Poupée de sang

Par Tsubaki Hime

Dans ce chapitre, vous saurez enfin pourquoi Hisoka ne parvenait pas à lire dans les sentiments de Kagura. J'espère que ça vous plaira. La fin de ce chap. n'est pas très gaie mais c'est fait pour (nyak… nyak)

Chapitre VII

Le secret de Kagura

Il l'avait oublié dans la bibliothèque. Ce message si important pour lui. C'était « sa » lettre, son secret. Si les flics l'avaient entre leurs mains, ce serait terrible.

D'un pas lent, le jeune garçon se dirigea vers la bibliothèque. Sa main tremblait à peine tandis qu'avec une pointe de rancœur, il tourna la poignée de la porte.

Ses yeux noirs aux éclats bleu-gris eurent une étrange étincelle.

« Je dois reprendre ce qui m'est cher! »

La porte s'entrouvrit lentement.

- Personne n'a le droit de venir ici, même toi, Kagura Tatsuhiko!

Le dénommé sursauta violemment et se plaqua contre la porte, toisant avec fureur les deux hommes lui faisant face. L'un d'eux, son co-locataire, le regardait avec des yeux graves. Le surveillant se tenait les bras croisés, ses yeux améthystes flamboyant de colère.

Le visage de Kagura eut un frémissement de haine. Ses yeux fixèrent un point sur le sol, tout, n'importe quoi qui pouvait éloigner le regard de feu de l'homme devant lui.

- Ca vous regarde pas…, lança-t-il amèrement.

PAF!

Des mains se plaquèrent contre la porte, l'empêchant tout mouvement de fuite. Stupéfait, Kagura mit plusieurs secondes avant de reprendre son souffle.

- Oh que si ça nous regarde et pas qu'un peu, gronda Tsuzuki, son souffle effleurant les joues du jeune homme tant leurs visages étaient rapprochés. Tu ne te rends pas compte des risques que tu prends, petit! Si jamais les flics te voyaient ici, ils n'auraient pratiquement pas besoin de preuve pour t'inculper.

- Je m'en fous complètement! S'exclama Kagura, le ton de sa voix tremblant de colère. Cassez-vous! Vous êtes comme tous les autres, vous pouvez pas comprendre ce que je ressens! Ca vous regarde pas ce que fais!

Il désigna d'un mouvement de tête Hisoka.

- Toi aussi, t'es comme les autres! Cracha le jeune homme dont le visage n'était que la réplique parfaite de Tsuzuki. Moi qui pensais te faire confiance, t'es qu'un enfoiré! Vous êtes tous des enfoirés!

- Excepté bien sûr l'envoyeur de cette lettre, non? Répliqua calmement Hisoka en sortant de sa poche la copie du message.

Sur le coup, les joues de Kagura perdirent toutes couleurs. Ses yeux s'écarquillèrent d'horreur et de gêne.

- Salaud! Grinça-t-il entre ses dents. Salopard!

Là, toute sa rage éclata. Jamais… Jamais il n'aurait cru Hisoka capable d'une telle traîtrise. Il s'était engouffré dans sa vie privée sans même se sentir gêner et maintenant, brandir cette lettre, cette chose qui lui était si chère…

- Je vais te faire la peau!

Kagura, violemment, se débattit mais c'était sans compter avec les bras forts de Tsuzuki. Ce dernier le prit fermement par les épaules, le bloquant à toute idée de frapper le jeune garçon aux yeux d'émeraude. Ce dernier, d'une voix implacable, continua à divulguer ce qui était le plus secret de Kagura.

- Ne crois pas que je fouille dans ta vie privée pour le plaisir, Kagura. C'est pour les besoins de l'enquête. En effet, nous deux, Tsuzuki et moi-même, sommes sur le piste du meurtrier des deux surveillants et du directeur du centre, ainsi que Shinayama.

Un pauvre rictus se dessina sur le visage de Kagura et Hisoka sut qu'il ne regrettait pas le moins du monde la mort du pensionnaire méprisant.

- Toutefois, continua Tsuzuki, imperturbable. Tes sorties nocturnes et les rendez-vous que tu prends avec un inconnu dans la bibliothèque ne font que renforcer nos soupçon sur ta personne.

Il se tut, contemplant la jeune homme qui se mettait à bouillonner, confiné contre la porte de la bibliothèque et les mains fortes du surveillant.

« Tiens? »

Soudain, il sentit un drôle d'odeur. Une odeur qui depuis plusieurs minutes semblait émaner de… Kagura. Et pourtant, ce parfum…

Il eut un flash.

- Mais… Cette Eau de Cologne que tu portes, s'exclama-t-il. C'est celle de Kawashi!

Le jeune homme le dévisagea, atterré.

Il s'en souvenait maintenant. Le premier soir au centre, il avait serré la main de Kawashi avant que ce dernier ne parte et cette odeur, cette Eau de Cologne avait laissé une empreinte sur sa paume. Un parfum racé, que l'on ne devait pas trouver à tous les coins de rue. Et si Kagura la portait, ça voulait dire que…

Le Shinigami échangea un regard avec Hisoka qui hocha la tête.

- Alors, la personne que tu fréquentes en secret… C'est Hokuto Kawashi, le sous-directeur!

- NON! NON C'EST FAUX!!

Hisoka se rapprocha de lui, le fixant intensément. Kagura se sentit pris au piège.

« Arrêtez… Vos voix… Ca y est… Je… Je les entends! »

- Tu vas devoir venir avec nous, Kagura, fit calmement Tsuzuki.

Il lui prit le poignet. Ce ne fut que plus tard que Tsuzuki regretta son geste.

- NE ME TOUCHEZ PAS!!!

La voix de Kagura vrilla les airs, terrifiée.

FLASH!

Soudain, Hisoka sentit une grande vague d'émotions le submerger. Glacée, mortelle…

« Ah… cette force! »

La barrière psychique le séparant de Kagura se brisa, causant l'un des plus grands chocs émotionnels que l'empathe ressentit de toute son existence. Ce qui n'était qu'un vide neutre auparavant était devenu une entrée gigantesque et non voulue de souvenirs et d'émotions. Des piques douloureux de sentiments imprégnèrent sa peau, le transpercèrent avec toute la force d'une balle de fusil à pompe. Colère, haine, solitude se suivaient à un rythme frénétique, aussi violemment qu'un tambour de guerre.

FLASH!

Un petit garçon aux cheveux foncés, enfermé dans sa chambre, les mains plaquées sur sa tête. Il souffrait tellement… Cette solitude était si palpable, les larmes qui coulaient sur ses joues si froides et tristes…

« Cesse donc d'utiliser ce pouvoir! Arrête donc de lire en nous! »

FLASH!

Un crissement de pneus et puis cette explosion si assourdissante, comme les Flammes de l'Enfer. Le sang coulait à flots et avait l'odeur de l'essence, cette odeur particulière qui avait coûté la vie à ce couple. Une ombre qui se redressa, une longue plaie lui traversant le torse… La volonté de vivre était mêlée au profond regret, aussi vivace qu'une barre de fer chauffée à blanc ancrée dans la peau…

« Papa, Maman… Je suis si désolé… Mais je dois vivre… »

FLASH!

Un visage souriant, perdu dans le brouillard. Qui était-ce donc? Une chaleur si douce émanait de lui… Il y eut un changement subtil dans les émotions. Une nuance un peu plus chaude et réconfortante… Hisoka n'eut pas le temps de voir cette personne qui causait ce changement mais la douceur de sa voix ne l'inquiéta pas.

« Je… Je crois que je suis amoureux… »

FLASH!

Hisoka n'en pouvait plus. Il était sur le point de suffoquer. Toutes ces phrases, toutes ces émotions que Kagura cachait en lui étaient si fortes, si empoisonnantes. Les sentiments de Kagura étaient proches du désespoir, une noirceur à peine éclairée par une lumière si fugitive, si fragile. Sa capacité à accumuler toutes ces émotions était arrivée à son point critique, le seuil zéro comme l'avait surnommé Tatsumi lors d'une expérience.

FLASH!

« C'est moi qui t'ai soigné, tu avais bien failli perdre la vie, mon petit… Tu perdais tout ton sang, mais heureusement l'opération s'est bien déroulée… Comment te sens-tu, mon petit homme? »

« Tu as du mal en expression écrite? Si tu veux, je peux t'aider… Je ne comprends pas pourquoi tu te mets à l'écart des autres, on dirait que tu veux les éviter, ne pas les écouter…»

« Moi, je n'ai pas peur de toi… Si tu veux que je t'écoute, je le ferai toute ma vie… »

« Ne me quitte pas, ne me laisse plus jamais… Tu es ma raison de vivre, Kagura… »

FLASH!

Zéro. Le seuil avait été dépassé. D'un coup, la conscience d'Hisoka se brisa comme une statue de verre. Les images ancrées en lui se transformèrent en particules et sa propre voix, la chose qu'il avait parvenu à garde lors de cette attaque psychique se tut au fond de sa gorge. Lentement, le brouillard enveloppa l'empathe, le fit perdre pieds. Tout devint noir et suffocant, comme un foulard serré extrêmement fort autour de sa gorge. Deux taches colorés lui vrillèrent les yeux et soudainement, il s'évanouit, le regard ouvert, et glissa en arrière avec la douceur d'un bout de tissu tombant sur le sol.

- Hisoka!

Le sang de Tsuzuki ne fit qu'un tour et malgré ses réflexes, il ne put qu'assister impuissant au bruit sourd du corps de son partenaire s'effondrant par terre. Paniqué, il se précipita sur lui, ne se préoccupant plus de Kagura. Il prit délicatement Hisoka dans ses bras, remonta son visage pour lui faire reprendre de l'air car l'impacte du sol lui avait bloqué les poumons.

- Hisoka!

L'empathe ne répondit pas. Il ne le pouvait plus. Son visage, plus blanc que la neige, s'était figé dans une expression sourde de douleur et ses yeux, restés ouverts, n'avaient plus la moindre étincelle. On n'y sentait aucune émotion, aucune vie, rien. Le néant complet. Son regard n'avait plus que la consistance des yeux boules de verres des poupées de porcelaine.

La peur enfla dans la gorge de Tsuzuki. Il secoua Hisoka avec un peu de violence malgré lui.

- Merde, Hisoka! Hisoka! Réveille-toi!

- Taisez-vous!

Une voix suraiguë le fit sursauter. Il se retourna et vit Kagura s'affaler sur le sol, tremblant de tous ses membres. Son visage était crispé dans une douleur infinie et ses pupilles étaient dilatées, comme s'il venait de prendre une dose trop forte de drogue.

- Quoi?

- Je vous dis de faire taire vos voix, assez…

- Nos… voix…

La jeune homme déglutit difficilement, comme si cela était une chose des plus difficiles.

- Oui… Je… Je suis capable de… de lire dans les pensées des autres. Je peux voir leurs souvenirs, les images qu'ils cachent au fond d'eux. C'est… C'est plus fort que moi, je n'arrive pas à me contrôler.

Il se prit la tête dans ses mains, ses épaules parcourues de spasmes violents.

- Depuis ma naissance, je suis possédé par ce pouvoir qui m'empêche de me lier aux autres. A chaque instant, à chaque seconde, j'entends les voix intérieures de tous ceux qui m'entourent. Même si je fuis, même si je dois ne rien dire, je les entends, si souvent… Si souvent que j'en ai la nausée!

Il se tut tandis que Tsuzuki continuait de faire un va-et-vient du regard entre Hisoka toujours inconscient et Kagura dont les propos ne cessaient de le désarmer.

On aurait dit que le jeune homme essayait de se défaire d'un horrible poids qui avait pesé lourd dans son âme.

- Même mes parents… Malgré leurs douces paroles, quand ils disaient qu'ils m'aimaient, que j'étais encore leur fils, je savais ce qu'ils pensaient.

Les pensées de sa mère lui revinrent, aussi acides que le poison.

« Comment fait-il pour savoir ce que je pense? Kagura, tu me fais tellement peur, j'ai l'impression… l'impression que tu ne peux pas être mon fils! »

- Je… Je faisais tout pour ne pas entendre leurs voix intérieures, vraiment, continua Kagura, de plus en plus tremblant. Je m'enfermais dans ma chambre et je ne disais pas un mot. Je pensais que si je me taisais, alors les voix qui me harcelaient allaient disparaître. Mais… Mais ça n'a pas marché!

Des larmes perlèrent à ses yeux, douleur et tristesse. Cette expression sur ce visage était si frappante que Tsuzuki ne put s'empêcher de penser à Hisoka, la première fois qu'il avait montré sa capacité à absorber les sentiments des autres.

- A la fin… J'ai cru devenir fou. Je ne pouvais plus supporter les faux-semblants de mes parents. Tous les mots qu'ils cachaient en eux, je les lisais comme dans un livre ouvert. Et un jour, il y a un peu plus de deux ans… j'ai… j'ai… je les ai tués! J'ai tué mes parents! Et moi, j'ai survécu… à mon propre crime…

La phrase était comme une révélation, une rage de cœur.

Lentement, il déboutonna sa chemise et laissa voir une large cicatrice qui lui barrait tout le torse, comme une seconde et immense bouche. Tsuzuki fronça les sourcils à cette image.

- Le docteur qui m'avait soigné m'a permis d'aller au centre après mon hospitalisation. Je n'avais plus de famille et cet endroit était prêt à m'accueillir. Mais finalement, ça n'a rien changé. Les voix des autres pensionnaires me vrillaient toujours l'esprit et j'étais contraint à cause de mon pouvoir à ne pas parler. Car je savais que si je disais quelque chose, même une petite phrase sans grande importance, alors les voix intérieures m'harcèleraient encore plus. J'évite les autres, pour ne pas écouter ce qui est leur vie privée et surtout ne pas souffrir. Puis, plusieurs mois après, la compassion s'est muée en moquerie. L'un des gars, Amano, a commencé à s'en prendre à moi, trop content d'avoir une tête de turc à martyriser. Il me mettait à bout, sucrait toute ma nourriture, déchirait mes livres et m'insultait par le biais des messages qu'il laissait dans les toilettes. Et un jour…

Les images de cette matinée lui revinrent en mémoire, aussi nettement que si c'était hier. Le cours d'algèbre n'avait pas commencé et alors que les derniers élèves posaient leurs affaires…

« Eh Tatsuhiko! Joue pas à ce petit jeu avec moi! J'sais très bien pourquoi t'es arrivé au centre! »

Les murmures qui avaient suivi cette provocation et Kagura, un peu interloqué, regardant plutôt son livre à la page d'équations plutôt que de fixer Amano, ce gars si agressif.

« Fais pas le malin avec moi… La raison pour laquelle t'es là et que tu dis jamais rien c'est… c'est que t'es celui qui as tué ses propres parents! Je le sais, des contacts à moi sont formels! Alors, Tatsuhiko? »

Le silence si pesant… Amano ne pouvait pas dire ça. Il n'avait pas le droit. Comment osait-il remuer le couteau dans la plaie, une plaie si fraîche encore? La colère de Kagura avait enflé, si fort, si fort… Ses yeux avaient rencontré ceux d'Amano dont le ricanement avait faibli.

Il n'avait pas le droit! Pourquoi devait-il le faire souffrir autant?!

MEURS!!

Cette onde qui avait parcouru Kagura, telle une vague, avait frappé la conscience d'Amano de plein fouet. Ses yeux si méprisants avaient eu un frémissement puis, dans un bruit de chaise, son corps était parti en arrière et s'était effondré, sous les cris des autres élèves.

- J'étais paniqué…, avoua Kagura, la dernière image d'Amano, les pupilles dilatées, sombrant dans le coma à jamais. C'était la deuxième fois que j'utilisais mon pouvoir pour tuer. La police avait diagnostiqué une overdose chez Amano mais moi, comme tous les autres, savait que j'étais le coupable. Du coup, ce n'était plus moi qui évitait les autres, mais bien les autres qui m'évitaient. Et puis…

Il se tut de nouveau. Ses lèvres tremblèrent dans un murmure inaudible. Ses joues, bien que pâles, avaient conservé une note rosâtre. La teinte de la gêne. Il baissa les yeux après avoir croisé le regard profond et sombre de Tsuzuki qui voulait connaître toute la vérité sur lui.

- Vous… aviez raison…, souffla Kagura. Concernant Mr Kawashi… J'ai… Au début, quand j'ai changé de classe après l'incident avec Amano, je… je me sentais à l'aise avec lui. Malgré ses pensées que je lisais très facilement, je me sentais bien car lui, au fond de lui-même, ne me jugeait pas. Il ne me regardait pas comme un malade mental. Pendant les cours d'expression écrite, il m'aidait toujours. A chaque fois, il m'encourageait. C'était tout ce que je voulais. Des propos sincères, que quelqu'un m'écoute. C'était tout… ce que je voulais.

Il sortit de sa poche d'uniforme une lettre écrite soigneusement. Il en caressa le bord avec tendresse. Tsuzuki vit cette flamme particulière dans ses yeux, cette étincelle d'adoration que seules les véritables personnes éprises de quelqu'un cachaient au fond de leurs prunelles.

- Au bout de plusieurs mois, je me suis rendu compte que cette affection que j'éprouvais pour lui n'était pas amicale ni respectueuse. Elle était sincère. Mr Kawashi est devenu pour moi… la seule raison qui me donne envie de vivre. Il est la seule personne à se soucier encore de moi. La preuve, quand je lui ai parlé de ma télépathie, il m'a souri en disant qu'il est prêt à m'écouter à chaque fois que les voix intérieures me faisaient souffrir. Il est tout pour moi. Nous avons commencé à nous voir chez lui après les cours, lorsque les élèves doivent aller à leur dortoir et aussi à la bibliothèque. Personne n'est au courant mais… vous avez fini par le découvrir.

Kagura regarda, horrifié, ce qu'il avait engendré.

- Hisoka… est empathe, je l'ai senti, continua-t-il, la voix tremblante. Moi-même étant télépathe, nos pouvoirs psychiques s'annulaient entre eux. Je n'arrivais pas à lire dans ses pensées et lui ne lisait pas mes émotions. Mais là… Je crois qu'il y a eu un échange spirituel très important: je… j'étais paniqué et mes ondes psychiques ont… attaqué la conscience d'Hisoka qui s'est retrouvé libéré de nos annulations communes. Il… Il a ressenti toutes mes émotions, tous mes sentiments emmagasinées dans mon corps. Et…

- Quoi? Que s'est-il passé?! Demanda Tsuzuki, sentant la panique enfler de nouveau en lui.

- Sa conscience, à mon avis, n'a pas supporté le choc. Son esprit s'est enfermé dans son inconscient.

Kagura se releva et, aussi blanc que le visage figé d'Hisoka, se pencha vers Tsuzuki qui commençait à trembler pour son partenaire.

Kagura passa une main devant les yeux ouverts et vagues de l'empathe, inerte. La vie avait cessé de couler dans ce corps immortel. Le souffle qui l'animait s'était tari. Ce n'était plus qu'une poupée de porcelaine à l'intérieur creux et froid.

- Cette attaque… a causé sa perte…

A suivre…