ils arrivèrent finalement par trouver un arrangement favorable entre les deux partis.

Satisfait, Vernon Dursley les invita à passer à table. Du saumon fumet de bonne qualité servit d'entrée et fut très apprécié par les invités. Après une courte pause, la conversation reprit sur un sujet de la vie quotidienne : la hausse du prix de l'essence. le saumon fut suivi par une délicieuse dinde rôti, comme l'avait fait supposé le léger fumet qui s'en dégageait. Harry regardait tour à tour chaque hôtes, qui ne semblaient se soucier aucunement de celui-ci. Malgré sa discrétion, il se retrouva plus d'une fois les yeux dans les yeux avec celle qui se nommait Véronique Turner, la femme du ministre. Les regards de celle-ci, incessants, contribuaient à renforcer le stress du jeune homme. Son cousin Dudley bavait d'impatience à l'image de l'imposant gâteau qui siégeait dans la cuisine. Il avait dévoré son saumon et sa dinde si rapidement qu'à sa place, Harry n'aurait plus rien pu avaler. Mais Dudley avait l'estomac large et débarrassait en vitesse en vue de la délicieuse crème. Les invités eurent droit à une véritable cérémonie pour l'apparition du dessert. Contrairement aux plats précédents, le gâteau fut beaucoup moins ovationné et une bonne moitié resta intact, à l'enchantement de Dudley qui louchait dessus depuis son entrée dans la pièce. Harry était consterné par l'attitude si impoli de son cousin. Cela l'énervait tout au plus car il savait que Dudley vivait sûrement pour la nourriture et la boxe, alors que lui-même devait se battre et souffrir pour survivre. Son cousin qui n'avait du faire de sacrifice, qui avait toujours eu ce qu'il désirait, qui n'était qu'un adolescent comme les autres, tandis qu'Harry serait à jamais « le Survivant », celui qui avait perdu ses parents à ses quinze mois, et son parrain, celui qu'il considérait presque comme son deuxième père, deux mois plus tôt. Il était celui qui devrait perdre une parti de sa vie pour sauver le monde ou le laisser aux mains du plus grand mage noir de tous les temps. C'était lui qui devrait faire « Le » sacrifice. Dudley et toutes les autres personnes de ce monde ne savaient pas à quoi ils échappaient. Tout ça était plus qu'horrible.

Harry fut brutalement sorti de ses sombres pensées par la voix de sa tante qui lui demandait posément de faire visiter la maison aux invités. Accompagné de Dudley qui boudait d'avoir quitter « son » gâteau, il montra aux dix personnes qui les suivaient les moindres recoins de la maison. Il ne comprenait pas cette pratique totalement impudique, mais il paraissait que cela « se faisait ». Alors qu'ils rejoignaient le salon, Véronique Turner l'interpella. Elle lui parla d'un ton très bas et rapide, si bien qu'Harry peina à comprendre tous les mots :

« Soyons d'accord, je sais qui tu es et tu dois te douter que je suis une sorcière. Je vais proposer aux Dursley, qui semble l'ignorer, que tu viennes passer une après-midi chez nous. Nous avons une fille, Thalie, et je crois que ce ne serait pas si mal que vous vous connaissez. Mais je ne sais pas quoi dire pour ton dire cousin, Dudley. N'aurais-tu pas une idée ?

_Je..., Harry restait interloqué, euh..., si, il a un match de boxe samedi.

_Bien, il faudra qu'on parle plus tard, Harry. A propos, ce n'est pas trop horrible ici ?

_Si, mais je commence à m'habiter. »

Avec un sourire, elle regagna le salon, suivi de son jeune interlocuteur. L'oncle Vernon et la tante Pétunia avaient profité du temps de la visite pour débarrasser la table et les invités siégeait de nouveau dans les confortables fauteuils. Dès son arrivée dans la pièce, Véronique Turner posa la question qui l'intéressait :

« Comme je viens de le demander à votre neveu, serait-il possible que Dudley et Harry viennent à la maison samedi ? Nous avons une fille et cela serait sympathique qu'ils se rencontrent, n'est-ce pas ? »

Pétunia Dursley réagit au quart de tour :

« Oui, ce serait merveilleux, je suis sûre que les garçons en seraient très heureux. Laissez-nous votre adresse et nous pourrons vous les conduire vers, disons, deux heures !

_Non, maman, ça ne va pas, j'ai un match de boxe samedi. Et, il faut absolument que j'y aille, c'est le quart de final !

_Oh, c'est vrai ! Véronique, ne serait-il pas possible de changer cette date ?

_Oh non, je suis navrée. Notre fille revient de chez ses grands parents vendredi et repart chez des amis dimanche soir. Elle n'a malheureusement que son samedi de libre.

_Je suis bien désolée que cela ne puisse se faire. Je suis certaine que Dudley aurait beaucoup aimé rencontrer votre fille. Etes-vous bien sûre qu'il n'y a pas d'autres jours possibles ? Et pendant l'année scolaire ?

_Pendant l'année scolaire ? Non, c'est impossible notre fille va en pension et ne revient presque pas de l'année. Et je ne crois vraiment pas qu'il y ait une autre date de libre. Mais, je pense, pourquoi votre neveu ne viendrait-il pas seul, il ne le faudrait pas le priver.

_Nous avions envisagé d'aller voir tous ensemble Dudley à son match.

_Mais, j'insiste, cela ne pourra que bonifier nos rapports ! »

L'oncle Vernon vit rouge, cette phrase signifiait pour lui que l'affaire s'annoncerait meilleure, ou plus néfaste, mais aussi que son neveu pourrait facilement faire une bêtise et détruire son merveilleux travail. Il fallait prendre une décision, devant le regard interrogateur de sa femme :

« C'est d'accord. nous conduirons Harry chez vous avant d'aller voir le match.

_Bien, vous verrez que tout se passera bien. Pétunia, vous vouliez notre adresse. »

Véronique prit son crayon et écrivit « 12 Magnolia Road, Little Whinging ». La conversation reprit sur un autre sujet et Harry poussa un soupir de soulagement. Il allait enfin pouvoir parler à des personnes autres que Ron ou Hermione, ou encore l'Ordre du Phénix, qui ne le ménagerait pas à cause de la mort de Sirius et à qui il pourrait discuter de magie sans que le sujet soit détourner. Les invités partirent en même temps vers minuit. Alors que Vernon et Pétunia évoquait la réussite de cette soirée et que Dudley allait s'immerger dans le sommeil, Harry regagnait sa chambre et ouvrait la fenêtre, il entendit un bruit de moteur, ainsi que huit craquements semblables déchirés le silence de la nuit.

xxxxxx xxxxxx xxxxxx

« Maître, nous avons des nouvelles.

_Quels genres ? Bonnes ou mauvaises ?

_Mauvaises, maître. Mais nous pouvons y remédier.

_Vas-y !

_Nos espions ont détecté des signes de grande magie blanche. Il s'agit malheureusement des Avatars.

_Des Avatars ! Je les aie détruits il y a quinze ans et il n'y avait que sept enfants.

_La génération suivante a pris le relais, maître.

_Le vampire les a-t-il rejoins ?

_Non, par encore.

_Bien, il faut le retrouver et le capturer. Je le veux, vivant ou mort.

_Nous nous en occuperons dès maintenant, maître. Nous les avons localisés à Londres dans un quartier près de Picadilli Circus. Cependant, il y en a une qui est à Little Whinging.

_Pouvons-nous les atteindre ?

_Les sept sont bien trop protégés, de plus le collier est avec eux. Mais il n'a pas encore de maître. La fille est plus vulnérable, bien qu'elle soit avec ses parents, un Auror et une Enchanteresse. Nous pouvons tenter quelque chose sur cette voie.

_Bien, élaborez un plan, il nous la faut vivante si je veux l'échanger contre le collier et ensuite la tuer. Et aussi, quel est le dernier membre ?

_Eh bien, c'est une mauvaise nouvelle. La dernière membre des Avatars est Iris Hop Croft. Il s'agit de votre fille.

_Quoi, ma fille, une Avatar ?

_Je suis navrée de vous l'apprendre, maître.

_Je n'en n'ai que faire que tu sois désolé. Tes nouvelles ne me sont satisfaisante en aucun point. Tache de t'améliorer. Endoloris. »

Le mangemort s'écroula à terre en poussant de terribles hurlements.

Fin du premier chapitre

voilà c'est fini, j'espère que ce chapitre vous a plu. Il est quand même long mais j'ai mis beaucoup de temps à l'écrire. Je le trouve plutôt pas mal, mais j'ai besoin de votre avis ! donc reviews ! ! Le deuxième chapitre devrait arriver dans à peu près un mois mais je ne promet rien. Je suis longue. S'il vous plait envoyer des reviews !