Les pensées de nos héros sont en italiques.
Celle d'Harry sont entre '¤¤'
Les paroles sont toujours entre«...»
Le titre du chapitre est juste un petit délire alors si quelqu'un a une meilleure idée, n'hésitez pas...
Grand merci à Dreyd, pour ses corrections et comme toujours bonne lecture...
Chapitre 5 ce matin un lapin a tué un chasseur...
A partir de l'instant où il avait vu que son chevalier n'était autre que Draco Malfoy, celui qu'il avait toujours considéré comme son ennemi, l'esprit d'Harry s'était échappé de la soirée.
Il était perdu, encore plus perdu qu'il ne l'était depuis qu'il avait franchi cette saleté de porte.
Une pensée lui traversa l'esprit, si lui avait vu le véritable visage de Draco, il devait en être de même pour ce dernier. Ce qui voudrait dire que le Serpentard avait du le voir lui, Harry, vêtu de cette...robe.
Il était en plein cauchemar, il ne voyait pas d'autre explication.
Juliette parvint à fuir la foule d'invités et à monter dans sa chambre.
Elle sortit sur le balcon, ayant besoin, et de se rafraîchir et de remettre ses idées à leur place suite à son incroyable rencontre et surtout à sa découverte.
« Roméo, Oh Roméo, pourquoi es-tu Roméo ?
Renie ton père et abdique ton nom,
Et si tu ne le veux pas, jure de m'aimer,
Et je ne serai plus une Capulet. » Soupira la belle Juliette.
Harry lui se disait que dans son cas se serait plutôt quelque chose comme :
« ¤Draco, Oh Draco, pourquoi a-t-il fallu que ce soit Draco ?
Renie ton père et abdique ton nom,
Où si tu ne le veux pas,
Jure de me désirer
Et je ne serai plus ce Potter-né! »
Pourquoi de telles pensées l'envahissaient ? Il n'avait jamais pensé à Malfoy en ces termes. Pourquoi cela arrivait-il aujourd'hui ? Est-ce qu'à travers les sentiments de Juliette, il découvrait une part de lui-même qu'il ne connaissait pas ? Et qu'il n'avait pas envie de connaître ! ! ¤
Il fut interrompu par Juliette :
« Ton nom seul est mon ennemi,
(¤c'est vrai, si tu n'avais été un Malfoy, j'aurais accepté ta main la première fois... ¤)
Tu es toi-même et non un Montague
Qu'est-ce qu'un Montague ?
Ce n'est ni la main, ni le pied, ni le bras, ni le visage,
Ni aucune autre partie du corps d'un homme.
(¤ Un Malfoy ? Ce n'est rien de tout cela non plus, mais ce sont des cheveux d'un blond presque blanc, un port altier, une grâce quasi surnaturelle...¤)
Oh prends un autre nom ! Qu'est-ce qu'un nom ?
Ce que l'on nomme rose, sous un autre nom embaumerait de même,
Ainsi, Roméo, si Roméo n'était point son nom,
Conserverait toute cette perfection qu'il possède sans titre.
Roméo, défais toi de ce nom qui ne fait pas partie de toi,
Et prend moi toute entière ! »
(¤Oh non, ne le fait pas tant que je suis dans ta tête, s'il te plait, je ne suis pas près pour cela...¤)
« Je te prends au mot»
°Alors comme ça Potter, voila ce que tu penses de moi ? Intéressant°
En entendant ces mots raisonnés dans sa tête, Harry ne pu réprimer sa surprise
¤ Malfoy ? ¤demanda-il
° Je crois qu'après ce que je viens d'entendre, et ce que nous avons déjà partagé, tu peux continuer à m'appeler Draco, qu'en penses-tu ?°
¤ La ferme Malfoy¤
« N'es tu pas Roméo ? N'es tu pas un Montague ?»
« Je ne suis ni l'un ni l'autre si tout deux te déplaisent »
° Saperlipopette, qu'ils sont gnangnan tous les deux, ne s'arrêtent- ils donc jamais ?° souffla Draco exaspéré.
¤Ne me dis pas que le grand Draco Malfoy ne sait pas où il est, ni ce qu'il va se passer ?¤
° De quoi tu parles Potter ? Tu veux me faire croire que toi, tu sais ? Laisse-moi rire !!!°
¤ Pour tout t'avouer, oui je sais, mais avant tout je crois que tu as raison (à ces mots le Serpentard eut un sourire suffisant), ne te réjouis pas trop vite je crois que tu as raison et qu'après ce que nous avons partagé, nous pouvons laisser tomber les Potter et Malfoy, aussi appelle- moi Harry, surtout que l'on va avoir besoin l'un de l'autre jusqu'à ce que l'on sorte d'ici !!! ¤
° Précise ta pensée, Potter, je me déteste de te demander ça, mais sois plus précis°
¤Roméo et Juliette. Comme cela ne semblait avoir aucun écho, sur le chevalier Draco, Harry continua.
C'est une histoire Moldue. Roméo et Juliette s'aiment mais ils viennent de deux familles qui se haïssent. En dépit de cette haine nos amoureux se marient en cachette. Mais dans les heures qui suivent le mariage, Roméo tue le cousin de Juliette car celui-ci a tué son ami Mercutio. Roméo doit alors partir en exil.
Pendant ce temps, les parents de Juliette organisent son mariage avec un autre jeune homme, et comme elle refuse de trahir ses premiers voeux, elle boit une potion qui fait croire à tout le monde qu'elle est morte alors qu'elle n'est qu'endormie.
La nouvelle de la mort de sa femme parvient aux oreilles de Roméo, et ne pouvant le supporter il se tue. Juliette se réveille, et voit son amant mourant à se côté et se tue à son tour.
En gros, c'est là que nous sommes tombés, toi en Roméo, moi en Juliette ! ¤
° En quoi cela nous concerne t-il ? ¨pourquoi aurais-je besoin de ton aide ? Ils viennent juste de se rencontrer, le temps qu'ils se marient et meurent on sera rentré au château. °
¤ écoute ! On a moins de temps que tu ne le penses...¤
« Trois mots, cher Roméo et bonne nuit
Si ton intention est honnête et ton but le mariage,
Fais savoir à celui que je t'enverrai
Où et quand aura lieu notre union
Je mettrai à tes pieds mon destin et te suivrai au bout du monde » disait la jeune fille.
° Demain ? Mais ils sont complètement fous ces Moldus !?! °
¤ Concentre-toi Mal...Draco ! As tu la moindre idée du sort utilisé par Dumbledore ? Sais-tu si le corps dans lequel on est meurt, il y a des risques pour nous aussi ? ¤
° As quoi tu penses là? °
¤Je pense juste que je n'ai pas envie d'expérimenter le coup de poignard en plein cœur !! ¤
° Et pour moi ? °
¤Un poison si mes souvenirs sont bons, alors réfléchis, y a-t-il quelque chose que tu voudrais me dire et que tu n'as jamais fait ? ¤
° Pourquoi tu me demandes ça ? Qui te dit que cela a un rapport avec toi ? °
¤ Ne te fais pas passer pour plus bête que tu ne l'es Draco ! nous ne serions pas là ensemble si ce n'était pas en rapport avec notre relation !! ¤
° Soit, mais c'était peut être juste un moyen de nous faire communiquer sans insultes, donc c'est fait, et nous allons rentrer...°
« Bonne nuit » dit Juliette en repartant en direction de sa chambre.
«Cette nuit est mille fois assombrie par la perte de ta lumière... » Répondit Roméo.
« A quelle heure demain ? »
« Neuf heures. »
¤ Réfléchis-y Draco !!! ¤
°Harry, toi non plus n'oublie pas d'y penser ... avant d'ajouter tout doucement, comme pour lui-même, bonne nuit°
¤ Bonne nuit ¤
« Nous séparer est si exquis, que je te dirai bonne nuit jusqu'au matin... »
Belle, tout comme Hermione se sentait soulagée. L'installation avait eu lieu, et s'était déroulée sans encombre.
La Bête, c'est ainsi qu'elle s'était présentée, était certes affreuse, comme l'avait dit son père, mais il y avait quelque chose au fond de ses yeux, qui laissait supposer, qu'en regardant au delà de cette image, on pourrait être surpris.
En effet, ses grands yeux bleus reflétaient une âme triste, tourmentée, blasée, voire même résignée.
Résignée à quoi ? Que s'était il donc passé pour que seul l'aspect négatif de la vie reste en elle ?
Elles se promirent, chacune de leur côté, de profiter du temps qui leur était imparti pour comprendre la raison de ce malheur, et pourquoi pas, faire renaître une étincelle de joie dans ses yeux.
Comme toute les résolutions, celle-ci fût plus simple à prendre qu'elle ne serait à réaliser, car la Bête, après leur avoir montrer leur chambre, avait disparu.
La pièce qui leur avait été attribué était spacieuse approximativement de la taille de la salle commune de Gryffondor selon Hermione.
En passant la porte, sur la droite, se trouvait une nouvelle porte donnant sur une petite salle de bain. Cette dernière contenait une baignoire d'un blanc immaculé et aux tuyauteries de cuivre, un petit cabinet de toilette et un poêle pour chauffer la pièce. L'ensemble était simple, et élégant.
En retournant dans l'autre pièce, on se trouvait face à une énorme cheminée, au dessus de laquelle était accroché un tableau représentant une forêt aux printemps, lorsque les fleurs commencent à éclore, et que les animaux reviennent à la vie.
A côté de la cheminée, deux fauteuils. Si on s'avançait un peu plus, on se trouvait devant un lit en fer, où sur les pieds était sculpté un enchevêtrement de fleurs, feuilles, avec par endroit des insectes qui donnaient l'impression que l'on était dans un jardin printanier.
Les mures, recouverts de peinture vert clair, donnait à ceux qui se trouvaient dans la pièce un sentiment de paix, de calme qu'Hermione n'avait jamais ressenti auparavant. Elles se dirigèrent vers la porte fenêtre, pour découvrir la vue.
Le manoir était caché dans la forêt, mais de ce balcon, on avait une vue sur toute la vallée, au premier plan on pouvait voir les arbres, recouverts de neige, on apercevait la rivière, qui serpentait entre les arbres, passait près des villes.
C'était un paysage enchanteur. Elles étaient persuadées que le tableau de la cheminée avait été peint en se servant de ce paysage comme modèle.
Elles restèrent là un instant, émues de la beauté qui leur était offerte, prenant là le courage de sortir de la chambre, d'aller à la découverte de leur nouvelle demeure... et de la Bête.
Timidement, elles finirent par s'avancer dans le couloir. Un silence imposant régnait tout autour d'elle. De peur de le briser, elles marchaient bêtement sur la pointe des pieds comme si cela allait réellement faire une différence.
Le couloir était long, le sol était recouvert de tapis, bordeaux et or, sur lesquels étaient tissées diverses scènes représentant des animaux, des paysages, ou parfois des formes seulement.
Par endroit, des armures se dressaient le long des mures, généralement en face où à proximité des fenêtres. Sur chacune on pouvait lire le nom de son propriétaire, monseigneur de Valmoncourt pour celle-ci, ou bien Comte du Monduard pour cette autre.
Les peintures n'étaient pas en reste, paysages et portraits s'enchaînaient tout au long du parcours.
Cependant il y avait quelque chose d'effrayant dans les portraits, car certains avaient été dépouillés de leur tête, comme si dans un acte de rage incontrôlable, on avait voulu anéantir toutes représentation de cette personne. Le jeune Vincent, car c'était toujours lui qui avait dû affronter cette folie destructrice.
Les jeunes filles, malgré la crainte qu'elles ressentaient dans cette étrange demeure, où se côtoyait paix et destruction, beauté et laideur continuèrent leur exploration, ouvrant les portes, sans jamais oublier de frapper de peur que la Bête ne soit là et ne veuille pas les voir.
Jusqu'à présent, elles n'avaient fait aucune rencontre. Chambre, Salle de bain, salle de bal, nouvelle chambre, petit salon, grand salon, salle à manger, salle de jeux, les pièces se succédaient, toutes différentes n'ayant comme point commun que leur élégance, et les tableaux endommagés.
Après plus d'une heure de recherche, elles arrivèrent dans la bibliothèque.
Les gigantesques murs étaient entièrement recouverts de rayonnages. Sans réfléchir un instant, toute peur oubliée, elles se précipitèrent vers la caverne d'Ali Baba qui s'offrait à leur yeux. Shakespeare, Molière, Lord Byron, se mêlaient aux contes des milles et une nuits.
A la surprise d'Hermione, elles découvrirent aussi des livres sur des sujets non prisés ou inconnus pour les Moldus tels que l'alchimie, la métamorphose humaine, magie et enchantements, ou malédictions comment les vaincre ?
Ou était-elle tombée ?
Tout cela devenait de plus en plus étrange.
Cette histoire lui rappelait quelque chose. Elle avait déjà lu quelque part une histoire similaire, ou une jeune fille devait vivre dans un manoir avec une bête.
Elle l'avait lue, mais ne parvenait à se souvenir ni où, ni ce qu'il se passait d'autre dans l'histoire.
Belle continua à regarder, s'enivrant du simple plaisir d'être là, prenant de temps en temps un livre, le feuilletant, le respirant parfois.
Elles pensaient de plus en plus que leur vie ici ne serait pas aussi horrible qu'il paraissait au premier abord.
Le manoir et son propriétaire étaient pleins de mystères, une bibliothèque contenant plus de livres qu'il ne leur avait été donné de voir et par la délicieuse odeur de nourriture qui parvenait à leurs narines, elles seraient bien nourries.
La seule chose manquante étant leur famille.
Belle reposa le livre, quitta la pièce et suivit les émanations provenant de ce qui devait être la cuisine. Après avoir marché plus de cinq minutes, sans savoir si elles allaient dans la bonne direction, elles arrivèrent devant une grande porte en bois entrouverte.
Passant son nez dans l'ouverture, pour vérifier qu'elle était au bon endroit, Belle poussa un peu trop la porte et atterrit sur le seuil de ce qui était bel et bien la cuisine.
« Vous devez être Mademoiselle Belle ? Le maître m'a prévenu, que vous alliez vivre ici. Asseyez vous, je vous apporte une assiette. Vous aimez la soupe de légumes ? »
La femme qui avait prononcée ces mots, était petite. Plus petite que Belle. Mais le plus impressionnant chez elle était qu'elle était aussi haute que large.
Belle hésita un instant, n'était sûre de ce qu'elle devait faire, puis devant le large sourire édenté de la femme, elle se dirigea vers la table.
Le silence se fit dans la pièce.
Belle regarda autour d'elle, s'imprégnant de cette nouvelle pièce, si différentes des autres. On pouvait sentir un sentiment de bonheur, de joie comme si contrairement à un grand nombre de pièce du manoir, celle-ci avait une âme, une vie. Le parfum qui régnait là, était lui aussi, tout autre, en fermant les yeux Belle put remarquer une touche de thym, de laurier et tant d'autres épices qu'on avait l'impression d'être au marché.
Les questions se bousculaient dans la tête d'Hermione, et celle-ci sentait la même confusion chez l'autre jeune fille.
Qui était cette femme ? Pourrait-elle la renseigner sur la Bête ? L'aider à comprendre ce qui lui était arriv ? Savait-elle pourquoi les tableaux étaient saccagés ? Que savait elle quant à sa présence dans la demeure ? ¤
Comme la ronde des questions semblait infinie, Belle décida de se jeter à l'eau lorsque la femme lui apporterait son plat
Ce qui ne tarda pas puisque celle-ci s'avançait en sa direction. Belle la regarda avancer, lui faisant un large sourire, cherchant un moyen d'engager la conversation sans que cela ressemble à un interrogatoire...
Il avait quatre pattes.
Il broutait de l'herbe.
Cela en aurait perturbé plus d'un, mais lui trouvait cela agréable.
Cela avait commencé des années auparavant, ou du moins il en avait l'impression.
Lorsque la sorcière les avait enfermés dans la grange, ils avaient été effrayés, mais qui ne l'aurait pas ét ? Il se trouvait, lui Ron Weasley, sorcier de son état, perdu dans un monde étrange, dans le corps d'un enfant qui, même à ses yeux, paraissait stupide, prisonnier d'une horrible vieille femme.
Au début, cela n'avait pas été si désagréable que ça. Il était certes enfermé, mais on lui donnait de quoi manger. On lui en donnait même beaucoup, trop même, ce qui avait fini par lui paraître suspect.
¤Quel intérêt pourrait avoir la vielle à l'engraisser comme ça ? Et où était Ginny-Gretel ?¤
Ils avaient eu beau demander, aucune réponse ne leurs avaient étés fournie. Tout ce qu'on leur demandait c'était de manger encore et toujours, de plus en plus, et comme la vielle ne pénétrait pas dans la grange, faisant passer la nourriture par une fente, elle lui demande tous les jours de lui donner son doigt pour le tâter.
Ron connaissait des gens qui avaient des manies bizarres, Seamus par exemple qui lorsqu'il s'ennuyait attrapait les cheveux de ses voisins et les tournait distraitement.
Il était d'ailleurs toujours tout seul en cours d'histoire de la magie, personne ne voulant être avec lui car il empêchait de dormir. Mais cette étrange idée de tâter les doigts lui semblait suspecte. Il avait eu la réponse un matin lorsqu'il avait entendu la vieille cri à sa sœur de se dépêcher d'aller à la chasse car je devais grossir encore un peu pour pouvoir être mangé.
MANGE ?!?! Cette folle veut me manger ? s'écria Ron. Il faut faire quelque chose, à l'aide ? Pourquoi personne ne me répond ? Parce que tu es a l'intérieur du crâne de quelqu'un ? Ah oui peut-être. Que pourrais-je faire ?
Hancel a eu une bonne idée. Comme quoi ça arrive. Il a continué à manger (bah quoi faut pas gâcher !) mais au lieu de donner son doigt à tâter il a donné une brindille.
Ensuite, il ne savait pas très bien ce qu'il s'est passé.
Tout ce dont il était sûr, c'était que sa sœur avait trouvé un moyen de le faire sortir de là, volant probablement une baguette à la sorcière et que pendant leur fuite il avait été transformé en faon.
Et depuis, lui Ron, vivait dans le bois, mangeant de l'herbe, et pour tout dire ce n'est pas si mauvais, dormait près des buissons, et menait une vie paisible en jouant le reste du temps.
La vie des animaux est tout de même une vie bien agréable. Ils n'ont aucune véritable contrainte. Ils dorment, mangent, s'amusent, fini les devoirs...il devrait peut-être tenté de devenir Animagus.
C'est peut-être le message que l'on tentait de lui faire passer. Il était fait pour une vie animalière. Il se demanda un instant quelle espèce il serait, espérant que ce ne soit pas une araignée.
Soudain, il entendit un bruit étrange. Du bois qui craque, des feuilles qui se déplacent.
Des pas.
Quelqu'un approchait.
La tête relevée, en alerte, il attendait pour vois ce qu'il allait se passer. Il y avait dans l'air comme une odeur de danger...
Pan Pan Pan
Vite un chasseur !!!
Ils s'élancèrent, slalomant à la fois entre les arbres et les balles.
Vite Ginny, elle pourra sûrement les protéger.
Ron se demandait si Hancel mourrait est-ce que sa vie à lui aussi s'arrêterait.
Il ne se souvenait pas si Dumbledore avait dit quoi de ce soit à ce sujet. Mais il est aussi vrai qu'il n'avait écouté que le début du discours, tellement habitué à ce qu'Hermione leur résume après.
Ils finirent par arriver devant un petit chalet.
Levant la patte, ils grattèrent à la porte avec frénésie.
Rapidement celle- ci s'ouvrit sur une Ginny physiquement plus proche de celle qu'il avait laissé au château.
Celle-ci comprenant ce qui se passait, ce plaça devant son frère, faisant face au chasseur.
En voyant la jeune femme, ce dernier abaissa son fusil, laissant son visage à vu.
C'était Blaise Zabini.
Ron ne comprenait pas.
Que venait faire le Serpentard dans leurs aventures ?
Qu'il partage cela avec Ginny, d'accord, c'était ça sœur, mais lui, non il ne comprenait pas. Pourquoi est-ce que Ginny lui souriait, l'invitait à entrer ? Pourquoi n'entendait-il rien de ce qu'ils se disaient ? Pourquoi sa vue se voilait- elle ? Pourquoi sentait-il son corps devenir plus faible ? Pourquoi... Et il se sentit partir.
« Ginny !!! » s'écria Ron se réveillant en sursaut.
« Elle n'est pas encore revenue » lui répondit la voix de Neville. « T'en as mis du temps à te réveiller, t'es arrivé il y a plus de vingt minutes, on se demandait si on ne devait pas faire quelque chose ? »
Ron regarda autour de lui.
Il était de retour à Poudlard, certains de ses amis étaient eux aussi de retour, Neville, Luna, Susan, Parvati et plein d'autres se trouvaient de nouveau dans la salle.
Mais il avait beau cherché il ne voyait ni Harry, ni Hermione. Où étaient-ils ? Ron se demanda si tous avaient osé passer la porte, où ils avaient été et quel jour on était car il avait l'impression qu'il était resté des années dans la peau d'Hancel.
« Alors ? demanda-t-il que s'est-il passé pour vous ? Et quel jour on est ? »
