Disclaimers : JKR est un auteur. Elle possède Harry Potter et son univers. Je suis un auteur, donc, ils m'appartiennent aussi ! Comment ? ça ne marche pas comme ça ? Bon et bien tant pis ...

Bonjour à tous, et oui, j'avais dit que j'essaierais de poster la suite plus vite et en fait, pas du tout, je suis vraiment désolée, mais je dois dire pour ma défense que ce chapitre a été difficile à écrire, j'espère donc qu'il vous plaira.

Contrairement à ce que j'avais dis à la fin du chapitre précédant, ce n'est pas le dernier, mais l'avant dernier, enfin logiquement...

Merci à onarluca, lily, bins, namasta et Procne Aesoris pour vos messages, je suis ravie de voir que cette histoire vousplait. Je dois vous avouer que cette histoire est celle qui me tient le plus à coeur, c'est la première que j'ai commencée, alors elle a pour moi une place particulière, ça ma fait bizarre de me dire qu'elle arrive à sa fin... Enfin j'espère que vous aimerez la suite.

Bonne lecture à tous !


Chapitre 8 : Quand la mort approche...

Harry venait juste de s'éveiller. A ses côtés, dormant paisiblement, était allongé Drago Malfoy. Le jeune homme se perdit un instant dans la contemplation du garçon, avant de sentir son esprit être à son tour réveillé par un flot de question.

Comment pourrait-il en être autrement, n'était-il pas blotti dans les bras de Drago, et ce après une folle nuit d'amour ? Ne venait-il pas de vivre sa première fois avec celui qui était son ennemi ? Et qui plus est un homme ? Harry ne savait plus où il en était, qui il était. Selon Dumbledore toute cette aventure était sensée leur apporter des réponses, leur faire découvrir des choses importantes sur eux même, et non pas bouleverser toute leur existence !

Il tenta de se concentrer sur la questions qui sur l'instant lui semblait primordiale : qui était Drago Malfoy pour lui ? Il l'avait appelé son ennemi un peu plus tôt, mais l'était il toujours ? Il n'était pas assez obtus pour se voiler la face au point que répondre que oui. Il était parfaitement conscient que leur relation n'était plus celle qu'elle avait été. Et si il lui en avait voulu auparavant de changer tout ça, à présent, il s'y était fait.

Mais s'il n'était plus son ennemis, était il pour autant devenu son ami? Dure à dire, serait il capable de partager avec Drago le même genre de camaraderie que celle qu'il partageait avec Ron ou Seamus ? Instinctivement, il sentait bien que non. Surtout pas après ce qu'ils avaient partagé la veille au soir. Était-il son amant, alors ? D'une certaine manière, oui il l'était. Ils avaient partagé, par l'intermédiaire de Roméo et Juliette, un instant inoubliable, l'un de ces instants qui font que l'on sait, avec certitude, que oui, la vie est belle, que oui, elle mérite d'être vécu.

Il connaissait intimement le corps qui se trouvait à ses côtés, mais étaient-ils amants pour autant ? A ses yeux le mot 'amant' était lié à un sentiment, à un lien qui unissait deux personnes. Ce genre de chose n'existait pas entre Drago et lui, du moins pas à sa connaissance. Un doute le saisit, et si ce lien existait réellement ? L'idée en elle même ne le choquait pas plus que ça, pas plus qu'elle ne l'effrayait, non ce qu'il craignait par dessus tout c'était la réaction des autres, de Ron, d'Hermione... de Drago lui-même ? Il se tourna vers le blond qui était toujours profondément endormi, loin du tourment auquel Harry était confronté.

Il savait qu'il aurait dû essayer de réveiller le beau blond pour qu'ils puissent en parler tout les deux, pour qu'ils puissent tenter de comprendre un peu mieux ce qu'ils étaient venus faire au beau milieu de ce drame, qu'ils puissent essayer de s'en sortir vivant.

Il savait tout ça, mais il ne le réveilla pas.

Il n'était pas capablede se retrouver face à lui, à ses yeux probablement moqueurs. Au lieu de ça, il resta là, immobile, à profiter et de la magnifique vue que lui offrait le blond, et de la paix de l'instant. Le calme était une chose qui lui avait toujours été nécessaire, et qui depuis son arrivée dans la vie de Juliette lui faisait cruellement défaut.

Il refusa de penser plus longuement à tout ça, et laissa ses pensées vagabondées vers ses amis, dont il se plaisait à imaginer les aventures. Il laissa son esprit vogué au gré de ses idées jusqu'à ce que sa bulle de sérénité ne vienne être parasité par le réveil de Juliette. Il la sentit s'éveiller doucement, elle le fit se serrer un peu plus contre Drago. Elle approcha ses lèvres de celle de son mari tandis que celle d'Harry prenait possession de celle du Serpentard.

Il ne chercha pas à rejeter ce qui arrivait. Il se laissa faire, découvrant un réveil des plus agréable. Il plongea ses yeux dans ceux du blond, sans parler. La séance de câlins se poursuivit, sans qu'aucun des deux n'émettent le moindre commentaire, comme si pour la première fois depuis leur rencontre, ils étaient à court de mot.

Puis, Harry sentit le corps de Drago se dégager du sien, tandis que Roméo commençait à s'habiller. La voix de Juliette s'éleva dans la chambre.

« Veux-tu partir ? Ce n'est pas le jour.

C'était le rossignol, non l'alouette,

Qui perçait le tympan craintif de ton oreille... »

Harry, pour la première fois de la matinée, voulu parler, mais il ne savait que dire. Que pouvait-on dire à un homme avec qui ont venait de passer la nuit ? Un homme qui peut-être serait mort sous peu, un homme dont sa propre vie dépendait peut-être ?

Il ne trouva rien et se contenta de le regarder, de faire passer par ses yeux tous les sentiments qui l'habitaient.

«... Les flambeaux de la nuit se sont consumés,

Et l'aube joyeuse, touche du bout du pied,

Le sommet brumeux des collines.

Je dois partir et vivre ou rester et mourir. »

En entendant Roméo prononcer cette dernière phrase, Harry ressentit un étrange pincement au coeur, un sentiment de déjà vu. Le jeune homme le disait si simplement, comme si il s'était déjà fait à cette idée, comme si cette vérité n'était pas horrible. Comme si il ne venait pas de dire qu'il devait choisir entre le bonheur fugace d'être avec son aimée et le malheur d'en vivre éloigné peut-être à jamais.

Il repensa alors à une autre vérité.

' Et l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun ne d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit'.

Lui n'arrivait toujours pas à accepter cette idée, à ses yeux, c'était choisir entre la peste et le choléra. Oh, il savait bien sur que dans un cas le monde en générale s'en porterait beaucoup mieux ! Mais lui que ressentirait-il ? Il deviendrait soit un corps mort, soit le meurtrier de l'un des plus grands mages noirs, un homme que tout le monde en viendra inévitablement à craindre, peut-être même deviendrait-il la nouvelle cible à abattre...

Comment pourrait-il en être autrement ? Comment quelqu'un pourrait-il voir au delà de son rôle de soi-disant héros national ? Quelqu'un pourrait-il comprendre à quel point tout cela le terrifiait ? Combien parfois il souhaitait que tout s'arrête, que la vie elle même s'arrête ? Il se sentait si mal... il lui fallait penser à autre chose... se concentrer sur l'instant présent... sur Roméo qui parlait à nouveau

« Que l'on me prenne et me fasse mourir !

Je le veux si tu le veux toi-même..."

¤Oh par merlin, qu'il est heureux quand il parle ! Pourquoi ne puis-je pas l'être moi aussi ? Pourquoi ne l'ai-je jamais été ? ¤

° Harry ? Reprends toi ! Tu ne dois pas te laisser allez comme ça !°

¤ Drago ? Tu... qu'est-ce que tu veux dire ? Qu'as-tu entendu ? Pourquoi ne m'as tu pas dit que tu entendais ? Tu aurais dû... ¤

° Oui, je sais. Mais n'oublies pas, je suis un Serpentard ! Laissez traîner mes oreilles, fait non seulement partie de mes attributions, mais aussi de mes devoirs ! °

A ces mots, Harry sourit.

° Bon parlons plus sérieusement, qu'est-ce que tu nous fais là ? Arrête ! Reviens sur terre ! Si j'ai bien compris tu dois tuer Voldemort, c'est ça ?°

¤ Tu es bien la dernière personne qui aurait dû prononcer son nom, ça ne te fait pas peur ? ¤

° Harry, je ne suis pas forcement celui que tu crois que je suis, et oui, bien sur que je dis son nom ! Il ne me fait pas peur, ce n'est qu'un vieux psychopathe, qui mourra un jour et qui, si il a ce qu'il mérite, le ferra dans d'atroce souffrance ! Et tu ne m'as pas répondu, et je refuse qu'on se sépare lorsque tu es dans cet état, je te veux combatif ! Tu es Harry Potter, tu n'es pas sensé baisser les bras dans un stupide jeu que l'autre vieux fou à cru organiser ! Tu as supporté pire que ça que diable !°

Drago était bien la dernière personne chez qui il aurait pensé trouver un jour du réconfort. Mais en le regardant, il se dit qu'il n'avait rien à perdre à tout lui révéler.

¤ Oui ¤ c'était la première fois qu'il en parlait à quelqu'un d'autre qu'à Dumbledore, et c'était comme un poids qui s'ôtait de ses épaules.

° Harry, écoutes moi. Écoutes moi bien parce que je ne le dirai qu'une fois : tu ne dois pas choisir entre la peste et la choléra comme tu dis, ton choix est tout autre. Vivre ou mourir. Car pour moi, si c'est toi qui es destiné à tuer Voldemort, il n'a aucune chance de s'en sortir °

Devant l'air curieux qu'affichait Harry, Drago poursuivit.

° Réponds simplement à cette question : depuis ta naissance, a-t-il réussi à te battre une seule fois ?° Puis, comme Harry restait silencieux, il poursuivit, ° Non, c'est toi et toi seul qui l'a tenu en échec ! Ce n'est ni Dumbledore, ni qui que ce soit d'autre, c'est toi et je suis sûre qu'il y a une raison à ça ! Et tu crois vraiment que tout le monde ne voit en toi que ton image du héros ? Tu le crois vraiment ? Ça me fais mal au ventre de dire ça mais que fais-tu de Granger ? de Weasley ? Et de tout les autres qui n'attendent qu'une chose c'est que tu parles ? C'est une chance énorme que de les avoir, alors arrête de les ignorer...

" Madame !"

Les deux garçons sursautèrent en entendant la voix de la nourrice. Ils avaient oublié où ils se trouvaient, que le temps leur était compté. Ils se regardèrent, éberluer devant la rapidité avec laquelle les évènements s'enchaînaient.

"Jeanne !"

"Madame votre mère vient vous trouver dans la chambre

Il fait jour, soyez bien prudent, méfiez vous !."

Juliette partit verrouiller la porte, puis dit,

"Eh bien fenêtre

Laisse entrer le jour et sortir ma vie.,"

Sans voix, Harry regarda Drago descendre par l'échelle. Il regarda le jeune homme s'éloigné.

Oh, Dieu, j'ai l'âme prompte à prévoir le pire...

Il me semble maintenant, que tu es si bas,

Que tu es comme dans une tombe.

Ou bien mes yeux me trompe ou bien tu es très pale.

Les pensées de Juliette raisonnèrent étrangement en Harry. Et pour la première fois depuis qu'il partageait le corps de la jeune fille, leurs sentiments étaient en accord... et cela le terrifia.

Avant qu'il ne pu y penser de manière plus approfondit, la voix de sa mère s'éleva de derrière la porte.

"Eh bien, ma fille ! Êtes vous levée ?"

Se détournant de sa contemplation, elle partit ouvrir la porte.

Harry regarde la femme entrée dans la chambre d'un pas décidé.

"Et bien Juliette, comment vas-tu ?"

"Je me sens mal madame".

"Tu pleures, donc toujours la mort de ton cousin ?

Veux-tu désagréger sa tombe de tes larmes ?

Le pourrai-tu qu'il ne reviendrait pas.

Finis-en donc. Un chagrin raisonnable est signe de beaucoup d'amour,

Mais beaucoup de chagrin est signe de peu de sens."

¤Par merlin ! pensa immédiatement Harry, quel étrange femme ! Comment peut-elle dire ça ? Tybalt n'est pas encore froid et voilà qu'elle voudrai presque la voir danser sur sa tombe ! Un frisson de dégoût le parcourut. Il devait admettre que c'était très loin de ce qu'il avait toujours cru être le rôle d'une mère. Il remercia le ciel de ne pas être venu ici juste après la mort de Sirius.... Sirius... il n'arrivait toujours pas à concevoir sa mort. A ses yeux, elle restait inconcevable. Il se demanda comment réagirait cette femme au coeur si sec, si elle savait qu'il lui arrivait toujours de pleurer la mort de son parrain bien que cela fasse presque deux ans. Il sentit comme à chaque fois qu'il pensait à Sirius, une sensation de manque monter en lui. Il ne voulait pas craquer maintenant. Ce n'était ni le lieu, ni le moment, il se focalisa sur la conversation qui se tenait entre la mère et la fille et oublia pour un temps sa douleur. ¤

Parce qu'il vit, l'assassin, le traître !

Oui madame, hors d'atteinte de mes mains.

Oh, je voudrais que nul autre que moi...

Ne venge mon cousin.

Ne crains rien ; nous aurons notre vengeance.

Sans écouter la suite, Harry pouffa. Il s'étonna lui même car ce n'était pas une chose qu'il faisait souvent, mais la réponse de Lady Capulet était si... à côté de la plaque ! Il rie franchement, en se rendant compte de combien Juliette jouait bien avec les mots, parlant de manière ambiguë pour quiconque étant au courant. Il se fit la remarque que cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas autant ri, il était même sur que si il avait eu des yeux, il aurait pleuré de rire... Il riait...il riait...incapable de s'arrêter jusqu'à ce qu'une phrase coupe tout.

"Le comte Paris, dans notre église Saint-Pierre,

Fera allégrement de toi, sa jeune épouse."


Ron la regardait, bouche ouverte. Hermione voyait ses yeux se diriger alternativement d'elle à son Serpentard. Oui, son Serpentard. Elle n'aurait jamais imaginé dire une chose pareil, mais les faits étaient là, elle ne pouvait le nier.

"Hermione, dis-moi que c'est un rêve, plutôt un cauchemar. Tu ne peux pas..."

"Si."

Ron secoua la tête, comme si il voulait s'éclaircir les idées.

"Résumons, tu es bien là, devant moi tenant Crabbe.."

"Vincent."

Elle vit Ron déglutir avec difficulté, avant de reprendre, une expression de dégoût se lisant sur son visage.

"Soit, Vincent, par la main et essayant de me faire croire que tu as eu une sortes de révélation à son sujet ? Qu'il n'est plus un gros balourd attardé ? Le mec sans cervelle qui suit Malfoy comme un petit chien ? Qui..."

"RONALD WEASLEY retires ça tout de suite ! Tu ne le connais pas comme moi je le connais, alors s'il te plaît donne lui une chance... pour moi..."

En entendant ces mots, la colère de Ron explosa. Comment pouvait-elle crois ce qu'elle disait ? Si même Hermione perdait la tête, où allait le monde ?

"Hermione, toi non plus tu ne le connais pas ! Vous avez passé...quoi ? Peut-être une vingtaine d'heure ensemble ? Et encore ! Tu ne le connais pas, il a du te manipuler, pour que tu le crois ! Par merlin c'est un Serpentard, on ne peut pas lui faire confiance !"

Hermione le regarda, tentant de rester calme. Elle sentit Vincent lui serrez doucement la main en signe d'encouragement et se tourna vers lui, un doux sourire aux lèvres. En voyant son regard, elle su ce qu'elle devait dire.

"Ron, tu dois me faire confiance. Je sais de ce que je dis. Dans notre monde cela a peut-être duré une vingtaine d'heure, mais pour nous ça à durer plus longtemps, bien plus longtemps, des semaines. Des semaines pendant lesquelles nous avons parlé, nous avons appris à nous connaître au delà de cette stupide rivalité Gryffondors/Serpentards, nous avons pu découvrir qui se nous étions réellement. J'ai peu à peu appris à lui faire confiance. Nous sommes devenu ami. Et lorsque j'ai cru le perdre, j'ai compris qu'il y avait entre nous autre chose que de l'amitié. Elle fit une pause. Je l'aime."

"HERMIONE, NON !! Pas toi aussi !"

Trouvant là une occasion rêvée pour changer de sujet, elle sauta dessus.

"Moi aussi ?"

"Ginny est là bas, avec ... Zabini !"

Hermione le regarda, confuse.

"Zabini ?"

"Blaise Zabini et depuis qu'ils sont arrivés ils ne se lâchent pas d'une semelle. On dirait qu'ils ont eux aussi eu une 'révélation'... enfin je suppose car ils n'ont pas encore ouvert la bouche. Ils restent là, allongé tout les deux sans rien dire..."

"Et toi, qu'as-tu fais ? Puis elle posa la question qui lui brûlait les lèvres depuis qu'elle était revenue, mais qu'elle avait du retenir à cause de l'interrogatoire qu'elle venait de subir. Et Harry ? Il est là ?"

"Non, pas encore."

Ensuite, tout le monde recommença à raconter sa petite histoire. Luna et son Loch Ness, Lavender et Marie Curie grâce à qui elle avait découvert l'importance de la science, Pansy raconta elle aussi son aventure. Elle avait été dans la peau d'un jeune homme maladroit, un peut benêt, que tout le monde sous-estimait et avait fait de grande chose. Un jeune homme qui lui avait fait comprendre le mal qu'elle faisait à se moquer des maladroits et des malchanceux, et comment le simple fait de croire en quelqu'un pouvait changer toute une vie. Mais ce fut lorsque Ron parla d'Ancel et Gretel, qu'Hermione compris enfin où elle était tombée et pourquoi cela lui avait semblé familier.

"Bon sang mais c'est bien sur !!" Tout le monde sursauta en l'entendant jurer, car c'était, il faut bien l'avouer, une chose inhabituelle. "La Belle et la Bête ! Je savais bien que je connaissais l'histoire."


Harry regardait Juliette et sa mère préparer les soi-disant vêtements du mariage. Il n'arrivait pas à croire qu'il en était arrivé là. Il repassa dans sa tête la conversation qu'ils avaient eue avec le prêtre. Et surtout, le petit discours de celui-ci, ce discours qui lui avait fait froid dans le dos.

« Écoute donc ! Rentre à la maison, sois joyeuse,

Accepte d'épouser Paris, Est-ce demain mercredi ?

Éloigne la nourrice de ta chambre,

Prend cette fiole, et une fois au lit,

Bois la liqueur qui y est distillée

Et qui va aussitôt, dans tes veines, répandre

Un fluide engourdissant et froid. Son mouvement

Naturel suspendu, ton pouls s'arrêtera.

Ni souffle ni chaleur n'attesterons que tu vis.

Les roses de tes lèvres, et de tes joues,

Deviendront cendre livide, et les volets de tes yeux

S'abaisseront comme si la mort les fermait

Au soleil de la vie. Chaque partie du corps,

Privée de sa souplesse, se fera

Raide, dure et glacée comme la mort.

Sous cet aspect d'emprunt de cadavre sec

Tu resteras quarante-deux heures de suite

Pour t'éveiller enfin comme d'un doux sommeil.

Mais quand viendra le fiancé au matin

Te tirer de ton lit, il te trouve morte

Et, comme il est d'usage dans notre vile,

Dans ta plus belle robe, a découvert,

On te transportera dans l'antique caveau

Où les Capulets reposent... Pendant ce temps,

Bien avant que tu te réveilles, Roméo,

Apprendra par mes lettres notre plan,

Il viendra jusqu'ici. Et lui et moi

Épieront ton réveil ; et la même nuit, Roméo

T'emporteras loin d'ici à Mantoue. »

Harry avait retenu chaque phrase, chaque mot prononcé par le frère. Ils étaient comme gravés dans sa mémoire et s'y répétait, inlassablement comme un écho sans fin. Il devait bien admettre que c'était un plan parfait. Un bon moyen d'échappé au mariage sans amour auquel les parents de Juliette l'envoyaient, le tout en réunissant les deux amoureux. Oui, c'était un plan parfait, si un problème de communication ne venait pas tout gâcher. Pourquoi la lettre n'arrivait elle pas à temps ? Pourquoi ces deux être si amoureux étaient-ils destinés à mourir de leur amour ? Pourquoi avait-il atterrit là ? Était-ce ça qu'il devait comprendre ? Que quoiqu'il fasse l'amour ne serait jamais pour lui ? Qu'il était dessiné au malheur tout comme eux ? Il avait tant de fois refusé d'y croire... mais il avait l'impression qu'il en était ainsi. Peut-être la prophétie n'existait-elle que pour donner de l'espoir au monde, mais que pour lui les dés étaient jetés, que sa vie était déjà tracée ? Qu'il était dessiné à mourir ? Ses funestes pensées furent interrompu par la sortie de la mère. Dans quelque instant, il serait à un point de non retour... Oh Drago ? Qu'allons nous faire ? Il avais peur. Oui, lui, Harry Potter, le Survivant, tant de fois vainqueur de Lord Voldemort, avait peur. Il était dans une position où il n'était pas maître de ses actes. Il entendit la jeune fille se mettre à parler et pour la seconde fois depuis qu'il partageait sa vie, il partagea aussi ses sentiments, ses peurs, ses angoisses, il aurait voulu a serré dans ses bras, la réconforter.

Je sens un vague frisson de peur s'épandre

Dans mes veines et glacer presque

La chaleur de ma vie... Je vais les rappeler

Pour qu'elle ma rassurent, Ma nourrice !...

Que ferait-elle ici ? Cette scène lugubre,

Je dois la jouer seule... Le flacon !

¤Non Juliette ! rassures-toi, tu n'es pas seul, je suis avec toi sois forte... ¤

Oh si cette mixture, n'agissait pas ?

Serais-je alors mariée, demain matin ?

Non, non ! Ceci l'empêcherait.

¤Merlin ! qu'il est étrange de pensée que sa plus grande peur est d'être marier demain alors que son malheur sera bien plus grand... Que pourraient-ils leur arrivé de pire que la mort ? Sans qu'il ne sache pourquoi, il se mit à penser à Drago, à espérer que quelque soit ce qui lui arrive à lui, le jeune homme soit sain et sauf. Il fallait que lui au moins s'en sorte...Sans qu'il s'en aperçoive, Juliette avait porté la fiole à ses lèvres et il sentit, son corps, s'engourdir, s'engourdir, jusqu'à ce qu'il perde conscience...Drago.. ¤.


Drago et Roméo étaient dans une rue sombre de Mantoue. Le premier laissait son esprit ressassé tout ce qui venait de lui arriver. Il avait refusé de penser à la nuit dernière jusqu'ici, il ne savait que penser. Que s'était-il passé ? Qu'avait-il fait ? Tant d'événement avait eu lieu qu'il ne savait plus ou donné de la tête. Il y avait t out d'abord eu la rencontre avec Harry, leur première conversation civilisé. Il doutait que l'autre jeune homme ai remarqué, puis il y avait eu les meurtres, un frisson de dégoût le parcourut en repensant au corps ensanglanté et sans vie de Mercutio et Tybalt. Il ne comprenait pas que son père puisse faire ce genre de chose depuis si longtemps et ne par être malade de remord et de haine de soi. Il savait très bien que sont père était un Mangemort, celui-ci ne s'en cachait plus. Il le savait et en avait honte, le nom des Malfoys était Sali par son comportement servile, et la manière dont il attaquait les plus faible que lui. Il ne voulait pas y penser maintenant. Ce n'était pas le moment... où en était il ? Ah, oui... les meurtres et surtout ce qui avait suivi. Il avait passé la nuit avec Harry Potter. Harry Potter. Il n'arrivait pas à y croire. Il ne se mentirait pas en disant qu'il n'avait pas aimé. Mais en même temps comment savoir ce qu'il avait aimé ? Qu'il était étrange de penser que sa première fois, il l'avait vécu par procuration ! Qu'aurait-il ressentit, si il avait été maître de ses actions ? Aurait-il été jusqu'au bout? Comment savoir ? Qu'avait ressentit Harry ? Il avait semblé si confus à son réveil, si malheureux. Puis, il repensa à ce que le jeune homme avait dit

' Et l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun ne d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit'.

Mais avant qu'il n'ait pu approfondir ses pensées, un homme apparut et s'arrêta devant lui... ou plutôt devant Roméo qui s'écria.

"Des nouvelles de Vérone !... Eh bien Balthazar ?

Ne m'apportes-tu pas un billet du moine ?

Qu'en est-il de Juliette ? Est-ce que mon père va bien ?

Comment se porte Juliette ? Je reviens à cette question,

Car rien ne peux aller mal si Juliette va bien."

Drago regarda le visage du dit Balthazar, et eut un mauvais pressentiment, qu'il se dépêche de répondre, °Vite dis moi donc comment va Harry...°

"Elle va bien, dans ce cas rien ne peut aller mal.

Son corps repose dans le sépulcre des Capulets,

Et son âme immortelle a rejoint les anges.

Je l'ai vue déposée dans le caveau de ses pères

Et j'ai aussitôt pris la route pour vous le dire."

°Oh non ! s'exclama Drago, c'était impossible... il ne peut pas être mort...pas si vite ! Réfléchis, que t'avais dis Harry ... Il y avait avec la mort une histoire de potion, une potion qui endort si j'ai bon souvenir... Mais si il s'était trompé ? Et si il était bien mort ? °

... Tu n'as pas de nouvelle du moine ?

°Oui bonne question Roméo, je suis sur que le prêtre est au courant de ce qui se passe...°

"Non monseigneur."

"Peu importe ! Va vite,

Et loue moi ces chevaux. Je te rejoins."

°Non ! Roméo, reste là ! Calme toi et attend la mettre du moine, je suis sur que tu auras tes réponses ! Harry m'a dit que c'était une mise en scène, elle n'est pas morte...ils ne sont pas mort... j'ai lui confiance.... tu dois nous faire confiance... s'il te plaît, écoute moi ! Si moi je peux lui faire confiance, chose que je ne fais jamais, je t'assure que toi aussi tu le peux... C'est Harry, Harry ne trahirait pas, pas pour quelque chose d'aussi important... crois moi... Roméo !°

Une sensation de chaleur le parcourut rapidement avant qu'un courant glacé ne la remplace, car

Draco avait beau parlé au jeune Roméo ses paroles restaient sans réponse, le jeune homme ne l'entendait pas et courait à perdre haleine vers son funeste destin. Il était à présent devant l'apothicaire.

"Viens ici mon ami. Je vois que tu es pauvre,

Tiens, voici quarante ducats ; mais donne-moi

Ce qu'il faut comme poison... je le veux tel

Qu'il passe dans les veines si promptement

Que l'homme désépris de vivre tombe mort.

Mais non sans que son souffle troue sa poitrine

Avec autant de violence

Que dans la mise à feu la poudre explosive

En a pour fuir le terrible canon."

Il voit sans qu'il lui soit passible d'intervenir Roméo se saisir du flacon, et le mettre dans sa poche, puis retourner auprès de Balthazar et de prendre la route. Tout au long du trajet, Drago tenta désespérément d'entrer en communication avec Roméo,souhaitantque sa présence ne soit pas que dans un sens, qu'il n'ait pas qu'à découvrir des choses sur lui, qu'il puisse aussi venir en aide au jeune homme. Mais rien ne changeait, Roméo poursuivait sa route, allait versson destin, vers sa mort. Abattant tout ce qui se trouvait sur son chemin, de ce fait, Drago assista une fois de plus à une mort prématuré et il ne peut rien y faire. Il se concentre un instant sur le visage du combattant, il le connaît ... C'est l'homme qui dansait avec Harry lorsqu'ils se sont vu la première fois.

Drago sent que sa fin est proche. Leur fin, et sans qu'il ne sache pourquoi il n'a pas peur. Ses yeux et tout son être son fixé sur le jeune homme allongé un peu plus loin. Il ne peut pas pleurer, il n'a pas de corps, d'enveloppe terrestre lui permettant d'évacuer le trop plein d'émotion qui l'entoure.

"Oh mon amour, ma femme !

La mort, qui a sucé le miel de ton haleine,

N'a pas encore eu prise sur ta beauté

Et tu n'es pas vaincue. L'oriflamme de ta beauté

Est toujours pourpre sur tes lèvres et tes joues,

Et le drapeau livide de la mort

N'y a pas encore paru."

Les paroles de Roméo résonnent en lui tandis que pour la première fois, et peut-être la dernière, il contemple le visage du jeune homme.

°Harry Potter.°

Il le regarda véritablement, loin des déformations engendrées par la haine qu'ils se portaient avant. A quoi lui servirait la haine à présent, après tout ce qu'il avait partagé, avec la mort qui les guettait insatiable. Il regarda ses paupières closes qui, il le savait, protégeaient un véritable trésor : les plus belle émeraude du monde. Des yeux qui contenait une myriade de sentiments, d'émotion, tout plus belle les une que les autres. Il les revoyait, émerveillé et curieux lors de leur première année, inquiet l'année suivante, brillant de joie lorsqu'il attrapait le vif d'or, fatigué, lasse durant toute leur cinquième année, accablé l'année d'après comme si il portait une charge trop grosse pour lui (ce qui il l'avait découvert était le cas), blessé lorsque lui, Drago, s'amusait à humilier ses amis... Ensuite, son regard s'attarda sur la bouche, qu'il aimait voir se tordre dans un petit sourire en coin dont il avait le secret, une bouche qu'il avait goûté quelques jours auparavant, bouche qui était alors pleine de vie alors que là était complètement éteinte.

"Est-ce toi, Tyballt,

Qui gis ici, dans ton linceul sanglant ?

Et bien puis-je mieux faire, en réparation,

Que, de la même main qui faucha ta jeunesse,

Anéantir celui qui fut ton ennemi ?

Pardonne moi cousin... ah Juliette chérie,

Pourquoi es-tu si belle encore ? Dois-je croire

Que l'implacable mort serait amoureuse

Et que ce monstre honni et décharné

Te garde dans le noir pour que tu sois sa maîtresse ?"

Il ne pu s'empêché de remarquer que Roméo avait raison, qu'en dépit de la raideur de leur corps, la mort n'avait pas voler sa beauté à Harry. Il avait réussi à vaincre la mort, elle aussi avait duplier devant le héros du monde sorcier.

"Par crainte de cela je veux rester près de toi,

Et jamais du palais de cette nuit obscure,

Jamais ne ressortir. Ici je veux rester

Avec les vers qui sont tes chambrières. C'est ici

Que je veux mettre en jeu mon repos éternel

Et arraché au joug des étoiles contraires

Ma chair lasse du monde... Un regard ultime mes yeux

Une étreinte ultime mes bras !"

Suivant les gestes de Roméo, Drago prend lui aussi Harry dans ses bras, il sens une étrange sensation le parcourir, tandis que dans son esprit se faufil la plus étrange des requêtes. Merlin ! Faîtes que ce ne soit pas la dernière fois !

"Et vous, ô porte du Souffle,

Vous, mes lèvres, scellez d'un baiser permis"

Tandis que leurs lèvres se frôlent, Drago crois sentir un léger souffle entre ses lèvres... °Est-ce possible ? Harry ? HARRY ! Lorsque leur visage se sépare, il tente de regarder l jeune homme allongé, il aperçoit comme un doux battement de paupière, il crie ROMéO ! ROMéO NOONN ! Mais comme toujours ses appelles sont sans réponse, et il écoute, la sentence de mort s'abattre sur lui

« Mon contrat éternel avec l'avide mort.

Viens mon amour pilote, mon âcre guide !

Ô nocher de mon désespoir, précipite d'un seul élan

Sur le roc écumeux ta banquise fatigué

Des houles de la mer. Je bois à mon amour"

Il sent le liquide couler à l'intérieur de lui, ça brûle, il suffoque HARRY !!!!

Que ta drogue est rapide, honnête apothicaire,

Sur un baiser, je meurs ».

Harry sent son esprit s'éveiller lentement. Il ne sait pas où il est, et il ne parvient pas encore à ouvrir son esprit pour voir ce qui l'entoure.

Il sent la présence de Dragoà ses côtés, il ya comme un murmure à l'intérieur de son crâne.

Juliette commence elle aussi à reprendre vie, il la sent reprendre conscience...

Il a soudain comme l'impression d'être dans les bras de son blond, de sentir ses lèvres se poser sur les siennes. Douce... Fraîches... agréables...puis soudain plus rien.

Encore cet étrange murmure.

Tandis qu'il commence à ouvrir les yeux, le silence se fait dans sa tête. Il regarde ce qui l'entour et là... tout lui revient en mémoire. Le mariage, la potion ... ¤DRAGO ! Où est il ? Peut-être n'est il pas encore arrivé ? Pour quoi est-ce que je ne le sens plus ? Merlin où est il ? Faîte qu'il aille bien ! DRAGO ?¤

Des pas se font entendre dans la crypte, et l'espoir renaît... avant de retomber comme un soufflet.

« Ô frère, mon réconfort Dites moi où est mon seigneur,

Je me souviens très bien du lieu où je devrai être

Et où je suis... Où est mon Roméo ?"

"J'entend du bruit, madame. Quittons ces lieux

De mort et d'infection, de sommeil qu'honnit

La nature.

Un pouvoir contre quoi nous ne pouvons rien

A déjoué nos plans. Venez, viens, viens, ma fille

Ton mari est là, contre toi, Roméo est mort... »

¤NNOOONNNN ! ¤Un cri d'animal blessé raisonna dans sa tête. Il veux se tourner, regarder par lui même le corps sans vie du jeune homme, mais une part de lui refuse de se confronter à la vérité. Il refuse l'idée que Drago ne soit plus. C'est au dessus de ses forces. Il a déjà perdu trop de gens il ne veut pas que Drago rejoigne la liste des perte. L'idée en elle-même est inconcevable. Il a l'impression que vivre sans le blond lui est impossible, que sa vie est lié à celle du Serpentard d'une manière ou d'une autre. Il refuse que Drago ait pu mourir sans qu'ils aient parlé de ce qu'ils avaient partagé, sans que le blond lui ait révélé ce qui rend ses yeux si tristes, et tant de chose encore. Il entendit le prêtre s'en aller.

« Qu'est-ce ceci ? Une coupe, serrée

Entre tes doigts mon fidèle amour !

C'est le poisson je vois qui l'a fait mourir

Si prématurément ! Tu as tout bu, avare

Tu ne m'as pas laissé une goutte amie

Pour m'aider à venir auprès de toi ? »

Harry écouté les paroles de Juliette, ses dernières paroles, il le sait. Elle résonne dans sa tête, si plein d'amour, et de tristesse. Il ferme les yeux tandis que la jeune fille embrassa une dernière fois son mari. Il ne veut pas savoir si Drago est toujours là, il a trop peur de voir son beau visage les traits figés par la mort.

"Du bruit ? Bien, faisons vite. Ô poignard, bienvenu,

Ceci est ton fourreau"

Harry sent le poignard s'enfoncé dans le coeur de Juliette, il sent la douleur se propager, alors que la vie, elle s'éloigne. La dernière pensée qui le travers avant de s'en aller et qu'au plus profond de son coeur il sait que quelque soit l'endroit où il va, il retrouvera Drago.


Une fois que tout le monde eut raconté son aventure, le silence retomba sur le groupe. Les minutes passaient. La tension montait...l'inquiétude se lisait sur le visage de chacun...et une question se répétait dans tous les esprits : Où se trouvait les deux chefs de maison ? Où était Harry Potter et Drago Malfoy ? L'aventure était quasiment arrivée à son terme, et pourtant, tout deux manquaient. Ils étaient les derniers, les seuls. L'inquiétude des Gryffondors et des Serpentards atteignient son paroxysme lorsque la petite aiguille de l'horloge se glissa sur le cinq, et que la limite de temps s'achevait sans que les deux garçons eux n'apparaissent.

Au même instant, la porte des professeurs s'ouvrit, laissant entrer l'équipe enseignante, le sourire aux lèvres. Ils s'installèrent en silence à leur table, regardant un instant les élèves éparpillés dans la pièce, puis, Dumbledore se leva pour parler.

« Bonsoir à tous. Je suis ravi de voir que vous bien rentré, et j'espère que cette expérience aura été enrichissante pour chacun de vous. Nous ne chercherons pas à savoir où vous êtes allez, ni ce que vous avez fait... mais sachez que nous serons là pour tout ceux qui souhaiteront nous en parler. Bien à présent, laissons entrer les plus jeunes, je sais de source sur qu'ils attendent avec impatience d'en savoir plus » Il leva alors son bras pour ouvrir les portes d'un geste de la main, mais ilfut interrompu.

"Professeur Dumbledore !"

C'était Hermione et Vincent, qui sans se concerter avait parlé en même temps, avant de se regarder, et de se sourire timidement. Tiens, tiens, pensa le directeur, qu'avons nous là...

-"Miss Granger, Monsieur Crabbs, que puis-je pour vous ?"

"Harry !"

"Drago !"

"Iln'est pas rentré !!"

Les deux adolescents avaient une fois encore parlé en même temps. Dumbledore les regarda surpris, et par l'annonce et par la manière dont elle avait été faites.

"Pardon ?"

A cet instant, et avant que quiconque n'ait pu ouvrir la bouche, un éclair argenté fendit le ciel, et tout le monde pu voir l'arrivée de Drago Malfoy.

Contrairement à tous ceux qui l'avait précédé, il ne d'évanouie pas. Il atterrit sur ses deux pieds, à genoux, ses cheveux lui cachant le visage. Toute la salle le regardait en silence. En un instant, le jeune homme se leva, comme en alerte, et se mit à scruter la foule avec intérêt, comme si il cherchait quelqu'un. Tandis que ses yeux parcourraient le groupe, et qu'apparemment ils ne trouvaient pas ce qu'ils cherchaient, son visage s'assombrit. Pour la première fois depuis que le jeune homme était à l'école, les personnes autour de lui virent une émotion transparaître sur son visage habituellement de glace : Le prince des Serpentard était ronger par l'inquiétude.

Dumbledore s'éclaircit alors la gorge.

"Monsieur Malfoy ?"

En entendant son nom, Draco reprit contact avec la réalité. Il s'aperçut qu'il était le centre de l'attention et on visage se recomposa. Il se tourna vers le directeur, et haussa un sourcil interrogateur.

"Bon retour parmi nous. L'expérience a-t-elle été agréable ?"

Drago se frotta la gorge un instant, les yeux fixés sur le vieille homme, puis, un sourire narquois aux lèvres, il répondit.

"Inoubliable."

Suite à quoi il se dirigea vers ses compagnons serpentards, d'un pas lent et gracieux. Les regards le suivaient, et avant que le moindre mot ne soit prononcé, une deuxième éclaire fendit le ciel. Un éclaire noir et cette fois ci, Harry Potter, atterrit dans la même position que le serpentard. La seule différence était la main qui tenait son coeur, son visage crispé d'horreur et d'effroi. Comme Malfoy l'avait fait avant lui, il scruta la foule, anxieux. Puis soudain, son visage se décontracta. Et Dumbledore se mit à parler.

« Et bien, je pense que cette fois-ci tout le monde est rentré ? Bien. » Il ouvrit les portes et immédiatement les élève s'engouffrèrent dans la grande salle. Lorsque tout le monde fut installé, la salle se calma regarda le directeur qui était toujours debout son verre à la main. Il fit un petit geste de la main et dit « Bon appétit ». Et ce fut le signal, des questions commencèrent à fuser de toutes parts. L'excitation était à son comble. Personne ne remarqua que les deux princes étaient bien silencieux, ni qu'ils quittèrent la salle l'un après l'autre, la douleur et l'inquiétude se lisant sur leur visage. Personne à l'exception d'une paire d'yeux chocolat.


Et voilà, vous savez qui est la Serpentard d'Hermione, vous vous y attendiez ? Qu'avez vous pensez de la suite, pas trop déçut j'espère ? Gros bisous à tous et à bientôt pour la suite... et probablement fin

12