Réponse aux reviews

Hermione2005 : bah oui, il a accepté ! (sinon y'aurais plus d'histoire) enfin, voilà la suite ! bisous

Ilys : et bien, voilà la suite ! bisous

Raziel Tepes : euh… je ne sais pas si après cela, tu voudras toujours que Alberforth soit le mentor de Harry… allez, bisous

Kaorou : merci ! gros bisous

Théalie : la voici ! gros bisous

BBjaguar : je suis contente que mes fics te plaise et tu vas savoir les épreuves ! bisous

Gaelle griffondor : grand merci ! gros bisous

Kloona patmol : et ben oui, il est vivant ! allez, gros bisous

Britany LovArt : mais voyons, c'était le meilleur moment pour couper ! allez, bisous

Alinemcb54 : bah non, j'ai pas honte ! allez, gros bisous

Behind the Veil Chapitre 6

Alberforth sourit diaboliquement alors que Sirius, tout comme les membres de l'Ordre, commençait à désespérer. Comment est-ce que Harry allait réussir à passer les épreuves ?

- Harry, tu n'aurais pas dû accepter, se désola Sirius. Tu risques de rester coincé ici, à présent.

- Je préfère rester ici, avec toi, que là-haut, sans toi. Tu comptes beaucoup trop pour moi. Dites-moi quelles sont les épreuves ?

Sirius resta muet de stupeur devant une telle déclaration et Alberforth, ne montrant aucune émotion, se contenta de répondre à Harry.

- Laissez votre… corde ici. Enlever vos baskets et suivez-moi, sans votre baguette. Vous saurez bien assez tôt quelles seront les épreuves que vous devrez traverser.

Harry fronça les sourcils mais fit tout de même ce qui lui était demandé. Il enleva ses chaussures rapidement – ainsi que ses chaussettes – puis défit la corde à son poignet pour l'attacher à l'un des barreaux de la cage.

- Surveille qu'elle ne se détache pas, s'il te plait. Demanda-t-il à Sirius.

Celui-ci se contenta de hocher la tête pour répondre et souhaita bonne chance à son filleul, lui recommandant bien de s'arrêter si les épreuves étaient trop compliquées, ne voulant pas sa mort sur la conscience. Harry acquiesça, mais au fond de lui même il savait que jamais il ne renoncerait à sauver Sirius.


Les membres de l'Ordre, à l'intérieur de Grimmauld Place, étaient totalement paniqué alors qu'ils voyaient Harry suivre Alberforth dans une pièce dont la porte de sortie était gardée par un montre dont il ne connaissait pas l'espèce, mais qui n'inspirait pas confiance. Comment est-ce que le jeune homme arriverait-il à passer.


- Cette épreuve consiste à passer devant mon petit animal de compagnie. Il résiste à tous les sortilèges que l'on apprend à Poudlard. Bonne chance.

Le vieillard partit et n'eut aucun mal à passer sans que la bête ne l'attaque. Il s'arrêta même devant et se retourna pour donner à Harry une dernière information sur la pièce.

- La cloche que vous voyiez là-bas permet à ce qui se trouve à l'intérieur de « vieillir » plus vite. Vous n'avez qu'à dire de combien de temps vous voulez. Bonne chance !

L'homme sortit, laissant arry à son sort. Sachant que cela ne marcherait pas, il essaya tout de même d'avancer mais dut bien vite faire demi-tour quand l'horrible bête sortit ses griffes.

- Génial, murmura Harry entre ses dents. Les sorts ne l'atteignent pas, seul l'autre là peut passer devant. Oh ! Et y'a une cloche qui peut faire vieillir. Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?

Il regarda tout autour de lui, cherchant ce qu'il pouvait faire et finit par apercevoir une table. Il s'approcha pour voir ce qu'il y avait dessus. Des ingrédients de potion !

L'esprit de Harry se mit à fonctionner à cent à l'heure, surtout lorsqu'il aperçut une robe de sorcier dix fois trop grande pour lui.

Une idée germa dans son esprit mais cela lui parût tout bonnement impossible. Impossible jusqu'à ce qu'il se souvienne de la cloche.

- Une cloche qui permet de vieillir… chuchota-t-il, laissant un sourire étirer ses lèvres.


- Qu'est-ce qu'il a trouvé ? demande Mollie.

C'était un peu la question que tout le monde se posait. Il fallait dire qu'ils étaient tellement inquiet qu'ils ne pensaient plus trop correctement. Mais Tonks finit par trouver.

- Du Polynectar ! s'écria-t-elle, faisant sursauter les autres.

- Pardon ? demanda Rogue, entendant le nom d'une de ses chères potions.

Dumbledore, lui, avait bien comprit et sourit malgré son inquiétude. Son élève allait prouver, en direct, ses capacités en potion :peut-être que Sévérus remarquerait enfin que le fils de son ennemi n'était pas si nul que cela dans sa matière.

- Il va faire du Polynectar, développa le directeur.

- Faites qu'il y arrive, pria Mollie.$


Se souvenant de son expérience en deuxième année, Harry commença à mélanger les divers ingrédients, se concentrant pour se rappeler les bonnes mesures. Une fois qu'il eut terminé la mixture, il prit son récipient et régla la cloche pour qu'elle « vieillisse » d'un mois alors que, pendant ce temps, il revêtait la robe que le frère de Dumbledore avait laissé pour lu.

Quand ce fut fait, il retourna vers la cloche et, une fois sûr que la potion était prête, la but d'une traite, affichant une grimace de dégoût.

Son corps ne tarda pas à changer et il put sans problème passer devant le monstre de compagnie d'Alberforth, pensant tout de même à prendre ses habits pour pouvoir se rechanger quand l'effet de la potion s'estomperait.


- Il a réussi la potion, constata Rogue, semblant tomber des nues.

Apparemment, il était possible que le jeune Potter réussisse une mixture sans faute. Alors comment cela se faisait-il qu'il n'y arrive jamais en classe ?

- On dirait qu'il a plus de facilité quand personne ne passe son temps à le fusiller du regard, constata Rémus, un peu rassuré par le premier succès de l'adolescent.

Ce fut lui, cette fois, qui fut fusillé par le regard noir du Maîtres des Potions, mais il ne s'en préoccupa pas, reconcentrant toute son attention sur Harry qui venait de retrouver son apparence et son habillement normaux, suite à l'antidote offert par Alberforth pour lui faciliter la tâche qui l'attendait ensuite.


- Voyez-vous cette coupe, Monsieur Potter ? demanda la vieillard en désignant un bol, monté sur un pied, de laquelle des flammes s'élevaient.

Harry fit un signe de la tête, tout en regardant le sol sur lequel il fallait passer pour l'atteindre. Des braises brûlantes le recouvraient.

- Il contient une clé, qui vous permettra d'ouvrir la porte suivante qui se trouve au bout de ce tunnel de pics. Comme vous l'avez sans doute remarqué, cette épreuve est là pour tester votre résistance à la douleur. Bonne chance..

Il disparut ensuite dans un tourbillon de flamme verte, ne voulant pas risquer de se blesser en utilisant lui-même la porte. Harry se retrouva donc seul pour passer le chemin brûlant qui le mènerait à la coupe.


Dans sa cage, Sirius suivait également les exploits de son filleul. Autant il avait été content de voir que Harry avait passé la première épreuve, autant maintenant, il aurait espéré que celui-ci reste à la première et renonce. Il ne voulait pas qu'il souffre. Mais il dut tout de même regarder le pauvre garçon s'engager sur les braises incandescentes pour arriver à la coupe.


Harry posa pied au sol, à la fin du chemin brûlant, avec délectation. Il avait eu tellement mal, mais il avait fait en sorte de ne pas le laisser paraître. Il ne voulait pas donner cette satisfaction à l'homme qui gardait son parrain prisonnier.

Une fois devant la coupe, sur du béton relativement frais, il regarda pour voir où se trouvait la clé et la vit briller au fond du récipient. Il prit alors une grande inspiration et plongea sa main gauche à l'intérieur, mordant sa lèvre jusqu'au sang sous l'effet de la douleur. Il parvint tout de même à l'attraper et la sortir, la laissant tomber au sol alors qu'il secouait la main, voulant la refroidir un peu. Des larmes lui brûlaient les yeux mais il refusa de les laisser couler. Plutôt mourir.


- Ce gosse a une volonté pas croyable ! s'exclama Maugrey en voyant Harry s'engager dans le tunnel dont les parois étaient recouverte par des lames de fer.

- C'est bien ce qui m'effraie Alastor, c'est bien ce qui m'effraie.

Personne dans l'Ordre ne comprit l'exacte signification des paroles du directeur, mais cela ne leur plaisait pas du tout. Jusqu'où pouvait aller le frère du directeur ? Personne, excepté Albus, ne le savait.


Harry pénétra dans la dernière pièce où il se retrouva face à Alberforth.

- Et bien, jeune Harry, vous avez réellement une endurance hors du commun. Je dois dire que je suis impressionné. Peut-être arriverez-vous finalement à délivrer votre parrain.

Harry ne répondit rien, sachant que le vieillard faisait tout pour l'énerver. Il connaissait cette technique, c'était celle de Lord Voldemort, alors il était blindé. Il se contenta donc de soutenir le regard de l'homme, ce qui ne contribua qu'à le faire sourire.

- Je vous suggère donc de me rejoindre pour la dernière épreuve.

Harry n'était pas réellement rassuré, mais il monta tout de même les quelques marches qui lui permirent de se retrouver là où se tenait Alberforth. Celui-ci le fit monter sur une plate-forme collée contre un mur et lui enchaîna, d'un coup de baguette magique, les pieds et les mains.

D'un autre coup, il fit disparaître le mur d'en face et Harry put y voir des sortes de pieux en bois planté dedans. Il fronça les sourcils, ne semblant pas comprendre ce qu'il devrait faire mais, tout à coup, une révélation l'éclaira.

- Cette épreuve ne peut se terminer que par ma mort, souffla-t-il.


- Quoi ? fut le cri général à Grimmauld Place.

Seul Dumbledore ne paraissait pas surpris et se prit la tête dans les mains, sachant qu'il allait perdre son petit protégé. Mollie Weasley était, elle, dans les bras de son mari, des larmes coulant sur son visage et Rémus luttait de toutes ses forces pour ne pas faire de même. Les autres paraissaient trop choqué pour réagir.


- En effet. Après tout, pour libérer une âme, il m'en faut une autre en échanger. C'est donnant/donnant. Maintenant, il ne reste à savoir qu'une seule chose : êtes-vous prêt à sacrifier votre vie pour sauver celle de votre parrain'


- Harry, je t'en supplie, dis non ! hurlait mentalement Sirius, comme s'il espérait faire passer un message télépathique à l'adolescent.

Il ne voulait surtout pas cela ! Des larmes commençaient à rouler le long de ses joues alors qu'il attendait la réponse de son filleul.


Harry avait la gorge serrée mais sa décision était prise. Comme il l'avait dit à sa tante, il ne pouvait pas vivre sans Sirius.

- Oui, finit-il par déclarer. Mais est-ce que vous pourriez lui transmettre un message de ma part ?

- Bien sûr. Mais êtes-vous vraiment sûr de vous. Une fois le mécanisme enclenché, il ne peut être arrêté.

Harry fut surpris que le vieillard le prévienne et lui laisse une dernière chance de se rétracter. Néanmoins, il ne voulait pas revenir en arrière, il voulait simplement pouvoir faire passer un message à Sirius.

- J'en suis certain. Je veux juste que Sirius sache que si je fais cela, c'est que je serais incapable de vivre sans lui, que de toute façon, s'il n'était pas là, je me tuerais, alors au moins, ma mort servira à quelque chose.

- Très bien, je transmettrais. Maintenant, allons-y…


Sirius sanglotait maintenant ouvertement après la déclaration que venait de faire Harry. Comment lui, qui ne connaissait que très peu le jeune garçon, pouvait-il être le dernier lien de celui-ci avec la vie ?

Mais il ne voulait pas cela, il ne voulait surtout pas voir son filleul mourir. Qu'est-ce qu'il lui resterait après ? Quel rôle pourrait-il jouer ?


Harry, quand à lui, regardait la paroi de pic se rapprocher de plus en plus, se préparant à être transpercer. Il ne devait rien avoir de pire que d'attendre la mort. C'était infernal. Heureusement que le mécanisme avançait vite. Les pics n'était plus maintenant qu'à un centimètre de sa chair et il ferma les yeux, attendant la fin.