3 semaines ! J'ai fait ce chapitre en seulement 3 semaines ! C'est un exploit et c'est pour vous ! Et oui je crois bien que toutes vos reviews m'ont trop motivée( enfin trop...non mais...) bon j'arrête de dire mes conneries stp lisez ce qu'il y a juste en dessous ce serait sympa et bonne lecture !! Gwen

Annonce :Comme vous avez pu le remarquer aisément, je ne suis pas une pro de la grammaire et de l'orthographe. Une bonne partie des personnes qui me lisent me font souvent part de mes horribles fautes (il paraît que la conjugaison cloche vraiment !) Donc si quelqu'un est volontaire pour m'aider à résoudre ce fâcheux problème ce serait avec plaisir. Voilà , merci de votre écoute et bonne lecture...

Chapitre 3 : Les blessures de l'âme ne s'effacent jamais.

« Ron, dépêche-toi, enfin ! On va être en retard. Ton père nous attend déjà dans la voiture ! Tu n'aurais pas pu faire tes valises hier, comme moi ?

Non. Pouvais pas. Voulais profiter de mes derniers jours de vacances à la maison. Dis à papa que j'arrive dans deux secondes. »

Poussant un soupir de lassitude, la jeune fille brune sortit de la chambre de son meilleur ami. Elle était énervée par l'inconscience de celui-ci, mais elle était aussi complètement excitée à l'idée de revoir un être cher.

Ce fut dans cet état de nervosité qu'Hermione Granger annonça à Arthur Weasley le très ennuyeux retardement provoqué par son fils. Avec un petit sourire, amusé par l'impatience de la jeune fille, Arthur lui confia que l'aptitude de son fils à retarder tout le monde était héréditaire chez les Weasley. Le roux arriva enfin dans la petite cour, encombré par une valise et une cage, occupée par un minuscule hibou. Aidé par son père, il rangea toutes ces affaires dans le coffre de la voiture, un peu trop grand pour ne pas être modifier par magie. Quand le vrombissement du moteur retentit, et que les passagers surent qu'ils étaient bien partis pour deux heures de trajet, une conversation put s'engager entre les deux adolescents :

« J'ai hâte de retrouver Harry. J'espère qu'il a quand même pu passer d'agréables vacances chez les Dursley !

Moi aussi. Mais, ça m'étonne toujours de n'avoir pas reçu de réponse à ma lettre ! Ça aurait été la moindre des choses, quand même !

Ca fait la dixième fois que tu me le répètes ! Et je te l'ais déjà dit, ça ne veut sûrement rien dire ! Il n'a peut être pas assez de temps pour te répondre, il est trop occupé, ou tout simplement il n'a rien d'intéressant à te dire. Moi aussi j'ai une impression bizarre : ce n'est pas vraiment son style. Mais, dans deux heures, on le verra en chair et en os, enthousiaste à l'idée de rejoindre Poudlard et de quitter les Dursley. Tu sais très bien que s'il y avait eu un problème, il nous aurait prévenu. En plus, il continue d'écrire à l'Ordre, alors...

Je sais, je sais. Mais je ne peux m'empêcher d'être un peu déçu !

Ron !

Quoi ?

Tu es irrécupérable !

Moi, tu rigoles ? ? Tu t'es pas vu !

Ah ! Ca veut dire quoi ça ?! »

Ils repartirent dans une de leurs fréquentes et célèbres disputes. Ce fut ainsi pendant la plus grande partie du voyage, si bien qu'Arthur Weasley dut les réprimander plusieurs fois à cause de leur conduite.

XXX XXXX XXXXX

Deux heures, plus que deux heures ! On viendrait le chercher, enfin. Le moment tant attendu depuis le début des vacances allait arriver. Toute cette horreur allait s'arrêter ! Il se sentait doter d'une force nouvelle, la force de l'espoir. Il savait maintenant qu'il avait réussi à tenir six jours, chose qu'il avait espéré de toute son âme, mais dont il n'avait pas eu tellement foi.

Il avait étrangement cessé de faire ce rêve, ou plutôt, ce cauchemar. Le cauchemar funeste où Sirius décédait avait cessé dès que les premiers coups l'avaient touché. Mais, malheureusement pour lui, d'autres cauchemars encore plus terribles et violents l'avaient remplacé. Voldemort et ses mangemorts avaient désormais pris le contrôle de ses nuits. Et quand il se réveillait, son oncle déchargeait sur lui toute sa colère, accumulée pendant toutes ses journées et ne rêvant que de sortir. Il y avait des séquelles qu'il garderait à vie, il le savait. Rien ne serait plus comme avant, après ce qu'il avait vécu. Et le Mage Noir qui en profitait pour lui faire voir nombres de ces massacres, exécutés lors de sa vie d'horreur. Il répandait le malheur dans la vie de Harry aussi bien qu'il répandait la mort. Le Survivant n'avait passé que six jours dans cet état, mais ces six jours lui avaient rappelé que sa vie n'était qu'un concentré de malheur et de désolation. Il était seul, seul contre tous, mais il ne vivrait rien que pour leur montrer qui il est. Mais maintenant, il fallait tenir jusqu'au bout. Il sentait le poison se répandre dans son corps, infiltrait chacune de ses cellules. La drogue que lui infligeaient chaque jour les Dursley depuis qu'ils l'avaient enfermé. Il était réduit à l'état de légume, mais son esprit fonctionnait toujours, dans sa tête se répandait la haine, l'horreur, la violence, et naissait une vengeance impitoyable.

Il était blotti dans une épaisse couverture, malgré la chaleur de l'été, dans un coin de la chambre, en face de la porte. Il était dans cette position depuis six jours. Il ne bougeait plus, sauf pour rampait jusqu'à son très maigre repas quotidien. Mais cet enfer allait cesser ! Dans une heure quarante désormais, on viendrait le chercher. Et s'il ne venait pas ? Si l'Ordre l'oubliait ? S'il y avait un quelconque problème ? Non ! Non, ne pas penser à cela, c'était encore pire...

XXX XXXX XXXXX

Voilà, ça y était. Les rues de Little Whinging apparaissaient et la voiture, empruntée au Ministère de la Magie, pénétrait dans Privet Drive. Quand elle s'arrêta devant le 4, une portière s'ouvrit précipitamment et les deux adolescents sortirent de la voiture, complètement excités à l'idée de revoir leur ami.

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Une portière claqua. Harry se leva. Malgré la faim et la soif qui le tiraillaient, il se sentait en pleine forme, à sa manière, bien sûr. Il n'était pas « opérationnel » comme on pourrait l'être après deux mois de vacances, mais il avait pas mal de circonstances atténuantes.

Il ouvrit la fenêtre et regarda les personnes qui venaient le chercher. Il eut un mouvement de recul en apercevant Ron et Hermione. Alors que la déception commençait à le ronger, il réfuta ce sentiment et le remplaça par la joie de partir et celle de revoir ses amis. Il vit Arthur Weasley sortir de la voiture noire et se diriger vers la maison. Il aurait voulu voir la tête que ferait les Dursley en voyant cet homme ainsi que les deux collégiens. Il attendit patiemment que la porte de sa prison ne s'ouvre sur des personnes qui ne lui voudraient que du bien.

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Ce fut avec empressement qu'Hermione sonna trois coups consécutifs au 4 Privet Drive. La face blafarde de la tante Pétunia apparut derrière la porte. Elle paniqua quand elle vit l'homme aux cheveux roux et les deux jeunes sorciers. Complètement terrifiée par la menace qui pèserai sur elle et sa famille dès lors que ces gens apprendraient le traitement subi par Harry, elle appela son mari sans relâche, sa voix commençant à faiblir. « Vernon ! Vernon ! » Celui-ci, alerté par les cris stridents de sa femme, accourut. Lorsqu'il vit les sorciers, il blanchit violemment. De la peur mêlée avec de la fureur s'imposaient à son esprit. En bon homme dominant, voulant montrer sa force pour impressionner ses adversaires, il bomba le torse et plaça sa femme derrière lui. Il savait qu'il n'échangerait pas des paroles amicales avec ces personnes et, dès que le roux, le stupide sorcier, verrait Harry, il préviendrait tout de suite ses amis hors la loi. Mais ce ne serait pas ces sorciers qui allaient lui montrer comment élever un gamin pareil.

Hermione avait un mauvais pressentiment. Dès qu'elle avait vu la tante de Harry pâlir à leur vue, elle avait senti quelque chose. Mais lorsqu'elle appela son mari de sa voix perçante et terrifiée, plus aucun doute ne s'imposait dans son esprit. Harry était en danger. Elle aurait voulu agir, mais quelque chose d'étrange l'en empêchait. Refoulant le mieux que possible le sentiment de panique qui l'envahissait, elle salua Vernon Dursley.

« Bonjour, M. Dursley. Nous sommes venus comme convenu chercher Harry.

Pardon ? »

Le visage de l'homme s'était teinté de violet, et une veine au niveau de sa tempe palpitait. En plus d'être des escrocs, des voleurs, des dépravés, des êtres anormaux polluant la vie des honnêtes gens, les sorciers étaient donc aussi des menteurs ! Car, rien n'avait été prévu ! Il savait tout ce qui se passait dans cette maison et il n'avait jamais été question qu'Harry quitte Privet Drive une semaine plus tôt ! A non ! Il n'allait sûrement pas se laisser faire !

Pétunia était pétrifiée par la peur qui avait rapidement envahi chacune de ses cellules. Malgré que son mari ne se tienne devant elle pour la protéger, elle se sentait totalement vulnérable. Ce qu'elle avait redouté tout l'été était arrivé. Oh mon Dieu ! Faites que l'état de Harry se soit légèrement amélioré depuis la veille !

« Oui, nous étions sensés venir chercher Harry aujourd'hui, à 11h. Et il est 11h. Auriez-vous oublié cette visite, M. Dursley. Harry n'est pas prêt ? Ce serait fort ennuyeux, en effet. Ces enfants sont attendus et il serait déplacé d'être en retard. Vous pouvez comprendre cela M. Dursley ? »

Le ton d'Arthur Weasley se faisait menaçant. Lui aussi avait pressenti quelque chose. Harry devait être en danger pour que Vernon Dursley se mette dans un état pareil en quelques phrases. Vite, il fallait agir vite !

Mais qui était-il pour oser lui parler de la sorte ? Ce sorcier le provoquait, l'humiliait même. Ah non ! Il n'allait sûrement pas se laisser faire! Mais que faire pour l'instant à part gagner du temps ? Il était coincé. Il savait que si l'homme roux appelait ses « amis » il n'aurait plus aucune chance de s'en sortir indemne, ainsi que sa famille.

« Mais cela n'a jamais été prévu. Harry nous l'aurait forcément dit. D'ailleurs, il n'est pas là. Il va falloir que vous repassiez plus tard.

Il sait obligatoirement que nous venons aujourd'hui puisqu'il a répondu à notre hibou. Alors, s'il vous plait monsieur, arrêtez de dire des sottises.

Je ne vous permets pas ! Est ce ma faute si vous vous êtes trompés ? Ce n'est pas à vous de dire qui a raison ou pas. Une personne de votre espèce n'est pas en mesure de... de...

Oui ? »

Il avait sorti sa baguette. Son père avait sorti sa baguette !! Peut être fallait-il le stopper avant qu'il ne fasse quelque chose de regrettable ? En même temps, seul Harry importait. Ron était dérouté. Il savait que Harry n'avait pas répondu à la lettre et que son père avait juste dis cela pour énerver plus encore l'homme qui leur barrait la route. Ce que Vernon Dursley avançait était révoltant et il comprenait l'attitude de son père, mais des choses plus importantes attendaient.

« Rangez cela ! Tout de suite !

Ce n'est pas à vous de me dire ce que je dois faire, Dursley ! Et si cela vous dérange tant, allez me chercher Harry et je la rangerais.

C'est d'accord. Patientez un instant. Pétunia, restes avec ces personnes.

Mais ...Vernon !

Tais toi et reste là ! »

Garder son calme, se relaxer. Ne pas s'énerver. Arthur Weasley était en déroute. Le ton était vite monté et sa baguette était sortie toute seule. Il peinait à se contrôler. Il était désormais sûr que la vie de Harry était menacée. Il attendait le retour de l'homme corpulent, qui lui faisait inévitablement penser à un légume avec son teint d'aubergine. Cela l'étonnait qu'il ait cédé si facilement. D'accord sa baguette était un argument assez persuasif, mais un homme têtu comme lui n'aurait normalement pas capitulé si vite. Mais bon, tout cela n'était pas important à cet instant.

Comment avait-il pu ? Comment Vernon avait-il pu la laisser seule avec ces gens ? Et ces deux adolescents insolents qui la fixaient comme un animal de foire, alors que c'était eux les bêtes étranges. Mais qu'avaient-ils donc à la regarder comme ça ?? Et ce sentiment si pénétrant, si présent dans son esprit. Sa peur dévorait tout. Depuis la Beuglante, l'année précédente, elle avait repris conscience de quoi les sorciers étaient capables. Ils semblaient n'avoir peur de rien, munis de leur stupide bout de bois !

Vernon hésitait. Bien sûr, les sorciers étaient menaçants, mais là il n'y en avait que trois, dont deux interdits de magie. Et puis ce Weasley ! Non, sa décision était prise. Il irait jusqu'au bout.

Hermione trépignait. Mais qu'est-ce que cet imbécile faisait ? Pourquoi mettait-il autant de temps pour aller chercher Harry ? L'impatience et l'inquiétude la rongeaient et il se permettait de les faire attendre aussi longtemps ?? Ah ! Si seulement elle pouvait faire de la magie ! Cela le presserait un peu !

Comment rester calme ? Alors qu'Hermione et son père se tortillaient, lui tentait vainement ne pas faire le moindre geste. Il observait curieusement la femme toute pâle qui elle aussi lui jetait des coups d'œil furieux. Elle semblait avoir peur. Et elle avait raison si Harry n'était pas bien.

« Voilà, M. Weasley. Je n'ai pas trouvé Harry. J'ai bien cherché mais... A sa place, j'ai trouvé ça ! »

Vernon Dursley dégaina le pistolet. Pétunia et Hermione poussèrent un cri de frayeur, tandis que les deux Weasley regardaient l'arme d'un air hébété. Le sorcier, toujours curieux lorsqu'il s'agissait d'invention moldu, se rapprocha du perron, d'où M. Dursley brandissait l'automatique. Il demanda :

« Qu'est ce donc ?

Un revolver, Weasley! Maintenant, rangez tout de suite votre baguette!

Et pourquoi donc ? »

Hermione voyait venir le danger. Vernon Dursley était un fou furieux ! Et le père de Ron qui se rapprochait de lui ! Il fallait lui expliquer ! L'oncle de Harry, le visage de plus en plus rouge de colère, ne se retiendrait pas longtemps de lui envoyer une balle dans la poitrine.

« M. Weasley, un revolver est une sorte de baguette magique pour moldus. Il envoie des balles de plomb !

Tiens donc ! Vous osez me menacer, Dursley ! Sachez qu'un sorcier ne se laisse pas attraper si facilement ! Accio Revolver ! »

Le pistolet quitta les mains de Vernon Dursley alors que celui-ci était prêt à tirer. Il s'en était fallu de peu. Dès que le revolver arriva à Arthur Weasley, il l'examina attentivement, oubliant totalement l'homme corpulent qui demeurait devant lui. Pourtant, celui-ci ne négligeait pas le sorcier, il le fixait, pétrifié.

Il avait échoué, il n'avait pas tiré assez vite ! C'était fini. Il n'avait plus beaucoup de chance de s'en tirer sans problèmes. Aussi, il préféra la fuite à la souffrance. Il rentra dans la maison, tirant Pétunia derrière lui. Il envoya sa femme chercher Dudley dans la cuisine et ils sortirent tous par la porte de derrière. Dudley criait, protestait qu'il était occupé à regarder la télévision... Ses nerfs étaient à bout, il allait craquer, et ce stupide gosse qui beuglait ! Après une claque bien envoyé, son fils se tut. Il vérifia qu'ils n'avaient été suivis et entraîna sa famille dans la rue. A la suite d'une ultime vérification, ils s'éloignèrent le plus possible de la maison.

Il avait fui ! Ce crétin avait fui, fermant la porte derrière ! Mais il ne savait pas que ce ne serait certainement pas une porte qui arrêterait trois sorciers. Une fois de plus, il fit usage de la magie : « Alohomora » Il discerna un cliquetis et poussa la porte. Il allait poursuivre les Dursley lorsque son fils lui rappela pourquoi ils étaient ici. Harry!

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Il s'était rassis, épuisé. Le manque de sommeil se faisait de nouveau sentir. Il avait entendu des voix, des protestations, des cris. Mais, à présent, c'était le calme plat sur la maison. Un silence lourd s'était installé et sa respiration redevenait difficile. Il essaya de ne pas penser, d'attendre l'arrivée de ses bienfaiteurs pour pouvoir faiblir, pour pouvoir s'évanouir. Mais la tentation était si forte. Le sommeil le tirait, le prenait dans ses bras pour l'emmener dans l'abîme. Il luttait en vain. Il allait céder et ce serait fini. Non ! Il n'avait pas tenu, survécu pendant une semaine pour succomber aux derniers instants ! Ce serait si stupide !
Des pas ! Des pas dans l'escalier. Ce n'était pas des pas lourds, caractéristiques de Dudley ou de son oncle, ni les pas légers de sa tante. Il y avait trois personnes dans l'escalier. Il sut alors que Ron, Hermione et Arthur Weasley se trouvaient à quelques mètres de sa porte. Le soulagement le submergea. Enfin !

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Hermione se dirigea vers une des chambres, au hasard, elle tomba sur une grande pièce bien éclairée, remplie de télévision, d'ordinateur, de consoles de jeu, de chaîne Hi-Fi, et toute cette technologie était du dernier cri ! Elle se douta que cette chambre n'était certainement pas celle d'Harry mais de cousin, Dudley. Elle passa à une autre pièce qui se révéla être la salle de bain. Il ne restait plus que deux portes. Les trois sorciers entendirent une respiration rauque. Ils se précipitèrent aussitôt sur la porte, où M. Weasley fit de nouveau usage du sortilège « Alohomora ». Ce qu'ils virent alors les laissa sans voix.

Harry était allongé sur son lit, ses lèvres inondées de sang. Il était d'une pâleur mortelle et ses veines ressortaient gravement. Il paraissait tranquille, apaisé. Cela fit un tel choc aux adolescents qu'ils ne réagirent pas pendant quelques minutes. Arthur Weasley, qui avait déjà vu bien des horreurs, reprit ses esprits plus rapidement. Il avait vu en un clin d'œil que l'état de l'adolescent était critique. Il était même étonnant qu'il fût encore en vie. Sans perdre de temps, il prévint les enfants de son bref départ et transplana.

Arrivé devant le 12, place Grimaud, il fit apparaître la porte et sonna sans s'arrêter jusqu'à ce qu'on lui ouvre la porte. Dès que la vieille porte noire fut entrouverte, il la poussa et se rua dans le couloir, faisant un signe à sa femme, qui lui avait ouvert, de le suivre, et ignorant les cris de l'effrayante mère de Sirius Black. Ils se rendirent à la cuisine, où se déroulait en ce moment précis une réunion de l'Ordre du Phœnix. Arthur prit la parole :

« Transplanez tous immédiatement au 4 Privet Drive. Harry a des problèmes. Appelez des médicomages et prévenez le vampire. Ça à l'air très grave. » Et il transplana, accompagné de la moitié des personnes présentes.

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Rassemblés dans le salon, ils discutaient de sujets sans importance quand il vint les prévenir : « Tout est prêt, nous patrons dans cinq minutes. » Damian avait quitté le repère la veille, prétextant désirer préparer l'arrivée des onze adolescents. Ceux-ci avaient tout de suite pressenti l'émergence d'un nouveau test. Alors qu'ils auraient du s'inquiéter et s'entraîner ardemment, ils s'étaient prélassés au soleil toute cette sainte journée. Il était vrai qu'une semaine de duels, de combats, d'instruction, d'exercices, sans interruption et de 7h30 à 19h le soir, était plus qu'exténuante. Au départ bien sûr, ils avaient trouvé cela excitant, entraînant : toutes ces nouvelles connaissances à acquérir, ces méthodes à approfondir...mais ce rythme de guerre leur avait vite rappelé leurs semaines de cours à Beauxbatons. Aussi avaient-ils décidé qu'une journée de repos serait la bienvenue et ils en avaient profité au maximum.

Thalie était dans les bras de sa mère, inhalant le doux parfum fruité qui la caractérisait, retenant difficilement ses larmes. Elle quittait ses parents pour une période à longueur encore indéterminée et elle sentait déjà qu'ils allaient lui manquer énormément. Après être passée dans les bras de son père, elle dit au revoir à tous les autres adultes de la pièce. Elle le savait, cette année à Poudlard serait riche en émotion.

Elle s'assit dans l'un des fauteuils en cercle, à côté de ses amies, Gwen et Iris. Leurs parents n'étaient pas présents pour la bonne raison qu'elles étaient toutes deux orphelines. Voldemort lui-même avait décimé leur famille. Cousines, elles avaient tissé des liens très forts malgré qu'elles n'aient pas grandi ensemble. Iris s'était retrouvée dans la famille de Thalie et Gwen avait grandi seule. A la mine des deux jeunes filles, ce départ leur rappelait une fois de plus les tragiques morts dans leur famille. Elles dirent au revoir au dernier moment et rejoignirent Damian, en compagnie des autres. Il semblait extrêmement concentré. A leur arrivée, il se leva de son fauteuil : « Vous êtes tous prêts ? Très bien allons-y ! Mettez-vous en cercle et donnez-vous la main. »

Un corbeau apparut soudain à la fenêtre et toqua furieusement. Les adolescents se lâchèrent les mains, surpris par cette arrivée des plus inattendues. Le vampire se dirigea immédiatement vers la fenêtre, reconnaissant Crown, son corbeau. S'il était là, l'affaire devait être très importante. Après avoir parcouru la lettre qui était dans le bec de l'oiseau, il adressa un « A tout à l'heure, je reviens » et transplana.

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Lorsqu'il revint auprès des enfants, bien escorté, ceux-ci étaient assis aux côtés de Harry et des larmes ruisselaient sur les joues rouges de la jeune fille. Deux sorciers se précipitèrent aussi tôt sur le Survivant, écartant ses amis, terriblement choqués. Ils lui donnèrent les premiers soins, connaissant très bien l'insuffisance de ces démarches. Ils attendaient tous une épique de médicomages qui ne tarda heureusement pas à venir. Ils voulurent transporter l'adolescent à Sainte Mangouste, mais il était impossible de le bouger, sous peine d'aggraver son état déjà critique.

Un visiteur inconnu apparut peu de temps après l'arrivée des médicomages. Grand, une silhouette fluette, les cheveux noir corbeau, son visage était grave tandis qu'il s'adressait autoritairement aux médecins, leur ordonnant de s'écarter. Après un court temps de réflexion, ils reculèrent, tant l'attitude de l'inconnu était impérieuse. Celui-ci s'avança et plaça sa main au niveau du visage de Harry. Une forte lumière verte sombre s'en dégagea et emplit toute la pièce. Cela dura plusieurs minutes, et aucun homme n'osa intervenir. Il semblait si concentré que rien n'aurait pu le distraire. Lorsque l'éclat cessa, tous purent constater que plus aucune blessure n'était visible sur le visage toujours livide de l'adolescent.

Les médicomages étaient septiques. Jamais de leur vie ils n'avaient vu un tel phénomène. Même avec toutes leurs potions et leurs sorts de guérison, ils n'auraient jamais obtenu un résultat pareil en si peu de temps. L'homme brun se releva et s'adressa aux personnes qui l'encerclaient :

« Je suis Damian. Ce garçon devait être mon hôte cette semaine. Je n'ai guéri que les blessures superficielles comme vous pouvez le voir. Il est encore dans un état proche du coma, mais il est désormais possible de le transporter sans risques d'hémorragie ou de fracture aggravée. Laissez-moi le ramener chez moi, ainsi que les deux autres jeunes.

Vous êtes le vampire, l'ami de Dumbledore ?

En effet.

Vous pouvez l'emporter, je suppose que Dumbledore est déjà prévenu de cette démarche.

Vous supposez bien. Maintenant, que Mr Weasley et Mlle Granger se rapprochent. Je doute fortement que celui-ci ne puisse encore patienter très longtemps. » Acheva-t-il en désignant Harry.

Avec un signe de tête, Arthur Weasley engagea les adolescents à rejoindre le vampire. Ils le rejoignirent rapidement, une unique pensée en tête. Avec autorité, l'homme donna ses derniers ordres :

« Je reviendrais chercher les affaires de ce jeune homme plus tard, lorsque son état se sera stabiliser. Essayer de trouver les causes de son état, les traitements qu'il a pu subir, cela peut m'aider dans sa guérison. Transmettez mon salut à Dumbledore. Vous deux, attrapez les bras de votre ami et ne le lâchez sous aucun prétexte. Voilà. Prêts ? »

Et sous les yeux toujours surpris des sorciers, ils transplanèrent.

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Leurs pieds touchèrent terre. Ron et Hermione s'affalèrent sur le sol, peu habitué à ce moyen de transport particulier. Ils regardèrent autour d'eux, tandis que le vampire s'occupait d'installer Harry sur son dos. Il faisait normalement grand jour, pourtant, une brume épaisse les entourait, rendant les environs sombres. Les adolescents distinguèrent un paysage de campagne : des champs, une petite forêt et les ruines d'un château.

« Il y a un sortilège anti-transplanage. Normalement, j'utilise un autre moyen pour rejoindre le château mais là, je vous accompagne. Marchez en direction des ruines que vous voyez là bas. »

Ils obéirent, dociles. Les deux jeunes sorciers étaient plus qu'effrayés et leur cœur battait à la chamade. Ils avaient terriblement envie de fuir, bien qu'ils suivissent à la lettre tous les ordres de ce Damian. En s'approchant de plus en plus, ils remarquèrent que, finalement, le château style renaissance était intact. Encore un sortilège ! Ils précédaient le vampire, qui marchait d'un pas tranquille dans cette campagne qui lui semblait familière.

A un moment, alors qu'ils marchaient d'un bon pas depuis plus d'une demi-heure, ils entrèrent de plein fouet dans un mur invisible. La douleur qu'ils éprouvèrent alors fut incomparable. Ils avaient l'impression que du poison s'infiltrait dans leurs veines, infectant tous leurs organes. Tous leurs membres craquaient, se déboîtaient, leur bouche était emplie de sang et l'envie de mourir leur violait l'esprit. « Finite Incantatum » L'homme était penché sur eux. La terrible souffrance qu'ils subissaient s'était arrêtée d'un coup. Avec un sourire malicieux, le vampire leur confessa.

« Un autre sortilège. Il est puissant, très puissant. Souffrance morale, mais aussi dévastatrice qu'un Doloris. Vous apprendrez vite qu'on ne viole pas ma propriété. Allez, avancez, ce n'est pas le moment de traîner.

Attendez, vous saviez pour le sort, pourquoi ne nous avoir rien dit ? Vous êtes un être cruel et vous y prenez du plaisir.

Sachez, Miss Granger, que je suis là pour vous former et la première chose que je dois vous apprendre est à combattre la douleur. Ensuite je n'y prends pas de plaisir, mais vous vous retrouverez sûrement en face d'adversaire qui eux en prennent beaucoup. Enfin, avancez car je ne suis pas sûr de la résistance de Mr Potter. »

Là, c'en était trop, ils voulaient rentrer. L'homme devait être un disciple de Voldemort pour leur infliger cela. Cependant, trop effrayé pour contester, ils cédèrent et tentèrent de se relever. Bien que le sort était physique, leurs muscles endoloris refusaient de s'activer, et ils restaient désespérément à terre. Après plusieurs échecs, alors que le vampire était déjà loin, Ron appela :

« Attendez-nous. On n'arrive pas à se relever. On sent encore votre sort. C'est trop dur »

Le vampire se retourna, et, en quelques secondes, se retrouva à leurs côtés. Il les observa d'un air méprisant et attaqua :

« Alors c'était ça la terrible bataille du Ministère en juin dernier : des adolescents gémissants contre des misérables serviteurs inexpérimentés ! Le niveau a du être haut pour que vous en réchappiez tous vivants ! Vous allez bientôt voir ce qu'est véritablement le verbe « combattre ». Allez, arrêtez de gémir et dirigez-vous vers ce château. Montrez-moi votre force. »

Motivés par leur haine envers cet homme, ils se relevèrent, possédés d'une force nouvelle. Ils accomplirent ce qui restait de chemin jusqu'au magnifique manoir qui s'offrait à leurs yeux. Les portes massives en bois noir, ornées d'or pur, s'ouvrirent d'elle-même devant Damian. Sans prendre le temps de s'arrêter ou de s'adresser aux deux adolescents qui le suivaient difficilement, il se dirigea vers le couloir le moins sombre. Après que les portes se soient refermées, l'immense hall fut de nouveau plongé dans la totale pénombre. Les jeunes sorciers n'avaient eu que le temps d'apercevoir un escalier très large menant à un étage supérieur. Ils avaient aussi remarqué que la superficie du lieu devait facilement égaler Poudlard.

Ils ne suivaient maintenant que le bruit des pas du vampire. Ils avaient buté déjà plusieurs fois contre des choses inconnues, certaines molles, certaines dur comme du béton. Damian ne leur avait toujours pas adressé la parole lorsqu'il arrivèrent devant une porte blanche, contrastant fortement avec la pénombre du lieu. Contrairement aux portes d'entrée, celle-ci disparut complètement à l'arrivée du maître des lieux.

Il pénétra dans la pièce, Harry toujours installé sur son dos. Les adolescents le suivirent, mais s'arrêtèrent bien vite au milieu de la salle, éblouis par la clarté du lieu. Ils attendirent quelques instants que leurs yeux s'habituent à la lumière et observèrent ce qui constituait la pièce. Un lit simple contre le mur, une table de nuit à côté et une immense armoire qui occupait tout un mur était le seul mobilier de la pièce. Ils regardèrent bêtement le vampire installer leur ami sur le lit et se tourner vers eux.

« Sortez d'ici et restez devant la porte. A moins que vous ne désiriez observer les multiples blessures de Mr Potter, cela vous empêchera d'en être dégoûté à vie. »

Ils sortirent précipitamment de la pièce, toujours aussi misérablement dociles. Ils n'osèrent pas se parler de suite, ayant peur tous deux que l'autre partage les mêmes craintes vis à vis de l'état désastreux de leur ami. Ils ignoraient si le vampire avait été sérieux en parlant de lui ou si c'était pour les pousser à avancer. Son ton était toujours si froid et si distant qu'ils étaient incapables de le déchiffrer.

Une sensation lugubre émanait de l'ancienne demeure, qui était toujours aussi sombre. Même si le manoir semblait immense, les adolescents se sentaient à l'étroit, emprisonnés. C'était comme si le château réagissait à leur présence, les rejetait, en vulgaires inconnus. A ce propos, les jeunes n'auraient vraiment pas été étonnés qu'il y ait encore un charme là-dessous. Ils étaient fortement impressionnés par tout cela. L'état de leur ami, les pouvoirs du vampire, le vampire lui-même d'ailleurs, le manoir aussi sinistre que démesuré, enfin, tout, tout ce qui venait de se passer en une bonne heure.

Ils n'avaient vraiment connu qu'un sentiment de plénitude absolu en pénétrant dans la « salle blanche », comme ils l'avaient surnommée. Cette pièce, ni petite, ni grande, circulaire, semblait avoir un grand pouvoir d'apaisement, autant physique que moral. Les adolescents avaient souligné que les douleurs, toujours présentes, du sort, s'étaient estompées dès leur entrée dans la « salle blanche ». Ils ne le réalisaient que maintenant, de nouveau confrontés à la dureté du lieu.

Un courant d'air frais les fit frissonner, leur gelant les entrailles. Sûrement inconsciemment, ils rapprochèrent l'un de l'autre pour profiter de leur chaleur corporelle. Ils ne durent réaliser vraiment qu'une minute après car ils se regardèrent dans les yeux, tous deux extrêmement gênés. Cependant, ils ne s'éloignèrent pas pour autant et se rapprochèrent même, s'asseyant l'un contre l'autre, les regards toujours joints. Ils durent rester dans cet état de torpeur pendant un certain temps, car ils ne sentirent pas le froid s'emparait de leur corps au fil des heures.

Ils sursautèrent violemment lorsque le vampire sortit. Il les regardait avec indifférence lorsqu'il s'exprima : « Lestat ! Activation ! » Aussitôt, des chandelles s'allumèrent dans le couloir qu'ils découvrirent bleu nuit, mettant un peu de chaleur dans les environs si « lugubre ». Un doux ronronnement s'installa et l'on sentit de suite l'air se réchauffait de plusieurs degrés. La demeure, qui semblait inhabitée et abandonnée, avait retrouvé tout son charme. De ce qu'ils pouvaient voir du couloir, le manoir était une bâtisse très ancienne et très luxueuse. L'or se répandait sur les tableaux de sorciers et sorcières aux même traits, un visage agréable mais infiniment froid. Alors que Ron et Hermione s'étaient de nouveau perdus dans leur contemplation, Damian les rappela à l'ordre.

« Je sais que le manoir est beau, mais je vous prierais de ne pas vous attarder dans les couloirs, nous n'avons pas que ça à faire.

Vous ne pouvez être agréable ? Comment va Harry ? Et qui est ce Lestat, un elfe de maison ?

Non, je ne peux pas être agréable, enfin pas pour le moment. Votre ami va plutôt bien, il a une bonne constitution, réjouissons en nous ! Et oui Lestat est un elfe !

Harry s'est toujours remis vite ! J'espère que vous traitez bien vos elfes de maison, monsieur ! J'ai crée une association, vous savez !

Je m'en contre fiche, jeune fille ! De plus, Lestat n'est pas un elfe de maison. C'est un elfe sylvain, des forêts si vous préférez. Il m'aide à gérer le manoir et je lui offre un toit et à manger. C'est un marché équitable et je le traite comme mon égal, alors cessez de m'agacer ! Et arrêtez avec toutes vos stupides questions et suivez-moi ! Je vais vous conduire à vos appartements. J'ai d'autres choses à faire que de discuter avec de puérils sorciers !

Pourquoi ne pas avoir d'elfes de maison comme tout sorcier ?

Parce que leur servitude est pitoyable. Niveau esprit n'en parlons même pas ! Certains se plaignent des conditions de travail mais ils ne seraient rien sans elles. Donnez leur un vêtement et vous ruinerez leurs vies ! Et je crois vous avoir dit de vous taire, si cela ne vous suffit pas, dites le tout de suite, je saurais y remédier. »

Son ton qui, avant, avait été « aimable », enfin, à sa manière, était progressivement devenu sec et autoritaire. Si bien que Hermione, qui avait montré ses extraordinaires talents de pipelette, avait enfin obéi au vampire, cédant sous la menace. Leur ascension jusqu'aux appartements avait alors commencé. Le vampire marchait d'un pas rapide, très rapide même, on aurait presque dit qu'il courait. Les adolescents avaient d'ailleurs beaucoup de mal à suivre le rythme. Malgré leur rythme effréné qu'ils tentaient vivement de suivre, ils pouvaient remarquer que le manoir avait vraiment changé. Il était...chaleureux ! Magnifique, immense, luxueux et chaleureux ! Voilà, c'était ça !

Ils s'aventuraient de plus en plus dans le château, et les deux adolescents étaient de plus en plus effrayés par le fait que le vampire ne serait que trop capable de les laisser à un carrefour. Le manoir était un dédale de couloirs et d'escaliers, et tout semblait se ressembler. Bien qu'au départ ils aient vraiment tenté de mémoriser le chemin, au bout de cinq malheureuses minutes, ils avaient fini par abandonner, ayant trop de mal à tenir la cadence. C'était tout bonnement impossible de se retrouver là dedans ! Damian avait du construire cette bâtisse des ses propres mains pour pouvoir espérer ne pas s'y perdre. Il ne pouvait d'ailleurs pas marcher moins vite celui là ! Les jeunes sorciers allaient lui exposer leur requête lorsqu'une chandelle éclaira le visage du vampire, il était dur et impassible. Effrayés par cette image peu engageante, ils préférèrent renoncer.

Ils continuèrent donc à marcher silencieusement, avec l'espoir que le trajet ne s'éternise pas. Dix minutes après environ, Damian s'arrêta devant une double porte en bois clair et l'ouvrit, laissant la lumière du couloir entrer à l'intérieur de la pièce d'apparence très sombre. Il claqua des doigts et la pièce se révéla. Il les invita à s'installer dans les chambres qui suivaient et leur ordonna de ne pas bouger d'ici jusqu'à son retour. Les adolescents hochèrent la tête et pénétrèrent dans les appartements qu'il leur montrait.

Ensuite, il transplana sans un mot. Les deux sorciers, d'un accord commun, déposèrent leurs sacs qu'ils avaient trouvés à leurs pieds en entrant sur un canapé de cuir noir et examinèrent la pièce en silence. C'était une sorte de grand salon, séparé en deux parties. Le premier espace ressemblait plus à une salle à manger, avec une grande table style victorien, les chaises assorties, ornées de velours pourpre. Le canapé de cuir noir, et d'autres fauteuils aussi luxueux, une petite table basse, tout cela en face d'une cheminée sculptée finement, composaient la seconde partie. La pièce faisait vaguement penser à la salle commune de Gryffondor, avec ses teintes vermeilles et les magnifiques toiles encadrées d'or. Tout était admirablement bien rangé et la propreté était une des nombreuses qualités dont la salle disposait. Le salon devait servir de liaison entre plusieurs autres pièces car, après celle de l'entrée, quatre portes donnaient sur la salle principale.

Ensemble, Ron et Hermione décidèrent de continuer leur visite et ouvrirent la première porte. Une chambre bleue, avec pour simple mobilier un grand lit en baldaquin, une table de chevet et un bureau, s'étalait devant eux. Ron eut le coup de foudre pour cette chambre qui devait par trois fois faire la sienne. Hermione lui laissa donc de bonne grâce, songeant déjà aux prochaines chambres. La pièce suivante était en effet aussi admirable et, même si l'aménagement était identique, l'atmosphère y changeait totalement, sûrement en raison de sa teinte orangée pale, et de l'aquarelle représentant un magnifique paysage de campagne. La jeune fille l'adopta aussitôt, comme son ami précédemment. Ils finirent par découvrir une salle de bain tout en marbre gris et une grande bibliothèque qui avait immédiatement enchantée Hermione. Comme le vampire leur avait « demandé », ils rangèrent soigneusement leurs affaires dans leur chambre et se rejoignirent dans le salon.

Fidèle à elle-même, la jeune sorcière proposa de découvrir un peu plus la bibliothèque. Mais son ami n'envisageait pas du tout passer son temps à lire des « stupides bouquins » ! Aussi, après une remarque cinglante sur les résultats légers de Ron aux B.U.S.E.S., la jeune fille parut le convaincre car il la suivit docilement dans la salle chargée d'effluves de papier ancien. Elle était en train de choisir un livre sur les Runes Anciennes et Ron de s'allonger sur un divan, lorsqu'ils perçurent un bruit suspect. Leur regard se croisèrent et chacun put lire de l'affolement dans les yeux de l'autre. Leurs craintes se confirmèrent malheureusement quelques instants plus tard quand un hurlement perça de nouveau le fragile silence du manoir. Des larmes vinrent aux yeux d'Hermione lorsqu'elle reconnut les gémissements de douleur d'Harry Potter.

Fin du Chapitre

Pas la peine de me le dire, je sais que je suis sadique ! Et j'en suis particulièrement fière, enfin ... non pas que je sois sadique, mais j'aime la fin de mon chapitre ! Bon voilà, ce chapitre est plus court que le précédant mais c'est tout simplement parce que normalement ce chapitre était beaucoup, beaucoup plus long ! Donc j'ai décidé qu'il sera en deux parties pour qu'il vienne plus vite ! Voilà, c'est tout ! Maintenant si vous avez très envie de me tuer à cause de ma fin... consultez mon avocat !

Sinon le titre du prochain chapitre et cette fois ci c'est le bon : Quand l'Elu rencontre les Avatars !

Voilà maintenant merci beaucoup à tous les reviewers j'apprécie vraiment et d'ailleurs je vous le montre en me dépêchant pour ce chapitre. Donc continuer comme ça mais je veux aussi vous dire que je ne veux pas faire de chantage donc vous mettez une review si vous en avez envie !

Réponses aux reviews :

Potter-68 :T'y est presque ! Non, je ne peux pas tout te dire tout de suite, sinon ce serait plus drôle et puis, je tien à conserver une part de mystère !! T'as vu j'ai fait des efforts niveau temps !! Merci pour ta review.

Vaness :Oui je sais je suis sadique, on me le dis souvent !! Désolé, toi qui n'étais pas contente la dernière fois ça doit pas t'enchanter cette fin là ! Merci pour tes compliments ça fait trop plaisir, et tinquiet pas je continue le plus vite que je peux.

Onarluca : J'espère que la réaction qu'ils ont eue quand ils ont découvert Harry t'a plus, mais je l'approfondirai dans le prochain chapitre, attention aux Dursley ! Merci pour tes compliments, ça me motive à écrire plus vite, regard, la preuve !! Et désolé, je serais toujours sadique !!

La fourmi : t'as vu, mon chapitre est venu plutôt vite par rapport à avant ! J'espère que tu as aimé ce chapitre. Merci pour ta review !

Seleme59 : Pourquoi tout le monde me dit que je suis sadique ??? Bon, cela doit sûrement dépasser mon esprit pas très subtil ! Et je t'ais obéi, j'ai mis mon chapitre vite ! Merci de ta review !

Cynore : Daccord, daccord, j'ai été longue la dernière fois mais je me suis rattrapé, non ?? J'espère que ce chapitre t'a plu ! Merci pour ta review, et j'attends avec impatience ton prochain chapitre !

Pour ceux que ça intéresse je suis en pleine lecture de deux fics géniales alors je vous conseille de les lire, voilà les titres : Ta part d'humanité, ta part de ténèbres de Cynore Vivre, survivre à deux ou trois de Diane et Emma Ces fics sont largement supérieurs à la mienne alors allez voir si vous ne connaissez pas encore vous ne serez pas déçu !!

A tous !!! J'ai mon adresse internet qui a bugué donc je me suis fait une autre adresse fanfiction avec comme pseudo Gwen222. Donc allez plutôt voir ma fic sous ce pseudo parce que c'est plus pratique pour moi. Je continuerais quand même à poster mes chapitres sur les deux adresses.