Disclaimers : même si tout le monde s'en doute, je vous annonce que je ne possede que l'histoire, le reste est à J.K Rowling.

Les paroles des personnages sont entre " ".

Les pensés de nos héros en italique.

Bonne lecture !


Chapitre 2: le réveil est dur

L'ensemble des professeurs avait quitté la pièce depuis plus de cinq minutes, et le silence y régnait toujours.

Personne n'osait regarder la porte, comme si par un simple regard, elle allait les attirer dans un endroit mystérieux.

A la table des Gryffondors, Harry Potter, Hermione Granger et Ron Weasley se regardaient.

Leurs regards semblaient se dire « Ou est- on encore allés se fourrer ? On le savait a son visage qu'on aurait pas du rester on le savait, à la fierté !! »

Puis prenant leurs courages à deux mains, ils se levèrent tous trois.

Au même instant, à la table des Serpentards Malfoy, Goyle et Crabbe à sa suite, se levait et se dirigeait lui aussi vers la porte.

A la tête des deux groupes, Malfoy, Potter.

Impossible de ne pas les comparer.

Tout deux étaient considérés comme chef de leur maison, mais était-ce vraiment par choix ?

Pour Harry, aux yeux de tous, c'était le destin qui l'avait amené là, ayant par cinq fois survécut à Voldemort, il était respecté pour cela, et peut être même un peu craint. Mais nombreux étaient ceux qui avaient remarqué que, si au départ l'attention qu'on lui portait le gênait, il s'y était habitué, et semblait même s'en servir.

Quant Malfoy, que dire ? C'était plutôt le contraire, tout le monde s'accordait à dire qu'il avait tout fait pour en arriver là, mais pouvait-il réellement faire autrement ? Sa famille n'y était-elle pas pour quelque chose ?

Dur à dire, mais de plus en plus probable car depuis quelque temps, son attitude s'était modifié, il semblait plus distant, à l'écart, aussi bien des Serpentards que du reste de l'école.

Il avait été incapable de prévoir le moindre mauvais coup contre le survivant et ses amis depuis la rentrée, et l'on était déjà début décembre.

Nombreux étaient ceux qui se demandaient ce qui se passait dans sa tête, pourquoi ce changement ?

Côte physique, c'était la même chose, à la fois si semblable et si différent.

L'un aux cheveux d'ange, l'autre d'ébènes.

L'un toujours soigné, bien coiffé, l'autre semblant prendre ses vêtements au hasard, ses cheveux n'ayant plus croisé de peigne depuis bien longtemps.

Tout deux avaient grandi trop vite, en un été, ils avaient pris plus de vingt centimètres.

Grâce au Quidditch les deux jeunes hommes, qui à leur arrivée à l'école semblaient aussi musclés qu'un Lupin précédant la pleine lune, n'avait aujourd'hui rien à envié aux Action Man des magasins Moldus.

Sur leurs visages, on pouvait voir que la vie n'avait pas été des plus tendres avec eux. Mais si pour l'un on pouvait encore lire une lueur d'espoir, l'autre semblait résigné.

A quoi ? Lui seul le savait.

Ils arrivèrent en même temps à la porte.

Sans se regarder un seul instant, ils attrapèrent la poignée et sans hésiter franchirent le seuil fatidique.

Harry se réveilla en sursaut.

Tout cela n'avait été qu'un rêve pensa-il.

Étrange, mais un rêve quand même.

Je ne sais heureusement pas quelle est la surprise de Dumbledore. A cette idée, il sourit et tenta de se rendormir en pensant à ce qu'il pourrait acheter si la rumeur disait vrai et qu'il avait droit à un week-end au Pré-au-Lar...

Mais trois seconds plus tard il entendit hurler "JUULLLIIIIEETTTTTTTEEEEE!!!!!!!!!!!!!!!"

Juliette ? Pensa-t-il depuis quand y a t-il une Juliette chez Griffondor...ou même à Poudlard ?!?!?

A cette pensée, il se réveilla tout à fait et s'aperçu qu'il n'était pas dans lit, ni dans son dortoir et que pire encore, il était dans une chambre de fille.

Au moment où il fit cette découverte, la porte de la chambre s'ouvrit.

Une femme brune, relativement grande entra et dit en le regardant « Tu peux pas répondre quand je t'appelle ? Tu crois que j'ai que ça à faire que de te chercher partout ? Surtout aujourd'hui, Jeanne t'attend pour de laver depuis plus de dix minutes, ton costume t'attend, et dépêches toi un peu les invités commencent déjà à arriver ».

Et elle sortit aussitôt après avoir fini sa phrase.

Et Mxxxxx, ce n'était pas un rêve!


Au même instant, Hermione attendait devant la porte d'une maisonnette.

Ce qu'elle attendait ? Elle n'en avait aucune idée, pas plus qu'elle ne savait où elle se trouvait, ni pourquoi elle était inquiète.

Elle savait que son inquiétude n'avait rien à voir avec le fait qu'elle se trouvait là, habillée de cette drôle de robe bleu et moche.

Hermione pouvait s'avouer qu'elle détestait cette sensation d'être dans le vague, de ne rien savoir.

Pour dire vrai, s'était une première pour elle. On ne l'appelait pas Madame Je-sais-tout pour rien.

Mais le pire c'est que là, elle ne sait rien mais elle n'a aucune livre qui lui permettrait de savoir.

Elle scruta le paysage à la recherche de...de quoi d'ailleurs ?

Elle ne le sait pas et pire elle se répète car elle l'a déjà dit.

Dieu que c'est frustrant de ne pas savoir.

Soudain, elle aperçut une silhouette.

Un homme tirant un cheval. Tout deux semblaient fatigués.

A cette vue son coeur s'accéléra, et elle commença à courir.

Qui est-ce ? Se demanda-t-elle alors que sa bouche criée PAPA !! Papa?!?! Mais ce n'est pas mon père...


Ron, s'était, tout comme Harry, réveillé dans un lit bien que moins confortable.

Mais à vrai dire, il s'en moquait car il ne savait pas où était Harry.

Et surtout parce qu'il avait faim, très faim, il ne se souvenait pas avoir jamais eu aussi faim de sa vie.

Il sourit à l'idée du petit déjeuner qui l'attendait en bas, et pensa à la surprise de Dumbledore, mais très furtivement, avant de revenir à son petit déjeuner.

Le sourire aux lèvres, il ouvre le yeux et la...HORREUR !!!

Il n'était pas dans son lit.

Il poussa un cri mais rien ne sortit, comme si on lui avait jeté un sort de SILENCIO.

A cet instant tout lui revint en mémoire

Dumbledore...

Porte...

Pas de magie...

Calme toi Ron, calme toi !i Les Moldus font ça toute leur vie et n'en font pas tout un plat.

Il regarda ce qui l'entourait, un petit lit, une table, deux pantalons et deux tee-shirts, plus petits que tout ce qu'il avait pu voir jusque là. Et dire qu'il se plaignait de ses vêtements de seconde main.

Il sentit un courant d'être chaud le parcourir, puis entendit des pas près de la porte et enfin vit Ginny entre dans la chambre.

Ce n'était pas la Ginny qu'il avait quitté la table de Griffondor, mais une Ginny plus jeune d'au moins quatre ou cinq ans.

Elle devait avoir dans les 9 ou 10 ans.

Comme c'est étrange de la revoir à cet age là.

En y réfléchissant je ne dois pas avoir beaucoup plus.

"Hansel, me dit-elle d'un petite voix fluette, Habille toi, papa et maman nous attendent pour aller dans la foret chercher du bois."

Et elle s'assit sur le lit en souriant.

Mais...mais Ginny, tu ne me reconnais pas ? dit Ron mais les mots qui s'échappèrent de sa bouche furent tout autre

"Oui Gretel, ne t'inquiète pas, je me dépêche !"

Gretel ? Mais qu'est-ce que c'est que ce nom? Et pourquoi je n'arrive pas à dire ce que je veux ? Et bon sang, qu'est-ce que j'ai faim !!

Il s'habilla en moins de temps qu'il faut pour le dire.

Ron, et apparemment Hansel aussi, allait toujours plus vite quand il avait faim.

Quand il franchit le seuil de la porte il entendit deux voix discuter " plus assez d'argent ....mort de faim... les laisser dans la foret ...un riche les adoptera...pas le choix..."

"On est prêt", les interrompit Ginny qui n'avait pas fait attention à la conversation.

Et elle sauta aux cous de l'homme et de la femme en riant.

Ron ne savait pas quoi penser de ce qu'il avait entendu