Réponse aux reviews : chapitre 3
Kloona : voilà la suite ! et désolé, ce n'est pas encore maintenant que tu sauras si Siri va bien ou non (mais bientôt, je te le promets !) allez, bisous
Sousou : merci ! biz
Gaelle griffondor : contente que cela te plaise ! bisous
Marrypier : merci beaucoup et voici la suite ! bisous bisous
MPZT : ouah ! contente que cela te plaise à ce point, et j'espère bien que la suite te plaira toujours autant ! bisous
Patmol potter : bah… t'a beau dire que ta review est courte, c'est la plus longue que j'aie eu pour ce chapitre ! et sinon, qui c'est si c'est Dumbledore qui retient Sirius… je crois qu'on va très bientôt le savoir (mais pas dans ce chapitre, désolée) allez, bisous
Chapitre 04/08
Chère Luna,
J'espère que tu vas bien et que l'expédition avec ton père pour trouver les Ronflacks Cornus s'est bien déroulée.
Je sais que cela doit te paraître bizarre que je t'écrive, mais je te considère maintenant comme une amie, au même titre que Ron, Hermione, Ginny et Neville. Après tout, tu m'as prouvé, l'année dernière, que tu étais vraiment quelqu'un en qui je pouvais avoir confiance. Tu t'es tenu à mes côtés, alors que beaucoup de personne que je connaissais bien plus que toi m'ont tournés le dos. Et pour cela, je te suis vraiment reconnaissant.
De plus, tu m'as suivi sans hésiter aux départements des mystères alors que tu ne savais même pas qui je voulais sauver, risquant de te faire renvoyer, ou même tuer. C'est la preuve d'une grande fidélité.
Mais j'ai aussi une proposition à te faire et surtout réfléchit bien avant de me donner ta réponse et ne te sens pas obligé d'accepter, je veux que tu le fasses que si vraiment tu le veux.
Ce que je voulais te demander, c'était de revenir avec moi au département des mystères pour secourir Sirius. Je sais que tout le monde dit qu'il est mort, mais j'ai pu aller de l'autre côté du voile avec une pensine et j'ai vu ce qui lui était vraiment arrivé.
Bien sûr, j'irai l'encontre des ordres de Dumbledore. Je préfère te prévenir pour ne pas que tu aies des problèmes pour des choses que tu ne savais même pas. Si tu viens, je te promets de ne pas te mettre en danger. Je serais le seul à passer de l'autre côté du voile, mais ce serait bien si quelqu'un attendait en haut au cas où quelque chose tournerait mal.
Je compte y aller demain soir donc, si tu veux venir, je t'attend à onze heure dans le petit parc à Privet Drive, Surrey (y'en a qu'un !) Je t'attendrais sous ma cape d'invisibilité, jusqu'à onze heure trente, mais pas plus tard, parce qu'il faudra vraiment que j'y aille.
Si tu viens, fait très attention à ce que l'on ne te voit pas. Ne préviens ton père que si tu es parfaitement sûre qu'il ne préviendra pas Dumbledore. Il m'empêcherait d'y aller. Et si tu ne viens pas, ce n'est pas grave, je comprendrais. Bon, je te laisse.
Je t'embrasse
Harry P.
Harry reposa sa lettre, content de lui. Il espérait de tout cœur que Luna pourrait – et voudrait – venir parce que, sinon, il serait obligé d'aller là-bas, seul. Il ne pouvait contacter ses autres amis, qui seraient forcément au QG et la grand-mère de Neville respectait beaucoup trop Dumbledore pour laisser le jeune homme y aller. Elle avertirait immédiatement le directeur.
Il prit vite un morceau de parchemin et écrivit un rapide message aux membres de l'Ordre, leur disant que tout se passait bien, pour qu'ils reçoivent quelque chose après avoir vu s'envoler Hedwige.
Il attacha donc les deux lettres à la patte de la chouette et lui recommanda bien d'aller d'abord chez Luna et ensuite à Grimmauld Place. Elle ulula pour lui signifier sa compréhension. Harry la regarda s'envoler avant de descendre.
Le souper se passa dans un silence brisé que quelques fois par l'Oncle Vernon qui parlait à son fils, mais très peu. Harry, lui, ne pipait mot. Il essayait de trouver un moyen pour sortir de la maison sans être vu par la personne qui devait le surveiller ce jour-là. Il n'y arriverait jamais seul.
Il leva alors un regard vers sa tante, essayant de lui faire passer un message muet qu'elle sembla comprendre puisqu'elle hocha imperceptiblement la tête, lui offrant un sourire discret. Le souper se finit bien vite et il remonta dans sa chambre, attendant l'arrivée de sa tante pour lui exposer son plan. Il espérait qu'elle serait d'accord pour l'aider, mais il ne se faisait pas trop de soucis pour cela, il espérait juste que le membre de l'Ordre tomberait dans le panneau, ce qui était déjà moins sûr. Tout dépendant de qui était là. Pourvu que cela ne soit pas Maugrey.
Deux coups furent frappé à sa porte et Harry se retourna vivement pour faire face à Pétunia qui entrait dans la chambre.
- Qu'est-ce qu'il y a, Harry ? demanda-t-elle.
- Je voulais savoir si tu serais d'accord pour m'aider une dernière fois.
- Bien sûr ! s'exclama-t-elle, trop heureuse de pouvoir se racheter de toutes les méchancetés qu'elle avait fat subir à son neveu. Que voudrait-tu que je fasse ?
- Que tu détournes l'attention des membres de l'Ordre demain soir à 10h45, pour que je puisse sortir de la maison sans être vu.
Cela sembla faire l'effet d'une douche froide sur la Tante de Harry et elle écarquilla grands les yeux. Que voulais donc faire son neveu qui nécessite de sortir en douce ?
- Harry ? Qu'est-ce que tu veux faire ?
- Je veux retourner au département des mystères et passer de l'autre côté du voile pour libérer Sirius.
- Quoi ? cria Pétunia avant de plaquer les mains sur sa bouche. Écoutant si elle n0avait pas attiré l'attention de son mari.
Apparemment, celui-ci n'avait rien entendu.
- Harry ! C'est dangereux !
- Je sais, Tante Pétunia, mais c'est le seul moyen que j'aie de sauver Sirius. Et si je n'y arrive pas… je ne sais pas, mais je sais que je ne peux pas vivre sans lui. C'est comme un père pour moi. j'ai besoin de lui… je t'en prie.
Il avait fini son discours la gorge nouée, et sa tante avait les larmes aux yeux devant une telle preuve d'amour. C'était incroyable la façon dont Harry s'était attaché à l'homme qu'il ne connaissait que depuis si peu de temps. Mais comment pouvait-elle refuser de l'aider, maintenant ?
- D'accord, Harry. Je trouverai un moyen de les faire entrer dans la maison pour que tu puisse sortir.
- Merci, Tante Pétunia. Merci beaucoup.
Elle lui offrit un sourire et se dépêcha de sortir de la pièce avant que cela n'attire l'attention de Vernon et Dudley. Ils trouveraient cela bizarre que Pétunia commence à passer du temps dans la chambre de son neveu, tout à coup.
Le soir suivant, alors que l'heure approchait , Harry faisait les derniers préparatifs pour son expédition de sauvetage. Il prit un petit sac à dos et y enfuit de la ficelle, le couteau de poche de Sirius et une lampe torche ainsi que sa baguette. Il sortit aussi son balais - que Dumbledore lui avait renvoyé pendant les vacances – et sa cape d'invisibilité.
Une fois cela fait, il vérifia sa montre : 10h30. Dans un quart d'heure, sa tante allait commencer son numéro pour attirer les membres de l'Ordre et il devrait faire vite. Il se revêtit de sa cape et ouvrit les rideaux. Il avait son balais dans la main et il attendait. Son cœur battait tellement fort qu'il avait l'impression que madame Figg, sa voisine, devait l'entendre et cela empirait au fur et à mesure que l'heure fatidique approchait.
Finalement, il entendit sa tante hurler. Il n'aurait jamais cru qu'elle sache si bien jouer la comédie. On aurait vraiment dit qu'elle était terrifiée. Il vit alors Tonks redevenir visible, et entrer dans la maison en courant, et il profita pour ouvrir la fenêtre et y passer, enfourchant son balais. Il s'envola incognito et survola le quartier sur quelques mètres, jusqu'à ce qu'il arrive au parc. Il mit pied à terre et rejoignit les balançoires pour s'y asseoir en attendant la possible arrivée de Luna. Plus le temps passait et plus Harry commençait à croire que la jeune fille ne viendrait pas.
Mais, alors que onze heure et quart « sonnait », une voiture s'arrêta et il vit la petite sorcière aux cheveux blonds emmêlés en descendre. La voiture se remit en marche et Luna commença à avancer d'un pas rêveur, léger, en direction de l'endroit où se trouvait Harry. Celui-ci s'approcha d'elle et la recouvrit de sa cape, la faisant sursauter légèrement.
- Salut Luna ! salua Harry. Tu es venue ?
- Oui, tu voulais percer le secret du voile. Tu es la seule personne qui n'accepte pas la mort de ceux qui y passe. Je ferais tout ce que je peux pour t'aider à trouver la vérité.
Son discours surprit le jeune homme mais il était vrai que Luna était quelque peu étrange, mais d'une gentillesse étonnante. Il se contenta alors de lui sourire en la remerciant.
- Et maintenant, il va falloir y aller. On va faire le chemin en balais, j'espère que cela ne te dérange pas de venir derrière moi.
- Pas du tout…
Harry lui sourit une dernière fois puis enfourcha son balais, laissant à la jeune fille de monter aussi avant de taper du pied et décoller direction Londres, à l'entrée du Ministère de la Magie.
Ils y arrivèrent un peu plus de deux heures après, Harry ne se rappelant plus exactement du chemin, et étant obligé de faire attention à ne pas se tromper. Ils descendirent donc jusqu'à la cabine téléphonique délabrée et y entrèrent, donnant leur nom et la raison de leur venue. Heureusement pour eux, à cette heure-ci, le Ministère était vide et donc ils n'eurent aucun contrôle à subir.
Harry replia sa cape, la mettant dans son sac à dos et en sortir sa lampe torche, ne voulant pas utiliser la magie et alerter les gens du Ministère de sa présence en leur mur. Il prit la main de Luna dans la sienne aussi bien de façon à la rassurer que de sentir lui-même qu'il n'était pas seul. Elle n'eut pas l'air de s'en formaliser et ils continuèrent leur chemin en silence à la lumière du halo de la torche.
Ils pénétrèrent ensuite dans le département des Mystères, se retrouvant à la croisée des chemins, des différentes portes. Tous deux eurent vite fait de retrouver celle derrière laquelle se trouvait l'arche, entendant les voix qui parlaient depuis l'autre côté de celui-ci.
Ils y pénétrèrent et la salle d'offrit à eux, vide et silencieuse, contrairement à leur dernier voyage.
Ils se regardèrent avant de marcher jusqu'au côté opposé de la pièce, s'arrêtant en face de l'endroit où Sirius était tombé. Ils s'y arrêtèrent et Harry s'accroupit, lâchant la main de Luna, et sortit ses affaires de son sac. Il prit simplement la corde et se retourna pour expliquer son plan à Luna.
