Coucou tout le monde, je suis vraiment désolée du retard. J'ai honte. Je
ne vous referais plus de coup comme ça car je sais que c'est très
horripilant d'attendre un chapitre qui ne viens pas. Je crois que je vous
aies déjà fait assez attendre. Encore désolée. Gwen. Bonne lecture.
Chapitre 2 : Rencontres
« Dudley, mon garçon, dépêche-toi, nous allons être en retard pour ton match !
J'arrive papa, je met mon short et j'arrive. »
Dudley apparut en haut de l'escalier, habillé d'un maillot de corps et d'un short rouge, marqués à son nom. L'Oncle Vernon renifla avec satisfaction, tandis qu'Harry étouffait son fou rire. Il avait vraiment l'air d'un cochon enrubanné d'un tissu flamboyant. Le jeune homme brun comprenait maintenant pourquoi son cousin gagnait ses matchs : ses adversaires devaient être paralysés par le rire, si bien qu'ils ne savaient plus se défendre. Vu de cette manière, porter une combinaison aussi ridicule devenait un avantage non contestable. Mais là n'était pas la question à cet instant où Vernon Dursley bousculait violemment son neveu pour qu'il s'installe dans la voiture. Ils avaient environ un quart d'heure de retard et pour la tante Pétunia, cela était inacceptable. Elle fit donc à Harry une réflexion désagréable lourde de reproches. Celui-ci resta silencieux face à cette remarque. Les Dursley n'allaient pas lui gâcher son après-midi passée loin d'eux. L'adolescent était coincé entre la portière et son cousin qui trépignait d'impatience. Il n'était pas mécontent d'éviter le match de Dudley. En effet, voir son cousin se battre contre une autre personne que lui ne le passionnait guère.
Il préférait d'autant plus aller chez des sorciers. Il avait, disons, « omis » de parler de cette après–midi à l'Ordre, connaissant à l'avance la réponse de Dumbledore. Personne ne saurait donc où il serait, à part les Dursley. Il avait envisagé la possibilité d'un piège mais il s'était raisonné. Il avait confiance en ces gens là depuis qu'il avait parlé à cette Véronique. Il ne savait pourquoi, il ne les connaissait quand même que depuis quelques jours. C'était comme ça, c'est tout.
Magnolia Road était une rue voisine et très semblable de Privet Drive. Les mêmes maisons, les mêmes jardins, les mêmes voitures. Cependant, le 12, était une demeure plus majestueuse que celle des Dursley. Ce fut d'ailleurs avec jalousie que Vernon gara sa BMW ce jour là, ne voulant même pas jeter un regard à celle des Turner. Harry le suivit docilement jusqu'au porche, ainsi que Pétunia et Dudley, sa combinaison flashant au soleil. La sonnette retentit dans l'entrée, après qu'Harry l'eut actionné, quelque peu anxieux. Quelques instants plus tard, une voix chaleureuse leur parvint jusqu'aux oreilles : « J'arrive ! »
Une jeune fille blonde, un sourire pendu aux lèvres, ouvrit la grande porte de bois blanc : « Bonjour, vous devez être les Dursley ! »
Ceux-ci répondirent avec mépris pour cette jeune fille qu'ils jugeaient provocante : « Oui, c'est bien nous, tes parents sont-ils là ? Oh, non, ils ne sont pas là pour le moment. Ils m'ont chargé de vous dire qu'ils vous recevront pour l'apéritif ce soir pour... pour parler affaires, je crois. Bien, c'est très bien. Bon, nous te laissons ce ... garçon. Dis à tes parents que reviendrons vers 19h. Je n'y manquerai pas. Au revoir. Et, bon match Dudley. »
Celui-ci rougit violemment s'accordant parfaitement avec sa combinaison. Il balbutia un merci avant de se réfugier dans la voiture, tout troublé. Cela ne put qu'arracher un sourire à Harry qui n'était pas mécontent de quitter les Dursley. Il remarqua que la fille des Turner souriait malicieusement. Après un dernier au revoir, les Dursley repartirent, un grand soulagement des adolescents.
Lorsqu'ils furent installés dans des chaises de jardin en bois sombre, bercés par les doux rayons de soleil, la jeune fille se présenta enfin :
« Bon je me doute que tu es Harry Potter, le « Survivant ». Quant à moi, je suis Thalie Turner, et je n'ai malheureusement pas de titre glorieux derrière mon nom ! »
Le ton de cette Thalie était si chaleureux et humoristique, que l'après- midi ne pourrait que se déroulait bien. Et, contrairement à toutes les personnes qu'il avait rencontrées jusqu'à là, elle n'avait pas levé les yeux pour contempler sa cicatrice. Cette absence de curiosité portée uniquement sur sa stupide célébrité renforça le sentiment de sympathie à l'égard de la jeune fille. Avec naturel, il répondit : « Ravi de te connaître Thalie, et sache que je ne manquerais pas de te trouver un surnom à l'occasion ! Mais une question me brûle les lèvres : tu es une sorcière ?
Oui, et fière de l'être.
Mais tu n'es pas à Poudlard ? !
Ma mère ne t'a pas dit ? J'y entre cette année.
Ah d'accord ! Mais où étais-tu avant ?
A Beauxbatons, à CœurdeLion !
Quoi ? CoeurdeLion ?
C'est le nom de ma maison. Il y en a deux à Beauxbatons : CœurdeLion et Boisjoli. C'est assez original, non ?
Oui, assez ! A Poudlard, il y en a quatre : Serdaigle, P...
Poufsouffle, Gryffondor et Serpentard, je sais. Tu dois certainement être à Gryffondor.
C'est exact, mais, comment tu le sais ?
J'ai mes informateurs ! ! Non, mes parents m'ont parlé de Poudlard. Et puis, je crois l'avoir lu dans la Gazette. A propos, ils avaient l'air de bien t'aimer l'année dernière !
Oui, ça faisait toujours plaisir de se faire traiter de fou ! Je ne suis pas mécontent que ça ait enfin changé, même si j'aurais préféré d'une autre manière. Ce n'est jamais charmant de se retrouver face à face avec Voldemort. »
A l'opposé de toutes les personnes qu'il connaissait, sauf Dumbledore, la jeune fille n'eut pas de mouvement de terreur à l'entente du nom tant redouté par des millions de personnes. Cette fille si particulière eut juste un regard surpris.
« Tu prononces Son nom ?
A force, il ne fait plus vraiment peur. Ça fait déjà cinq fois que je le vois et je me dis que cela ne sert à rien de s'apeurer pour un nom.
Tu as sans doute raison. Mais pour moi qui n'ai jamais eu de contact direct avec lui, et qui n'en veut pas d'ailleurs, je ne peut m'empêcher d'avoir peur. Son nom, c'est son image.
T'inquiète pas, tu t'y feras. A Poudlard, je suis sûr que Dumbledore, le directeur, fera tout pour qu'on soit à l'aise avec ce nom.
C'est moi ou il y a de l'amertume dans ta voix ? »
Il détourna le regard, gêné d'être ainsi mis à nu. Thalie ne comprit que trop tard son erreur :
« Je suis désolée. Je n'aurais pas du...
Non, ce n'est rien. Disons que j'ai perdu quelqu'un de cher en partie à cause de lui.
Plus gaffeuse que moi tu meurs. Moi je dis : vive les boulettes ! (nda :chercher pas à comprendre c une référence à ma meilleure amie) Je dois te faire une bonne impression maintenant. Je vais te sembler répétitive mais je suis profondément désolée de te rappeler de mauvais souvenirs. »
Il baissa les yeux pour ne pas croiser le regard perçant de la jeune fille. Il savait que si elle voyait ses yeux embués de larmes, il ne tiendrait pas. Un léger blanc se réinstalla. Thalie jurait intérieurement. Elle ne le connaissait pas et se savait pas comment le faire sortir de sa torpeur. Elle ne dut heureusement pas le faire, car une petite minute environ plus tard, Harry reprit lui-même ses esprits, avec dans sa voix, une pointe de chaleur :
« On ne va pas se gâcher l'après-midi pour ça ! Qu'est-ce que tu proposes ?
Hum, je sais pas. C'est toi l'invité à toi de choisir !
Le problème, c'est que j'ignore totalement ce qu'on peut faire.
Rien de particulier, à part du Quidditch, une bataille explosive ou des échecs... après je sais pas.
Du Quidditch, c'est parfait, vraiment. En plus, cela fait trop longtemps que je n'en ai pas fait. Mais, par contre, je n'ai pas de balai. Et, à moi que je ne sois bigleux, enfin je suis bigleux, mais ce n'est pas le problème,... bon voilà, où est le terrain de Quidditch ?
A l'intérieur, on a une salle spéciale aménagée pour cela. Tu prendras le balais de mon père.
Ok, c'est tout simplement parfait, on y va ? ! »
Le Quidditch, véritable sport, était celui préféré de Harry ainsi que de plusieurs millions de sorciers. L'adolescent jubilait de pouvoir pratiquer de nouveau ce sport qu'il affectionnait et dont il n'avait plus goûter depuis trop longtemps. Il suivait Thalie qui se dirigeait d'un pas sûr vers une salle qui était située au deuxième étage et qui paraissait petite. Cependant, lorsqu'il franchit la porte, il eut droit à un véritable spectacle. Subitement, les murs s'écartèrent, des cercles d'or installés à terre s'élevèrent du sol seuls pour se mettre en lévitation dans les airs, le toit disparut pour dévoiler un magnifique ciel bleu sans aucun nuage. Un immense et éblouissant terrain de Quidditch apparut en quelques minutes, sous le regard étonné d'Harry et celui patient de Thalie. Tant de fois elle avait admiré ce spectacle. Elle avait remarqué la mine ébahie de son nouvel ami.
« Il y a une montagne de sorts là dessous. On a tout installé, il y a si longtemps. C'est la maison de mes grands-parents. Enfin, l'ex-maison... Bon ! Ca te va ce balai ? »
Tandis qu'elle expliquait cela, Thalie s'était dirigée vers une porte, d'où elle sortit deux Nimbus 2001. A la suite de la question, Harry acquiesça, agréablement surpris : un Nimbus 2001 ! ! Cela ne lui changerait pas beaucoup ! Il mourrait de l'enfourcher et de pouvoir voler à nouveau. Il attendit cependant patiemment que Thalie l'autorise à éprouver ce tel sentiment de liberté. La sensation qu'il ressentit à cet instant fut inégalable. Comme à chaque fois qu'il volait, un sentiment de bien être l'envahit et toutes ses préoccupations s'envolèrent à lui. C'était si bon de voler à nouveau ! La jeune fille capta son attention lorsqu'elle lâcha le Souaffle et lui fit une passe facile, qu'il rattrapa tant bien que mal, pris par surprise. Elle lui proposa : « On fait des passes ? ». En acquiesçant, il renvoya la balle rouge qu'elle réceptionna magnifiquement : « Tu joues au Quidditch à Poudlard ? Tu n'as pas l'air mauvais !
Je suis au poste d'Attrapeur dans l'équipe de Gryffondor ! »
Elle remarqua la fierté qu'il avait mise dans ces mots.
« Et toi ?
Poursuiveuse à CœurdeLion ! D'ailleurs, ils sont foutus maintenant que je ne suis plus là ! »
Ainsi donc, elle passait tous son temps à s'amuser. Harry espérait désormais vivement que le chapeau l'envoie à Gryffondor ! Mais vu son comportement, elle n'avait pas trop de risques de se retrouver à Serpentard. Thalie Turner était le style de personne qu'il aimait fréquenter. A la suite d'une balle bien envoyée, il dut faire un vertigineux piquet pour la rattraper. Il manqua de tomber lorsqu'il envoya ses mains à la recherche de la balle qui chutait à pleine vitesse. Se redressant, il échappa à la chute qui le menaçait. Sa chance avait agi en sa faveur, pour une fois. Thalie siffla d'admiration.
« T'es plus que bon décidément ! !
Merci, ça fait toujours plaisir de l'entendre, même si ce piquet n'était pas prévu ! »
En un sourire, ils continuèrent à se passer le Souaffle. Ils en virent à se faire des balles de plus en plus périlleuses et difficiles. La jeune fille étonna beaucoup Harry par sa maîtrise de la balle et le garçon put lui retourner tous ses compliments. Encore une chose qu'il lui fit espérer l'envoi de Thalie à Gryffondor : elle serait formidable et à la fois redoutable dans l'équipe. Après avoir effectué de nombreuses passes, la jeune fille blonde vola jusqu'à la malle qui contenait les balles et lâcha le Vif d'Or. La minuscule balle d'or pur déplia ses ailes d'argent et s'envola en un éclair. Les deux joueurs attendirent une cinquantaine de secondes à terre pour finalement s'élancer à la poursuite du Vif, toujours aussi convoité. Sans trop de surprises, Harry la maîtrisa au bout de cinq minutes, après de multiples figures plus périlleuses les unes que les autres. Emerveillée par cette superbe performance, Thalie lui confia, sans sous-entendu : « Tu es beaucoup plus fort que je ne me l'était imaginé ! ! » L'adolescent lui répondit d'un sourire fier. Il n'était pas habitué à de tels compliments.
L'après-midi se déroula donc ainsi, mêlée de Quidditch et de bonne humeur. Ils virent à regret l'heure avançait, et l'arrivée des Turner n'arrangea pas les choses ! Véronique, comme elle l'avait annoncé à la première entrevue, elle l'invita dans un bureau de taille moyenne, afin qu'ils parlent. L'adolescent était légèrement inquiet face à cette discussion. Il se détendit en voyant l'air de confiance qui se dégageait de la jeune femme.
« Je t'avoue que j'étais assez surprise de te voir chez les Dursley la semaine dernière. Ce n'est pas le genre de gens digne de confiance et je crois que tu n'aurais pas du te retrouver chez eux pendant deux mois. A croire que Dumbledore ait perdu la tête !
Vous connaissez Dumbledore ?
Je t'en prie Harry, tutoie-moi ! Je ne suis pas si vieille que ça quand même ? ! Et oui, je connais Dumbledore. J'ai été à Poudlard. D'ailleurs, je crois me souvenir que j'étais dans la classe au dessus de tes parents. C'étaient des gens adorables, si semblables mais si différents ! »
Harry, gêné, préféra changer de sujet, afin de ne pas repenser à Sirius...
« Vous... »
Un regard autoritaire le corrigea. Il reprit d'une voix hésitante :
« Tu n'as pas l'air de croire que Dumbledore a pris la bonne solution en m'envoyant chez les Dursley pour l'été dans ma famille.
Famille !! Parce que tu appelles ça une famille ? ? ! ! Je dois avoir un différent sens du mot « famille ». Mais bon ! Dumbledore et nous, je parle des personnes qui étaient là l'autre soir, avons eu un léger différent il y a quelques années. Depuis nos rapports sont très restreints et ne sont plus que pour le travail.
Pour le travail ?
Oui, nous ne travaillons pas pour des moldus. Alexander est bien ministre des Affaires Etrangères mais pour le Ministère de la Magie. Quant à moi, je suis une enchanteresse.
Mais pour l'affaire avec les Dursley ?
On avait entendu des rumeurs sur des choses très spéciales sur les Dursley, on a été vérifié sur le terrain, tu sais on parle beaucoup de toi en ce moment. J'espère que Dumbledore a prévu des bonnes défenses pour la maison.
Ca explique des choses.
Comme tu le dis ! Bon Harry, je devais te parler. J'aimerais que tu ne m'interrompes pas. »
Harry, comme pour répondre à ces exigences, acquiesça.
« Dumbledore m'a expliqué en détail ce qui s'est passé il y a peu près trois mois, au Département des Mystères.
...
Je m'en veux de te faire revivre ces terribles choses mais je pense que cela est nécessaire. Je sais que tu es l'Elu, je le sais d'ailleurs depuis longtemps. Je sais que tu vas devoir te battre. Tu dois le penser, mais sache que tu n'es pas seul. Maintenant, tu dois savoir quelque chose : je sais que tu nous connais, car tu nous connais en tant qu'Avatar. »
Un blanc s'installa un court moment. Harry en avait le souffle coupé. C'était donc eux, les fameux Avatars.
« Voilà, désormais tu le sais. Tu as des personnes derrière toi qui t'aideront en cas de problèmes. Dans deux semaines, tu vas regagner Poudlard. Si quelque chose ne va pas, tu pourras toujours m'en parler ou en parler à ma famille. Voilà, maintenant je t'ai dit tout ce que j'avais à te dire, j'espère que cela apaisera ta curiosité envers nous jusqu'à la rentrée où tu pourras bombarder Thalie de questions. C'est une vraie pipelette celle-là ! On ne peut l'arrêter quand elle est vraiment partie. D'ailleurs, tu peux aller la rejoindre. Deuxième étage, troisième porte sur ta droite. L'escalier est au bout du couloir.
Merci, merci pour tout !
C'était un plaisir. »
La porte refermée, Harry poussa un soupir de soulagement. Il avait de nouveau quelqu'un sur qui compter, en qui il pouvait avoir une confiance absolue !
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« Etes-vous bien sûr de vouloir risquer cela, Damian ?
Vous le savez bien, Dumbledore, il le faut. J'ai été nommé il y a plus de 1000 ans par Merlin lui-même. J'ai toujours accompli ma tache, en prenant tous les risques nécessaires. Il faut que je les forme ! Surtout par ces temps-ci.
Oui, je veux bien admettre que cela est plus que nécessaire. Mais si il y a un quelconque incident ? Si Voldemort attaque ?
Avec tout le respect que j'ai à votre égard, Professeur, confiez-moi ce poste, je sais de quoi il en retourne.
Je le sais bien, mon cher ami, je le sais bien.
Oui, et vous savez aussi que j'ai toutes les compétences requises pour ce poste. Je ne me laisserai pas surprendre si facilement que cela. Je ne risque rien à Poudlard. Vous le savez mieux que moi. De plus, je crois savoir que vous avez grandement besoin d'un professeur en cette manière.
En effet, mais est-ce vraiment raisonnable ?
Ce n'est peut-être pas très raisonnable. Mais, comme vous le dites si bien, si Voldemort attaque, voulez-vous qu'ils les disséminent comme il y a une quinzaine d'année ? ? Les Avatars sont de nouveau réunis et montent en puissance, je dois impérativement les entraîner autant qu'il le faut. D'ailleurs, je crois bien qu'il ne serait pas inutile d'entraîner en même temps l'Elu, ainsi que ses amis. Imaginez les combattant ensemble, tous les onze.
C'est d'accord, vous m'avez convaincu. J'aimerais que vous nous rejoignez à Poudlard le plus tôt possible. Je...
C'est impossible ! , l'homme aux cheveux bruns coupa nerveusement Albus Dumbledore, je devrais déjà les avoir rejoins ! Je suis désolé.
Je comprend. Cela dit serait-il possible d'organiser une rencontre entre vos adolescents et Harry Potter et ses amis, dès la semaine prochaine ? Ils profiteraient donc d'une semaine pour se connaître avant la rentrée scolaire. Il nous faudrait juste trouver un lieu.
Il s'agit là d'une excellente idée, Dumbledore ! De plus, j'accepterais volontiers de les recevoir chez moi. Je crois bien disposer de la place et de la patience nécessaire. Et puis, nous n'aurons qu'à commencer l'entraînement dès la semaine prochaine.
C'est entendu, je ferais provenir à Harry Potter, Hermione Granger et Ron Weasley, l'invitation. Je ne crois pas qu'il n'y aura de problèmes.
Quant à moi, je m'occupe de ces autres jeunes. Je les préviendrais dès que je serais près d'eux. A bientôt, Professeur. »
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Une ombre se faufilait entre les traits de lumière qui éclairaient la pelouse. La silhouette disparue derrière un arbre touffu, au passage d'une personne devant la fenêtre. La forme écarlate se stoppa pour observer le jardin, vérifiant leur sécurité. Elle finit par s'éloigner de la vitre, rassurer par une chose ne reposant sur rien, sa vue. En effet, un instant plus tard, l'ombre reprenait patiemment son ascension vers la maison. Elle arriva aisément jusqu'à la baie vitrée, là elle jeta un rapide coup d'œil. Il avait le champ libre. Ayant été invité une fois à pénétrer dans cette demeure, le vampire en avait désormais l'accès illimité. Toujours de dos contre le mur froid, il actionna habillement la poignée de la porte coulissante. Personne n'avait rien remarqué et les humains de la pièce se croyaient toujours en sécurité. Il observa une nouvelle fois à l'intérieur. Huit corps chauds, dont le sang pulsait dans les veines. Ils étaient tellement vulnérables ! Peut-être l'attendaient-ils ? Il en doutait. Leurs esprits étaient sûrement captivés par le jeu dont il ne comprendrait jamais le sens : se renvoyer une petite balle en plastique à l'aide d'une raquette de bois pas très grande non plus. Que les humains étaient puériles ! ! Et ils appelaient ce jeu le « ping-pong » cela ne voulait rien dire !
Après un court moment de concentration, il fit coulisser la vitre d'une trentaine de centimètre, pour apparaître sur le seuil de la porte. Devant lui, les huit personnes sursautèrent et commencèrent à s'affoler. « Un Vampire ! » Il aimait voir le sang s'agitait, les humains terrifiés cherchant un moyen de sortir vivant de cette attaque. Il sentait le sang devenir acide par la terreur. Ils étaient coincés ! La seule issue de ce petit bâtiment était la porte qu'il bloquait précisément. Le vampire observa avec un sourire de fins bouts de bois s'agitaient devant, libérant des étincelles. Un « il ne peut pas entrer » fut son signal et il avança d'un pas à l'intérieur de la pièce chaude.
Il leva la main juste avant qu'une boule de feu l'atteigne. Elle s'estompa dans les airs. Il referma la porte de ses mains puissantes, tout en restant face aux adolescents terrorisés. Il éclata d'un rire glacial, rivalisant avec celui du Lord Noir, au moment où une gousse d'ail vola en sa direction. Il l'attrapa au vol et croqua dedans avec ses canines démesurées. « Vous avez encore beaucoup à apprendre, mes chers amis ! ! » Le prédateur avança encore d'un mètre avant de les contempler. La peur les paralysait, ils ne pourraient pas lutter contre leur funeste sort. Le vampire était là, dans toute sa grandeur, le regard fixe sur l'un des formes rouges. L'adolescente tremblait, tétanisée. Le vampire avait remarqué, quelques instants plus tôt, le manège d'un des garçons, qui tentait d'atteindre la porte. Alors qu'il était si près du but, il poussa un hurlement de terreur face aux canines qui s'abattaient sur lui. Tandis qu'il sentait des aiguilles traversaient la peau de son cou, il s'évanouit et retomba ainsi sur le sol, inerte. Les autres adolescents allaient craqués. Dans un « Andréas » commun, ils avaient exprimés leur désespoir. Le vampire, des gouttes de sang tachant sa belle peau pale, les yeux désormais injectés de rouge, observait les jeunes désespérés. Un rictus malsain se forma sur ses lèvres minces. « A qui le tour ? » Sa silhouette était svelte, ses cheveux bruns foncés contrastaient avec son visage d'une pâleur macabre. Si ce visage n'eut pas été déformé par ses longues canines proéminentes, acérées, et par la transformation de ses pupilles, il eut été séduisant. Après être sortis de leur torpeur, les adolescents se rassemblèrent en demi-cercle, leur baguettes dressées. Ils avaient désormais dans les yeux une leur menaçante. Il ne prit pas peur, ils ne pourraient rien contre lui. Il avait quand même pris ses précautions ! Aussi fût-il quand même surpris quand ils prononcèrent une puissante formule. « Ahoras » Une sphère flamboyante sortit des sept baguettes. Elle s'éleva dans les airs et fonça en direction du vampire. La boule de feu explosa à son toucher et l'entoura, créant une impression qu'il se consumait. Les jeunes sorciers poussèrent un soupir de soulagement, ainsi leur diversion avait marché, au péril d'Andréas. Ils se rappelèrent que leur ami était encore en grande difficulté. Malheureusement, une barrière de feu les séparaient toujours. Ils entendirent un claquement de doigt et le feu se transforma en légère fumée. Il était intact, le vampire n'avait aucune marque de brûlure sur le corps. Les adolescents retinrent leur souffle. Il avait un sourire satisfait.
« Damian ! ! »
« Alexander ! »
Ses canines se raccourcirent et ses pupilles retrouvèrent leur aspect normal. Si les adolescents ne l'avaient pas vu auparavant, ils l'auraient cru simple sorcier.
« Damian, mon ami, nous t'attendions !
Alexander, comment vas-tu ?
Très bien. Ta visite me rassure. Tu tardais.
Je sais, j'ai eu quelques petites affaires à régler.
Je me doute. Ces temps-ci... Alors comment c'est passé ce fameux test ? »
Les adolescents fixaient les deux adultes, incrédules. Comment ce monstre pouvait-il connaître le père d'une de leur amie ? Cela paraissait vraiment invraisemblable. de plus, les deux hommes semblaient beaucoup s'apprécier. Une des sept jeunes se précipita vers le brun toujours à terre. Son pouls était plutôt stable. Elle peina à l'installer sur le fauteuil le plus proche, celui habillé de cuir noir. Les morsures étaient profondes mais pas infectées. Elle fut bientôt rejoins dans sa démarche de guérison par ses amis affolés, tandis que les deux hommes continuaient de discuter :
« Exceptionnellement bien. Il n'en y a qu'un qui est tombé, et encore, il semblerait que ce fusse pour créer une diversion. Cependant, leurs connaissances en matière de vampires sont bien faibles ! ! Il y en a un qui m'a jeté de l'ail ! Mais, ils ont utilisé un sort d'une puissance incroyable par rapport à leur âge. Ce sort est, comme tu le sais bien, utilisable par seulement un groupe de sorcier s'accordant parfaitement. J'ai été plus qu'agréablement surpris. Jamais je n'aurais cru qu'ils maîtrisaient le « Ahoras » à leur âge ! Je suppose que tu n'y es pas innocent !
Tu suppose bien, comme toujours ! Ils sont plus performants et entraînés que nous à leur âges. Il faut dire que nous avions eu un bon professeur, qui nous avait fait remonter le niveau. Tu ne seras quand même pas inutile, ne t'inquiète pas.
Je l'espère bien ! Quoique je ne sais pas trop. Je ne doute pas de tes capacités, mais tu n'as jamais été un très bon professeur ! ! Non, ne fais pas cette tête là, je rigolais ! Je suis content de te revoir, Alexander. »
Puis il se tourna vers les adolescents toujours en cercle autour du blessé :
« Il n'est qu'évanoui. Je m'en occupe de suite. Mais avant, vous avez toutes mes félicitations. Vous venez de passer avec succès le test. Vous êtes près pour devenir des Avatars et c'est moi qui aie l'honneur de vous entraîner. Alexander, peux-tu aller chercher les autres. Fais les tous venir, s'il te plait. Nous devons parler. Quant à moi, j'ai une blessure à soigner. Ecartez-vous, s'il vous plait. »
Le grand homme qui se nommait Alexander s'éclipsa, tandis que le vampire se dirigea vers les adolescents. Ceux-ci s'écartèrent conformément aux ordres, mais se sentant plus que jamais en danger. Ils étaient toujours sous le choc de l'attaque passée. L'homme avança sa main au niveau du cou où deux petites gouttes de sang étaient visibles, et une lumière verte s'en dégagea. Il retira sa main et tous purent constater qu'il ne restait seulement deux légères cicatrices, qui marquaient le passage des canines acérées.
« Il a besoin de sommeil. Mais demain matin, il sera en parfaite santé. Il pourra même commencer avec vous l'entraînement. Je crois même que ce qu'il vient de traverser sera moins dur pour lui que la séance d'entraînement demain. Je l'emmènerais dans son lit dans quelques minutes. »
Thalie Turner, car c'était l'une des adolescents, se releva, méfiante :
« Qui êtes-vous ?
Ah, pardonnez-moi. J'ai oublié de me présenter. Je me nomme Damian, et je suis votre nouvel entraîneur. C'est moi qui ait formé toutes les générations avatares, au fur et à mesure des ans passés. Mon âge doit être à peu près de 1500 ans. Je suis le gardien du secret des Avatars et je ne l'ai jamais trahi. Maintenant je vais vous dire qui vous êtes réellement. Vous croyez le savoir mais le savoir n'est jamais une source sûre. Vous êtes les véritables descendants de Merlin l'enchanteur, Viviane, plus communément appelée la Dame du Lac, la fée Morgane, le roi Arthur, la reine Guenièvre, Lancelot du Lac et la reine Almeia, détentrice des Cristaux, sorcière très puissante mais inconnue. Vous allez me dire qu'ils ne sont que sept ! J'étais le dernier des premiers Avatars. Chacun d'entre vous possède leur puissance, leur pouvoirs, leurs connaissances. A moi de les faire remontés à la surface, de vous les remettre en esprit. Certaines générations d'Avatars se sont faits connaître lors des années tels les fondateurs de Poudlard, Rowena, Helga, Salazar, Godric. Mais les Avatars sont un mythe, une légende ils évoluent dans l'ombre. Vous devez être des ombres, vous êtes un secret, une connaissance interdite, jamais vous ne devrez parler de vos pouvoirs. Nous en reparlerons demain. Allez-vous couchez maintenant, il se fait tard et j'ai à parler avec vos parents. »
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Epuisé par cette chaleur intenable, Harry but le peu d'eau qui lui restait. Il devrait maintenant patienter encore deux heures pour sentir cette sensation humide dans sa gorge asséchée. Si seulement cette canicule pouvait s'estomper. Elle avait été moins rude que la précédente mais l'absence d'eau pour se désaltérer faisait la différence. Il s'installa sur le rebord de la fenêtre et fit glisser sa main sur les barreaux de fer forgé, mis en place très récemment. Un image s'imposa à son esprit tel un flash : l'Oncle Vernon, le visage teinté de son habituelle couleur violacée, muni d'un marteau de taille importante, clouait des barres de fer à la fenêtre, un sourire sadique accroché à ses lèvres répugnantes.
L'adolescent secoua sa tête : ce souvenir n'en évoquait que trop d'autres, tous aussi pénibles. Car, quatre jours plus tôt, les Dursley avait pris une terrible décision, à la rupture du contrat. Ils allaient dorénavant soumettre Harry au même régime qu'auparavant. La fureur du moment l'avait emporté sur la terreur. L'Oncle de Harry fut mis dans un tel état à l'annulation du si important contrat, que l'Ordre lui-même n'aurait rien pu faire pour le calmer. Les Turner avaient en effet annulé leur commande massive de perceuses à la suite de la pseudo-découverte d'une louche dans le dossier.
Et malheureusement, seul Harry savait que les Turner n'avaient eu l'intention de faire une aussi grosse commande. Donc, bien sûr, Vernon Dursley en avait tout de suite arrivé à cette conclusion : Harry était précisément cette chose louche ! Celui-ci devait désormais subir les colères de son oncle. Pour rien il était battu. Des bleus, des hématomes, de longues traces rouges, des coupures plus ou moins longues ou profondes s'inscrivaient sur la peau d'une pâleur presque surnaturelle de l'adolescent, traduisant le régime stricte de son oncle. Il ne tiendrait pas deux semaines comme ça !
Mais pour s'ajouter à la fatalité de son état, il était maintenant incapable de prévenir qui que ce soit ! En effet, le soir même de son début de torture, Vernon s'était emparé de sa chouette et l'avait enfermée dans le placard si familier à Harry, celui en dessous de l'escalier. elle ne pouvait que se dégourdir les ailes lors de ses voyages de Privet Drive à la place Grimmaud. Car, même s'il n'en avait pas l'air, Vernon Dursley n'était pas aussi fou que cela : il désirait quand même éviter une violente altercation à l'Ordre. Si bien qu'il avait démuni son neveu de toutes feuilles et de tous crayons qu'il possédait, et le forçait chaque jour une lettre « normale » à l'Ordre.
Le grand « Harry Potter » était ainsi soumis totalement. De la rage, de la souffrance, de la folie parasitaient désormais son esprit. Le manque de sommeil, de nourriture, d'eau, le mettait dans un état de torpeur effrayant.
Une légère brise lui caressa le visage. Un piaillement aigu réveilla son esprit en dérive. Coq ! Le minuscule hibou volait à la vitesse de l'éclair, se dirigeant vers la fenêtre ouverte. Il espéra de toute son âme que les Dursley ne s'aperçoivent pas de la présence du volatile bruyant. C'était son seul espoir, sa seule porte de secours. Le petit animal, de sa taille ridicule, n'eut visiblement aucun problème à se glisser entre les barreaux de la chambre. Harry, trop heureux, referma la fenêtre, afin qu'il ne s'en aille pas immédiatement. Pourvu que les Dursley ne s'aperçoivent de rien ! L'oiseau se posa brutalement sur le bureau et tendit dignement la patte.
Le parchemin que l'adolescent lut ne lui rendit pas sa bonne humeur. Ron et Hermione étaient au Terrier, s'amusant comme des fous sans lui, et pire, il n'avaient rien remarqué d'anormal à son sujet, comme si le fait qu'il ne leur écrive plus de lettre était du au fait qu'il faisait tellement de choses intéressantes qu'il n'avait plus le temps de leur écrire. Il se déplora de cette ignorance. Dans ce cas précis, ils ne se montraient meilleurs amis que l'exécrable Drago Malefoy. Il ne perdit cependant pas de temps en lamentation. Même s'ils ne semblaient aucunement se soucier de son état d'esprit, Ron et Hermione ne seraient certes pas aussi injustes au point d'ignorer sa détresse, aussi importante fût-elle.
Cependant, même si Harry connaissait déjà parfaitement le message qu'il allait transmettre à ses amis, il ne savait absolument pas comment allait-il s'y prendre pour le noter. Dépossédé de tous stylos, plumes, ou ne serais-ce qu'un minuscule bout de crayon, il se sentait de nouveau envahi par la fureur de l'injustice. Il avait tout, tout pour prévenir ses amis de sa torture, mais non, il manquait une chose, une des plus essentielles. C'était rageant ! On se déchaînait vraiment sur lui ! Mais qu'avait-il fait pour mériter une pareille malchance ? Pour attirer ainsi le malheur ? Il le savait, ou pensait le savoir : il avait survécu. Il avait survécu le jour où il aurait du mourir, où sa mère s'était sacrifier pour lui laisser une chance de vivre. Il aurait du mourir, comme tout le monde, après le passage du Mage Noir. Mais non, il ne pouvait décidément rien faire comme les autres ! C'était ainsi et pas autrement !
Il se tenait désormais devant le miroir, qui lui renvoyait une image des plus insatisfaisantes. Sa cicatrice était en feu, comme à chaque fois qu'il s'énervait. Ce phénomène était cependant étrange, mais c'était comme cela depuis qu'il avait « rencontré » la jeune du magasin. Le sang affluait maintenant dans sa tête, sûrement à cause de la rage et de la chaleur qui le rongeaient. Une idée s'imposa à son esprit. Tout ce rouge... il regarda sa main d'une manière étrange, comme s'il la voyait pour la première fois. D'un geste brusque, il envoya de toutes ses forces son poing frapper son image rougeoyante. Il ne sentit pas la douleur, pourtant si forte, son esprit à nouveau emporté par la folie. Il n'allait pas bien, mais alors, pas bien du tout ! Laissant les gouttes vermeilles s'écrasaient sur le sol, il contempla son reflet dans le miroir désormais brisé. Il paraissait que cela portait malheur. Bof, au point où il en était, plus rien n'avait d'importance. Son torse, nu à cause de la chaleur intense, était ruisselant de sueur, et des gouttes de sang semblaient se mêlaient à celle-ci. Une expression de folie pure sur le visage, il se regarda avec étonnement. Emporté par la douleur, la chaleur, sa sous-alimentation, il s'évanouit rejoignant ses funestes rêves.
Deux heures et quelques plus tard, il fut réveillé brutalement par la voix criarde de sa tante, qui venait lui apporter son dîner, composé d'un grand verre d'eau et d'un ridicule bout de pain rassis. Il se découvrit à terre, sur la moquette dure. Un horrible mal de tête le rongeait et une étrange sensation se développait dans son poing droit. Il ne savait plus à quoi cela correspondait, mais cela devenait atroce. Il eut un cri d'effroi lorsqu'il découvrit sa main ensanglantée et les bouts de verre plantés dans ses doigts. Instinctivement, il leva la tête pour regarder le miroir. Une longue traînée de sang qui commençait à sécher s'étalait sur le miroir, en dessous d'un impact profond qui craquelait la glace. Son sang... Mais que s'était-il donc passé ? ? Cette question pour lui sans réponse lui occupa ses pensées tandis qu'il se relevait.
Ce fut à ce moment là qu'il remarqua que sa main gauche était complètement crispée : ses jointures étaient blanches, le sang ne semblait plus circuler normalement. Tout cela devenait effrayant. Et cette douleur à la tête... Après un vif effort, son poing gauche se relâcha et l'adolescent put constater qu'un bout de parchemin s'y cachait. A la lecture de ces mots écrits à l'encre sombre, Harry se remémora toutes ses terribles actions qui avaient suivi la réception de cette lettre. Oh, mon Dieu ! ! Il devenait fou ! Non, il ne tiendrait vraiment pas comme ça deux semaines ! Il devait trouver un moyen d'écrire cette lettre, ou sa fin sonnerait.
Obstrué par ses terribles pensées, son esprit revint à la contemplation du miroir brisé. Une dangereuse idée s'imposa dans sa tête. Passant au travers de sa peur et de son dégoût, il arracha un bout de verre coupant du miroir, y laissant encore quelques gouttes de sang. Il lutta contre la douleur qui l'envahissait. Ce n'était peut-être pas une très bonne idée finalement. Mais bon, c'était la seule solution qu'il avait trouvée alors...
Avec courage, il enfonça la lame coupante dans sa paume. Il serra les dents pour ne pas hurler de douleur. Une ligne de sang traversait désormais sa paume. Il fallait agir vite, maintenant que le sang était bien frais et liquide, et avant qu'il ne forme une croûte. Son message fut court mais très explicatif : « Aidez-moiprisonnier des Dursleysouffresuis droguéHarry » Il fallait économiser son sang.
Les lettres rouges écarlates sur le parchemin déjà jauni et chiffonné étaient sa porte de secours, sa vengeance. Il cultivait une haine implacable par rapport à certains individus, et les Dursley arrivaient presque en première place. Restaient Voldemort, Bellatrix Lestrange, Dolorès Ombrage, Cornélius Fudge. Dés qu'il aurait récupéré ses forces, ils paieraient, tous, et aussi fort. Sa vie était un enfer depuis sa naissance, soit. Mais il savait maintenant qu'il avait le pouvoir de se venger. Ils ne subiraient qu'une once de sa souffrance quotidienne, morale ou physique, et leur vies se finiraient d'une lente, très lente.
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D'un claquement de doigts, la lumière autrefois rassurante s'éteignit laissant les ténèbres s'emparaient de la petite pièce fermée. Une allumette s'embrassa et une faible flamme apparut au sommet de la bougie finement sculptée, teintée d'une inquiétante couleur rouge. Un soupir de profonde tristesse trahit le silence de la nuit. Une deuxième bougie s'alluma, puis une troisième et une quatrième. Le cercle de lumière vacillantes autour d'elle la laissait dans un état religieux. Elle prit une grande inspiration et se concentra. Quand il lui sembla qu'un lien s'était établi avec l'esprit recherché, elle tenta de lui envoyer un message : « Maman »
Elle ne maîtrisait pas très bien cette pratique tant incertaine. Cela ne faisait que seulement depuis son départ de France, depuis le début des vacances, qu'elle essayait de communiquer avec les esprits de ses parents, morts, de cette manière. Depuis quelques jours, elle obtenait un résultat assez satisfaisant avec sa mère, mais il lui était impossible de ne dire ne serait-ce qu'une phrase à son père. A vrai dire, c'était depuis sa brutale rencontre avec ce sorcier, Harry Potter, qu'elle avait réussi à créer un véritable lien. Elle réessaya plusieurs fois : « Maman !!
Oui, je suis là ma fille !
Oh, maman. Ça me fait tellement de bien de te parler !!
Je sais, moi aussi ça me fait plaisir. Cela fait si longtemps.
Maman, j'ai tellement peur. Tant de choses les plus horribles les unes que les autres se passent en ce moment.
Oui, malheureusement. Cela m'attriste au plus haut de voir que ton enfance sera aussi terrible que la mienne. Quoique que moi je n'étais pas au premier plan.
Ne dis pas ça, s'il te plait. C'est bien trop difficile pour moi ! Les autres tiennent le coup, eux, mais moi, je n'en peux plus, je craque, maman. Et en plus, il y a ce vampire, Damian, et ce test ! J'étais tétanisée pendant l'attaque ! Maman, s'il n'y avait pas eu les autres, jamais je l'aurais réussi ! Je ne suis pas digne d'être une Avatare.
Stop ! Tu t'es assez fait de mal. Laisse moi te dire ce que pense de tout cela. Tu es bien plus forte, bien plus résistante que tu ne le crois. Tu dis juste que tu as peur pour ne pas à avoir à montrer ta force, tu te voiles la face, chérie. Tu as le pouvoir, et la volonté des Avatars. Tu es bien la fille de Rayan, il n'y a aucun doute ! Je me souviens qu'il a beaucoup douté lui aussi, mais quand il est devenu le porteur du collier, il s'est complètement épanoui. Parles-en à tes amis. Je suis sûre qu'ils ont ressenti le même sentiment pendant ce test. Arrête de te sous-estimer, de te rabaisser, la peur n'est pas une excuse. Tout le monde a peur. C'est dans l'ordre des choses. Pour Damian, je ne peux que te dire d'avoir une entière confiance en lui. Il a beaucoup fait pour nous. Il sera là à chacun de tes problèmes et il t'aidera comme il le peut. Demain, va le voir. Parle lui de toutes tes craintes, de toutes tes peurs. Dis-lui aussi que tu peux me parler. Ça l'intéressera sûrement. Cette conversation vous rapprochera et une confiance mutuelle s'installera. N'oublie pas qu'il est ton protecteur avant tout. Ma chérie,...
Maman ? Maman, je ne t'entends plus, maman.
Je suis là. Le lien est en train de se rompre. Ne t'inquiète plus ma chérie. Tu es entre de bonnes mains. Je t'aime, ainsi que ton père. Malgré ce que tu penses, on est très fiers de ... toi ...
Maman ! Non ! Reste, s'il te plait ! Maman ! j'ai trop besoin de toi... »
Lorsque la voix sereine et apaisante la quitta, elle se recroquevilla sur elle-même. Cet « exercice » avait été très éprouvant pour elle. A chaque fois que sa mère la quittait de cette manière, elle la sentait une fois de plus. Rien ne sera plus comme avant. Elle éteignit ce qui lui restait comme lumière et se blottit dans les couvertures de son lit. Elle fit tomber les résistances qu'on lui avait apprises à dresser dès son plus jeune âge et rejoignis, malgré elle, ses habituelles tortures.
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« Cher Harry,
J'ai de bonnes nouvelles pour toi. Cependant, je ne peux t'en parler par lettre, je crois que tu le comprendras assez vite. On en reparlera, par le même moyen que la dernière fois. J'espère que tes vacances chez les Dursley ont été agréables et que tu t'es bien reposé. Je me suis arrangé pour qu'on aille te chercher tes affaires scolaires, si tu désires quelque chose en particulier, n'hésite pas à me le demander. Ne fais rien d'inconscient et sois sur tes gardes.
Albus Dumbledore. »
Une lettre énigmatique, comme il les aimait. Sauf que cette fois-ci, il tenait la clef du mystère dans ses mains. Comme il l'avait supposé, Dumbledore lui avait fait parvenir une deuxième lettre, cachée, à l'instar de la précédente, dans l'aile du hibou. Même procédé, même formule, que la dernière fois. Un sourire sarcastique, illustrant sa pensée que le directeur manquait cruellement d'imagination, était accroché à ses lèvres tandis qu'il ouvrait la lettre guère plus grande que la précédente.
« Prépare tes affaires afin de quitter Privet Drive le lundi 24 à 11h. Nous viendrons te chercher. Tu iras chez un ami jusqu'à la rentrée. Ron et Hermione serons aussi présent. A bientôt. »
Non, non, c'était impossible ! Non ! Ce n'était pas vrai ! Déjà que cela faisait deux jours qu'il devait survivre à ces blessures, sans soins, sans eau, presque sans nourriture. Tenir, il devait tenir ! Même si ce serait dur, il tiendrait ! Mais, comment ce faisait-il que Dumbledore n'ait fait aucune allusion à sa lettre ???! Ne l'avait-il pas reçu ?
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Ça y était, dans quelques heures, on viendrait le chercher, on le tirait loin de cet enfer. Deux jours avaient passé, et on était aujourd'hui le lundi 24 à 5 heures précises du matin. Encore 6 heures à tenir, 6 heures à devoir penser à sa survie. Tout allait bien se passer, il en était sûr. Tout redeviendrait comme avant. Non, Sirius ne serait plus là... Stop ! Ne pas penser, ou juste à ses lents battements de cœur. Dans 6 heures... Il quitterait l'enfer pour le paradis. Enfin, même si ce n'était pas le paradis, ça lui irait. De toute manière, on allait le sortir de là, et c'était ça qui comptait ! Juste cela, et rien d'autre, même ses battements de cœur qui ralentissaient petit à petit.
Fin du chapitre
Voilà c fini ! j'espère que c'était assez long pour vous. En tout cas j'ai fait mon maximum pour ce chapitre. Le prochain arrivera plus rapidement que celui-ci vu que je suis bientôt en vacances. Mais ne vous attendez pas à un exploit de ma part. Personnellement, j'en ai encore pour un bon mois de cours, alors.. mais il arrivera sûr en juin ou juillet. Je ferais tout mon possible. Mais bon je vais plus rien vous promettre sinon je vais perdre toute crédibilité et c'est pas mon envie ! Prochain chapitre : « Et dire que ce ne sont que des adolescents inconscients » ou « Quand l'Elu rencontre les Avatars » Votez pour le titre svp !
Merci à Iris, Thalie, Hévéa, Marion, Laurence, Mamyo, Mamie, et à mon père !
Gros bisous à tous
Gwen
Réponses aux reviews :
S-Jennifer-S :salut merci beaucoup pour ta review, chai pas si c'est l'une des meilleures mais ça me fait super plaisir. Jespere que ce chapitre te plaira. A bientôt.
Potter-68 :merci ! oui la fille que Harry a rencontré dans le magasin est une avatare mais non ce n'est pas Thalie, t'y étais presque , c'est par contre celle qui parle à sa mère dans ce chapitre , mais je crois que t'avais remarqué, désolé pour le retard c'était vraiment pas voulu !
Diane :merci pour ta review ça fai trop plaisir , sinon je crois que tu as deja de mes news dans tes reviews
La fourmi :merci beaucoup pour tes compliments c'est super important pour moi, la suite la voilà et ta de la chance parce que ta pa du lattendre tre lontem toi
Kaorou :voilà la suite, merci de mavoir laisser une review
Lisia :merci pour ta review désolé d'avoir été si longue
Cynore :merci pour ta review, mais je crois que je suis pas assez efficace niveau temps , a quand ton prochain chapitre ??
Encore merci pour toutes ces reviews ça me fait toujours trop plaisir, alors si vous avez envie d'enchanter la vie de quelqu'un n'hésitez pas ! !
Chapitre 2 : Rencontres
« Dudley, mon garçon, dépêche-toi, nous allons être en retard pour ton match !
J'arrive papa, je met mon short et j'arrive. »
Dudley apparut en haut de l'escalier, habillé d'un maillot de corps et d'un short rouge, marqués à son nom. L'Oncle Vernon renifla avec satisfaction, tandis qu'Harry étouffait son fou rire. Il avait vraiment l'air d'un cochon enrubanné d'un tissu flamboyant. Le jeune homme brun comprenait maintenant pourquoi son cousin gagnait ses matchs : ses adversaires devaient être paralysés par le rire, si bien qu'ils ne savaient plus se défendre. Vu de cette manière, porter une combinaison aussi ridicule devenait un avantage non contestable. Mais là n'était pas la question à cet instant où Vernon Dursley bousculait violemment son neveu pour qu'il s'installe dans la voiture. Ils avaient environ un quart d'heure de retard et pour la tante Pétunia, cela était inacceptable. Elle fit donc à Harry une réflexion désagréable lourde de reproches. Celui-ci resta silencieux face à cette remarque. Les Dursley n'allaient pas lui gâcher son après-midi passée loin d'eux. L'adolescent était coincé entre la portière et son cousin qui trépignait d'impatience. Il n'était pas mécontent d'éviter le match de Dudley. En effet, voir son cousin se battre contre une autre personne que lui ne le passionnait guère.
Il préférait d'autant plus aller chez des sorciers. Il avait, disons, « omis » de parler de cette après–midi à l'Ordre, connaissant à l'avance la réponse de Dumbledore. Personne ne saurait donc où il serait, à part les Dursley. Il avait envisagé la possibilité d'un piège mais il s'était raisonné. Il avait confiance en ces gens là depuis qu'il avait parlé à cette Véronique. Il ne savait pourquoi, il ne les connaissait quand même que depuis quelques jours. C'était comme ça, c'est tout.
Magnolia Road était une rue voisine et très semblable de Privet Drive. Les mêmes maisons, les mêmes jardins, les mêmes voitures. Cependant, le 12, était une demeure plus majestueuse que celle des Dursley. Ce fut d'ailleurs avec jalousie que Vernon gara sa BMW ce jour là, ne voulant même pas jeter un regard à celle des Turner. Harry le suivit docilement jusqu'au porche, ainsi que Pétunia et Dudley, sa combinaison flashant au soleil. La sonnette retentit dans l'entrée, après qu'Harry l'eut actionné, quelque peu anxieux. Quelques instants plus tard, une voix chaleureuse leur parvint jusqu'aux oreilles : « J'arrive ! »
Une jeune fille blonde, un sourire pendu aux lèvres, ouvrit la grande porte de bois blanc : « Bonjour, vous devez être les Dursley ! »
Ceux-ci répondirent avec mépris pour cette jeune fille qu'ils jugeaient provocante : « Oui, c'est bien nous, tes parents sont-ils là ? Oh, non, ils ne sont pas là pour le moment. Ils m'ont chargé de vous dire qu'ils vous recevront pour l'apéritif ce soir pour... pour parler affaires, je crois. Bien, c'est très bien. Bon, nous te laissons ce ... garçon. Dis à tes parents que reviendrons vers 19h. Je n'y manquerai pas. Au revoir. Et, bon match Dudley. »
Celui-ci rougit violemment s'accordant parfaitement avec sa combinaison. Il balbutia un merci avant de se réfugier dans la voiture, tout troublé. Cela ne put qu'arracher un sourire à Harry qui n'était pas mécontent de quitter les Dursley. Il remarqua que la fille des Turner souriait malicieusement. Après un dernier au revoir, les Dursley repartirent, un grand soulagement des adolescents.
Lorsqu'ils furent installés dans des chaises de jardin en bois sombre, bercés par les doux rayons de soleil, la jeune fille se présenta enfin :
« Bon je me doute que tu es Harry Potter, le « Survivant ». Quant à moi, je suis Thalie Turner, et je n'ai malheureusement pas de titre glorieux derrière mon nom ! »
Le ton de cette Thalie était si chaleureux et humoristique, que l'après- midi ne pourrait que se déroulait bien. Et, contrairement à toutes les personnes qu'il avait rencontrées jusqu'à là, elle n'avait pas levé les yeux pour contempler sa cicatrice. Cette absence de curiosité portée uniquement sur sa stupide célébrité renforça le sentiment de sympathie à l'égard de la jeune fille. Avec naturel, il répondit : « Ravi de te connaître Thalie, et sache que je ne manquerais pas de te trouver un surnom à l'occasion ! Mais une question me brûle les lèvres : tu es une sorcière ?
Oui, et fière de l'être.
Mais tu n'es pas à Poudlard ? !
Ma mère ne t'a pas dit ? J'y entre cette année.
Ah d'accord ! Mais où étais-tu avant ?
A Beauxbatons, à CœurdeLion !
Quoi ? CoeurdeLion ?
C'est le nom de ma maison. Il y en a deux à Beauxbatons : CœurdeLion et Boisjoli. C'est assez original, non ?
Oui, assez ! A Poudlard, il y en a quatre : Serdaigle, P...
Poufsouffle, Gryffondor et Serpentard, je sais. Tu dois certainement être à Gryffondor.
C'est exact, mais, comment tu le sais ?
J'ai mes informateurs ! ! Non, mes parents m'ont parlé de Poudlard. Et puis, je crois l'avoir lu dans la Gazette. A propos, ils avaient l'air de bien t'aimer l'année dernière !
Oui, ça faisait toujours plaisir de se faire traiter de fou ! Je ne suis pas mécontent que ça ait enfin changé, même si j'aurais préféré d'une autre manière. Ce n'est jamais charmant de se retrouver face à face avec Voldemort. »
A l'opposé de toutes les personnes qu'il connaissait, sauf Dumbledore, la jeune fille n'eut pas de mouvement de terreur à l'entente du nom tant redouté par des millions de personnes. Cette fille si particulière eut juste un regard surpris.
« Tu prononces Son nom ?
A force, il ne fait plus vraiment peur. Ça fait déjà cinq fois que je le vois et je me dis que cela ne sert à rien de s'apeurer pour un nom.
Tu as sans doute raison. Mais pour moi qui n'ai jamais eu de contact direct avec lui, et qui n'en veut pas d'ailleurs, je ne peut m'empêcher d'avoir peur. Son nom, c'est son image.
T'inquiète pas, tu t'y feras. A Poudlard, je suis sûr que Dumbledore, le directeur, fera tout pour qu'on soit à l'aise avec ce nom.
C'est moi ou il y a de l'amertume dans ta voix ? »
Il détourna le regard, gêné d'être ainsi mis à nu. Thalie ne comprit que trop tard son erreur :
« Je suis désolée. Je n'aurais pas du...
Non, ce n'est rien. Disons que j'ai perdu quelqu'un de cher en partie à cause de lui.
Plus gaffeuse que moi tu meurs. Moi je dis : vive les boulettes ! (nda :chercher pas à comprendre c une référence à ma meilleure amie) Je dois te faire une bonne impression maintenant. Je vais te sembler répétitive mais je suis profondément désolée de te rappeler de mauvais souvenirs. »
Il baissa les yeux pour ne pas croiser le regard perçant de la jeune fille. Il savait que si elle voyait ses yeux embués de larmes, il ne tiendrait pas. Un léger blanc se réinstalla. Thalie jurait intérieurement. Elle ne le connaissait pas et se savait pas comment le faire sortir de sa torpeur. Elle ne dut heureusement pas le faire, car une petite minute environ plus tard, Harry reprit lui-même ses esprits, avec dans sa voix, une pointe de chaleur :
« On ne va pas se gâcher l'après-midi pour ça ! Qu'est-ce que tu proposes ?
Hum, je sais pas. C'est toi l'invité à toi de choisir !
Le problème, c'est que j'ignore totalement ce qu'on peut faire.
Rien de particulier, à part du Quidditch, une bataille explosive ou des échecs... après je sais pas.
Du Quidditch, c'est parfait, vraiment. En plus, cela fait trop longtemps que je n'en ai pas fait. Mais, par contre, je n'ai pas de balai. Et, à moi que je ne sois bigleux, enfin je suis bigleux, mais ce n'est pas le problème,... bon voilà, où est le terrain de Quidditch ?
A l'intérieur, on a une salle spéciale aménagée pour cela. Tu prendras le balais de mon père.
Ok, c'est tout simplement parfait, on y va ? ! »
Le Quidditch, véritable sport, était celui préféré de Harry ainsi que de plusieurs millions de sorciers. L'adolescent jubilait de pouvoir pratiquer de nouveau ce sport qu'il affectionnait et dont il n'avait plus goûter depuis trop longtemps. Il suivait Thalie qui se dirigeait d'un pas sûr vers une salle qui était située au deuxième étage et qui paraissait petite. Cependant, lorsqu'il franchit la porte, il eut droit à un véritable spectacle. Subitement, les murs s'écartèrent, des cercles d'or installés à terre s'élevèrent du sol seuls pour se mettre en lévitation dans les airs, le toit disparut pour dévoiler un magnifique ciel bleu sans aucun nuage. Un immense et éblouissant terrain de Quidditch apparut en quelques minutes, sous le regard étonné d'Harry et celui patient de Thalie. Tant de fois elle avait admiré ce spectacle. Elle avait remarqué la mine ébahie de son nouvel ami.
« Il y a une montagne de sorts là dessous. On a tout installé, il y a si longtemps. C'est la maison de mes grands-parents. Enfin, l'ex-maison... Bon ! Ca te va ce balai ? »
Tandis qu'elle expliquait cela, Thalie s'était dirigée vers une porte, d'où elle sortit deux Nimbus 2001. A la suite de la question, Harry acquiesça, agréablement surpris : un Nimbus 2001 ! ! Cela ne lui changerait pas beaucoup ! Il mourrait de l'enfourcher et de pouvoir voler à nouveau. Il attendit cependant patiemment que Thalie l'autorise à éprouver ce tel sentiment de liberté. La sensation qu'il ressentit à cet instant fut inégalable. Comme à chaque fois qu'il volait, un sentiment de bien être l'envahit et toutes ses préoccupations s'envolèrent à lui. C'était si bon de voler à nouveau ! La jeune fille capta son attention lorsqu'elle lâcha le Souaffle et lui fit une passe facile, qu'il rattrapa tant bien que mal, pris par surprise. Elle lui proposa : « On fait des passes ? ». En acquiesçant, il renvoya la balle rouge qu'elle réceptionna magnifiquement : « Tu joues au Quidditch à Poudlard ? Tu n'as pas l'air mauvais !
Je suis au poste d'Attrapeur dans l'équipe de Gryffondor ! »
Elle remarqua la fierté qu'il avait mise dans ces mots.
« Et toi ?
Poursuiveuse à CœurdeLion ! D'ailleurs, ils sont foutus maintenant que je ne suis plus là ! »
Ainsi donc, elle passait tous son temps à s'amuser. Harry espérait désormais vivement que le chapeau l'envoie à Gryffondor ! Mais vu son comportement, elle n'avait pas trop de risques de se retrouver à Serpentard. Thalie Turner était le style de personne qu'il aimait fréquenter. A la suite d'une balle bien envoyée, il dut faire un vertigineux piquet pour la rattraper. Il manqua de tomber lorsqu'il envoya ses mains à la recherche de la balle qui chutait à pleine vitesse. Se redressant, il échappa à la chute qui le menaçait. Sa chance avait agi en sa faveur, pour une fois. Thalie siffla d'admiration.
« T'es plus que bon décidément ! !
Merci, ça fait toujours plaisir de l'entendre, même si ce piquet n'était pas prévu ! »
En un sourire, ils continuèrent à se passer le Souaffle. Ils en virent à se faire des balles de plus en plus périlleuses et difficiles. La jeune fille étonna beaucoup Harry par sa maîtrise de la balle et le garçon put lui retourner tous ses compliments. Encore une chose qu'il lui fit espérer l'envoi de Thalie à Gryffondor : elle serait formidable et à la fois redoutable dans l'équipe. Après avoir effectué de nombreuses passes, la jeune fille blonde vola jusqu'à la malle qui contenait les balles et lâcha le Vif d'Or. La minuscule balle d'or pur déplia ses ailes d'argent et s'envola en un éclair. Les deux joueurs attendirent une cinquantaine de secondes à terre pour finalement s'élancer à la poursuite du Vif, toujours aussi convoité. Sans trop de surprises, Harry la maîtrisa au bout de cinq minutes, après de multiples figures plus périlleuses les unes que les autres. Emerveillée par cette superbe performance, Thalie lui confia, sans sous-entendu : « Tu es beaucoup plus fort que je ne me l'était imaginé ! ! » L'adolescent lui répondit d'un sourire fier. Il n'était pas habitué à de tels compliments.
L'après-midi se déroula donc ainsi, mêlée de Quidditch et de bonne humeur. Ils virent à regret l'heure avançait, et l'arrivée des Turner n'arrangea pas les choses ! Véronique, comme elle l'avait annoncé à la première entrevue, elle l'invita dans un bureau de taille moyenne, afin qu'ils parlent. L'adolescent était légèrement inquiet face à cette discussion. Il se détendit en voyant l'air de confiance qui se dégageait de la jeune femme.
« Je t'avoue que j'étais assez surprise de te voir chez les Dursley la semaine dernière. Ce n'est pas le genre de gens digne de confiance et je crois que tu n'aurais pas du te retrouver chez eux pendant deux mois. A croire que Dumbledore ait perdu la tête !
Vous connaissez Dumbledore ?
Je t'en prie Harry, tutoie-moi ! Je ne suis pas si vieille que ça quand même ? ! Et oui, je connais Dumbledore. J'ai été à Poudlard. D'ailleurs, je crois me souvenir que j'étais dans la classe au dessus de tes parents. C'étaient des gens adorables, si semblables mais si différents ! »
Harry, gêné, préféra changer de sujet, afin de ne pas repenser à Sirius...
« Vous... »
Un regard autoritaire le corrigea. Il reprit d'une voix hésitante :
« Tu n'as pas l'air de croire que Dumbledore a pris la bonne solution en m'envoyant chez les Dursley pour l'été dans ma famille.
Famille !! Parce que tu appelles ça une famille ? ? ! ! Je dois avoir un différent sens du mot « famille ». Mais bon ! Dumbledore et nous, je parle des personnes qui étaient là l'autre soir, avons eu un léger différent il y a quelques années. Depuis nos rapports sont très restreints et ne sont plus que pour le travail.
Pour le travail ?
Oui, nous ne travaillons pas pour des moldus. Alexander est bien ministre des Affaires Etrangères mais pour le Ministère de la Magie. Quant à moi, je suis une enchanteresse.
Mais pour l'affaire avec les Dursley ?
On avait entendu des rumeurs sur des choses très spéciales sur les Dursley, on a été vérifié sur le terrain, tu sais on parle beaucoup de toi en ce moment. J'espère que Dumbledore a prévu des bonnes défenses pour la maison.
Ca explique des choses.
Comme tu le dis ! Bon Harry, je devais te parler. J'aimerais que tu ne m'interrompes pas. »
Harry, comme pour répondre à ces exigences, acquiesça.
« Dumbledore m'a expliqué en détail ce qui s'est passé il y a peu près trois mois, au Département des Mystères.
...
Je m'en veux de te faire revivre ces terribles choses mais je pense que cela est nécessaire. Je sais que tu es l'Elu, je le sais d'ailleurs depuis longtemps. Je sais que tu vas devoir te battre. Tu dois le penser, mais sache que tu n'es pas seul. Maintenant, tu dois savoir quelque chose : je sais que tu nous connais, car tu nous connais en tant qu'Avatar. »
Un blanc s'installa un court moment. Harry en avait le souffle coupé. C'était donc eux, les fameux Avatars.
« Voilà, désormais tu le sais. Tu as des personnes derrière toi qui t'aideront en cas de problèmes. Dans deux semaines, tu vas regagner Poudlard. Si quelque chose ne va pas, tu pourras toujours m'en parler ou en parler à ma famille. Voilà, maintenant je t'ai dit tout ce que j'avais à te dire, j'espère que cela apaisera ta curiosité envers nous jusqu'à la rentrée où tu pourras bombarder Thalie de questions. C'est une vraie pipelette celle-là ! On ne peut l'arrêter quand elle est vraiment partie. D'ailleurs, tu peux aller la rejoindre. Deuxième étage, troisième porte sur ta droite. L'escalier est au bout du couloir.
Merci, merci pour tout !
C'était un plaisir. »
La porte refermée, Harry poussa un soupir de soulagement. Il avait de nouveau quelqu'un sur qui compter, en qui il pouvait avoir une confiance absolue !
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« Etes-vous bien sûr de vouloir risquer cela, Damian ?
Vous le savez bien, Dumbledore, il le faut. J'ai été nommé il y a plus de 1000 ans par Merlin lui-même. J'ai toujours accompli ma tache, en prenant tous les risques nécessaires. Il faut que je les forme ! Surtout par ces temps-ci.
Oui, je veux bien admettre que cela est plus que nécessaire. Mais si il y a un quelconque incident ? Si Voldemort attaque ?
Avec tout le respect que j'ai à votre égard, Professeur, confiez-moi ce poste, je sais de quoi il en retourne.
Je le sais bien, mon cher ami, je le sais bien.
Oui, et vous savez aussi que j'ai toutes les compétences requises pour ce poste. Je ne me laisserai pas surprendre si facilement que cela. Je ne risque rien à Poudlard. Vous le savez mieux que moi. De plus, je crois savoir que vous avez grandement besoin d'un professeur en cette manière.
En effet, mais est-ce vraiment raisonnable ?
Ce n'est peut-être pas très raisonnable. Mais, comme vous le dites si bien, si Voldemort attaque, voulez-vous qu'ils les disséminent comme il y a une quinzaine d'année ? ? Les Avatars sont de nouveau réunis et montent en puissance, je dois impérativement les entraîner autant qu'il le faut. D'ailleurs, je crois bien qu'il ne serait pas inutile d'entraîner en même temps l'Elu, ainsi que ses amis. Imaginez les combattant ensemble, tous les onze.
C'est d'accord, vous m'avez convaincu. J'aimerais que vous nous rejoignez à Poudlard le plus tôt possible. Je...
C'est impossible ! , l'homme aux cheveux bruns coupa nerveusement Albus Dumbledore, je devrais déjà les avoir rejoins ! Je suis désolé.
Je comprend. Cela dit serait-il possible d'organiser une rencontre entre vos adolescents et Harry Potter et ses amis, dès la semaine prochaine ? Ils profiteraient donc d'une semaine pour se connaître avant la rentrée scolaire. Il nous faudrait juste trouver un lieu.
Il s'agit là d'une excellente idée, Dumbledore ! De plus, j'accepterais volontiers de les recevoir chez moi. Je crois bien disposer de la place et de la patience nécessaire. Et puis, nous n'aurons qu'à commencer l'entraînement dès la semaine prochaine.
C'est entendu, je ferais provenir à Harry Potter, Hermione Granger et Ron Weasley, l'invitation. Je ne crois pas qu'il n'y aura de problèmes.
Quant à moi, je m'occupe de ces autres jeunes. Je les préviendrais dès que je serais près d'eux. A bientôt, Professeur. »
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Une ombre se faufilait entre les traits de lumière qui éclairaient la pelouse. La silhouette disparue derrière un arbre touffu, au passage d'une personne devant la fenêtre. La forme écarlate se stoppa pour observer le jardin, vérifiant leur sécurité. Elle finit par s'éloigner de la vitre, rassurer par une chose ne reposant sur rien, sa vue. En effet, un instant plus tard, l'ombre reprenait patiemment son ascension vers la maison. Elle arriva aisément jusqu'à la baie vitrée, là elle jeta un rapide coup d'œil. Il avait le champ libre. Ayant été invité une fois à pénétrer dans cette demeure, le vampire en avait désormais l'accès illimité. Toujours de dos contre le mur froid, il actionna habillement la poignée de la porte coulissante. Personne n'avait rien remarqué et les humains de la pièce se croyaient toujours en sécurité. Il observa une nouvelle fois à l'intérieur. Huit corps chauds, dont le sang pulsait dans les veines. Ils étaient tellement vulnérables ! Peut-être l'attendaient-ils ? Il en doutait. Leurs esprits étaient sûrement captivés par le jeu dont il ne comprendrait jamais le sens : se renvoyer une petite balle en plastique à l'aide d'une raquette de bois pas très grande non plus. Que les humains étaient puériles ! ! Et ils appelaient ce jeu le « ping-pong » cela ne voulait rien dire !
Après un court moment de concentration, il fit coulisser la vitre d'une trentaine de centimètre, pour apparaître sur le seuil de la porte. Devant lui, les huit personnes sursautèrent et commencèrent à s'affoler. « Un Vampire ! » Il aimait voir le sang s'agitait, les humains terrifiés cherchant un moyen de sortir vivant de cette attaque. Il sentait le sang devenir acide par la terreur. Ils étaient coincés ! La seule issue de ce petit bâtiment était la porte qu'il bloquait précisément. Le vampire observa avec un sourire de fins bouts de bois s'agitaient devant, libérant des étincelles. Un « il ne peut pas entrer » fut son signal et il avança d'un pas à l'intérieur de la pièce chaude.
Il leva la main juste avant qu'une boule de feu l'atteigne. Elle s'estompa dans les airs. Il referma la porte de ses mains puissantes, tout en restant face aux adolescents terrorisés. Il éclata d'un rire glacial, rivalisant avec celui du Lord Noir, au moment où une gousse d'ail vola en sa direction. Il l'attrapa au vol et croqua dedans avec ses canines démesurées. « Vous avez encore beaucoup à apprendre, mes chers amis ! ! » Le prédateur avança encore d'un mètre avant de les contempler. La peur les paralysait, ils ne pourraient pas lutter contre leur funeste sort. Le vampire était là, dans toute sa grandeur, le regard fixe sur l'un des formes rouges. L'adolescente tremblait, tétanisée. Le vampire avait remarqué, quelques instants plus tôt, le manège d'un des garçons, qui tentait d'atteindre la porte. Alors qu'il était si près du but, il poussa un hurlement de terreur face aux canines qui s'abattaient sur lui. Tandis qu'il sentait des aiguilles traversaient la peau de son cou, il s'évanouit et retomba ainsi sur le sol, inerte. Les autres adolescents allaient craqués. Dans un « Andréas » commun, ils avaient exprimés leur désespoir. Le vampire, des gouttes de sang tachant sa belle peau pale, les yeux désormais injectés de rouge, observait les jeunes désespérés. Un rictus malsain se forma sur ses lèvres minces. « A qui le tour ? » Sa silhouette était svelte, ses cheveux bruns foncés contrastaient avec son visage d'une pâleur macabre. Si ce visage n'eut pas été déformé par ses longues canines proéminentes, acérées, et par la transformation de ses pupilles, il eut été séduisant. Après être sortis de leur torpeur, les adolescents se rassemblèrent en demi-cercle, leur baguettes dressées. Ils avaient désormais dans les yeux une leur menaçante. Il ne prit pas peur, ils ne pourraient rien contre lui. Il avait quand même pris ses précautions ! Aussi fût-il quand même surpris quand ils prononcèrent une puissante formule. « Ahoras » Une sphère flamboyante sortit des sept baguettes. Elle s'éleva dans les airs et fonça en direction du vampire. La boule de feu explosa à son toucher et l'entoura, créant une impression qu'il se consumait. Les jeunes sorciers poussèrent un soupir de soulagement, ainsi leur diversion avait marché, au péril d'Andréas. Ils se rappelèrent que leur ami était encore en grande difficulté. Malheureusement, une barrière de feu les séparaient toujours. Ils entendirent un claquement de doigt et le feu se transforma en légère fumée. Il était intact, le vampire n'avait aucune marque de brûlure sur le corps. Les adolescents retinrent leur souffle. Il avait un sourire satisfait.
« Damian ! ! »
« Alexander ! »
Ses canines se raccourcirent et ses pupilles retrouvèrent leur aspect normal. Si les adolescents ne l'avaient pas vu auparavant, ils l'auraient cru simple sorcier.
« Damian, mon ami, nous t'attendions !
Alexander, comment vas-tu ?
Très bien. Ta visite me rassure. Tu tardais.
Je sais, j'ai eu quelques petites affaires à régler.
Je me doute. Ces temps-ci... Alors comment c'est passé ce fameux test ? »
Les adolescents fixaient les deux adultes, incrédules. Comment ce monstre pouvait-il connaître le père d'une de leur amie ? Cela paraissait vraiment invraisemblable. de plus, les deux hommes semblaient beaucoup s'apprécier. Une des sept jeunes se précipita vers le brun toujours à terre. Son pouls était plutôt stable. Elle peina à l'installer sur le fauteuil le plus proche, celui habillé de cuir noir. Les morsures étaient profondes mais pas infectées. Elle fut bientôt rejoins dans sa démarche de guérison par ses amis affolés, tandis que les deux hommes continuaient de discuter :
« Exceptionnellement bien. Il n'en y a qu'un qui est tombé, et encore, il semblerait que ce fusse pour créer une diversion. Cependant, leurs connaissances en matière de vampires sont bien faibles ! ! Il y en a un qui m'a jeté de l'ail ! Mais, ils ont utilisé un sort d'une puissance incroyable par rapport à leur âge. Ce sort est, comme tu le sais bien, utilisable par seulement un groupe de sorcier s'accordant parfaitement. J'ai été plus qu'agréablement surpris. Jamais je n'aurais cru qu'ils maîtrisaient le « Ahoras » à leur âge ! Je suppose que tu n'y es pas innocent !
Tu suppose bien, comme toujours ! Ils sont plus performants et entraînés que nous à leur âges. Il faut dire que nous avions eu un bon professeur, qui nous avait fait remonter le niveau. Tu ne seras quand même pas inutile, ne t'inquiète pas.
Je l'espère bien ! Quoique je ne sais pas trop. Je ne doute pas de tes capacités, mais tu n'as jamais été un très bon professeur ! ! Non, ne fais pas cette tête là, je rigolais ! Je suis content de te revoir, Alexander. »
Puis il se tourna vers les adolescents toujours en cercle autour du blessé :
« Il n'est qu'évanoui. Je m'en occupe de suite. Mais avant, vous avez toutes mes félicitations. Vous venez de passer avec succès le test. Vous êtes près pour devenir des Avatars et c'est moi qui aie l'honneur de vous entraîner. Alexander, peux-tu aller chercher les autres. Fais les tous venir, s'il te plait. Nous devons parler. Quant à moi, j'ai une blessure à soigner. Ecartez-vous, s'il vous plait. »
Le grand homme qui se nommait Alexander s'éclipsa, tandis que le vampire se dirigea vers les adolescents. Ceux-ci s'écartèrent conformément aux ordres, mais se sentant plus que jamais en danger. Ils étaient toujours sous le choc de l'attaque passée. L'homme avança sa main au niveau du cou où deux petites gouttes de sang étaient visibles, et une lumière verte s'en dégagea. Il retira sa main et tous purent constater qu'il ne restait seulement deux légères cicatrices, qui marquaient le passage des canines acérées.
« Il a besoin de sommeil. Mais demain matin, il sera en parfaite santé. Il pourra même commencer avec vous l'entraînement. Je crois même que ce qu'il vient de traverser sera moins dur pour lui que la séance d'entraînement demain. Je l'emmènerais dans son lit dans quelques minutes. »
Thalie Turner, car c'était l'une des adolescents, se releva, méfiante :
« Qui êtes-vous ?
Ah, pardonnez-moi. J'ai oublié de me présenter. Je me nomme Damian, et je suis votre nouvel entraîneur. C'est moi qui ait formé toutes les générations avatares, au fur et à mesure des ans passés. Mon âge doit être à peu près de 1500 ans. Je suis le gardien du secret des Avatars et je ne l'ai jamais trahi. Maintenant je vais vous dire qui vous êtes réellement. Vous croyez le savoir mais le savoir n'est jamais une source sûre. Vous êtes les véritables descendants de Merlin l'enchanteur, Viviane, plus communément appelée la Dame du Lac, la fée Morgane, le roi Arthur, la reine Guenièvre, Lancelot du Lac et la reine Almeia, détentrice des Cristaux, sorcière très puissante mais inconnue. Vous allez me dire qu'ils ne sont que sept ! J'étais le dernier des premiers Avatars. Chacun d'entre vous possède leur puissance, leur pouvoirs, leurs connaissances. A moi de les faire remontés à la surface, de vous les remettre en esprit. Certaines générations d'Avatars se sont faits connaître lors des années tels les fondateurs de Poudlard, Rowena, Helga, Salazar, Godric. Mais les Avatars sont un mythe, une légende ils évoluent dans l'ombre. Vous devez être des ombres, vous êtes un secret, une connaissance interdite, jamais vous ne devrez parler de vos pouvoirs. Nous en reparlerons demain. Allez-vous couchez maintenant, il se fait tard et j'ai à parler avec vos parents. »
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Epuisé par cette chaleur intenable, Harry but le peu d'eau qui lui restait. Il devrait maintenant patienter encore deux heures pour sentir cette sensation humide dans sa gorge asséchée. Si seulement cette canicule pouvait s'estomper. Elle avait été moins rude que la précédente mais l'absence d'eau pour se désaltérer faisait la différence. Il s'installa sur le rebord de la fenêtre et fit glisser sa main sur les barreaux de fer forgé, mis en place très récemment. Un image s'imposa à son esprit tel un flash : l'Oncle Vernon, le visage teinté de son habituelle couleur violacée, muni d'un marteau de taille importante, clouait des barres de fer à la fenêtre, un sourire sadique accroché à ses lèvres répugnantes.
L'adolescent secoua sa tête : ce souvenir n'en évoquait que trop d'autres, tous aussi pénibles. Car, quatre jours plus tôt, les Dursley avait pris une terrible décision, à la rupture du contrat. Ils allaient dorénavant soumettre Harry au même régime qu'auparavant. La fureur du moment l'avait emporté sur la terreur. L'Oncle de Harry fut mis dans un tel état à l'annulation du si important contrat, que l'Ordre lui-même n'aurait rien pu faire pour le calmer. Les Turner avaient en effet annulé leur commande massive de perceuses à la suite de la pseudo-découverte d'une louche dans le dossier.
Et malheureusement, seul Harry savait que les Turner n'avaient eu l'intention de faire une aussi grosse commande. Donc, bien sûr, Vernon Dursley en avait tout de suite arrivé à cette conclusion : Harry était précisément cette chose louche ! Celui-ci devait désormais subir les colères de son oncle. Pour rien il était battu. Des bleus, des hématomes, de longues traces rouges, des coupures plus ou moins longues ou profondes s'inscrivaient sur la peau d'une pâleur presque surnaturelle de l'adolescent, traduisant le régime stricte de son oncle. Il ne tiendrait pas deux semaines comme ça !
Mais pour s'ajouter à la fatalité de son état, il était maintenant incapable de prévenir qui que ce soit ! En effet, le soir même de son début de torture, Vernon s'était emparé de sa chouette et l'avait enfermée dans le placard si familier à Harry, celui en dessous de l'escalier. elle ne pouvait que se dégourdir les ailes lors de ses voyages de Privet Drive à la place Grimmaud. Car, même s'il n'en avait pas l'air, Vernon Dursley n'était pas aussi fou que cela : il désirait quand même éviter une violente altercation à l'Ordre. Si bien qu'il avait démuni son neveu de toutes feuilles et de tous crayons qu'il possédait, et le forçait chaque jour une lettre « normale » à l'Ordre.
Le grand « Harry Potter » était ainsi soumis totalement. De la rage, de la souffrance, de la folie parasitaient désormais son esprit. Le manque de sommeil, de nourriture, d'eau, le mettait dans un état de torpeur effrayant.
Une légère brise lui caressa le visage. Un piaillement aigu réveilla son esprit en dérive. Coq ! Le minuscule hibou volait à la vitesse de l'éclair, se dirigeant vers la fenêtre ouverte. Il espéra de toute son âme que les Dursley ne s'aperçoivent pas de la présence du volatile bruyant. C'était son seul espoir, sa seule porte de secours. Le petit animal, de sa taille ridicule, n'eut visiblement aucun problème à se glisser entre les barreaux de la chambre. Harry, trop heureux, referma la fenêtre, afin qu'il ne s'en aille pas immédiatement. Pourvu que les Dursley ne s'aperçoivent de rien ! L'oiseau se posa brutalement sur le bureau et tendit dignement la patte.
Le parchemin que l'adolescent lut ne lui rendit pas sa bonne humeur. Ron et Hermione étaient au Terrier, s'amusant comme des fous sans lui, et pire, il n'avaient rien remarqué d'anormal à son sujet, comme si le fait qu'il ne leur écrive plus de lettre était du au fait qu'il faisait tellement de choses intéressantes qu'il n'avait plus le temps de leur écrire. Il se déplora de cette ignorance. Dans ce cas précis, ils ne se montraient meilleurs amis que l'exécrable Drago Malefoy. Il ne perdit cependant pas de temps en lamentation. Même s'ils ne semblaient aucunement se soucier de son état d'esprit, Ron et Hermione ne seraient certes pas aussi injustes au point d'ignorer sa détresse, aussi importante fût-elle.
Cependant, même si Harry connaissait déjà parfaitement le message qu'il allait transmettre à ses amis, il ne savait absolument pas comment allait-il s'y prendre pour le noter. Dépossédé de tous stylos, plumes, ou ne serais-ce qu'un minuscule bout de crayon, il se sentait de nouveau envahi par la fureur de l'injustice. Il avait tout, tout pour prévenir ses amis de sa torture, mais non, il manquait une chose, une des plus essentielles. C'était rageant ! On se déchaînait vraiment sur lui ! Mais qu'avait-il fait pour mériter une pareille malchance ? Pour attirer ainsi le malheur ? Il le savait, ou pensait le savoir : il avait survécu. Il avait survécu le jour où il aurait du mourir, où sa mère s'était sacrifier pour lui laisser une chance de vivre. Il aurait du mourir, comme tout le monde, après le passage du Mage Noir. Mais non, il ne pouvait décidément rien faire comme les autres ! C'était ainsi et pas autrement !
Il se tenait désormais devant le miroir, qui lui renvoyait une image des plus insatisfaisantes. Sa cicatrice était en feu, comme à chaque fois qu'il s'énervait. Ce phénomène était cependant étrange, mais c'était comme cela depuis qu'il avait « rencontré » la jeune du magasin. Le sang affluait maintenant dans sa tête, sûrement à cause de la rage et de la chaleur qui le rongeaient. Une idée s'imposa à son esprit. Tout ce rouge... il regarda sa main d'une manière étrange, comme s'il la voyait pour la première fois. D'un geste brusque, il envoya de toutes ses forces son poing frapper son image rougeoyante. Il ne sentit pas la douleur, pourtant si forte, son esprit à nouveau emporté par la folie. Il n'allait pas bien, mais alors, pas bien du tout ! Laissant les gouttes vermeilles s'écrasaient sur le sol, il contempla son reflet dans le miroir désormais brisé. Il paraissait que cela portait malheur. Bof, au point où il en était, plus rien n'avait d'importance. Son torse, nu à cause de la chaleur intense, était ruisselant de sueur, et des gouttes de sang semblaient se mêlaient à celle-ci. Une expression de folie pure sur le visage, il se regarda avec étonnement. Emporté par la douleur, la chaleur, sa sous-alimentation, il s'évanouit rejoignant ses funestes rêves.
Deux heures et quelques plus tard, il fut réveillé brutalement par la voix criarde de sa tante, qui venait lui apporter son dîner, composé d'un grand verre d'eau et d'un ridicule bout de pain rassis. Il se découvrit à terre, sur la moquette dure. Un horrible mal de tête le rongeait et une étrange sensation se développait dans son poing droit. Il ne savait plus à quoi cela correspondait, mais cela devenait atroce. Il eut un cri d'effroi lorsqu'il découvrit sa main ensanglantée et les bouts de verre plantés dans ses doigts. Instinctivement, il leva la tête pour regarder le miroir. Une longue traînée de sang qui commençait à sécher s'étalait sur le miroir, en dessous d'un impact profond qui craquelait la glace. Son sang... Mais que s'était-il donc passé ? ? Cette question pour lui sans réponse lui occupa ses pensées tandis qu'il se relevait.
Ce fut à ce moment là qu'il remarqua que sa main gauche était complètement crispée : ses jointures étaient blanches, le sang ne semblait plus circuler normalement. Tout cela devenait effrayant. Et cette douleur à la tête... Après un vif effort, son poing gauche se relâcha et l'adolescent put constater qu'un bout de parchemin s'y cachait. A la lecture de ces mots écrits à l'encre sombre, Harry se remémora toutes ses terribles actions qui avaient suivi la réception de cette lettre. Oh, mon Dieu ! ! Il devenait fou ! Non, il ne tiendrait vraiment pas comme ça deux semaines ! Il devait trouver un moyen d'écrire cette lettre, ou sa fin sonnerait.
Obstrué par ses terribles pensées, son esprit revint à la contemplation du miroir brisé. Une dangereuse idée s'imposa dans sa tête. Passant au travers de sa peur et de son dégoût, il arracha un bout de verre coupant du miroir, y laissant encore quelques gouttes de sang. Il lutta contre la douleur qui l'envahissait. Ce n'était peut-être pas une très bonne idée finalement. Mais bon, c'était la seule solution qu'il avait trouvée alors...
Avec courage, il enfonça la lame coupante dans sa paume. Il serra les dents pour ne pas hurler de douleur. Une ligne de sang traversait désormais sa paume. Il fallait agir vite, maintenant que le sang était bien frais et liquide, et avant qu'il ne forme une croûte. Son message fut court mais très explicatif : « Aidez-moiprisonnier des Dursleysouffresuis droguéHarry » Il fallait économiser son sang.
Les lettres rouges écarlates sur le parchemin déjà jauni et chiffonné étaient sa porte de secours, sa vengeance. Il cultivait une haine implacable par rapport à certains individus, et les Dursley arrivaient presque en première place. Restaient Voldemort, Bellatrix Lestrange, Dolorès Ombrage, Cornélius Fudge. Dés qu'il aurait récupéré ses forces, ils paieraient, tous, et aussi fort. Sa vie était un enfer depuis sa naissance, soit. Mais il savait maintenant qu'il avait le pouvoir de se venger. Ils ne subiraient qu'une once de sa souffrance quotidienne, morale ou physique, et leur vies se finiraient d'une lente, très lente.
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D'un claquement de doigts, la lumière autrefois rassurante s'éteignit laissant les ténèbres s'emparaient de la petite pièce fermée. Une allumette s'embrassa et une faible flamme apparut au sommet de la bougie finement sculptée, teintée d'une inquiétante couleur rouge. Un soupir de profonde tristesse trahit le silence de la nuit. Une deuxième bougie s'alluma, puis une troisième et une quatrième. Le cercle de lumière vacillantes autour d'elle la laissait dans un état religieux. Elle prit une grande inspiration et se concentra. Quand il lui sembla qu'un lien s'était établi avec l'esprit recherché, elle tenta de lui envoyer un message : « Maman »
Elle ne maîtrisait pas très bien cette pratique tant incertaine. Cela ne faisait que seulement depuis son départ de France, depuis le début des vacances, qu'elle essayait de communiquer avec les esprits de ses parents, morts, de cette manière. Depuis quelques jours, elle obtenait un résultat assez satisfaisant avec sa mère, mais il lui était impossible de ne dire ne serait-ce qu'une phrase à son père. A vrai dire, c'était depuis sa brutale rencontre avec ce sorcier, Harry Potter, qu'elle avait réussi à créer un véritable lien. Elle réessaya plusieurs fois : « Maman !!
Oui, je suis là ma fille !
Oh, maman. Ça me fait tellement de bien de te parler !!
Je sais, moi aussi ça me fait plaisir. Cela fait si longtemps.
Maman, j'ai tellement peur. Tant de choses les plus horribles les unes que les autres se passent en ce moment.
Oui, malheureusement. Cela m'attriste au plus haut de voir que ton enfance sera aussi terrible que la mienne. Quoique que moi je n'étais pas au premier plan.
Ne dis pas ça, s'il te plait. C'est bien trop difficile pour moi ! Les autres tiennent le coup, eux, mais moi, je n'en peux plus, je craque, maman. Et en plus, il y a ce vampire, Damian, et ce test ! J'étais tétanisée pendant l'attaque ! Maman, s'il n'y avait pas eu les autres, jamais je l'aurais réussi ! Je ne suis pas digne d'être une Avatare.
Stop ! Tu t'es assez fait de mal. Laisse moi te dire ce que pense de tout cela. Tu es bien plus forte, bien plus résistante que tu ne le crois. Tu dis juste que tu as peur pour ne pas à avoir à montrer ta force, tu te voiles la face, chérie. Tu as le pouvoir, et la volonté des Avatars. Tu es bien la fille de Rayan, il n'y a aucun doute ! Je me souviens qu'il a beaucoup douté lui aussi, mais quand il est devenu le porteur du collier, il s'est complètement épanoui. Parles-en à tes amis. Je suis sûre qu'ils ont ressenti le même sentiment pendant ce test. Arrête de te sous-estimer, de te rabaisser, la peur n'est pas une excuse. Tout le monde a peur. C'est dans l'ordre des choses. Pour Damian, je ne peux que te dire d'avoir une entière confiance en lui. Il a beaucoup fait pour nous. Il sera là à chacun de tes problèmes et il t'aidera comme il le peut. Demain, va le voir. Parle lui de toutes tes craintes, de toutes tes peurs. Dis-lui aussi que tu peux me parler. Ça l'intéressera sûrement. Cette conversation vous rapprochera et une confiance mutuelle s'installera. N'oublie pas qu'il est ton protecteur avant tout. Ma chérie,...
Maman ? Maman, je ne t'entends plus, maman.
Je suis là. Le lien est en train de se rompre. Ne t'inquiète plus ma chérie. Tu es entre de bonnes mains. Je t'aime, ainsi que ton père. Malgré ce que tu penses, on est très fiers de ... toi ...
Maman ! Non ! Reste, s'il te plait ! Maman ! j'ai trop besoin de toi... »
Lorsque la voix sereine et apaisante la quitta, elle se recroquevilla sur elle-même. Cet « exercice » avait été très éprouvant pour elle. A chaque fois que sa mère la quittait de cette manière, elle la sentait une fois de plus. Rien ne sera plus comme avant. Elle éteignit ce qui lui restait comme lumière et se blottit dans les couvertures de son lit. Elle fit tomber les résistances qu'on lui avait apprises à dresser dès son plus jeune âge et rejoignis, malgré elle, ses habituelles tortures.
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« Cher Harry,
J'ai de bonnes nouvelles pour toi. Cependant, je ne peux t'en parler par lettre, je crois que tu le comprendras assez vite. On en reparlera, par le même moyen que la dernière fois. J'espère que tes vacances chez les Dursley ont été agréables et que tu t'es bien reposé. Je me suis arrangé pour qu'on aille te chercher tes affaires scolaires, si tu désires quelque chose en particulier, n'hésite pas à me le demander. Ne fais rien d'inconscient et sois sur tes gardes.
Albus Dumbledore. »
Une lettre énigmatique, comme il les aimait. Sauf que cette fois-ci, il tenait la clef du mystère dans ses mains. Comme il l'avait supposé, Dumbledore lui avait fait parvenir une deuxième lettre, cachée, à l'instar de la précédente, dans l'aile du hibou. Même procédé, même formule, que la dernière fois. Un sourire sarcastique, illustrant sa pensée que le directeur manquait cruellement d'imagination, était accroché à ses lèvres tandis qu'il ouvrait la lettre guère plus grande que la précédente.
« Prépare tes affaires afin de quitter Privet Drive le lundi 24 à 11h. Nous viendrons te chercher. Tu iras chez un ami jusqu'à la rentrée. Ron et Hermione serons aussi présent. A bientôt. »
Non, non, c'était impossible ! Non ! Ce n'était pas vrai ! Déjà que cela faisait deux jours qu'il devait survivre à ces blessures, sans soins, sans eau, presque sans nourriture. Tenir, il devait tenir ! Même si ce serait dur, il tiendrait ! Mais, comment ce faisait-il que Dumbledore n'ait fait aucune allusion à sa lettre ???! Ne l'avait-il pas reçu ?
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Ça y était, dans quelques heures, on viendrait le chercher, on le tirait loin de cet enfer. Deux jours avaient passé, et on était aujourd'hui le lundi 24 à 5 heures précises du matin. Encore 6 heures à tenir, 6 heures à devoir penser à sa survie. Tout allait bien se passer, il en était sûr. Tout redeviendrait comme avant. Non, Sirius ne serait plus là... Stop ! Ne pas penser, ou juste à ses lents battements de cœur. Dans 6 heures... Il quitterait l'enfer pour le paradis. Enfin, même si ce n'était pas le paradis, ça lui irait. De toute manière, on allait le sortir de là, et c'était ça qui comptait ! Juste cela, et rien d'autre, même ses battements de cœur qui ralentissaient petit à petit.
Fin du chapitre
Voilà c fini ! j'espère que c'était assez long pour vous. En tout cas j'ai fait mon maximum pour ce chapitre. Le prochain arrivera plus rapidement que celui-ci vu que je suis bientôt en vacances. Mais ne vous attendez pas à un exploit de ma part. Personnellement, j'en ai encore pour un bon mois de cours, alors.. mais il arrivera sûr en juin ou juillet. Je ferais tout mon possible. Mais bon je vais plus rien vous promettre sinon je vais perdre toute crédibilité et c'est pas mon envie ! Prochain chapitre : « Et dire que ce ne sont que des adolescents inconscients » ou « Quand l'Elu rencontre les Avatars » Votez pour le titre svp !
Merci à Iris, Thalie, Hévéa, Marion, Laurence, Mamyo, Mamie, et à mon père !
Gros bisous à tous
Gwen
Réponses aux reviews :
S-Jennifer-S :salut merci beaucoup pour ta review, chai pas si c'est l'une des meilleures mais ça me fait super plaisir. Jespere que ce chapitre te plaira. A bientôt.
Potter-68 :merci ! oui la fille que Harry a rencontré dans le magasin est une avatare mais non ce n'est pas Thalie, t'y étais presque , c'est par contre celle qui parle à sa mère dans ce chapitre , mais je crois que t'avais remarqué, désolé pour le retard c'était vraiment pas voulu !
Diane :merci pour ta review ça fai trop plaisir , sinon je crois que tu as deja de mes news dans tes reviews
La fourmi :merci beaucoup pour tes compliments c'est super important pour moi, la suite la voilà et ta de la chance parce que ta pa du lattendre tre lontem toi
Kaorou :voilà la suite, merci de mavoir laisser une review
Lisia :merci pour ta review désolé d'avoir été si longue
Cynore :merci pour ta review, mais je crois que je suis pas assez efficace niveau temps , a quand ton prochain chapitre ??
Encore merci pour toutes ces reviews ça me fait toujours trop plaisir, alors si vous avez envie d'enchanter la vie de quelqu'un n'hésitez pas ! !
