Behind the Veil
Réponses aux reviews : chapitre 1
Marrypier : voilà la suite ! gros bisous !
Raziel Tepes : merci beaucoup ! gros bisous
Alinemcb54 : je te remercie beaucoup et gros bisous !
Patmol potter : je suis contente que tu aimes… mais si personnellement je trouve que c'est un peu ressemblant à beaucoup d'autre histoire, m'enfin c'est que mon avis. Et pour le chemin de traverse, tu verras comment réagira Pétunia (et pour sauver Sirius, c'est le sujet de la fic alors je ne vais pas le dire dès maintenant !) allez, bisous
Kloona : ce n'est pas que je n'accepte pas la mort de Sirius (car dans une autre fic, sous un autre pseudo, je l'ai laissé là où il est ) mais j'avais envie d'essayer une fois de le ramener… et moi aussi j'aime bien quand Pétunia est plus gentille (en tout cas après le tome 5) et pour le plan, je ne peux pas tout révéler maintenant, il n'y aurait plus d'histoire ! allez, bisous
Godric2 : j'espère que tu trouveras toujours que ça va dans la bonne direction, mais je ne suis pas sûre, par contre, que tu vas continuer à trouver cela plausible, après ce chapitre (vu comme se comporte Pétunia)… allez, j'espère que ça te plaira ! bisous
JulietteD : ouais, un peu d'espoir, mais je doute réellement que JK fasse revenir Sirius, je ne sais pas pourquoi mais je pense qu'elle ne va pas s'amuser à faire revenir un personnage qu'elle vient de tuer… enfin, seul le tome6 nous le dira, quand il sortira ! allez, gros bisous !
Lysbeth-Beriawen : merci et gros bisous !
Darky Obscure : merci beaucoup ! grosses bises !
Chapitre 2
Ce fut le lendemain matin, lorsque son mari et son fils eurent quitté la maison, que Pétunia Dursley se mit en quête du Chaudron Baveur, le pub dans lequel elle était sensé trouver l'entrée du Chemin de Traverse. Heureusement, elle était déjà venue devant avec Lily, quand celle-ci avait besoin d'acheter ses affaires scolaires, alors elle était capable de voir l'entrée, contrairement à ce que son statut de moldu aurait voulu.
Seulement, il fallait qu'elle demande de l'aide si elle voulait pouvoir passer le mur qui empêchait de rejoindre l'avenue marchande sorcière.
- Excusez-moi, Monsieur, appela-t-elle en s'adressant à Tom, le barman du Chaudron.
- Oui, Madame, que puis-je pour vous ? Vous voulez une chambre ? Ou alors, vous…
- Non, non, l'interrompit-elle brusquement, ne voulant pas perdre de temps en conversation inutile. Je voulais savoir si vous pouviez m'aider à me rendre sur le Chemin de Traverse.
Tom la regarda avec de grands yeux étonnés. Cette femme ne savait donc pas comment est-ce qu'elle devait faire pour se rendre sur le Chemin ? C'était tout sauf normal. En général, ce que la plupart des gens trouvaient le plus difficile, c'était bien de trouver l'entrée de son bar, mais une fois que cela était fait, ils n'avaient plus aucun problème.
- Elle se trouver juste derrière, lui indiqua-t-il tout de même, en montrant la direction exacte.
- Je le sais…. Seulement, voyez-vous, je ne suis pas vraiment une sorcière, murmura-t-elle sur le ton de la confidence.
- Quoi ? s'exclama Tom, s'attirant les regards de quelques clients.
En voyant le regard de Pétunia, qui lui disait clairement qu'il fallait qu'il parle un peu moins fort parce qu'elle ne voulait pas attirer trop l'attention, Tom s'empressa de faire signe aux gens de retourner à leur verre.
Il reprit plus bas.
- Comment cela, vous n'êtes pas une sorcière ?
Elle lui expliqua alors qu'elle venait de la part de son neveu, que celui-ci n'avait pas le droit de venir se promener sur ordre exprès de Dumbledore, mais qu'il avait absolument besoin de quelque chose alors, comme elle n'avait rien à faire, elle s'était proposée pour venir le chercher à sa place.
Tom sembla satisfait de l'explication qui lui avait été fournie et il marcha avec elle jusqu'au mur pour lui ouvrir le passage, avant de lui dire au revoir et de retourner se planter derrière son comptoir.
Pétunia, par contre, s'était complètement figée une fois arrivée de l'autre côté de la barrière. L'avenue était splendide et pleine de vie. Il y avait du monde partout, la plupart des personnes habillées de robes sorcières, mais elle n'était tout de même pas la seule à être vêtues de vêtements moldus.
Elle avançait lentement, regardant partout autour d'elle, ne savait où elle devait porter son attention, totalement émerveillée, comme un enfant qui pénétrait pour la première fois à l'intérieur d'un magasin de jouets.
C'était tellement beau ! Elle regrettait réellement tous les ignobles préjugés qu'elle avait pu avoir sur les sorciers. Si seulement elle n'avait pas été obstinée ! Elle serait venue sur cette allée spectaculaire depuis le tout début.
Enfin, elle se reprit, en secouant la tête. Il fallait vraiment qu'elle pense à la raison pour laquelle elle se trouvait ici. Ce n'était pas pour faire du tourisme qu'elle était venue ! Il fallait absolument qu'elle se mette en quête de ce que Harry lui avait demandé.
Soupirant, elle se dirigea alors vers un des passants, qui se trouvait plutôt être une passante. Elle avait environs une quinzaine d'année, c'était sûrement une élève de Poudlard. Pétunia se demanda brièvement si elle connaissait Harry, mais elle savait qu'elle n'aurait jamais la réponse. Elle l'aborda finalement.
- Excusez-moi, Mademoiselle, mais pourriez-vous m'indiquer où se trouve la banque de Gringott, s'il vous plait ?
La réaction de l'adolescente ne se fit pas attendre. Elle la regarda comme si une paire de cornes lui était soudainement poussée. Comment pouvait-on ne pas savoir où se trouvait la banque la plus célèbre et la plus sécurisée du monde sorcier ? Néanmoins, malgré son étonnement, la jeune fille indiqua à Pétunia le chemin qu'il lui fallait suivre pour accéder à sa destination.
- Merci beaucoup !
La Tante de Harry se remit donc à marcher et il ne lui fallut pas longtemps avant d'arriver dans le hall principal de la banque. Elle fut surprise pas le soudain manque de bruit. En effet, le silence était tel qu'il en devenait presque assourdissant.
Elle regarda autour d'elle et supprima un sursaut quand elle vit le physique… particulier, dira-t-on, des employés. Ce n'était pas des êtres humains !
Elle avala difficilement sa salive, pas très sûre de la manière dont les aborder et c'est d'un pas mal assuré qu'elle se dirigea, sur la pointe des pieds, vers le gobelin qui semblait être le chef des lieux.
Elle s'arrêta devant le guichet et attendit qu'il finisse ce qu'il était entrain de faire. Après deux ou trois minutes où il continua à griffonner des chiffres sur du papier, il daigna enfin lever les yeux et s'intéresser à Pétunia.
Remarquant le regard des plus noirs que lui jetait la créature, la femme expliqua rapidement ce qu'elle voulait.
- Mon neveu m'a chargé de lui retirer de l'argent, s'il vous plait. Il s'agit de Harry Potter.
- Et Madame aurait-elle la clé de Monsieur Harry Potter ?
- Euh… oui ! oui, bien sûr ! s'exclama-t-elle en fouillant son sac.
En effet, quand Harry avait demandé à sa tante de lui ramener quelque chose du Chemin de Traverse, il lui avait également laissé la clé de son coffre à la banque pour qu'elle puisse retirer l'argent dont elle avait besoin. Après tout, Pétunia n'avait pas d'argent sorcier et on ne pouvait payer avec des livres sur le Chemin.
Elle finit par la trouver et la tendit au gobelin. Moins de dix minutes plus tard, le petit chariot s'arrêtait devant l'entrée du coffre de son neveu et elle en descendit d'un pas chancelant. Elle tendit à la créature devant elle ce qu'elle lui demandait, se retrouvant bientôt à entrer dans le coffre rempli de pièce d'or de Harry. Jamais elle n'avait vu autant d'argent de sa vie ! Elle n'avait jamais su que James et Lily étaient aussi riche que cela !
Enfin, elle n'était pas là pour vérifier l'état du compte en banque de son neveu, mais pour retirer un peu d'argent. Elle ne savait pas exactement la somme dont elle avait besoin, ni ce que représentaient les différentes pièces de monnaie, alors elle en prit un peu de chaque sorte et les mit dans une petite bourse.
A nouveau, elle se retrouvait dans la rue principale et cherchait, maintenant, le magasin que lui avait recommander son neveu. Lui-même n'était pas sûr qu'il contenait ce qu'il cherchait mais, même si cela n'était pas le cas, il lui avait dit que le tenancier se ferait très certainement une joie de lui indiquer où elle devait chercher.
Tout en se dirigeant entre les boutiques, prenant tout de même le temps de regarder ce que l'on pouvait trouver. Elle finit par tomber sur un marchant de journaux.
- La Gazette du Sorcier, lut-elle à voix haute.
- Vous voulez un exemplaire, Madame ? demanda l'homme.
Elle hésita. Après tout, c'était l'argent de Harry, pas le sien. D'un autre côté, un journal ne devait pas être bien cher et au moins, il serait capable de savoir un peu ce qu'il se passait dans son monde.
- Oui, s'il vous plait !
Elle paya alors le journal et recommença sa marche, tout en le feuilletant. Les gros titres parlaient surtout de morts, d'attaques diverses. Apparemment, maintenant que le Ministère avait enfin reconnu le retour de Voldemort, et que celui-ci le savait, il n'avait plus besoin de faire profil bas. Il se préparait à mener une guerre encore plus sanglante que la première. Elle ne manqua pas de voir les articles mentionnant le nom de Harry et s'empressa de les lire.
- Jeune homme tout à fait étonnant, fit une voix par-dessus son épaule.
Elle sursauta et se retourna vivement pour faire face à un homme, grand, barbu, aux yeux bleu clair.
- Dum… Dumbledore ? bégaya Pétunia, semblant le reconnaître.
C'était mauvais, très mauvais ! Comment allait-elle expliquer sa présence ici sans faire du tort à Harry ? Ho ! Ce n'était vraiment pas bon du tout la tournure que prenait la journée de Harry.
L'homme lui fit un sourire mi-envoûtant, mi cruel.
- Effectivement, mais peut-être pas celui auquel vous penser.
Elle frissonna en entendant le ton suave du vieillard. Non, il n'avait vraiment rien d'Albus Dumbledore, à part peut-être l'apparence. Il lui faisait peur.
- Excusez-moi, je dois y aller.
Elle dégagea vivement son bras de l'emprise de l'homme et partit d'un pas vif. Cependant, elle n'eut pas le temps de faire beaucoup de chemin car l'homme la rappela.
- Pétunia !
Elle se retourna pétrifiée. Jamais, au grand jamais, elle ne lui avait dit son nom ! Comment est-ce qu'il pouvait le savoir ? Elle ne l'avait pourtant rencontré, ou du moins pas qu'elle s'en rappelle !
- Dites à votre neveu que je suis très impatient de le rencontrer enfin… bonne journée !
Il disparut alors dans un tourbillon de lumière verte et la pauvre Pétunia resta en plan dans la rue, sous le regard blasé des passants qui, eux, était habitué à ce genre de « disparition ».
Blanche, elle se retourna et se dirigea, d'une démarche mal-assurée, vers la boutique d'artefact magique en tout genre. Elle y fut accueillie par un jeune vendeur absolument charmant.
- Bonjour Madame ! Vous allez bien ? Vous avez l'air d'avoir vu un fantôme !
Cela sembla sortir Pétunia de son état de transe et elle secoua la tête et offrit un sourire à l'homme.
- Oui, oui…. Ne vous en faites pas…
- Alors, que puis-je pour vous ? demanda-t-il, rassuré sur l'état de santé de sa cliente.
- Euh… une pensine, si vous en avez ici…
Le vendeur s'empressa de la rassurer et lui demanda toutes sortes de renseignements sur la taille, la capacité de contenu. Bien sûr, Pétunia n'y connaissait rien alors elle laissa l'homme la conseiller et au bout d'une quinzaine de minutes, l'achat était fait et elle avait mémoriser les avertissements sur l'utilisation de l'objet.
- Merci beaucoup ! Au revoir !
- Au revoir, Madame ! Bonne journée !
La tante Pétunia sortit alors du magasin et recommença à errer dans l'allée magique. Maintenant qu'elle avait acheté ce qu'elle devait, elle pouvait se permettre de faire un peu de lèche-vitrine.
Pendant au moins une heure, elle se promena entre les différentes boutiques. Alors qu'elle se préparait à rebrousser chemin et à passer l'entrée du Chaudron Baveur, elle fit un brusque virage et alla se cacher derrière la maison la plus proche. Elle avait reconnu deux des sorciers qui les avaient accueillit elle et Vernon à la gare.
Elle capta alors des bribes de conversation.
- Je suis sûr que Harry doit aller mal ! Je voudrais tant lui rendre visite !
- Rémus ! Tu sais bien que si tu y vas, il va te poser des questions et tu seras obligé de lui dire non. Et tu seras trop tenté de le ramener.
- Mais Mollie ! Il vient de perdre son parrain…
- … et il s'en sort tout à fait bien ! Laisse tomber, Rémus, Dumbledore ne sera jamais d'accord et s'est beaucoup mieux comme cela !
pétunia entendit l'homme soupirer et elle pouvait vraiment dire qu'il était triste mais il n'argumenta pas plus. Elle sourit légèrement, contente de voir que quelqu'un se souciait vraiment de son neveu, et qu'elle ait une conversation intéressante à raconter à Harry.
