Fluffy a Disparu ! ! !
Chapitre 04
Hermione ne savait pas quoi faire.
Correction.
Hermione ne savait plus quoi faire.
Pour la première fois de sa vie, Hermione ne savait plus quoi faire. Par quel bout attraper le problème ? Comment Diabolicus s'y prendre pour attraper cette anguille glissante, ce serpent visqueux et ondulant qui prenait visiblement plaisir à la narguer avant de pfffuit ! , s'échapper juste au bord de sa portée ?
L'explication devait bien exister quelque part, bon sang de bon soir !!!
La bibliothèque ne contenait aucune réponse.
Pire !
PIRE !
Les livres… ne pouvaient pas l'aider. Pour la première fois de son existence, les livres lui faisaient défaut !
La jeune fille se sentait bien seule tout d'un coup.
Bien sur, Harry et Ron étaient là, comme toujours. Mais…. Ça n'était que des humains !
Pas ses livres adorés.
Ses chéris, ses adorés, ses précieux, ses… SES !!! Les siens, à elle toute seule –même si d'autres les consultaient à l'occasion–, ses bébés, ses protégés, sa raison d'être et l'incarnation papétaire de son existence !!!
« Il doit bien exister des réponses quelque part ! »
Bien sur. Mais c'était bien là le nœud du problème. Des réponses. Les réponses à des questions. Et pour poser ces dernières, il aurait déjà fallu qu'elle sache lesquelles poser ! Elle n'arrivait pas à trouver les bonnes questions. Résultat : Pas de réponses !
PAS. DE. RÉPONSES !!!
C'était…
Ça n'était…
Ça n'était pas naturel !
Ça n'était jamais arrivé auparavant !!
Ça ne lui était jamais arrivé auparavant !!!
Bien sur, elle connaissait parfaitement la définition du dictionnaire. Ours en Peluche. Dit aussi 'ourson' ou 'nounours' voir 'teddy bear'.
'Jouet en peluche pour enfant ayant la forme d'un ours.'
Elle connaissait bien les versions moldus (elle avait d'ailleurs un Winnie à l'oreille déchiré qu'elle avait longuement chéri et qui perdait aujourd'hui son rembourrage en haut de son armoire. Ça faisait huit ans que sa mère devait le recoudre…).
Elle avait elle-même cousu un ours en peluche, près de trois années auparavant, à la demande d'un de ses jeunes cousins. Il avait semblé l'adorer en dépit de ses yeux qui louchaient et de ses jambes de tailles différentes…
Elle s'était même renseignée sur les versions sorcières comme Blanrson –'reste toujours blanc et net même si votre enfant joue avec dans la boue' ou Patapatte le Joyeux, qui éclatait de rire quand on lui chatouillait le ventre et essayait de rendre la pareil. Grours, connu pour gronder après les autres enfants qui l'approchaient (autres que son propriétaire légitime) et pour leur montrer les crocs (un ours qui lui avait fait tout de suite penser aux serpentards. Elle les imaginait bien avec. Ça expliquerait beaucoup à son avis.) Ou le très populaire Rondours, l'ourson évolutif qui évoluait en fonction du caractère de son propriétaire et pouvait se gonfler comme un ballon si on appuyait sur son nez (trois tapes pour qu'il reprenne sa forme initiale) et même se transformait en un douillet petit matelas pour les siestes improvisés (une version 'méga' existait pour accueillir plusieurs enfants de même qu'une version 'chantante', fournie avec berceuses adaptatrices automatiques incorporées et une 'conteuse' pour que l'enfant prenne, en se distrayant, de l'avance dans son apprentissage de l'Histoire de la Magie. Bien sur, ces versions coûtaient plus chères.).
Oh, et bien sur…
Elle connaissait l'origine de la phobie des araignées de Ron. Lorsque Fred (ou George ?) avait, enfant, transformé l'ours en peluche qu'il serrait contre son cœur en une araignée géante (Magie Incontrôlée comme il arrivait souvent aux enfants sorciers –ou parfois même à leurs homologues plus âgés–, sous le coup d'émotions fortes –ici, la colère–).
Pauvre Ron… Mais elle avait bien ri en l'apprenant. Son expression dégoûtée en particulier quand il l'avait raconter…
Hm…
Peut-être devrait-elle le répéter encore : Pauvre Ron.
Même si ça la faisait toujours rire.
Avec deux passionnés de Quidditch comme Harry et Ron pour amis, elle avait également apprit à se familiariser avec Rours le Terrible, la mascotte de l'équipe de Quidditch de Russie, célèbre consommateur de Veelka, boisson fortement alcoolisé consommé d'ordinaire avec une pincée de sel (et censément extrèmement énergisante et aphrodisiaque, du moins c'est ce que la rumeur prétendait) à l'origine du célèbre rugissement (GRROUARRRR !!!) des fans de Quidditch de Russie.
A ce propos, la centaine d'ours sauvages libérée dans le stade américain au cours du match amical Russie Espagne –qui avait de fait due être annulée– trois mois auparavant avait fait grand bruit, les dégâts occasionnés étant très importants (aucun mort à déplorer, Cliodné soit louée) et, surtout, le (ou les) coupable(s) n'ayant toujours pas été appréhendé(s).
Le nombre d'ours était de 110 exactement, le nombre de points par lesquels la Russie avait perdue son dernier match contre l'Espagne, avaient remarqué les journalistes…
Ricardo 'el Diavolo' Varfuez, le capitaine de l'équipe espagnole, allait depuis régulièrement consulté les psychomages, hanté par un cauchemar récurent au cours duquel des ours le poursuivaient, armés de leurs griffes acérés, de leurs gueules emplis de crocs gigantesques et monstrueux, d'une batte, de cognards, et, bizarrement, vêtus de petites nuisettes roses à dentelle et pompons verts canard. Ce dernier détail avait passionné les spécialistes, tandis que les fans féminines espagnoles de Quidditch s'arrachaient les cheveux en se lamentant (voir : 'Le douloureux drame Espagnol', Sorcière Hebdo numéro spécial Hors Série 407) à l'idée que, peut-être, le Dom Juan adoré de ses dames, connus pour ses frasques auprès de la gente féminine puisse être en train de virer sa cuti. Ce à quoi le séducteur avait répondu dans un désormais célèbre interview accordé à Patricia 'Pat' Parazzi : « ma couche sera toujours ouverte à toutes les belles du mondes ! » (étrangement, il n'avait pas réfuté que sa couche puisse être aussi ouverte de temps à autre voir en permanence également aux hommes et, s'il fallait en croire la rumeur, des orgies étaient désormais organisées dans ses appartements avec, comme seul mot d'ordre : PAS de nuisettes ! (Cela l'avait marqué.)
Oui, elle n'était pas Lavander Brown. Ni Parvati Patil. Mais ça ne l'empêchait pas d'être au courant des potins ! Son abonnement à Sorcière Hebdo et sa mémoire prodigieuse ne lui servaient pas à rien !
Puis honnêtement, elle avait bien le droit d'avoir son petit coté commère elle aussi…
Pour ce qui était des autres joueurs, Alphonso Cuarez, le gardien de l'équipe, se sauvait désormais en hurlant dès qu'il apercevait quoi que ce soit qui ressemblait de près ou de loin à un ours ou qui avait des crocs (caniches compris). Sa femme avait du apprendre à son fils à nommer son ourson 'chaton' pour qu'il ne fasse pas de crise à la maison… Quand à Juan Arbraris, l'un des poursuiveurs, il n'était toujours pas ressorti de chez lui depuis le match, souffrant à présent d'agoraphobie aigue et ne pouvant supporté, non plus, la présence de quelqu'un d'autre dans la même pièce que lui. On ne pouvait s'adresser à lui qu'en lui parlant au travers du petit vasistas de la salle de bain, muni de barreaux (toutes les autres fenêtres avaient été murées) et encore, pas pendant plus de cinq minutes. Par jour. Voir semaine.
Sa femme venait de demander le divorce après avoir fait fortune avec les droits de son livre 'Ma Souffrance' et avait été vue dansant à moitié nue à la boîte sorcière 'Infernos' en compagnie de jeunes hommes pas plus vêtus qu'elle ne l'était. Comme quoi, elle avait su se consoler…
Il paraissait d'ailleurs qu'elle écrivait un nouveau recueil : 'Réapprendre à Vivre'…
Pas une mauvaise idée d'exploiter le filon…
…
Mais toutes ses rumeurs et informations ne l'aidaient en rien !!!
« Yoh ! 'Mione ? T'as trouvé quelque chose ? »
La jeune fille s'immobilisa, tout son corps brusquement tendu comme un arc puis, un sourire malade révélant ses dents et la perfection de ses petites canines pointues sur le visage et une lueur démente dans le regard, elle se retourna lentement, sortant sa baguette d'un geste mesuré.
« Rrrrrronald… » Ronronna-t-elle…
« gloups »
Le rouquin, bien que mesurant une tête et demie de plus que la jeune fille, déglutit péniblement. La tuile. Il comprenait d'un coup très bien pourquoi Harry n'avait pas voulu l'accompagner quand il le lui avait proposé. Et pourquoi il l'avait regardé de travers en lui demandant s'il était, lui, vraiment, mais alors vraiment sur de vouloir y aller.
Oh, et aussi ce que ressentait la mangouste –ou les belettes– face à un serpent.
En parlant de serpent…
Dans sa forteresse (ou pour être plus exact, dans le réseau de grottes en cours d'aménagement qui servait actuellement de demeure au seigneur des Ténèbres), Voldemort bougonnait.
Queudver n'était toujours pas revenu de sa mission.
Celui 'dont il fallait pas prononcer le nom' et qui remplissait d'effroi le monde des sorciers dans son ensemble grinça des dents, son humeur encore plus noire que ne l'était les plus noirs des actes dont il était coupable.
Le rat avait intérêt à réussir ou il goûterait de son Crucio….
Quelque part ailleurs dans le monde de la magie, de jeunes gens, des enfants pour la plupart, se tordaient de rire en œillant une des tables où ils prenaient leurs repas. Certains s'étaient effondrés sous leurs tables, des larmes aux coins des yeux, ou roulait sur le sol en se tordant comme s'ils étaient pris de convulsions. D'autres, les bras croisés sur leurs tables et le nez dans leur purée, ne retiraient celui-ci de cette dernière que pour quelques secondes avant de replonger dans leurs assiettes, animés de gloussements hystériques. Nombres d'entre eux avaient du mal à respirer ou manquaient d'étouffer, tout entiers dans leur hilarité.
Oh.
Ce qui provoquait leur état?
L'origine de ces rires, ricanements, de cet amusement convulsif et universel qui semblait les avoir tous attraper dans ses filets ?
Un rouquin.
Correction.
Ancien rouquin.
Un certain Ron Weasley.
Fin du chapitre 04
Je sais, je sais, ça fait longtemps !!! Et si je vous dis en plus que ce texte, je l'ai écris en grammaire… Durant les partielles de Grammaire…. (Bon, je buggais, trou de mémoire, je me souvenais du temps qu'il faisait quand j'avais eu mes cours, de sur quelles feuilles dans quelle classeur les réponses se trouvaient, mais pour ce qui est de me faire venir ces réponses à l'esprit... Nada ! Niet ! Rien du tout, le noir total !!! Résultat : je sais d'avance au moins un des sujets que j'aurais au rattrapage… Et j'avais une bonne idée de ce que pouvait ressentir Hermione au début. Et vous y avez gagner un chapitre qui, s'il ne fait pas beaucoup avancer l'histoire –un peu tout de même–, vous distraira au moins un chouilla, du moins je l'espère…
En espérant sincèrement vous avoir amusé, avoir su vous informer convenablement sur les us et coutumes de ce merveilleux univers qu'est celui de la magie et vous faire rêver de nounours et petits ours et oursons tout choubidous pour les nuits à venir ! croque un ourson Haribo en parlant
Comme toujours, le prochain chapitre a plus de chances d'arriver vite si j'ai beaucoup, mais alors beaucoup de commentaires ! O)
Alors, le chti 'bonus' de ma fic !!! :
"La vie d'un Auteur de Fanfics"
Épisode V
suite des épisodes précédents: Zeynel a accidentellement divulguée le grand secret des serpentards de sexe masculins : ils dorment avec des ours en peluche ('Fluffy', pour Rogue et 'Jamijames' pour Lucius Malfoy et un au nom encore inconnu pour Voldemort, pour ne citer que ceux-ci…). Par chance, quand Lucius et Severus tentent de la tuer, leurs sorts se percutent mutuellement ce qui les assomme… Zeynel, un sourire pervers sur le visage, traîne leurs deux corps inconscient jusque la salle sur demandes. Que va-t'il leur arriver à présent ?
La salle sur Demande, Poudlard. Deux corps presque nus. (Zeynel n'a visiblement pas osé leur retirer leurs caleçons.) Dans un lit à baldaquins. Deux corps endormis. Ou inconscients. Et entremêlés. Dans un coin de la pièce, cachée derrière un rideau, un auteur. Ou plutôt une. Qui ricane.
« Hmm… »
L'une des formes frémit…
« Hrrroumph… »
Au tour de la seconde… Derrière son rideau, l'auteur se tait. Ou plus précisément, jette un sort d'insonorisation sur le rideau pour pouvoir ricaner tout à son aise.
« 'Cissa, veux pas me lever…» baillement « Hmm ?.. T'as plus d'poils et moins d'nichons qu'd'haââÂÂ-bitude, 'Cissa chérie… » Zeynel se gondole derrière son rideau « 'Te prête ma crème à épiler, s'tu veux… »
« ?!! »
Dans un grand lit dans la chambre, pardon, la salle sur Demande de Poudlard, un Maître de Potion révéré par les spécialistes et craint par ses élèves se tend brusquement et au contact du corps chaud contre le sien, et au mots que ce corps –qu'il refuse d'identifier, terrorisé par la réponse– a proféré et que son esprit se refuse à procéder –hors de question qu'il essaye de comprendre ce qui vient d'être dit–, se demandant s'il devrait ouvrir les yeux et affronter la réalité ou essayer de se rendormir en espérant que tout soit revenu à la normal quand il se réveillera
«… »
C'est un serpentard. Un pur serpentard. Doté de toutes les qualités de sa maison. Rusé. Cruel. Ambitieux. Ne s'arrêtant à rien pour obtenir ce qu'il désire...
« 'Cissa, veux JamiJaaames… »
…Il gardera donc les yeux fermés.
ZEYNEL
