Série : La Rose du sable… heu non Gundam Wing.
Auteur : Ookami Shamandalie dagga Yang, qui s'amuse bien à refaire cette fanfic mais qui hésite entre continuer celle-là ou une autre qu'elle aime bien aussi… lol.
Genre : OOC sans doute, deux « plus ou moins POV » de Quatou d'abord et Trotro ensuite, O O O Ochangement de POV, et / pensées des persos /, tout le monde l'aura compris ;)
Disclaimers :
Ooka : Voyons voir… le roi est toujours à moi… le cuisinier que tout le monde il s'en fiche aussi, les soldats sauf un…
Heero : Heureusement.
Ooka : Le royaume m'appartient aussi, alors en toute logique ceux qui le gouvernent ou vont le gouverner aussi, non ?
Quatre : Non.
Ooka : Le dirlo du cirque Merchior est à moi, donc le cirque aussi, donc ses artistes aussi, donc…
Trowa : Négatif.
Ooka : Ya pas de justice.
Petit blabla : Voilà un nouveau chapitre ! J'ai essayé de corriger les fautes, en théorie il devrait pas trop y avoir… de quoi c'est nul ce que je blablate ? Mais j'ai jamais dit que c'était pas nul ! Ouais d'abord ! J'ai mal au dos depuis trois/quatre jours en plus snif et vous vous foutez de moi ! bande de méchants ! j'vais bouder !
¤boude¤
J'ai fini de bouder ! Bin quoi ? Faut pas rêver ! Ca vous ferait trop plaisir si je boudais plus de deux secondes ! Niak !

Chapitre 02 : Tentative d'assassinat.

Quatre se réveilla tôt le lendemain matin, son ventre demandant son dû. Le prince se leva et se changea avant de sortir pour rejoindre les cuisines. Il mit un certain temps à y arriver, puis une fois là-bas se fit servir par un cuisinier qui lui amena divers mets luxueux.

- Bon appétit prince, dit l'homme en souriant.
- Merci, répondit Quatre en commençant à manger rapidement.

Le cuisinier revint à ses affaires mais il était d'un naturel sympathique et bavard.

- Vous savez prince que votre père va en ville aujourd'hui ? demanda-t-il sur le ton de la conversation.

/ Qu'est ce que cela peut me faire ? Je n'en ai pas le droit moi. /

- Non, je l'ignorais.
- Et bien on demande sa présence à une représentation de cette troupe là, soit disant fameuse… Giralta je crois.
- Il me semble avoir déjà entendu ce nom là…
- Oh ils sont juste devant la cité, près de l'oasis pour les bêtes. Ils donnent un spectacle d'honneur à Sanka et bien évidement votre père le roi se doit d'y assister.

Quatre continuait à manger, écoutant distraitement le cuisinier parler de ses expériences personnelles dans un cirque.

/ Alors… père va assister à une représentation de cette troupe… celle où se trouve ce Trowa. Apparemment, il fait un numéro avec cette Catherine. Un numéro avec des couteaux je pense. J'aimerai bien voir cela… "le" voir…

Non. Je ne le connais pas et… dans ce cas j'aimerais bien le connaître… oh mais pourquoi faire attention à un homme comme les autres ? Je ne l'ai vu que quelques minutes à peine, qui n'ont pas été très sympathiques. Mais cela a suffit à attirer mon attention plus que d'habitude. Ces yeux… envoûtants… il ressemble un peu à un fauve.

Je vais essayer d'y aller. Mais sous le nez de père, je ne pense pas que cela soit possible. Alors… /

Quatre finit rapidement son déjeuner et se leva en saluant le cuisinier. Il marcha rapidement vers la chambre de son père, se retenant de courir. Le prince traversa des couloirs et finit par arriver devant la porte qu'il cherchait.

Il prit une bonne respiration et frappa à la porte avant d'entrer quand la voix de son père le lui permit. Le roi était debout, bras écartés, entouré de deux femmes qui s'occupaient de ses habits : une élégante tenue bordée d'or, composée d'un pantalon couleur fauve, brodé de signes mythiques, et d'une chemise blanche avec des motifs de lionnes en chasse sur les manches. Les deux femmes étaient en train d'attacher la cape rouge bordée d'hermine avec une immense lionne dans le dos en plein bond, griffes sorties.

- Que veux-tu Quatre ? demanda le roi sans se retourner vers son fils.
- J'ai entendu dire que vous alliez assister à une représentation en l'honneur de la déesse, répondit Quatre.
- C'est exact.
- Père, je vous demande de bien vouloir me laisser vous accompagner.
- Et pourquoi cela ?

/ Ne pas se laisser faire. Il va tout tenter pour m'empêcher de venir. Et surtout… ne pas lui laisser entendre que je veux l'accompagner pour observer quelqu'un… il n'accepterait jamais cela, me dirait que c'est une conduite rationnelle indigne d'un roi. Je veux juste le voir, une fois, c'est tout. Il n'y a rien d'autre. Et puis, je me demande à quoi ressemble un numéro de cirque en l'honneur de la déesse. /

- Je pense que mon enseignement est bien plus instructif quand c'est vous qui me faites partager votre savoir et je suis certain que vous pourriez m'en faire profiter, surtout avec une cérémonie à l'appui.
- Oh mais il me semble que tu n'as pas confiance en la façon que j'ai de t'enseigner ce savoir que tu demandes mon fils.

/ Aïe, il repense à hier. Comment faire… /

- Je suis navré que vous pensiez cela père, mais dans le cas où cela serait vrai, hier, tout ce qui se référait à votre enseignement que j'ai pu voir était juste, aussi n'ai-je plus aucun doute quant à votre parole en supposant qu'il y en avait un, même infime, avant.

Galéan ne dit rien mais sourit intérieurement. Puis il regarda son fils.

- Très bien, j'accepte de t'accorder le privilège de m'accompagner pour cette cérémonie, dit-il.
- Je vous remercie sincèrement père.
- Et maintenant va te préparer.
- Bien père.

Quatre s'inclina et sortit de la chambre, se retenant d'afficher un sourire. Le prince retourna dans sa chambre et mit un peu de temps à trouver quoi mettre. Il finit par opter pour une chemise couleur fauve avec les manches brodées d'or et un pantalon noir, ainsi qu'une cape blanche avec une légère fourrure de la même couleur sur les bords.

Quatre jeta un coup d'œil dans son armoire, encastrée dans le mur, et regarda étrangement la cape à capuche qu'il avait utilisée la veille. Puis il la referma et sortit rejoindre son père.

Il arriva dans le hall par l'escalier de droite et trouva le capitaine de l'armée debout à l'endroit où se regroupaient les deux escaliers pour n'en former qu'un seul. Il regardait par la fenêtre, dans la même position que le roi la veille. Son armure fine scintillait sous la lumière du jour, et son épée était bien en vue sur sa hanche gauche, la garde dotée d'un saphir.

Quatre s'avança et le soldat se tourna vers lui avant de s'incliner.

/ Il a aussi les cheveux bruns. Mais les siens sont bien plus foncés que ceux de Trowa. Ses yeux sont magnifiques. Dommage qu'ils ne montrent pas souvent de la joie. Mais je suppose que dans son travail, tout comme moi, il est interdit de montrer ses émotions… /

Le capitaine se redressa et regarda le prince avec ses yeux bleus luisant d'un éclat froid.

- Bonjour, prince, dit-il avec une voix neutre.
- Bonjour Heero, répondit Quatre en s'arrêtant à la hauteur du soldat. Mon père est-il prêt ?
- Il t'attend, Quatre, fit la voix du roi.

Le prince regarda vers l'entrée du hall et vit son père qui fixait le tapis. Le combat de la lionne et du serpent, le fauve entouré de lumière, le reptile d'obscurité. Quatre baissa la tête et alla rejoindre le roi.

Heero le suivit et le trio sortit, le soldat devant, jetant des regards discrets pour surveiller les alentours et détecter le moindre danger. Ils quittèrent l'enceinte du palais et marchèrent dans la rue. Tous s'arrêtaient pour les regarder passer. Les étrangers étaient étonnés de voir le roi en ville avec seulement un soldat et les habitants leur expliquaient patiemment que le capitaine de l'armée valait bien plus qu'une centaine de soldats, qu'il était loyal et protégeait la famille royale avec une grande attention sans jamais faillir à sa tâche.

Le roi marcha dans la ville, souriant de temps à autre à son peuple, allant même jusqu'à faire des signes de la main. Quatre suivait, silencieux, et gardait la tête basse. Heero ralentit un peu son allure pour se mettre à la hauteur du prince.

- Si vous craignez tant que cela la foule prince, vous feriez mieux de retourner au palais, dit-il doucement pour que personne d'autre ne l'entende.
- Non, merci, ça ira Heero, répondit Quatre avec le même ton.

Le soldat se contenta d'un « Hn » pour montrer qu'il avait entendu et retourna prendre sa place, continuant à dévisager tous les hommes, prêt à intervenir en cas de besoin.

/ C'est vrai, je n'aime vraiment pas la foule, mais… je dois apprendre à la supporter. Père le sait très bien. Peut être est ce pour ça qu'il m'a laissé venir cette fois. /

Ils continuèrent à marcher, accompagnés par la foule, joyeuse, pour arriver sur la grande place principale de Kernyt. Quatre releva la tête et vit que le chapiteau de la veille y avait été transporté. Un monde incroyable se pressait autour, attendant avec impatience de pouvoir entrer voir le spectacle.

Heero, Galéan et Quatre passèrent à travers la foule, le soldat l'écartant sans peine pour laisser passer les deux autres, et ils entrèrent. Merchior apparut aussitôt sur la piste et s'avança vers le roi.

- Mes plus grands respects, votre altesse, dit-il en s'inclinant bien bas. J'ose espérer que le spectacle vous plaira. Mon nom est Merchior Alab, propriétaire de cette troupe.
- Je te salue, Merchior, répondit le roi. Et j'ai la même espérance que toi.
- Bien, fort bien… puis-je me permettre de vous montrer vos places, altesse ?
- Volontiers.
- Très bien majesté.

Merchior lança un regard à Quatre puis se détourna. Le prince espérait, quant à lui, que l'homme se souviendrait qu'il lui avait demandé d'oublier sa visite de la veille. Apparemment c'était le cas. Il les conduisit aux bancs les plus hauts, sur la droite de l'entrée. C'était une sorte de loge à part, improvisée, mais tout à fait acceptable pour un cirque. Le roi et son fils s'assirent tandis que Heero resta debout, posté dans l'ombre de la toile, invisible aux autres.

- Très bien altesse, puis-je laisser entrer les autres spectateurs ? demanda Merchior avec un sourire.
- Bien sûr.

Merchior sourit à nouveau, puis tapa dans ses mains. Catherine surgit, le rideau cachant les coulisses volant derrière elle. Son costume de scène était une sorte de robe dotée de voiles aux couleurs vives. Elle alla à l'entrée du chapiteau et commença à laisser entrer les hommes avides du spectacle.

Quatre la regardait, sentant un peu de déception en lui mais en même temps un espoir tenace.

/ Si elle est là, alors Trowa y sera aussi, c'est sûr. Je pense. Décidément, il n'est pas facile à sortir de mes réflexions. Cela dit, je doute que je sois le seul à l'avoir autant remarqué. Posséder des yeux aussi mystérieux et magnifiques… difficile de passer inaperçu. /

Les gens entrèrent en coup de vent et s'installèrent en bavardant tranquillement, impatient de voir le spectacle. Quand il n'y eut plus de place, Catherine ferma le rideau de l'entrée, plongeant le chapiteau dans une légère obscurité. Elle retraversa la piste et disparut dans les coulisses tandis que Merchior faisait son annonce, vantant les mérites de sa troupe, espérant que le spectacle plaira, bref un discours normal avant le début du programme.

Quatre ne regarda pas vraiment, somnolant dans la semi obscurité, sans attacher beaucoup d'importance aux numéros d'acrobates et autres hommes et femmes agiles. Il se réveilla cependant quand il y eut un rugissement dans le chapiteau.

Une lionne entra sur la piste, seule, et rugit à nouveau vers la foule qui se rétracta, soudain envahie par la peur. Quatre sentit un respect monter en lui en regardant le fauve, majestueux, qui pourrait le tuer d'un coup de crocs sec.

Quelqu'un émit un sifflement et un serpent rejoignit la lionne sur la piste. Il rampait, lentement, laissant une traînée dans le sable. Le fauve l'aperçut et s'assit, le fixant. Le reptile continua à avancer vers elle, puis s'arrêta afin de se dresser devant elle.

Les deux animaux se fixèrent un court instant qui parut décider de tout ce qui arriverait ensuite. Puis, le serpent cracha un sifflement et bondit sur la lionne, les crocs prêts à s'enfoncer dans la chair pour lui injecter son venin mortel. Mais le fauve ne se laissa pas faire.

La lionne sauta sur le côté et donna un coup de griffes au reptile. Il réussit à esquiver et, durant quelques secondes, chacun essaya de blesser l'autre sans y arriver. Puis le fauve sembla décider qu'il en avait assez et bondit sur le serpent. Lequel esquiva l'attaque mais la lionne brandit une patte sur sa queue et le coinça. Elle en profita pour lui mordre férocement le corps.

Le reptile siffla et bondit vers le cou du fauve mais celui-ci lâcha sa proie et coinça la tête du serpent sous son autre patte. Puis, la lionne le reprit entre ses crocs et cette fois mordit avec davantage de force. Elle brisa les os du serpent et arracha son corps en deux.

Il continua de bouger un peu, puis finit par mourir rapidement. La lionne lâcha le reptile et s'assit en se léchant la patte. Tous les spectateurs restaient sans voix. Seul leurs respirations brisaient le silence, s'assemblant en une seule.

Puis quelqu'un entra sur la piste et ramena la lionne qui le suivit tranquillement. Alors seulement le bruit explosa. Chacun parlait à son voisin, excité, complètement rempli encore de la tension qu'il avait eu pendant le combat.

Quatre regarda son père sans rien dire. Le roi semblait plongé dans ses pensés mais souriait doucement. Le prince soupira et reprit sa somnolence en repensant à cette mise en scène, cette représentation du fameux combat de Sanka contre Sekmot.

/ C'était risqué, surtout si la lionne échappait à tout contrôle. Mais la déesse devait être présente, veillant à ce que cela n'arrive pas. C'était vraiment quelque chose de fort. /

D'autres numéros suivirent et le prince n'y accorda pas plus d'attention. Mais il finit par revenir à la réalité quand il vit Catherine revenir sur la piste, laquelle était maintenant illuminée grâce à une ouverture commandée par des cordes dans le haut du chapiteau.

Quatre se pencha un peu en avant et regarda la femme s'incliner, des couteaux entre les doigts, et se raidit en apercevant Trowa. Le garçon brun s'avança à son tour sur la piste avec un grand panneau de bois, sa longue mèche disposée légèrement sur la droite. Il avait un masque qui lui couvrait la moitié gauche du visage, un masque blanc sur lequel étaient peints un sourire rouge et une grande étoile à l'emplacement de l'œil.

Le prince frissonna un peu mais ne réussit pas à détacher son regard du garçon brun.

/ C'est dommage qu'il ait un masque. J'aurai aimé pouvoir mieux voir ses yeux, avec ce vert mystérieux et charismatique… /

Quatre essaya d'arrêter de penser ainsi. Il tenta d'éprouver à nouveau de la colère contre Trowa pour le peu de respect dont il lui avait fait part la veille mais sans succès. Il n'arrivait plus à le lui reprocher. En fin de compte, ce manque de respect ajoutait à son aura mystérieuse, étrange.

Trowa ne regarda pas vers le prince qui réussit à éprouver un peu de frustration pour cela. Le garçon brun se plaqua contre le panneau de bois tandis que Catherine prenait position. Puis elle commença son numéro, lançant rapidement et habilement ses couteaux qui jamais ne touchaient Trowa.

A la fin, Quatre applaudit avec le reste de public et les deux artistes s'inclinèrent.

/ Et voilà, c'est fini, je l'ai vu et ne le reverrai sans doute jamais. Cela me rend triste. Mais je ne dois pas penser comme ça. Ce n'est qu'un artiste de cirque comme tant d'autre. Il n'y a aucune raison pour que je pense à lui comme ça. /

Le prince secoua la tête. C'était facile à dire, mais à faire… il avait beau se dire qu'il devait ignorer Trowa, même s'il ne l'avait vu qu'une fois en face, cela avait été suffisant pour qu'il ne puisse plus le chasser de ses pensés. Quatre en vint à se demander ce qui lui arrivait. C'était anormal qu'il fasse autant attention à un inconnu. Mais il n'eut pas le temps d'approfondir la question.

Il releva la tête… et manqua avoir une attaque en voyant Trowa bondir vers lui dans un saut majestueux et plein d'agilité. Le garçon à la mèche atterrit près du prince mais ne lui accorda pas un regard et poignarda le roi. Ou plutôt l'emplacement occupé par Galéan une seconde avant que Heero ne le tire violement sur le côté. La lame ne rencontra que le bois du banc.

Le soldat sortit de l'ombre et prit son épée qu'il plaça avec une vitesse fulgurante sur le cou de Trowa qui ne bougea pas. Le roi se releva et regarda l'assaillant avec des yeux froids tandis que la foule, épouvantée, courait pour sortir du chapiteau sans faire attention au fait qu'il n'y avait plus rien à craindre. En quelques secondes, l'endroit était vide. Il ne restait que Catherine sur la piste, incapable de bouger.

- Qui es-tu pour oser t'attaquer à moi ? fit le roi en fusillant Trowa du regard.

Lequel ne dit pas un mot, restant impassible, même quand Heero enfonça un peu la lame de son épée contre sa gorge, faisant couler un peu de sang. A côté, Quatre essayait de ne pas bouger et de rien laisser voir de son émotion. Il était révolté, en colère, et en même temps effrayé.

/ Il a tenté de tuer père… je n'arrive pas à le croire ! Comment a-t-il pu oser essayer ! C'est un crime grave. Il devra être exécuté. Mais… ce serait dommage… Enfin je veux dire… je ne sais pas… /

- Le roi t'a posé une question, dit Heero avec froideur.

Trowa ne répondit toujours pas et Galéan fit un geste de la main.

- Je vais te faire exécuter pour avoir voulu mettre fin à mes jours, dit le roi.

Trowa continua à rester muet sans laisser voir si les paroles du roi avaient ou non un impact sur lui. On aurait dit qu'il attendait, tout simplement, que ça passe.

- Bien, tue le Heero et rentrons, fit Galéan.
- Attendez ! intervint Quatre.

Le prince regretta aussitôt d'avoir parlé en voyant le regard de son père sur lui. Mais tant qu'à faire, autant aller jusqu'au bout maintenant.

- Il… il avait l'air d'avoir prévu son attaque… reprit Quatre en essayant de trouver une excuse. On l'a sûrement engagé pour commettre cet acte impardonnable.
- Hn, acquiesça Heero.
- Père, je ne supporterai pas que vous soyez en danger permanent. Il faut l'interroger pour savoir qui vous en veut et pourquoi.
- Hum… fit Galéan. Heero ?
- Je pense que votre fils a raison, répondit le soldat. Il vaut mieux savoir à qui nous avons affaire pour mieux le mettre hors de nuire. Et, s'il n'y a personne derrière tout ça, au moins nous serons fixés.
- Très bien, dans ce cas va donc l'enfermer dans un cachot du château et tu l'interrogeras.
- Bien majesté.

Heero siffla étrangement et retira son épée du cou de Trowa. Aussitôt deux soldats entrèrent dans le chapiteau et se précipitèrent vers leur capitaine.

- Emmenez cet homme au château et enfermez le dans un cachot, leur dit-il en montrant Trowa, toujours impassible.
- Bien messire, répondirent les soldats en s'exécutant.

Le garçon à la mèche n'opposa aucune résistance et se laissa emmener sans broncher. Quatre soupira doucement, partagé.

/ J'ai sauvé celui qui a failli être l'assassin de mon père. Etait-ce une bonne chose ? Mais… je n'ai pas vraiment de regrets. Ainsi, nous saurons si père est encore en danger ou non. Et puis… je pourrai le revoir. Je suis curieux… je me demande quel genre de personne il est. Un tueur entouré de mystères ? C'est plutôt intéressant. /

- Quatre, fit le roi.
- Oui père ? répondit le prince en se tirant de ses pensés.
- Nous rentrons si tu n'y vois pas d'inconvénients.
- Je n'en vois aucun père.
- Parfait, allons-y.

Le trio retourna rapidement au palais, Heero écartant les badauds avides de savoir ce qui s'était passé. Une fois arrivé, Galéan regarda Quatre.

- Nous allons déjeuner maintenant fils, lui dit-il.
- Bien père, répondit Quatre mécaniquement.

/ Il va vouloir que je lui raconte ce que j'ai pensé de ce combat. Et de cette tentative d'assassinat je suppose. J'espère pouvoir vite sortir de table. J'aimerai voir Trowa, lui parler un peu avant qu'il ne soit interrogé par Heero. Au fond je me demande si je l'ai vraiment sauvé… mais… /

- Quatre ? fit la voix de son père.
- Oui père, excusez-moi. Je vous suis.
- Heero, va t'occuper de cet homme veux-tu ?
- Bien majesté, répondit le soldat.

Quatre eut un pincement au cœur mais suivit son père sans protester tandis que Heero partait pour les cachots.

O O O O

Trowa trouvait que cette histoire de combat entre une lionne et un serpent était inutile mais ne dit rien. Le roi serait présent à la représentation. Enfin il pourrait accomplir sa mission.

/ J'ai entendu dire que son fils sera là également. Ce petit blond à l'air naïf et gâté. Pourtant je le trouve presque attendrissant, à se mettre en colère juste pour un manque de politesse. On dirait un enfant qui se vexe pour un rien. Je me demande comment on l'a élevé, lui, fils de roi. Sans doute de manière totalement différente de la mienne.

Pourquoi je pense à lui ? Cela risque de me distraire de mon objectif. Je dois me concentrer. /

Trowa coupa le fil de ses pensés et attendit derrière le rideau des coulisses que son numéro vienne. Il regarda vaguement le combat de la lionne et du serpent, puis entra enfin sur la piste avec le panneau de bois. Il prit place et laissa se dérouler le numéro normalement, puis s'inclina avec Catherine à la fin. Avant de se baisser pour prendre de l'élan et de bondir vers la loge du roi, sortant un poignard de ses vêtements.

Mais la lame ne trouva pas sa cible. Trowa vit un soldat responsable de cet échec. Un soldat rapide qui était caché dans l'ombre et avait réagi avec une vitesse effarante. Le garçon à la mèche le regarda et sentit la lame d'une épée contre sa gorge. Tous les gens du chapiteau bondirent dehors et il n'y eut bientôt presque plus personne.

- Qui es-tu pour oser t'attaquer à moi ? fit le roi en fusillant Trowa du regard.

Il ne répondit pas, continuant à regarder le soldat.

/ Je ne l'avais pas vu. Il sait très bien se dissimuler et réagir rapidement en fonction de la situation. C'est un soldat intéressant, pas un de ces incapables qui n'arrivent pas à tenir une épée. /

- Le roi t'a posé une question, dit le soldat avec froideur.

Trowa garda le silence et vit le roi faire un geste de la main.

- Je vais te faire exécuter pour avoir voulu mettre fin à mes jours, dit-il.

Trowa ne dit rien.

/ Je ne dois pas montrer si ses paroles ont un effet ou non sur moi. Il me tuera, quoi que je fasse ou dise. Je resterai indifférent. Et s'il me donne l'occasion d'accomplir ma mission, je n'hésiterai pas. /

- Bien, tue le Heero et rentrons, fit Galéan.
- Attendez ! intervint le prince.

Trowa jeta un regard imperceptible vers celui-ci.

- Il… il avait l'air d'avoir prévu son attaque… reprit le prince. On l'a sûrement engagé pour commettre cet acte impardonnable.
- Hn, acquiesça le soldat.
- Père, je ne supporterai pas que vous soyez en danger permanent. Il faut le torturer pour savoir qui vous en veut et pourquoi.
- Hum… fit le roi. Heero ?
- Je pense que votre fils a raison, répondit le soldat. Il vaut mieux savoir à qui nous avons affaire pour mieux le mettre hors de nuire. Et, s'il n'y a personne derrière tout ça, au moins nous serons fixés.
- Très bien, dans ce cas va donc l'enfermer dans un cachot du château et tu l'interrogeras.
- Bien majesté.

Heero siffla en retirant son épée du cou de Trowa. En entendant le bruit de leur capitaine, deux soldats entrèrent dans le chapiteau et le rejoignirent aussitôt.

- Emmenez cet homme au château et enfermez le dans un cachot, leur dit-il en montrant Trowa, toujours impassible.
- Bien messire, répondirent les soldats en s'exécutant.

Le garçon à la mèche lança un regard au soldat et se laissa emporter par les deux autres qui l'attrapèrent par les bras.

/ Pourquoi le prince s'est-il interposé ? Il aurait plutôt dû se réjouir. J'allais payer pour mon manque de respect. Je ne comprends pas pourquoi il a empêché ce soldat, Heero, de me tuer. C'est stupide mais cela m'arrange.. Il me donne une chance de finir ma mission. Je vais en profiter. /

Trowa n'opposa pas de résistance aux deux soldats qui le traînèrent sans le ménager jusqu'au palais avant de le jeter violement dans une petite pièce froide, sans fenêtre ni lumière. Le garçon à la mèche s'assit contre le mur et enleva le masque qu'il avait toujours. Il le posa par terre et le regarda.

/ Je suis désolé Catherine mais je ne pouvais pas t'avertir de ma mission. Et je ne voulais pas t'impliquer là dedans. Je dois subir seul les conséquences de mes actes. Je suppose d'ailleurs que tu les aurais désapprouvés. /

Trowa resta là dans le cachot, observant la pièce, jusqu'à ce que la porte s'ouvre. Heero rentra et la referma. Les deux hommes se regardèrent un instant, échangeant de l'indifférence. Puis le soldat s'avança un peu et se mit à parler dans une langue étrangère.

- Que fais-tu ici Trowa ? dit-il.
- Cela ne te regarde pas Heero, répondit le garçon à la mèche.
- Je n'ai pas oublié Trowa, mais j'ai reçu des ordres et le passé ne m'empêchera pas de les appliquer.

Trowa ne répondit pas, entendant par là que Heero pourrait faire ce qu'il voulait. Le soldat émit un léger souffle, comme un soupir, puis frappa à la porte. Deux hommes entrèrent, avec un troisième qui portait un seau d'où s'échappait de la fumée ainsi qu'un manche métallique.

- Je te laisse une dernière chance, reprit Heero normalement. Qui es-tu et pour qui travailles-tu sinon toi-même ?

Trowa ne répondit pas. Heero fit signe aux hommes de commencer. Les deux premiers attrapèrent le garçon à la mèche par les bras et le plaquèrent contre le mur tandis que le troisième sortit du seau un tisonnier. Les deux hommes arrachèrent la chemise du garçon brun. Un sourire illumina le visage de l'autre quand il approcha les braises rouges du torse de Trowa.

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¤se demande pourquoi il faut toujours qu'elle torture les G-boys¤

Je suis une grosse sadique !! Niak ! Enfin bon dans la suite je me fais bien pardonner envers Trotro ;) Au fait, bon je suis sûre que tout le monde a compris mais au cas où quand les dialogues sont en gras, c'est quand ils parlent dans une autre langue étrangère au royaume de Sanka ! Allez je m'occupe du chapitre suivant ! Laissez des reviews si vous avez des avis à donner !