Réponse aux reviews :

Les maraudeuses : et voilà, enfin la suite ! je sais que je mets long, désolé… bisous

Théalie : ok ! voilà ! bisous

Kloona : Et ben, maintenant tu peux voir ce qui est arrivé à Sirius ! et pour Luna, moi aussi je l'adore (y'a qu'à voir mon pseudo) et c'est pour cela que je voulais qu'elle soit là (même si elle n'apparaît pas beaucoup)… allez, bisous

Alinemcb54 : merci beaucoup ! gros bisous !

Ilys : et oui ! c'est fait exprès ! et j'espère que je ne t'aurais pas fait attendre trop longtemps ! gros bisous

Patmol potter : je suis contente que tu aies aimé la lettre ! je suis déjà pas très forte pour écrire mes propres lettres, alors pour celle de personnage de fiction, c'est encore pire ! et ne t'en fait pas, tu sauras bientôt ce que va faire Harry, très bientôt… bisous

Behind the Veil

Chapitre 5

Tonks arriva catastrophée à Grimmauld Place, là où avait lieu la réunion de l'Ordre du Phénix. Tous les enfants étaient dans la chambre mais les adultes étaient tous présents. Ils se retournèrent d'un bloc vers elle.

- Je ne sais pas où est Harry ! haleta-t-elle. Il était ans sa chambre et puis j'ai entendu sa tante hurler de terreur alors je suis allée voir et l'instant d'après, Harry avait disparu.

Les réactions autour de la grande table furent variée. Mollie avait plaqué ses deux mains devant la bouche, les larmes aux yeux, pensant immédiatement aux pires. Plusieurs froncèrent les sourcils et Rémus paraissait totalement abattu, craignant que quelque chose ne soit arriver à l'enfant qu'il considérait comme son neveu.

Ce fut finalement Maugrey qui prit la parole.

- Vous croyez que ces saletés de mangemorts ont réussi à nous berner malgré les protections ?

Dumbledore allait prendre la parole, afin de répondre par la négative, mais une voix surgit de nulle part, les faisant tous sursauter.

- Je dirais plutôt que c'est le jeune Harry Potter qui a réussi à vous berner.

Tous se retournèrent vers l'origine de la voix, pour se retrouver face à un tourbillon vert qui laissa place à un homme. Beaucoup eurent des hoquets de surprise devant son apparence qui n'était pas sans rappeler celle du créateur de l'Ordre.

- Alberforth, dit simplement celui-ci.

- Salut frangin !

- Je suppose que tu sais où se trouve Harry, continua Albus sans se soucier des marques d'étonnement des autres.

- Oh Mais oui ! je sais très bien où il est. D'ailleurs, vous n'allez pas tarder à le savoir. Je suis venu là pour vous permettre d'assister au… spectacle, finit-il avec un sourire carnassier, faisant apparaître une sorte d'écran géant.

Il se prépara à partir, mais se retourna une dernière fois.

- Et, avant que j'oublie, vous êtes incapable de sortir de cette maison tant que ce cher Harry n'aura pas… terminé.

Sur quoi, l'homme disparût dans un éclair vert, laissant les membres de l'Ordre totalement décontenancé et choqué : qu'est-ce qui allait arriver à Harry ?

La plupart se précipitèrent vers les sorties pour vérifier si elles étaient réellement scellées. Seul Rémus resta installé à table, sachant de part ses sens développés de loup-garou que l'homme n'avait pas menti. Seulement, il était très inquiet pour Harry. Qu'est-ce que le garçon allait faire ?

Il le savait, que jamais ils n'auraient dû laisser le jeune homme chez son oncle et sa tante. Il l'avait dit à Dumbledore ! Il lui avait dit que ce n'était pas le moment de le laisser seul. Mais non, il n'avait pas écoulés maintenant, voilà le résultat ! Plus personne ne savait où se trouvait le jeune garçon.

Mais sans prévenir, l'écran se mit en route et il put y voir Harry. Seulement, ce qu'il vit n'était pas du tout pour le rassurer.

- Oh ! Mon Dieu ! articula-t-il en murmura Albus.

Le directeur de Poudlard se retourna et vint rapidement à ses côtés. Quand il vit l'image que lui montrait son jeune ami, l'étincelle de ses yeux s'éteignit, son visage ne reflétant désormais que sa vieillesse. Les autres aussi perdirent leur couleur. Même le Professeur Rogue semblait inquiet de la tournure que prenait les événements.

En effet, devant eux tous, sur l'écran, ils pouvaient voir ce que faisait Harry en ce moment. Il le voyait entrain de parler avec Luna, et derrière les deux jeunes, le voile du département des mystères…

- Voilà ce que l'on va faire Luna, expliqua Harry. Tu vas garder le bout de la ficelle ici et l'attacher solidement et moi, je vais attacher le deuxième bout à mon poignet. Ce sera la ruse du fil d'Ariane et je pourrais retrouver mon chemin sans problème. Je laisse toutes mes affaires ici, sauf ma baguette, je risque d'en avoir besoin. Si dans…

Il s'interrompit pour regarder sa montre : 2h.

- … Si dans 4 heures, je ne suis toujours pas revenu, tu pars d'ici en laissant tout et tu prends mon balais pour retourner chez toi, ou chez moi, ce qui est plus proche, et tu envoies un message à Dumbledore pour lui dire ce qu'il se passe.

- Très bien, Harry. Tu es sûr que tu ne veux pas que je vienne avec toi ?

- Certain. Je ne sais pas ce qu'il va se passer, je ne veux pas que tu risques ta vie et puis, si quelque chose tourne mal, il faut que l'un de nous puisse avertir quelqu'un.

- D'accord…

Ils accrochèrent donc la corde là où ils avaient prévu de le faire et Harry se mit face au rideau. Juste au moment où il se préparait à sauter, il se retourna une dernière fois.

- Si tu dois contacter Dumbledore, je prends toute la responsabilité de ce que l'on a fait.

Sans lui laisser le temps de répondre quoi que ce soit, il sauta sur le toboggan et se laissa glisser, baguette à la main. il ferma les yeux, priant pour que la corde soit assez longue, mais il se rappelait à peu près de la longueur qu'il avait descendu. Heureusement, ce fut le cas, et il n'eut pas le désagrément d'un poignet cassé, chose qui aurait été inévitable, la corde y étant attachée.

Il était un peu sonné par sa chute, mais il prit tout de même sa baguette et murmura le sortilège de lumière pour pouvoir voir où il allait. Il n'était pas du tout rassuré, mais néanmoins, il avança dans la même direction que lorsqu'il était dans la pensine. Il fit une ou deux centaines de mètre avant de voir briller au loin les barreaux de la cage alors il se mit à courir pour l'atteindre. Il ne tarda pas à distinguer son parrain, qui regardait la direction opposée. Il sentit son cœur faire un bon : cela faisait tellement longtemps qu'il voulait le revoir.

- Sirius ! s'écria-t-il en atteignant les barreaux.

L'homme sursauta comme s'il avait été électrocuté et se retourna vivement vers la direction de la voix. Harry ne put empêcher un sourire d'étirer ses lèvres lorsqu'il vit les yeux de l'homme se poser sur lui, malgré son état déplorable. Il ressemblat plus à la personne qu'il avait vu dans la cabane hurlante en fin de troisième année, qu'à celui qu'il avait quitté en juin dernier.

- Harry, murmura l'homme, d'une voix rauque.

Cela devait faire des semaines qu'il n'avait pas parlé mais il y avait tellement d'espoir et de joie dans ses yeux que cela compensait tout ce qui manquait dans sa voix.

- Je savais que je pouvais te retrouver, malgré tout ce que les autres n'ont dit. Est-ce que tu vas bien ?

Malgré le bonheur de retrouver son parrain, Harry s'inquiétait tout de même de l'état de santé de l'homme. Il était totalement impossible de manquer l'apparence effroyable qu'il avait.

- Ca va, mentit Sirius. Cet endroit… c'est Azkaban sans les détraqueurs, avoua-t-il tout de même.

- Ne t'en fait pas, je vais te sortir de là !

Le ton de Harry se voulait rassurant, mais il n'était pas certain d'y arriver. Après tout, il n'avait aucune idée des sortilèges qui avait été mis sur la cage. Et comme pour confirmer ses pensées, au moment où il sortait sa baguette, une voix retentit derrière lui.

- Cela ne marchera pas.

Harry et son parrain sursautèrent et regardèrent dans la direction de la voix. Le jeune sorcier remarqua immédiatement que c'était l'homme de la pensine. Seulement, cette fois-ci, il put voir son visage car il ôta sa capuche. La mâchoire de Harry se décrocha : Cet homme était le portrait caché de Dumbledore !

- Vous êtes l'homme qu'a rencontré ma tante ? arriva-t-il quand même à demander, alors que les sourcils de Sirius se fronçaient et qu'il approchait pour être le plus près possible de son filleul.

- Effectivement, Monsieur Potter. Je vois qu'elle vous a bien transmis mon message. Mais je crois qu'elle m'a, au départ, prit pour mon très cher frère.

- Vous êtes le frère de Dumbledore, en déduisit Harry.

Sirius chuchota à l'oreille de son cadet qu'il n'avait jamais su qu'Albus avait un frère. Mais, apparemment, il ne fut pas assez discret car Alberforth sembla entendre.

- Je crois qu'il préfère oublier qu'il a, un jour, eu un frère. Que voulez-vous, nous sommes très loin d'avoir les mêmes opinions sur tout.

Harry et Sirius continuaient à fixer le nouvel arrivant avec méfiance. Contrairement à ce que l'aura de son frère dégageait. Il semblait… hostile.

- Comment est-ce que je peux faire pour libérer Sirius ? risqua courageusement Harry.

- Je suis le seul qui puisse ouvrir cette cage. Je ne demande pas grand chose en échange, rajouta-t-il devant la mine déconfite du jeune sorcier. Seulement…un marché.

A Grimmauld Place, tout le monde avait cru tomber des nues quand ils avaient vu que Sirius tait en vie. Rémus avait presque été euphorique. Presque, car il savait que Harry, ainsi que son meilleur ami, était toujours derrière le voile et, donc toujours en danger. Mais tous avait vite déchanté en voyant apparaître Alberforth Dumbledore. Et, à présent que ce « marché » avait été demandé, ils étaient réellement en soucis, surtout Albus.

- Il ne faut pas qu'il accepte, murmura-t-il, assez fort pour que les autres entendent. Les marchés d'Alberforth sont toujours à double-tranchant et il ne libérera pas Sirius pour rien.

Autant dire que les paroles du président de l'Ordre n'avait pas pour effet de rassurer les autres et qu'ils ne quittaient plus l'écran des yeux, voulant savoir ce qu'allait faire Harry, même si tous connaissaient déjà la réponse.

- Très bien, quel marché ?

- Vous avez trois épreuves à passer. Si vous les terminez, je libère votre parrain sans aucune résistance, sinon vous resterez, vous aussi, enfermé.

Sirius fut secoué par ces paroles et il s'empêcha de dire – ou plutôt d'ordonner – à son filleul de refuser, de sortir et de ne pas se soucier de lui, mais Harry n'écouta pas.

- J'accepte.