Disclamers : L'univers Harry Potter ne m'appartient pas, il est toujours la propriété de Jkr, ( mais pourquoi je peux pas les avoir moi aussi !!!)

Le prochain chapitre ne viendra qu'en septembre, je parts pour en moins un mois et je n'aurai aucun contact avec le moindre ordinateur, mais je ne vous oublierai pas et je mettrais la suite dés que je vais rentrer …

Merci à Dreyd pour ses commentaires et corrections, car malgré tous mes efforts je fais toujours autant de faute !

Llianel : je suis contente que tu aimes mes fics. Je n'avais pas oublié celle-ci, et surtout je ne la lâcherai pas avant la fin, pour moi c'est celle qui est la plus compliqué à écrire, je met donc plus de temps…

Merci pour ta review elle m'a fait très plaisir, alors bonne lecture et j'espère que tu apprécieras ce chapitre autant que les autres.

Petit rappel :

Les pensées de nos héros sont entre en italique

Celle de Draco et de la bête sont entre °..°, et celle d'Harry et Hermione entre ¤¤

Les passages entre " " sont les paroles des autres personnages.

chapitre 6 : réflexion

« L'horloge frappait neuf heures, quand j'ai envoyé Jeanne ;

Elle m'avait promis d'être de retour dans une demi-heure…

Peut-être n'a-t-elle pas trouvé… Mais non…Oh, elle est boiteuse !

Les messagers d'amour devraient être des pensées,

Dix fois plus promptes que les rayons du soleil… »

¤Décidemment, Mal…Drago a raison ils commencent à être soûlants !! J'aurais presque envie de la secouer et de lui dire « Reste calme, il va arriver !! Profite du temps qu'il te reste…il t'en reste si peu et surtout ARRÊTES DE SAUTER PARTOUT ET PENSES MOINS FORT !!! ».

J'arrive pas à me concentrer, et j'en ai vraiment besoin…si je ne veux pas finir comme toi.

J'imagine la une de la gazette, « le survivant, meurt d'un coup de poignard lors d'une activité scolaire » Bon, Harry réfléchis, pourquoi as-tu été envoyé làl ? Il doit bien y avoir une raison. Quel est le point commun entre ta vie et celle cette jeune personne ? Qu'a t elle à t'apprendre ?...

Tiens quelqu'un arrive. ¤

« Mon Dieu, la voici enfin…

Oh Jeanne, ma bonne Jeanne, quoi de nouveau ?

L'as-tu trouvé? »

¤Oui, t'inquiètes pas, dans trois secondes tu seras soulagée, et je pourrais retourner à mes Pensées ¤.

« Je suis épuisée, laisse-moi respirer un peu.

Ah, que mes os me font mal…

¤S'il te plait, Jeanne abrège ses souffrances, et les miennes aussi par la même occasion !! ¤

«Comment peux-tu me dire que tu es hors d'haleine

Quand il te reste assez d'haleine pour dire que tu es hors d'haleine !! »

¤Là, elle a pas tort …¤

« Ma foi vous avez là un pauvre choix

¤Comment ça ? Je ne vous permets pas de juger Malfoy comme ça, il y a que moi qui le peux !! Non mais !¤

Vous ne vous entendez pas à choisir un homme.

Roméo, un homme ? Non.

¤Ah, ah, ça je vais lui répéter, il va être dé-goû-té...¤

Bien que son visage soit le plus beau qui soit,

¤C'est vrai qu'il n'est pas moche, mais si vous m'aviez vu…¤

Il a la jambe mieux faite que tout autre;

Et pour la main, pour le pied, pour la taille,

¤Harry calme-toi, arrête de tout visualiser !!!¤

Bien qu'ils soient au-dessus de toute comparaison…

Il n'est pas la fleur de la courtoisie,

¤enfin une vérité irréfutable !!!¤

Pourtant je le garantis aussi doux qu'un agneau… »

« Mais je sais tout cela, que dit-il de notre mariage ? »

¤Oula, Juliette, on a tout notre temps !!¤

« Oh, Notre-dame du bon dieu !

Êtes vous à ce point brûlante ?

Dorénavant, faites vos messages vous-même ! »

« Que dit Roméo ? »

« Avez-vous la permission d'aller à Confesse aujourd'hui ? »

« Oui »

« Eh bien, courez de ce pas à la cellule de frère Laurent

Un mari vous y attend pour faire de vous…sa femme ! »

¤Oh, merde, je vais me marier avec Malfoy !!! ¤

Juliette est en train de chercher la robe qu'elle va porter. Je ne veux même pas imaginer comment Mal…Drago va encore me voir affublé !!!

S'il répète ça à Poudlard, ma réputation est fichue.

Bon, Harry, profite du calme pour réfléchir à la situation. Je suis un garçon, elle est une fille. Je suis beau, elle aussi…Non, je fais fausse route. Je dois chercher sur une plus grande échelle. Le lien entre Drago et moi, et Roméo et Juliette………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. Ça y est, j'ai trouvé!!

Montague et Capulet se vouent une haine farouche, tout comme Serpentard et Gryffondor…tout comme Malfoy et Potter…

Bon c'est bien, j'ai trouvé le point commun, mais je ne vois pas trop ou ça nous mène.

Continuons.

Montague et Capulet se détestent, et tout ce que ça leurs rapportent, ce sont… des combats, des peines, des sanctions, des morts. Une fois encore ? Tout comme la guerre entre Serpentard et Gryffondor, sauf, que chez nous, il y a juste eu des blessés, pas de mort…pour le moment.

Est-ce pour ça que je suis là, pour me faire comprendre ce que l'on risque à laisser cette rivalité grandir ? Est-ce pour me faire comprendre que je peux faire quelque chose pour changer les choses…

Oouu, il fait froid ici. Juliette a dû sortir sans que je ne m'en aperçoive. Ah non, nous venons juste de passer la porte. Bizarre, surtout la journée n'est pas froide, bien au contraire.

J'aurai peut-être dû vérifier comment Juliette s'était habillée, pas que je puisse changer son choix ni rien de ce genre, juste par ce parce que je veux me préparer au regard de Drago.

J'espère que cette robe me va bien…mais qu'est-ce qui m'arrive ? Je me moque de la manière dont me va cette robe, je ne m'en suis jamais préoccupé, ce n'est pas maintenant que ça va changer !

Tiens, nous voici devant une porte, voyons la suite. Juliette ouvre la porte, j'entends une voix…que je ne connais pas

« …aimer donc modérément : modéré est l'amour durable :

La précipitation n'atteint pas le but plutôt que la lenteur

Voici la dame… »

¤M... Drago ? T'es toujours l ?¤

° Bien sur, où veux-tu que je sois ? Harry on est sur le point de se marier ? Qu'est-ce qu'on fait ? °

¤Je crois qu'on a pas trop le choix, par contre j'ai une petite idée sur pourquoi on est là...¤

° Qui est ? °

¤ On est là pour comprendre les conséquences que peuvent entraîner la rivalité entre nos deux maisons, pour y mettre un terme. ¤

° Bon tu la donnes ton idée ? Je ne sais pas combien de temps va durer le mariage ! °

¤ Je viens juste de le faire ! ¤

°Il semblerait que nous ne puissions pas communiquer pour tout ! Au fait, pas mal la robe !…°

¤Merci…mais qu'est-ce que je raconte ? Mon dieu, pourquoi tu te rapproches ? Recule ! ¤

°C'est pas moi…Merlin qu'est-ce qui m'arrive voilà que j'embrasse Harry ! Non, Potter !! J'aime presque ça…Non !! Ce ne sont pas mes sentiments, ce sont ceux de Roméo…c'est doux…non…mes pensées ne sont plus cohérentes…Je m'abandonne…°


Drago n'arrivait pas à y croire. Quand cela allait-il s'arrêter ? Depuis qu'il était entré dans ce corps, tout allait de mal en pis.

Il avait pensé en commençant l'aventure échapper au mal de vivre qui l'étouffait, puis, il avait rencontré Roméo. Ou plutôt, il avait « intégré» Roméo.

Au départ, il n'avait pas trouvé beaucoup de changement entre leurs deux vies. Le mal-être qu'il ressentait à Poudlard, ressemblait en tout point à celui qu'il avait retrouvé ici.

Puis il avait découvert que le jeune garçon souffrait d'un amour malheureux, mais surtout qu'il était plus amoureux de l'amour qu'amoureux réellement. Il avait vu Potter, dans le costume le plus ridicule qui soit. Puis il avait découvert quel malheur planait sur leurs têtes : Malfoy et Potter condamnés à mourir dans la peau de deux amoureux malchanceux. Pff … Comme si cela ne pouvait être pire, quelques heures auparavant ; il était à l'église en train de se marier avec Harry Potter en personne, chose à laquelle il ne voulait pas penser, et maintenant…

Il regardait le corps sans vie de Mercutio.

Il ne parvenait pas à y croire. Il n'avait jamais vu de cadavre. C'était la première fois. Il ne comprenait pas qu'on puisse tuer comme ça sans véritable raison. Qu'on se dispute soit, qu'on se batte passe encore, mais que l'on tue pour une innocente présence à un bal.

Il se sentait mal.

L'incompréhension, le chagrin, la tristesse, puis lentement la colère, la rage, un puissant sentiment de haine, une envie incontrôlable de vengeance. Tous ces sentiments montaient à l'intérieur de Roméo.

Drago pouvait les sentir, tout comme il comprenait les conséquences de ce funeste instant. Il essaya d'apaiser le jeune Roméo, de lui rappeler qui était Tybalt, qu'il était le cousin de sa jeune épouse, que le tuer ne pourrait qu'entraîner des malheurs plus grands, mais rien n'y fit. Il aperçut au loin, Tybalt qui revenait et il sut que s'était perdu…

« Tybalt, vivant ! Triomphant ! Et Mercutio tué!

L'âme de Mercutio n'a fait que peu de chemin au-dessus de nos têtes,

Elle attend que la tienne vienne lui tenir compagnie.

Il faut que toi ou moi, ou nous deux allions le rejoindre » s'écria Roméo des larmes de rage

Coulant sur son visage.

-« Misérable enfant, tu était son camarade ci bas :

C'est toi qui lui tiendra compagnie » répondit fièrement Tybalt.

Drago les vit sortir leurs épées du fourreau, et se mit à douter, Potter lui avait assuré que Roméo mourrait en buvant un poison, il avait l'air sincère. Lui aurait-il menti, pour se débarrasser de lui ? Lorsque cette pensée le traversa, la peur le saisit comprenant dans quelle situation il se trouvait.

Il était là, au beau milieu d'un combat attendant sans possibilité d'agir qu'un coup d'épée l'achève. Que ressentirait-il ? Il se mit à penser.. Et assista incapable d'agir, à la mise à mort de Tybalt.

Il fut prit de panique.

Que faire à présent ? Il sentait que Roméo était incapable de réagir, puis il se mit à courir.

Drago, lui, était sous le choc. En moins d'une heure, il avait vu deux hommes mourir devant ses yeux.

Des deux hommes mourir de la main de la haine elle-même. La haine des deux familles était si grande qu'elle détruisait tout sur son passage. Il se souvenait que pas plus tard que la veille les serviteurs des deux familles s'étaient affronté et avait mis une partie de la ville à sac. Tout cela n'était pas sans lui rappeler la rivalité qui régnait à l'école. Voudrait-il voir des élèves dans le même était que les deux hommes ? Froid ? Raide ? Mort ? Non pas qu'il aimait les abrutis qui étaient avec lui mais il ne voulait pas se retrouver plus que nécessaire devant un tel spectacle. Il savait qu'il n'y couperait pas avec la guerre, mais là il ne pouvait rien y faire, alors qu'a Poudlard, il pouvait. D'ailleurs il fallait qu'il fasse cesser tout cela. Empêcher que cela dégénèreIl ne voulait pas avoir leur mort sur la conscience. Une douce chaleur l'envahit alors qu'ils rentraient dans la cellule du frère Laurent.


Elles étaient déçues.

La discussion qu'elles avaient eue avec Marie ne leur avait rien appris car soit la femme avait menti et elle ne voulait rien lui dire, soit elle ne savait vraiment rien sur ce qui se passait réellement dans le manoir.

Marie avait dit qu'elle avait eu vent du poste par un ami, qui lui-même l'avait appris par un ami, qui lui-même…et ainsi de suite.

Elle connaissait toutes les rumeurs qui couraient sur la demeure et son maître. Ce dernier étant, selon certain, une terrible bête, mais qu'ayant besoin de travailler, elle y était allée malgré tout et avait été embauchée. Et que dès lors, elle ne l'avait jamais regretté.

Elle avait un planning de choses à faire tout au long de la semaine. D'endroits où elle devait aller selon les jours et l'heure. Elle devait cuisiner tous les jours et laisser le repas dans la cuisine en partant. C'était dans cette même cuisine qu'elle trouvait et l'argent pour les courses, et l'argent de sa paye chaque lundi. Elle n'avait jamais vu son maître, mais tous deux vivaient dans une douce routine que l'arrivée de Belle avait troublée pour la première fois en quatre ans.

Elles étaient parvenues à quitter la cuisine, sans révéler quoique ce soit sur la bête, et après un instant d'hésitation, étaient retourné à la Bibliothèque.

Belle prit un livre intitulé « Sorts et contre sorts » de Vindicus Viridian qu'Hermione avait déjà, ce qui lui permit de penser à autre chose et de réfléchir sur la raison de sa présence ici.

Elle ne comprenait pas.

Que venait-elle faire dans la vie de Belle ? Qu'avait-elle à apprendre de celle-ci ? Elle avait beau y réfléchir, elle ne comprenait pas. Est-ce que cela avait à voir avec les livres ? Devait-elle découvrir dans la bibliothèque quelque chose de précieux, d'important ? Elle tournait dans sa tête tous les évènements de la journée quand soudain la porte grinça. Avant même de tourner la tête, elle savait qui c'était : la Bête.

Belle se tourna lentement. Un peu effrayée, doutant. Avait-elle le doit de se trouver l ? Marie ne le pouvait pas mais elle ? Elle se leva et commença à bafouiller :

« Je…je suis…je suis désolée, je ne devrai pas être là, je vais vous laisser… »

Et elle se dirigea vers la porte.

« Il n'y a aucun problème, tu peux rester, la pièce est assez grande pour qu'on ne se gêne pas. »

A ces mots Belle, retourna sur son fauteuil et se réinstalla confortablement. Mais elle ne parvenait pas réellement à se concentrer sur sa lecture. Son visage remonta invariablement vers la Bête qui s'était approchée de l'étagère et pour choisir un ouvrage. Comme elle le voyait hésiter entre « L'homme qui rit » et « le père Goriot » elle dit d'une petite voix.

« J'ai beaucoup aimé le père Goriot, si j'étais vous, je le prendrais…. »

La bête lui jeta un regard indéchiffrable, puis suivit son conseil. Il s'installa ensuite prés d'elle, regarda son livre avant de dire d'un ton bourru :

« Tristan et Iseult ? Une bien belle histoire… »

¤Tristan et Iseult ? Mais de quoi parle t-il ? Ce n'est pas ce qu'elle lit ? S'interrogea Hermione. A sa grande surprise une voix lui répondit en échange.¤

°Ne t'inquiète pas, c'est normal, nous ne lisons jamais les mêmes livres qu'eux. °

¤Qui es-tu ? Comment peux-tu m'entendre ? Qui es-tu ? Comment le sais-tu ?¤

° Tu sembles bien intéressée par la personne que je suis. Tout d'abord, je sais que nous ne lisons pas la même chose que ceux dont nous partageons la tête car lorsque j'essaie de lire ce qui est écrit j'entends ce que lui lit et c'est à la fois complètement différent et très perturbant. J'ai d'ailleurs laissé tomber. °

¤Tu ne m'as toujours pas dit qui tu étais et pourquoi nous arrivons à communiquer. Je ne comprends pas… à moins que nous ne venions du même endroit... Est ce que tu viens de Poud..¤

° lard. De Poudlard ? Tout à fait°.

¤Je te connais ? Est-ce que tu es chez Gryffondor ? Non, je n'oublie jamais une voix, et la tienne m'est familière. Quel est ton nom ?¤

° Je pense que je vais te laisser le chercher. Ce sera plus intéressant. Qu'en penses-tu Hermione ? °

¤Tu m'as reconnue ?¤

° Tu es exactement la même que lorsque nous avons quitté l'école. °

¤Comme c'est étrange, moi je ne te vois pas, je vois une bête, énorme…¤

° Et affreuse. C'est une fois de plus normal. Le corps dans lequel j'ai atterri, est sous l'effet d'un maléfice qui le condamne à vivre sous cette forme, étant dans sa tête lorsqu'on lui a lancé, je suis moi aussi sous l'effet du sortilège. C'est probablement pour ça que tu ne vois pas mon vrai moi.°

¤Serais-tu chez Serdaigle ? Une logique comme la tienne démontre une certaine intelligence qui est très appréciée dans cette maison.¤

° Il est vrai que le Choixpeau a failli m'y envoyer mais au dernier moment il a dit …une autre maison. Alors comme ça, tu n'a aucune idée des raisons qui t'ont amenée dans une telle histoire°.

¤ Eh bien jusqu'ici je n'en avais aucune, mais ton apparition change la donne. ¤

° Tu m'en vois flatté, et quelle est cette nouvelle donne ? °

¤Je ne sais pas encore très bien, mais il est sûr que nous ne nous trouvons pas ensemble par hasard¤

° Je suis arrivé à la même conclusion que toi. Je sais que j'ai déjà reçu une leçon dans cette aventure mais je pense que je dois en apprendre une autre sinon je serai déjà reparti. Peut-être pourrons nous conjuguer nos efforts, qu'en penses-tu ? °

¤Je suis partante. Mais avant qu'as-tu appris ? Comment sais-tu que c'est une des raisons de ta présence ici ?¤

Le silence s'installa entre eux. Hermione pouvait sentir que l'autre n'était pas à l'aise devant sa question, qu'il hésitait à répondre comme si cela était compromettant pour lui. Hermione ne voulant pas le presser, se concentra sur la belle et la bête, tentant de voir si la situation entre eux avait évolué. Elle les découvrit en train de converser, gentiment sur le réalisme des descriptions dans l'œuvre de Balzac.

Quelle étrange vision que celle de cette bête, capable des pires colères, comme le montraient les tableaux déchirés, discuter calmement de littérature.

° J'ai découvert que la méchanceté ne menait à rien et quand je me suis promis de changer, j'ai était parcouru par une sorte de bien-être infini, comme si j'étais déchargé d'un poids énorme °.

¤Tu es donc chez Serpentard ! Les Poufsouffles n'étant pas réputés pour leur méchanceté.¤

° Bien vu, mais c'est tout ce que je te laisserai deviner pour l'instant, il parait que tu es capable de faire un patronus ? C'est vrai ? Quelle forme a-t-il ? °

Ils continuèrent à discuter ainsi, de magie, d'enchantement mais surtout de métamorphose. Le jeune était intarissable. Ils discutèrent ainsi jusque tard dans la nuit, et auraient continué encore longtemps si leurs corps ne s'étaient pas séparés.

Commença alors une petite routine durant laquelle le matin Belle était avec Marie, elles discutaient, tout en travaillant, puis elles partageaient le déjeuner avant que Marie ne retourne s'occuper de sa famille, puis Belle allait à la bibliothèque et s'enivrait de lecture jusqu'à ce que la Bête la rejoigne. La, ils continuaient leur lecture dans un silence paisible, avant de discuter jusqu'à plus d'heure. Mais la bête avait remarqué que Belle, n'était tout à fait heureuse, même si elle semblait s'être bien accoutumée à sa nouvelle vie, aussi, par un après-midi ensoleillé, il lui demanda ce qui la tourmentait.

« Je suis inquiète pour mon père, et mes sœurs. Mon père a toujours eu une santé fragile, et c'est moi qui me suis toujours occupée de lui, mes sœurs étant gentilles, mais un peu dispersées. J'aimerais juste être sûre que tout va bien pour lui, surtout lui faire savoir que tout va bien pour moi » .

« Je crois que je peux d'aider, attends-moi. »

La bête quitta la pièce, laissant belle et Hermione en proie à une énorme interrogation : Où était partie la Bête, comment pourrait-elle l'aider ? Allait-il la libérer ? N'avait-elle pas fait une erreur en lui dévoilant ce qui la perturbait ? Les questions s'enchaînaient à un rythme insoutenable, jusqu'à ce que le retour de son compagnon la calme. Il tenait dans sa patte un petit miroir tout en or et il le tendit à la jeune fille en disant :

« Ceci est un miroir magique, pense très fort à ceux que vous désirez voir et ils apparaîtront devant vous. »

Belle pensa de toutes ses forces à sa famille, tandis qu'Hermione se concentrait sur Harry et Ron, dont elle n'avait cesse de se demander où ils avaient atterri.

Quand elles regardèrent le miroir, Belle vit son père, allongé dans son lit, le visage pâle, émacié, les yeux brillant de fièvre, Hermione, elle vit ses deux amis, l'un était vêtu d'une robe blanche de dentelle et se trouvait dans ce qui lui apparaissait être une chapelle, l'autre était allongé, à même le sol, endormi ou peut-être mort, elle ne pouvait savoir. Cette vision les effraya l'une comme l'autre, elles furent en prise avec une incroyable faiblesse, une faiblesse telle que Belle sentit que ses jambes ne la tenaient plus. Elle se raccrocha instinctivement à la Bête, qui inquiète lui demandait :

« Que se passe-t-il douce Belle ? Cette vision te fait-elle si mal ? »

° Hermione qu'as-tu donc, je sens tes forces diminuer ?°

« Mon père... »

¤Ron…¤

« Il est au plus mal …. »

¤…va…¤

«...Il a besoin de moi… »

¤…mal…¤

«…et je ne suis pas l »

¤Et j'ai peur pour lui¤

« Je dois le rejoindre, s'il te plait la bête »

¤Je dois réussir à sortir d'ici, il faut que je trouve le pourquoi de ma présence…¤

« Belle, je ne peux te laisser partir… »

« Pourquoi, je te promets de revenir.. »

Tous pouvaient sentir le désarroi de la Bête, son incertitude, mais il finit par acquiescer.

« Soit, tu peux y aller, mais je veux ta promesse que tu reviendras dans huit jours, ou bien les conséquences pourraient être tragiques… »

Le visage et le cœur de Belle s'éclairèrent, elle serra la Bête dans ses bras ? lui promettant de revenir le jour dit.

La bête lui donna alors une bague, lui disant de la poser le soir même sur sa table de nuit et que le lendemain, elle serait chez elle, et de refaire, la même chose le soir où elle voudrait revenir…

Le lendemain matin, lorsqu'elle ouvrit les yeux, Belle se trouvait dans sa chambre. Elle se leva en courant et partit dans la chambre de son père. Hermione , quant à elle, se sentait étrange, comme s'il y manquait quelque chose, ou quelqu'un. Elle comprit qu'elle avait pris plaisir aux discussions qu'elle avait eues avec le jeune Serpentard.


Tandis qu'il écoutait Neville lui dire qu'on était dimanche midi, Ron vérifiait discrètement qu'il était entier, et surtout qu'il était redevenu lui, ou plutôt humain.

Quand ce fut chose faite, il demanda si Harry et Hermione étaient revenus.

« Non, pas encore, pour l'instant nous somme un peu moins de la moitié à être de retour, alors tu étais o ? Que t'es t-il arrivé? »

« Je me suis retrouvé dans la peau d'un idiot appelé Hansel et … »

Luna l'interrompit

« Tu étais dans Hansel et Gretel ? »

Ron la regarda, interloqué.

« Tu les connais ? »

« Bien sur, c'est un conte moldu, ma mère adorait me raconter des histoires moldues quand j'étais petite. Elle disait que certains moldus étaient très forts pour imaginer des histoires qui ressemblaient beaucoup à notre vie réelle. »

« En quoi leur vie nous ressemble-t-elle ? »

« Eh bien par exemple la maison de sucrerie, qu'on peut retrouver dans les plumes en sucre ou Hansel qui se transforme en animal comme les sorciers animagus... ».

« Oui, c'est bon, j'ai compris…alors où as-tu atterri toi ?

« Moi, je suis allée dans la peau de Dan Taylor !! »

Tout le monde la regarda avec de grands yeux ronds et ce fut Parvati qui posa la question qui brûlait les lèvres de chacun, « Dan qui ? »

« Dan TAYLOR !! C'est un homme merveilleux grâce à qui j'ai trouvé ma voie… »

« Ta voie ? »

« Oui, après Poudlard ! Dan avait le plus beau métier du monde, il vivait grâce à sa passion, quoi de mieux ? »

« Luna sais-tu que personne ne comprend de quoi tu parles ? Peut-être pourrais-tu être plus explicite ? C'est possible ? » S'écria Susan qui détestait rester dans l'incertitude.

« Je ne vous ai pas dit qui il était ? Comme tout le monde secouait la tête, elle continua, le visage empli de surprise, Dan était passionné par le monstre du Loch Ness, vous connaissez j'espère ? Bon il était donc passionné et il a décidé de tout faire pour démontrer son existence. C'est ça que je veux faire !! »

« Passer ta vie à prouver que le monstre du loch Ness existe ??? »

« Décidément vous ne comprenez rien à rien !!! Je vais partir à la recherche des Ronflaks Cornus et prouver au monde entier qu'ils existent !!! S'écria-t-elle d'une voix triomphante.

Ses yeux étaient brillant de joie anticipée tandis que ceux des autres étaient pleins de pitié…mais ils lui souhaitèrent néanmoins bonne chance dans sa quête.

Alors que Ron allait demander à Neville d'expliquer son aventure, il vit au loin, une tête rousse atterrir, suivit par une brune. Il se leva alors, et courut rejoindre sa sœur. Sur elle, se trouvait Blaise Zabini. Ils étaient tous deux endormis, le sourire aux lèvres. Une expression de dégoût apparut sur le visage des Gryffondors et des Serpentards qui eux aussi s'étaient précipités pour rejoindre leur ami. Sans perdre une seconde, chacun tira vers lui le membre de sa maison et attendit plus au moins calmement qu'ils se réveillent.

Toujours endormie, un murmure s'échappa des lèvres de Ginny « Blaise… ».

En entendant cela les Serpentards regardèrent Ron avec un sourire amusé…du moins jusqu'à ce que le jeune homme murmure à son tour le nom de la jeune fille.

La même question courait dans la tête de tous, que s'était-il passé entre ces deux là lors de leur aventure ?

Voilà, c'est fini, alors ça vous a plus ? Dans le prochain chapitre vous découvrez où est allé Neville, qui a une idée ? Moi, je sais moi...non, je peux pas vous le dire, je vais lui laisser ce plaisir. Ciao