Série :
Ooka : No Gundam and no Wing but it's Gundam Wing !
Quatre : Sûre ?
Ooka : Tu crois que je devrais ajouter les gundams ?
Duo : A mon avis ça casserait toute l'histoire là.
Ooka : T'as raison, on laisse comme ça.
Duo : J'ai toujours raison.
Ooka : Je sais, t'es comme moi !
Duo : Voilà ! On va fêter ça ?
Ooka : Ok ! Direction : le baaaaaaaaaaaaaaaar !
Quatre : ...
Trowa : N'essaye pas de les arrêter Quatre, ça vaut mieux.
Auteur :
Ooka : Alors dudu ? Tu vas y arriver ?
Duo : J'espère… l'auteur, c'est Ookami…
Trowa : … dagga…
Quatre : … Shamandalie…
Heero : Yang.
Duo : YATTA !!!
Ooka : Bravo dudu ! Je suis fière de toi !
Duo : Snif merci, merci. Je tiens à remercier mes amis qui m'ont soutenu durant toutes les répétitions… Quatre, qui a su m'empêcher de massacrer Heero… Trowa, si expressif derrière son bouquin…
Heero : Et moi ?
Duo : Donne moi une bonne raison de te remercier d'avoir massacré plein de fois mon travail.
Heero : J'ai réussi cette fois.
Duo : Raison refusée. Si tu ratais tout encore une fois, je massacrais ton pc. Normal que t'ais réussi là !
Genre :
Ooka : OOC ?
Duo : Pit-être.
Heero : Mon POV.
Quatre : Moi aussi !
Duo : Et mwaaaaaaaaaaaaaa too !
Trowa : Un petit bout de moi.
Duo : Tiens c'est vrai ça j'en ai pas beaucoup !
Ooka : Chacun son tour. Déjà que ce chapitre fait 3 pages de plus que normalement, tu vas pas en rajouter avec ton POV !
Duo : Pô du juste.
Heero : Angst.
Ooka : Nan a pô là.
Heero : Omae o korosu.
Ooka : Il est devenu masochiste Hee-chan depuis le coup de son cadeau…
Disclaimers :
Ooka : Galéan est à moi ! Le décor aussi (j'y tiens moi à ma ville ! même si elle est en ruines, ouais d'abord !) et pi heu LA Voix !
Quatre : LA Voix ? Tu veux dire, celle qui…
Ooka : Vip ! Chut, dis leur pas aux lecteurs ! Pas marrant sinon.
Heero : Je n'appartiens qu'à moi-même.
Duo : Moi aussi !
Trowa : Moi de même.
Quatre : Et moi ? ¤yeux pleins de larmes¤
Trowa : Si j'appartiens à quelqu'un, c'est qu'à Quatre.
Duo : Tu es à moi je te signale dans cette fanfic !
Quatre : Je te le piquerai ! Na !
Duo : Essaye voir ! ¤Shinigami's Smile of the Dead qui kill !¤
Trowa : Vous pouvez noter qu'Ookami parle très bien l'anglais...
Ooka : Je parle couramment anglais et allemand ! N'est-ce pas TP ? ;) private joke, cherchez pas !
Petit blabla :
Ooka : Et voilà chapitre 10 ! Agbad !
Quatre : Tu manques d'inspiration ?
Ooka : Non, j'ai juste la flemme.
Duo : Déjà que t'as la flemme de mettre un pull quand t'as froid alors que ya qu'à tendre le bras, on peut comprendre que t'ais la flemme de chercher un bon titre de chapitre.
Ooka : Prout dudulle.
Chapitre 10 : Agbad.
Heero marchait dans le couloir sombre. Il n'y voyait pas grand-chose mais apparemment Galéan savait où il allait. Le soldat n'aimait pas du tout ça.
/ Cet endroit est trop étroit. Je ne pourrai pas bouger rapidement s'il y a une attaque. De plus, impossible de passer devant pour protéger mon roi. Je dois aussi surveiller nos arrières. Il m'aurait fallu un homme pour ouvrir la route. /
Heero tâtait les murs en avançant. De la roche humide qui ne s'effritait pas. Au moins, ça avait l'air solide. Ca ne devrait pas leur tomber dessus, c'était toujours ça de positif. Le soldat tentait de voir à travers l'obscurité, sans grand succès. Les seules choses qu'il arrivait à discerner dans ce boyau sombre, c'était les agrafes argentées qui retenaient la cape du roi.
Le temps passa. Heero ne disait rien. Il se contentait de marcher en essayant de ne pas trébucher. Le sol glissait un peu. Il écoutait. Aucun bruit, mis à part leurs pas sur la roche. Aucune secousse. Apparemment, ils étaient assez loin pour ne pas ressentir la bataille. A moins que ne soit déjà fini… Ils continuèrent leur marche. Et puis, petit à petit, les murs du couloir commencèrent à s'écarter jusqu'à ce qu'ils débouchent dans une sorte d'immense caverne. Le roi s'arrêta. Heero en profita pour observer l'endroit sous toutes ses coutures, méfiant.
Evidement, il n'y avait que de la roche, encore et toujours. Mais cette fois, l'obscurité avait laissé la place à une douce lumière jaune fauve. Elle semblait irradier de la pierre. Heero s'avança et tourna sur lui-même, la main sur la garde de son épée par réflexe. La caverne était assez grande pour contenir au moins deux granges de bonne taille. Il n'y avait aucune sortie, mis à part le couloir qui leur avait permis d'arriver.
Le soldat tourna le dos à celui-ci pour apercevoir, juste en face, que toute la paroi était recouverte de gravures. Il s'en approcha, curieux. Galéan parcourait la roche des mains, semblant réfléchir. Heero observa le travail. On aurait dit des symboles. Là, celui-ci ressemblait à un long serpent. Plus haut, un aigle aux ailes aussi longues que lui prenait son envol sur une grande surface de la roche tandis qu'à côté une lionne rugissait, prête à bondir. Plus loin, c'était un immense dragon crachant des flammes, ses griffes lacérant la roche. Et, un peu partout, entre ces figures aussi grandes que le palais de Sanka, ces étranges signes.
/ Quel est cet endroit ? Que signifient ces gravures ? Cette lionne… serait-ce une représentation de la déesse Sanka ? Pourquoi venir ici alors que le royaume a besoin de nous pour se défendre ? /
Le roi sembla deviner les pensées de Heero car il se retourna vers lui, la main gauche posée sur une griffe de la lionne et le regarda.
- Vois-tu Heero, dit-il avec des yeux durs et froids, nos hommes ne peuvent pas lutter contre des dragons, tu as pu t'en rendre compte je crois.
Le soldat hocha la tête. Galéan revint à la lionne gravée sur la roche.
- Si tu as étudié un tant soit peu l'histoire, tu sais qu'il y a eut de nombreuses guerres contre ces créatures et qu'aujourd'hui ce qu'il en reste se terre quelque part, on ne sait où.
Il y avait beaucoup de mépris dans la voix du roi.
/ Il déteste les dragons. Alors pourquoi avoir abandonné son royaume à leurs griffes ? Il fallait combattre. Essayer. Réunir tout le monde, s'organiser et contre-attaquer. /
- Apparemment on a réussi à les retrouver et à les… domestiquer, reprit le roi en charriant des glaçons dans sa voix. Ou ils se sont organisés et arrangés avec cet homme, ce Kyan. Avec les armes conventionnelles, nous ne pouvons rien faire. Mais nous ne sommes pas pour autant inoffensifs. Il faut juste savoir où aller chercher de l'aide.
- Je ne vous suis pas, fit Heero.
- Derrière cette « porte » se trouve Agbad, la citée de légende. Tu en as entendu parler je suppose, hum ?
Heero prit le temps de se remémorer les vagues notions culturelles qu'il avait.
/ Agbad… une citée de légende… cela me dit vaguement quelque chose… /
Le soldat regarda la fresque. La lionne immense. L'aigle, le serpent, le dragon. Il s'arrêta particulièrement sur l'oiseau. L'œil du profil de l'animal semblait le fixer. Heero chercha dans sa mémoire. Et se souvint d'une vieille histoire qu'on lui avait racontée. Il y avait longtemps… très longtemps… il n'était pas encore arrivé en Sanka… ni en Daren… c'était… encore avant… quand il avait cinq ou six ans…
Ooka :Flaaaaaaaaaaaaaaaaash baaaaaaaaaaaaack !
Heero : Trowa a raison : tu casses nos effets.
Ooka : Si on peut même plus se faire plaisir…
¤¤
C'était une belle nuit d'été. Le ciel était clair, illuminé d'étoiles. Un feu brûlait au milieu du cercle qu'ils formaient tous. Les montagnes, autour d'eux, semblaient les protéger. Heero se sentait bien, ici, assis entre les jambes croisées de son père. Quel âge avait-il alors ? Six ans. Tout était beau. Tout était parfait. Ses yeux bleus scrutaient le feu qui dansait tout près de lui.
Et puis elle était arrivée. Tout le monde l'applaudit. L'enfant aussi. Quelqu'un se mit à jouer une mélodie douce, aussi volatile que le vent. Des doigts qui pinçait les cordes d'une petite lyre. On aurait dit le souffle de la brise. Sa voix s'éleva avec le son, l'accompagnant, le mettant en valeur. Ce n'était pas à proprement parler une chanson. C'était une histoire. Elle savait si bien les raconter…
Heero la fixa, comme tous les autres, hypnotisé. Sa voix était si claire dans le silence des montagnes, si belle. On aurait pû voir ce qu'elle racontait. La légende d'Agbad.
- Cette histoire est courte et peu connue, disait-elle. On raconte que dans les temps anciens, les dieux vivaient ici. On raconte également qu'ils protégeait chacun un territoire, prenant soin des peuples qui y vivaient. Mais ils leur arrivaient, bien entendu, d'avoir des points de vue différents et des problèmes liés à leurs peuples respectifs. Alors ils décidèrent de se réunir dans le but de régler leurs conflits sans gêner les hommes. Seulement où ? Il fallait un endroit sûr, à l'abri des regards et où personne ne pourrait les influences. Sanka la Lionne émit alors une idée. Pourquoi ne pas créer un lieu destiné à leurs réunions ?
Heero buvait les paroles, comme tous les enfants présents. Elle se passa une main dans ses longs cheveux roux qui ondulèrent sur ses hanches, sourit et continua en marchant autour du feu, lentement, tel un aigle en vol.
- Agbad fut ainsi créée. Les dieux s'y réunissaient souvent, réglant leurs litiges par les discussions et les débats. Ce qu'ils n'avaient pas prévu, c'est qu'un jour un peuple découvrit les cavernes et s'y installèrent. Au début, les dieux furent intrigués. Ces hommes ne les connaissaient pas, ils venaient de nulle part et ils n'avaient pas été créés par les divinités. Rapidement, ces nouveaux venus démontrèrent qu'ils étaient bien plus évolués que tous les autres peuples réunis. Les dieux décidèrent alors de les élire « peuple d'Agbad ». Ils construisirent la véritable citée en respectant les désirs des divinités. Ils créèrent une immense bibliothèque qui contenait tout leur savoir. Ils avaient beau vivre sous terre, ils n'étaient pas coupés du reste du monde et tenaient à apprendre tout ce qui était possible. Bien que discrets et presque invisibles pour les autres peuples, celui d'Agbad n'hésitait pas à sortir de son monde de roche pour visiter l'extérieur.
Elle s'arrêta, toujours souriante. Mais sa mine se fit soudain plus sombre.
- Mais une histoire véridique finit rarement bien, dit-elle avec gravité, faisant frissonner son auditoire. On ignore ce qui se passa exactement. Ce que l'on connaît, c'est le résultat : la destruction de la citée. On disait qu'elle était magnifique, gravée dans la roche. Mais qu'après la tragédie, ce n'était plus que ruines et désolation. Les dieux avaient déserté Agbad pour une raison inconnue. Et, bientôt, ils quittèrent leurs peuples. Pourquoi ? Nul ne le sait. Certains ont tenté de retrouver la citée de légende mais les rares qui sont revenus disent n'avoir rien trouvé.
Un murmure de mécontentement franchit les lèvres des enfants. L'histoire ne se finissait pas comme il l'aurait voulu. Mais bon… tant pis. La plupart se levèrent et retournèrent dans leurs habitations. Heero laissa son père le pousser pour se lever à son tour.
- Allez fils, tu viens ? dit-il.
- Une minute s'il te plait, répondit Heero en la fixant.
- Très bien, mais ne traîne pas. Tu connais ta mère…
- Oui.
Son père lui ébouriffa les cheveux et s'éloigna. Heero sourit et attendit. Bientôt il n'y eut plus qu'elle et lui. Il s'approcha. Elle le regarda avec un air bienveillant et intrigué. Le silence qui s'était installé quand le musicien était parti ne les gênait pas.
- Si les dieux nous ont laissés, pourquoi est-ce qu'on continue à croire en eux ? demanda Heero.
- Parce qu'ils existent toujours petit Heero, répondit-elle en souriant.
- Où sont-ils ?
Elle tendit une main souple vers le ciel.
- Ils sont dans les étoiles, Heero. Ils veillent toujours sur nous, même indirectement. Et si un jour nous avons besoin d'eux, nous les appellerons et ils viendront.
- Comment les appelle-t-on ? Par leurs noms ?
Elle rit doucement. Un rire cristallin.
- Non Heero, si c'était aussi simple je crois qu'ils s'énerveraient d'être sans cesser appelé.
- Alors comment ?
- Je l'ignore, je l'avoue.
- Qui le sait ?
- Personne à mon avis.
Heero fronça les sourcils. Qu'est-ce que c'était que cette histoire ?
Mais si personne ne sait comment les appeler… on ne pourra pas leur demander leur aide en cas de besoin ?
- Heero, Heero, tu n'es qu'un enfant. Tu ne devrais pas réfléchir autant.
- J'aimerais savoir…
Elle lui ébouriffa gentiment les cheveux.
- Personne ne sait comment les appeler, dit-elle. Et je crois que c'est pour cette raison que l'on a tenté de retrouver Agbad. Afin de connaître le moyen de les appeler.
- C'est écrit là-bas ? Dans les livres ?
- Qui sait ? Peut-être. Allez Heero, tu ferais mieux d'aller te coucher au lieu de réfléchir à ces choses-là. C'est plus compliqué qu'il n'y paraît et tu as la vie devant toi. Quand tu seras plus vieux et que tu n'auras rien à faire, tu pourras t'y consacrer.
- D'accord. Merci et bonne nuit.
- Toi aussi Heero.
L'enfant brun s'éloigna pour aller rejoindre sa famille. Il avait encore des questions mais il décida de les taire. Elle avait raison. Il avait la vie pour s'interroger et chercher les réponses. Cependant… quand tout bascula, il regretta longtemps de ne pas avoir chercher. Il regretta longtemps de ne pas avoir su comment aider, comment l'appeler, lui, le dieu censé les protéger et qui n'avait rien fait.
¤¤
Ooka : Fin du flaaaaaaaaaaaaaaash baaaaaaaaaaaaaaaackeu !
Heero : Tu es vraiment obligée de tout foutre en l'air comme ça ?
Ooka : Vip Heechoupinoud'amouràmoi !
Heero sortit de ses pensées et hocha la tête, chassant ses souvenirs.
- Oui, j'en ai déjà entendu parlé, dit-il au roi. Mais ce n'est qu'une légende, comme son nom l'indique.
- Toutes les légendes possèdent une part de vérité, répliqua Galéan. J'ignore la version que tu as pû avoir de celle-ci mais il est dit que ce fut Sanka la Lionne qui eut l'idée de créer Agbad.
- Hn.
- Ce que les écrits ne disent pas, c'est que lors de la tragédie dont nous ignorons tout sinon qu'elle a eu lieu, c'est que Sanka la Lionne confia au roi de son royaume comment retourner à Agbad. Celui-ci fit aussitôt construire le passage que nous avons emprunté pour venir. Tout le reste est l'œuvre de la déesse.
Heero hocha la tête. Il comprenait maintenant. C'était facile de tout deviner en fin de compte…
/ Le secret s'est transmis de père en fils, de roi en prince. Comment atteindre la citée de légende en cas de besoin. Nous n'avons pas fui la bataille. Nous sommes venus ici chercher de l'aide. Et pas n'importe laquelle. Nous sommes venus chercher l'aide d'une déesse… Est-ce possible ? Est-ce vraiment Agbad qui est cachée quelque part derrière ces roches ? Si c'est le cas, y a-t-il vraiment un moyen pour appeler les dieux ? /
Heero secoua la tête. Si cela était possible… Le roi continua à passer ses mains sur la gravure. Puis il s'écarta en faisant face à la lionne.
- Agbad est derrière cette roche, dit-il en remontant les manches de sa chemise blanches jusqu'aux coudes, repoussant sa cape en arrière. Mais, bien entendu, si quelqu'un venait à arriver ici par un moyen quelconque, il ne fallait pas qu'il puisse passer. Sanka la Lionne a pris ses précautions. Seul le sang royal peut actionner l'ouverture du mécanisme.
Le roi fit un signe de tête à Heero. Le soldat s'approcha.
- Donne-moi ton épée, dit Galéan.
- Vous êtes sûr que…
- Ca ne te ressemble pas de discuter mes ordres Heero.
Aussitôt le soldat hocha la tête et obéit. Le roi prit l'épée et s'ouvrit les veines du poignet gauche. Heero ne dit rien en reprenant sa lame. Galéan s'approcha de la lionne gravée dans la roche.
¤¤¤¤
Heero regardait, incapable de dire un mot. Ils avaient passé la « porte ». Ils avaient marché pendant encore plusieurs heures sans rien dire dans un véritable labyrinthe de pierre. Le roi semblait savoir où ils allaient. Et puis, sans rien pour le préparer à ça, ils arrivèrent à Agbad. Le soldat ouvrit grands les yeux, son masque impassible incapable de résister à ce qu'il voyait.
Une caverne. L'autre n'avait rien à voir. Elle était ridicule ! Celle-ci… celle-ci était plus grande que toute la capitale de Sanka ! La voûte était si haute qu'on ne la voyait pas, malgré la lueur dorée fauve que les roches émettaient toutes. Heero était en hauteur. Il s'avança un peu et s'arrêta bien vite en constatant que la plateforme sur laquelle il se trouvait laisser place au vide. A la ville.
C'étaient des centaines d'habitations taillées dans la roche qui s'étendaient sous ses pieds. Le « sol » était inégal. Du coup, on avait l'impression que la ville était bâtie n'importe comment. Des rues montaient, d'autres descendaient, nullement pavées. Des maisons semblaient tordues. Des quartiers entiers étaient plus hauts que d'autres sur quelques centaines de mètres avant de redescendre brusquement. Mais dans cette inégalité, Heero pouvait nettement apercevoir, plus loin, un immense bâtiment qui dominait le reste. Sans doute un palais.
Galéan s'éloigna sur la droite. Le soldat le suivit. Ils longèrent la paroi avant de tomber sur un escalier qui descendait. Ils le prirent et se retrouvèrent bien vite devant les premières habitations. Tout était en ruines. Les toits de pierres semblaient avoir explosés. Ce qui devait servir de murailles n'existaient pratiquement plus mis à part quelques débris par terre. Le roi ignora ces détails et entra dans la citée, suivi par Heero qui se sentait méfiant.
/ Cet endroit ne me dit rien qui vaille. Il a l'air désert mais il pourrait y avoir des ennemis. Quelque chose a forcément attaqué la ville pour la mettre dans cet état. Même si cela fait des siècles et des siècles, rien ne nous prouve que la menace ne soit plus là. /
Si Heero vit le danger, ce n'était qu'un pur hasard. Il releva la tête pour observer les parois de la caverne entourant la ville et son œil fut attiré par un éclat métallique qui n'avait rien à voir avec la pierre sur le toit encore debout d'une maison. Instinctivement, il mit la main sur la garde de son épée et la tira. Une ombre bondit vers le roi. Aussitôt Heero poussa le monarque, hurlant un vague « Attention » à l'attention de Galéan.
Son épée rencontra l'extrémité d'un trident. Il coinça sa lame entre les trois pointes de l'arme et tint bon. Son regard remonta le manche et aperçut celui qui avait tenté de tuer le roi de Sanka. Un jeune garçon. Pas plus vieux que lui apparemment. Torse nu, le soldat pouvait voir les muscles forcer. Il regarda son adversaire dans les yeux. Noirs. Inexpressifs.
/ Un ennemi qui va me demander des efforts. Intéressant. /
Une seconde s'écoula. Et puis, au même moment, les armes se séparèrent, les deux adversaires bondissant en arrière. Heero se mit en garde, prêt à attaquer. L'autre fit de même, son trident tenu à deux mains. Ils se jugèrent à nouveau du regard. Heero remarqua que son ennemi avait des cheveux noirs et courts qui lui tombaient en mèches rebelles sur les yeux. Ceux assez longs pour l'être étaient attachés en catogan sur sa nuque. Les traits de son visage étaient très étranges. Le coin de ses yeux semblait tiré sur les côtés.
Il attaqua. Heero l'imita aussitôt. Les lames s'entrechoquèrent avec une telle violence que des étincelles jaillirent de l'impact. Le soldat sentit la force de l'attaque faire vibrer ses bras. Le combat risquait d'être difficile. L'étrange garçon eut un sourire soudain et, profitant du fait que l'épée du brun était coincée entre les pointes du trident, fit décrire un arc de cercle à son arme, forçant Heero à suivre le mouvement. Quand celui-ci se dégagea en bondissant en arrière, un peu déstabilisé, son ennemi n'attendit pas et fondit sur lui. Non, il ne fondit pas, il glissa vers lui, presque comme un serpent.
Heero eut le bond réflexe de ramener son épée son devant lui, ce qui dévia le trident, l'empêchant d'atteindre un point vital. Deux des trois pointes l'atteignirent au bras droit, juste sous l'épaule. Le soldat grimaça sous la douleur. Mais il ne put profiter du fait que l'arme de son ennemi était coincée en lui. Le garçon aux yeux noirs la dégagea immédiatement et bondit en arrière avant de se remettre en position de combat, prêt à continuer.
/ Il est rapide et calculateur. Il sait utiliser les ressources de son arme. Je vais avoir du mal à le vaincre. Mais il le faut. Je dois protéger mon roi. /
Heero se remit en garde mais il fut obligé de tenir son épée à deux mains. L'autre eut un sourire narquois.
/ On dirait qu'il se moque de moi. Qu'il me trouve faible. Très bien, je vais lui montrer qu'il se trompe. /
Heero bondit en avant. Son adversaire leva son trident, prêt à contrer l'attaque. Mais au dernier moment, un sourire sur les lèvres, le soldat sauta sur le côté. Ses pieds trouvèrent un rocher et utilisèrent son bond pour se propulser aussitôt sur un autre point. A peine effleurait-il le sol que Heero repartait vers une autre destination, ne laissant pas le temps à son ennemi de suivre ses mouvements. Ce petit jeu sembla énerver le garçon au trident qui essayait de le repérer.
Tel un aigle, Heero fondit sur sa proie au meilleur moment. Son épée rencontra le manche du trident. Le soldat fut un peu surpris de constater que malgré sa vitesse et ses mouvements rapides son adversaire avait vu le coup venir, mais il sourit. Il n'y avait pas beaucoup de force dans l'arme qui lui barrait la route. Le garçon aux yeux noirs n'avait pas compris que c'était une véritable attaque et non pas un simple passage. Heero en profita pour enfoncer la garde de son ennemi et sa lame lui entailla le torse.
Le garçon ne se laissa pas faire. Il se reprit et chercha à coincer l'épée dans les pointes de son trident. Heero le comprit et bondit en arrière avant de lui refaire face, prêt à continuer malgré son bras qui saignait abondamment après ces efforts. Mais, alors qu'ils allaient à nouveau se jeter l'un contre l'autre, une voix les arrêta. Une voix autoritaire, forte, qui résonna longtemps dans la caverne.
- Arrêtez immédiatement ! tonna-t-elle sur un ton qui n'autoriserait aucune réplique.
Surpris, Heero leva les yeux vers le couloir qui l'avait amené ici. Sur la petite plateforme se tenait une silhouette qui lui semblait très familière. Une silhouette aux cheveux dorés qui semblaient briller d'une lueur fauve répondant à la lumière émise par la roche.
O O O O
Quatre suivait Duo sans rien dire. Il regardait le sol sous ses pieds. La lueur de la torche de Trowa derrière lui ne permettait pas de distinguer la couleur de la roche. Impossible de savoir ce qu'était cette matière humide.
/ Bof. Depuis quand je m'intéresse aux pierres ? C'est stupide. /
Le prince ne dit pas un mot. Trowa non plus. Duo était plus loin et jurait à chaque pas dans cette langue étrangère. Le temps passa. Peut-être plusieurs heures, peut-être plusieurs minutes, impossible de savoir. Il faisait si sombre… on aurait dit qu'ils s'enfonçaient dans les entrailles de la terre. Ils finirent par déboucher dans une caverne dont une des parois était recouverte de gravures. Quatre vit aussitôt l'immense lionne et son cœur se serra sans qu'il sache pourquoi.
/ Une représentation de Sanka la Lionne ? Ici, sous terre ? Et quels sont ces symboles ? /
Sans rien dire, Quatre s'approcha du fauve et passa ses doigts sur une des griffes, aussi grande que lui. La pierre était lisse et ne s'effritait pas. Le prince sursauta quand la voix de Duo retentit dans la caverne jusque là silencieuse.
- J'aime pas ça moi, dit-il.
- Inquiet ? fit Trowa.
- Mal à l'aise. On fait quoi maintenant ? On ne peut plus avancer.
Leurs regards se tournèrent vers Quatre qui se sentit lui aussi mal à l'aise.
/ Pourquoi est-ce qu'ils me regardent comme ça ? Ils s'attendent à ce que je claque des doigts pour faire apparaître ce qu'ils cherchent ? /
- Quoi ? finit par faire Quatre.
- Tu sais pas par hasard comment faire pour passer ? demanda Duo.
- Je ne suis jamais venu ici. Je ne sais même pas ce que vous attendez de moi…
Il y avait un peu d'amertume dans ces mots. Après tout, il était toujours un prisonnier… qui devait bien avoir une certaine utilité pour qu'on l'ait emmené ici. Quant à savoir laquelle… Trowa et Duo se regardèrent à nouveau avant de soupirer.
- En fait, d'après les infos qu'on a eu, il faudrait du… sang royal pour passer, fit Duo.
/ Du sang royal ? Mon sang ? /
- Pourquoi… ? demanda Quatre.
Trowa et Duo échangèrent un regard profond. Le garçon à la mèche sembla prendre une décision et revint à Quatre.
- Je suppose qu'on ne devrait pas te le dire et nous contenter de… d'accomplir notre mission, dit-il en hésitant un peu. Mais je pense qu'on peut te faire confiance.
- De toute façon, ajouta Duo en soupirant, on a pas plus envie que toi de te considérer comme un ennemi. Si tu y mets un peu de bonne volonté, on devrait pouvoir s'entendre comme avant, non ?
Quatre se détourna et leva la tête pour regarder la lionne.
/ J'aimerais… oui, j'aimerais qu'on puisse s'entendre comme avant l'attaque… être amis, pas ennemis… mais… quel intérêt pour vous ? Enfin… je suppose que je peux faire un effort dans ce sens… n'est-ce pas, Sanka ? /
Le prince regarda les yeux de la lionne qui lui faisait face, prête à bondir sur lui. Puis il se tourna vers Trowa et Duo.
- Je ferai de mon mieux… dit-il avant de se permettre un léger sourire.
Les deux autres soupirèrent et c'est alors que Quatre prit conscience de l'ambiance pesante qui régnait sur eux jusqu'à maintenant. Il se sentit soudain plus léger. Plus à l'aise.
- Bon, fit Duo, voilà le truc Quat'chou : on cherche à entrer dans une citée que personne n'a jamais vue et qui s'appelle Agbad. T'en as entendu parler, non ?
/ C'est le nom qui me dit vaguement quelque chose. Ce général m'a demandé ce que j'en pensais. J'ai dû le lire quelque part mais je n'arrive pas à me souvenir de ce que je sais là-dessus. /
- Je sais que j'ai lu ce nom quelque part, avoua-t-il, mais impossible de me rappeler ce que le livre disait à ce sujet…
- En gros, c'est une citée de légende détruite et nous on doit y aller, résuma Duo. Il paraît qu'on a besoin du sang royal pour entrer… je suppose que c'est maintenant que tu entres en jeu.
Duo montra du doigt les gravures. Quatre soupira.
- Je ne sais pas du tout ce que je dois faire… dit-il.
- Peut-être que tu devrais un peu t'entailler la main, suggéra Trowa. Nous verrons s'il se passe quelque chose…
Il n'avait pas l'air d'apprécier son idée. Quatre hocha la tête et regarda ses poignets, toujours liés.
- Je peux essayer… dit-il. Mais j'aurais besoin d'un peu plus de liberté…
- On va arranger ça tout de suite, fit Duo joyeusement.
Le natté s'approcha de Quatre et coupa les liens avec un couteau sorti de nulle part. Le prince le remercia en se frottant ses poignets libérés. Ils étaient rouges mais la douleur n'était pas insupportable. Il prit l'arme que lui tendait Duo et se tourna vers la lionne.
/ Sanka, que dois-je faire ? Aide-moi… /
La gorge un peu serrée, il porta la lame du couteau sur la paume de sa main gauche et la passa rapidement dessus. La peau s'ouvrit en une longue entaille pas très profonde. Quatre serra un peu les dents. On aurait dit qu'un serpent venait de le mordre. Il regarda son sang couler de la plaie.
/ Et maintenant ? /
Le sang coula sur sa main ouverte et tomba par terre. La goutte rouge fit un petit « ploc » en touchant la roche. Quatre releva soudainement la tête.
/ Quel est ce bruit ? /
Ploc.
/ On dirait… une goutte d'eau tombant dans une fontaine. /
Ploc.
/ Une goutte de sang tombant dans une marre de sang… /
Ploc.
Le bruit emplit les oreilles de Quatre. Il n'entendait plus que cela.
Ploc.
La goutte de sang qui tombait.
Ploc.
La flaque de sang qui se formait.
Ploc.
Et puis un bourdonnement. Comme un grondement plutôt. Un début de rugissement.
Ploc.
/ Qu'est-ce donc ? Je ne comprends pas… /
Ploc.
La colère.
Ploc.
La haine.
Ploc.
La souffrance.
Ploc.
La douleur.
Ploc.
La peur.
A chaque bruit, à chaque goutte, une émotion traversait Quatre, l'ébranlait jusqu'au plus profond de son être. Il avait mal. Il avait peur. Il ressentait la haine. L'impuissance. L'incompréhension. La peine… mais ce n'étaient pas ses sentiments. C'étaient ceux… de quelqu'un d'autre. Mais qui ?
Ploc.
La joie.
Ploc.
Le soulagement.
Ploc.
L'affection.
Ploc.
L'amour.
/ Qu'est-ce que tout cela signifie ? Qui fait cela ? Comment… /
' Pourquoi chercher une raison ? '
Quatre sortit de son étrange état. Il se rendit compte alors qu'il s'était avancé jusqu'à se coller contre la roche. Son bras était tendu vers le haut, sa paume ensanglantée posée sur la patte droite de la lionne.
/ Qui ? /
' Pourquoi toujours vouloir tout savoir ? '
/ Pour comprendre… /
' Pourquoi vouloir comprendre ? '
/ Pour… pour… je ne sais pas… qui êtes-vous ? /
' Qu'importe qui je suis ? '
/ Deviendrais-je fou ? /
' Non. Fais ce qui doit être fait, c'est tout. '
/ Et que dois-je faire ? /
' Tu le sais. '
/ … /
Quatre regarda son sang qui dégoulinait sur la patte de la lionne. Que devait-il faire ? Qui lui parlait ? Il jeta un coup à Trowa et Duo. Ils le regardaient. Le natté tenait son compagnon par le bras, comme pour l'empêcher de bouger. Le prince revint à son sang. Que devait-il faire ?
/ Aidez-moi… j'ignore ce que je dois faire… /
' Tu le sais. Tu dois l'ouvrir. '
/ Mais comment ? /
Quatre eut l'impression d'entendre un rire dans sa tête.
' Pourquoi ne pas lui demander gentiment ? '
Le prince ne comprenait pas. Il baissa la tête pour regarder la roche face à face.
/ Je deviens fou… /
- Tokernth, dit-il.
/ Qu'est-ce que… ? /
La caverne se mit à trembler. Quatre recula, effrayé. Qu'est-ce qu'il avait dit ? Ce n'était pas ce qu'il voulait… La paroi se fissura soudain sur toute sa largeur, fendant en deux la lionne.
- QUATRE ! brailla Duo. Mais qu'est-ce que t'as foutu ?
- Je ne sais pas !
Trowa attrapa le prince par un bras pour le tirer vers le couloir qu'ils avaient emprunté pour venir, prêts à filer. Mais Quatre se dégagea.
- Attendez… regardez ! dit-il en tendant un doigt vers la gravure. On dirait que…
/ … que des portes s'ouvrent… /
Lentement, faisant trembler toute la caverne, les deux parties de la roche de part et d'autre de la fissure semblèrent bouger. Petit à petit, elles s'ouvrirent, tels les battants d'une porte, laissant apparaître un petit couloir aux parois dorées. L'espace entre les deux pans de roche était assez grand pour les laisser passer.
Quatre se tourna vers Duo et Trowa.
- Voilà… dit-il.
- Comment t'as fait ça ? fit Duo, les yeux gros.
Le prince se surprit lui-même à sourire.
- Je lui ai… gentiment demandé de s'ouvrir.
- J'ai peur de ne pas tout comprendre… dit Trowa.
- Moi non plus. Mais qu'importe ? Allons-y.
Et Quatre s'avança vers le passage doré. Duo et Trowa se regardèrent, avant de le suivre.
O O O O
/ J'ai rien compris à ce qu'il nous a fait là le Quat'chou… mais bon… je suis quand même content de voir qu'il ne nous fait plus la tête. Ca me mettait vraiment la pression. C'est vrai que nous sommes toujours ennemis officiellement mais… /
Un grand craquement retentit soudain derrière Duo. Le natté fit volte face à temps pour voir les portes se refermer. La fissure dans la roche disparut.
- Eeeeeeeeee on fera comment pour repartir ? gémit-il.
- Bonne question… fit Quatre.
- Tu nous as fait entrer, tu pourras nous faire sortir, hein ?
- Je n'en sais rien… nous verrons bien au retour.
- Depuis quand tu es aussi détendu et insouciant ?
- Je me le demande…
/ … ok, Quatre se met VRAIMENT à l'aise avec nous ! /
Ok, ok… tant qu'on s'entend bien, je demande pas plus… maintenant on est tous dans la même galère les gars alors vaut mieux qu'on se serre les coudes ! Allez ! A l'assaut d'Agbad !
O O O O
Trowa suivait Quatre sans rien dire. Il était plutôt… impressionné, étonné, et heureux.
/ Quatre a l'air de ne plus nous en vouloir… j'espère que c'est vrai. Duo a raison. Nous sommes tous dans le même pétrin maintenant. Et nous dépendons de Quatre… nous ne pouvons pas franchir ces étranges portes sans lui. C'est à se demander qui est sous le contrôle de qui… mais ça ne me déplait pas. Je crois que je lui fais confiance. Et c'est une bonne chose. Nous allons avoir besoin de nous faire confiance les uns les autres… quelque chose me dit que cette mission ne sera pas facile… /
O O O O
/ … merci… /
' De ? '
/ De m'avoir aidé… /
' Tu t'es aidé tout seul. Mais c'est quand même gentil de me remercier. '
/ … qui êtes-vous ? /
' Pour le moment, on dira « une voix dans ta tête », d'accord ? '
/ Je deviens fou, maintenant c'est sûr. /
' Alors moi aussi. '
/ … /
Quatre ne savait que penser en marchant. Il se sentait si étrange… et cette voix soudaine, dans sa tête… on aurait dit que quelqu'un lui était entré dans le crâne. Pourtant… en même temps, il avait l'impression de l'avoir toujours eu avec lui… étrange sensation…
' Dépêche-toi ! '
La voix lui avait vrillé le crâne, comme un flash.
/ Qu'est-ce que… /
' Laisse les tomber tes questions ! Il faut se dépêcher ou on va arriver trop tard ! '
/ Trop tard pour… /
' Tais-toi et fonce ! '
Quatre préféra ne pas énerver cette voix. Il se tourna vers les deux autres.
- On doit se dépêcher, dit-il. C'est par ici, suivez moi !
- Quatre ? fit Trowa, inquiet.
Le prince se détourna et se mit à courir dans le couloir. Il trouvait son chemin rapidement, sans aucune hésitation. Les deux autres le suivirent, il les entendait.
' Prochaine à droite. '
/ Mais qu'est-ce que c'est que ça ?? C'est n'importe quoi ! J'écoute une voix dans ma tête sans savoir pourquoi ni… /
' Rappelle-moi de t'apprendre à penser seul s'il te plait. Les questions sont énervantes mais je devrais quand même t'expliquer certaines choses. En attendant, par pitié, dépêche toi ! '
/ … d'accord… /
Quatre accéléra sa course, suivant le chemin que lui donnait cette voix. Et puis, il freina à temps pour s'éviter une chute de plusieurs dizaines de mètres. Il jeta à peine un regard à l'immense caverne, encore moins à la ville. Ses yeux se fixèrent aussitôt sur deux silhouettes au loin qui allaient se battre. Il ne se posa pas de questions. Les mots jaillirent de ses lèvres sans lui demander son avis. Sa voix se fit autoritaire, puissante et grave.
- Arrêtez immédiatement ! ordonna-t-il avec une froideur nouvelle pour lui.
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Ooka : Mais pourquoi mes chapitres sont de plus en plus longs ??
Quatre : Heero, note s'il te plait : ne jamais laisser de cookies à Ooka…
Heero, notant en rouge : Ne jamais laisser de cookies à Ooka.
Duo : Mais surtout, et ça tu le soulignes, ne jamais la laisser boire de coca.
Heero : Ryokai.
Ooka : Bin quoi ?
Trowa : Déjà les cookies, on a vu ce que ça donnait, mais là le coca...
Ooka : J'en bois presque jamais !
Duo : On comprend pourquoi…
Quatre : Tu me fais passer pour un fou, à avoir des voix bizarres dans le crâne !
Ooka : C'est UNE voix, et elle est pas bizarre !
Quatre : Sûr que c'est normal d'avoir une voix pas bizarre dans la tête…
Ooka : Tu me feras pas parler. C'est top secret. Tu verras dans le prochain chapitre.
Wufei : Et moi alors ?
Ooka : Quoi tu vas pas te plaindre toi aussi ! T'as un rôle pas trop mal là !
Heero, se tenant le bras droit en sang : Je confirme, il y a pire.
Wufei : Je vais avoir une cicatrice sur le torse !
Ooka : Ca te rendra attirant :p
Wufei : Pfff.
Ooka : Enfin bref, hésitez pas à laisser des reviews ! Perso j'aime bien ce chapitre :)
Quatre : Tu te reposes maintenant.
Ooka : Bin pourquoi ?
Duo : Pasque c'est Ryudjinn qui l'a dit.
Ooka : Mais heu !
Quatre : Parfaitement. Tu dois pas trop écrire d'un coup, sinon tu fais plein de fautes.
Ooka : Je sais snif… je me corrigerai promis ! Quand j'aurai fini de tout écrire :D En attendant, chapitre 11 me voilà ! Kyaaaaaaaaa !
Trowa : Désespérante…
