Une nuit dans la Cabane Hurlante :

Chapitre 4 : Mystères matinaux

Résumé : Que se passe-t-il quand Harry Potter et Draco Malefoy se retrouvent piégés dans la Cabane Hurlante après un malheureux accident ? Et pourquoi un mystérieux inconnu s'amuse-t-il à dominer leur volonté ? Mais, au fait, qui est ce mystérieux inconnu ?

Disclaimer : Tout est à madame J.K.Rowling et je ne me permettrais pas de m'approprier ses personnages...

Remerciements : Mes remerciements tout particuliers à Suzanne, alias Sibla Jackson, pour tous les fous rires qui m'ont, d'une façon bien mystérieuse, inspiré cette histoire...

Petite note : Eh bien voici le chapitre 4 comme promis, je crois que pour une fois je suis dans les temps ! Il n'est pas particulièrement long, mais en période d'examen, je fais de mon mieux... Et je sais que le slash tarde un peu à venir, mais je fais mes chapitres en fonction de mon inspiration, et je n'aime pas que ça se passe trop vite... En tout cas merci à tous pour vos reviews, elles m'ont fait très plaisir ! Et bonne lecture !

Une nuit dans la Cabane Hurlante

Par : Rony Dany

Chapitre 4 : Mystères matinaux

Hermione se réveilla en sursaut ; elle venait de faire un rêve angoissant. Elle se redressa dans son lit, une main sur le front et les sourcils froncés, essayant de se rappeler son rêve, mais plus elle essayait de se souvenir, plus il était embrouillé.

C'était le matin, et les rayons du soleil filtraient à travers les rideaux du baldaquin ; il devait être huit heures. Hermione se leva, s'habilla et sortit du dortoir, encore un peu endormie. Mais elle fut totalement réveillée lorsque, au bas des escaliers, Ron lui fonça dessus tel un rhinocéros en colère.

- Ron, qu'est-ce qu'il te prend ? demanda-t-elle, interloquée.

- Hermione, Harry a disparu !

Hermione faillit éclater de rire, mais elle se contint. Harry, disparu ? Qu'est-ce que c'était encore que ces histoires ?

- Disparu ? demanda-t-elle. Tu es sûr qu'il n'est pas simplement déjà descendu pour prendre son petit déjeuner ?

- Hermione, je sais que tu détestes avoir tort, mais il y a quelque chose que tu ne sais pas... Hier soir, Harry et moi sommes partis...

- ... en escapade dans le parc, compléta Hermione, apparemment pas du tout ignorante.

Ron, lui, était apparemment très étonné. Il avait la bouche ouverte de surprise et ne semblait pas capable d'articuler une nouvelle phrase.

- Mais... que... comment tu le sais ? demanda-t-il finalement.

- J'ai cru qu'un troupeau d'éléphants dégringolait l'escalier quand vous êtes descendu du dortoir, lui répondit Hermione avec un sourire ironique.

- On aurait très bien pu être allés voir des filles de Serdaigle, comment tu peux savoir qu'on était dans le parc ?

- Ce n'était qu'une supposition, mais maintenant c'est confirmé, répondit la jeune Gryffondor. En tout cas, je suis à peu près certaine que ce n'est pas une visite chez les filles de Serdaigle qui t'aurait mis le bras dans cette état, poursuivit-elle en désignant le bras gauche de Ron.

Celui-ci dirigea son regard vers son bras comme si c'était la première fois qu'il remarquait avoir effectivement deux membres appelés communément des bras. L'avant-bras gauche était légèrement tordu, et une large blessure partait du coude pour arriver au poignet. De plus, il était couvert d'égratignures, certaines assez profondes, et quelques endroits étaient déjà infectés. Le tout n'offrait pas un spectacle très ragoûtant, pour dire la vérité.

Ron leva les yeux vers Hermione en secouant la tête, comme s'il voulait oublier que son bras était blessé.

- Qui te dit que je ne suis pas tout bêtement tombé dans un couloir ? dit-il avec un regard de défi.

- Tu ferais mieux d'aller à l'infirmerie avant que ça ne soit complètement infecté et qu'il faille t'amputer, répondit Hermione en détournant la question.

- Hermione, comment sais-tu qu'on était dans le parc ? ! demanda Ron, presque énervé de voir que sa camarade était toujours au courant de tout et qu'elle ne voulait jamais rien expliquer.

- Allez, viens, je t'accompagne à l'infirmerie, dit Hermione en guise de réponse.

Elle prit Ron par le bras qui n'était pas blessé et l'emporta avec force jusqu'au portrait.

- Hermione, comment sais tout ça ? demanda-t-il sans grand espoir.

Elle sourit, mais ne répondit rien.


C'est à ce moment-là que Harry se réveilla.

Au début, il ne sut plus très bien où il était et pourquoi il se sentait si bizarre. Puis, tout lui revint en mémoire : l'éboulement, la Cabane, le rêve...

Harry se redressa dans son demi-lit lorsqu'il se souvint du rêve, ou tout du moins lorsqu'il se souvint qu'il avait fait un rêve bizarre. Il ne s'en rappelait que quelques bribes, mais même ces brefs moments du rêve disparurent en quelques secondes. Il remarqua alors qu'il n'était pas seul et sursauta. Debout à côté de l'autre demi-lit se trouvait Draco Malefoy. « Bien sûr, pensa Harry, il est là aussi, celui-là... »

Le « celui-là » en question était apparemment plongé dans ses pensées, planté sur le sol, les sourcils froncés et l'air songeur. Il semblait ne pas avoir remarqué que Harry était levé, mais celui-ci n'y vit aucun inconvénient. Il voulut se lever, mais il remarqua juste à temps que quelque chose clochait. Il se sentait étrangement léger et en contact un peu trop proche avec le drap, comme si...

- Oh, mon Dieu ! murmura-t-il avec horreur.

Il venait de remarquer qu'il ne portait plus rien et, de fait, lorsqu'il regarda au pied du lit, il vit que sa robe de sorcier s'y trouvait, donc elle n'était pas sur lui ! (Re-brillante conclusion, Harry...)

Comment était-ce possible ? Harry était certain qu'il n'avait pas ôté sa robe avant de se coucher, puisqu'il se souvenait très bien de ce qu'il s'était passé avant de s'endormir. Peut-être s'était-il déshabillé dans son rêve, ou au milieu de la nuit, comme un somnambule... Mais ça ne lui était jamais arrivé, pourquoi cette nuit-là, alors que la dernière chose qu'il aurait voulu faire en présence de Draco était de se retrouver presque nu !

Harry crut qu'il allait mourir de honte ; il était déjà sûr d'être devenu incroyablement rouge, mais, heureusement, Draco semblait trop plongé dans ses pensées pour remarquer quoi que ce soit. « Ouf, pensa Harry. C'est moins pire que ce que je croyais, au moins. »

Mais il s'était soulagé trop tôt. A peine se réjouissait-il de sa chance qu'elle s'envolait : Draco sembalit se réveiller d'un long rêve, oubliant ses pensées pour un instant. Il se dirigea vers la porte, apparemment décidé à sortir de la pièce (sans blague !), et Harry remarqua qu'il allait inévitablement remarquer que sa robe était étendue au pied du lit. Draco aurait vite fait le lien entre la robe et Harry, et qui pouvait prédire ce qu'il en penserait ? En tout cas, il ne fallait pas être très malin pour imaginer tout ce que pourrait faire le Serpentard avec une information aussi précieuse : Harry Potter, le Survivant, somnambule déshabilliste... Rien que d'y penser, Harry craignait le pire. Il fit donc la première chose qui lui vint à l'esprit pour détourner l'attention de Draco : parler.

- Tu... es réveillé ? demanda-t-il très intelligemment.

Draco se retourna, comme s'il remarquait pour la première fois que Harry était là.

- Non, Potter, je dors encore, répondit Malefoy ironiquement.

Harry se maudit intérieurement pour avoir ouvert la bouche avant de réfléchir. Il fallait absolument trouver le moyen de détourner l'attention de Draco tandis qu'il remettrait sa robe, mais sans que le Serpentard ne passe devant le lit... C'était un problème à peu près aussi résoluble que de trouver qui de la poule ou de l'oeuf était apparu le premier ; autant dire que le cerveau du Gryffondor travaillait à pleine puissance. Draco se tourna à nouveau en direction de la porte, et son regard allait inévitablement se porter sur la robe qui traînait sur le sol...

Harry recommença à parler, cette fois-ci en ayant réfléchi au préalable, mais il n'était pas du tout sûr de son plan, et sa voix était montée d'un ton sous l'effet de la panique :

- Oooh, regarde-moi ces superbes moulures au plafond ! s'exclama-t-il en levant la tête pour illustrer sa phrase.

C'était le genre de remarques qui n'ont aucun intérêt visible mais que l'on se sent obligés de vérifier si elles sont justes. De fait, Draco leva les yeux au plafond, l'air légèrement étonné, tandis que Harry se retenait de pousser un cri triomphal. La phase un du plan était réussie.

- Excuse-moi, Potter, dit-il sans même se retourner, ce n'est pas que je ne porte aucun intérêt à tes remarques sur l'architecture du plafond, mais j'ai des choses plus importantes à faire que d'observer cette cabane...

Sur ce, il traversa la distance qu'il restait entre lui et la porte sans baisser le regard du plafond, n'adressant aucune attention à la robe de Harry qui était étendue sur le sol.

Lorsque la porte se referma et que la silhouette de Draco disparut totalement, Harry poussa un énorme soupir de soulagement. Il sortit du lit, se dirigea vers sa robe et l'enfila en une nanoseconde. Son coeur battait à toute vitesse, sous l'influence du stress causé par Malefoy, et il lui fallut quelques minutes pour retrouver un battement régulier. Au moins maintenant, il n'y avait plus rien à craindre : Harry était seul.

Au bout d'une heure passée allongé sur le lit, Harry commençait à s'ennuyer ferme. Il avait presque envie que Malefoy revienne pour ne plus qu'il soit seul, car même s'il s'agissait de Draco, c'était une présence quand même. En parlant de Malefoy, où était-il allé ?

Harry se redressa ; il venait d'avoir une idée. Une idée géniale, une idée merveilleuse, et, surtout, une idée qui satisferait peut-être sa curiosité : et s'il regardait le livre que Draco lisait la veille ? Peut-être y avait-il quelques révélations sur le Serpentard à y découvrir... En plus, Harry était presque sûr d'avoir vu le bouquin dans le fauteuil, et Draco ne l'avait sûrement pas pris avec... Harry tourna son regard vers le fauteuil : bingo ! Le livre s'y trouvait !

Il se leva d'un bond et se jeta sur le manuscrit comme un Weasley se jetterait sur la nourriture. Le titre, à moitié effacé, était illisible, mais Harry ne se découragea pas pour autant. Il glissa ses mains de chaque côté du vieux bouquin et l'ouvrit, tout excité.

Son excitation retomba presque aussitôt : les pages du livre étaient complètement vierges, mis à part les différentes taches qui les recouvraient, et Harry eut beau feuilleter et feuilleter, il ne put rien lire, pour la simple et bonne raison que rien n'était inscrit... Comment était-ce possible que Draco ait pu lire quelque chose, alors ?

Harry referma le livre et essaya d'analyser le titre. Seules quelques minuscules lettres dorées étaient encore à peu près lisibles. Harry déchiffra :

« .eM.n...ri..esSo...se.Enc....e.e.ts-So..ilè.ed.F..t.r..m »

Un génie du déchiffrage de lettres minuscules aurait peut-être pu découvrir le titre entier par déduction, mais Harry, lui, n'était pas particulièrement doué pour ce genre de choses, et il eut vite fini de s'acharner sur cette énigme. Sa merveilleuse et géniale idée n'avait eu qu'un seul effet : lui embrouiller le cerveau.

Harry reposa le livre sur le fauteuil et décida de descendre voir après Malefoy. Pas parce qu'il avait envie de le voir, non, pas-du-tout, se disait-il, simplement parce qu'il valait mieux être en compagnie de quelqu'un de désagréable et de pouvoir lui parler que de se parler à soi-même, au moins, il ne se sentirait pas fou. Quoique...

Harry descendit le petit escalier avec précaution, de peur qu'il ne s'effondre sous son poids. L'écho de ses pas troublait le silence paisible qui régnait dans la Cabane et le jeune Gryffondor avait l'impression que des centaines d'yeux l'observaient, aussi fut-il soulagé lorsque, après avoir traversé le couloir sombre, la pièce désordonnée et le petit hall, il se retrouva dans la partie du tunnel éclairée par des torches.

Harry hésita un millième de seconde (qu'allait-il bien pouvoir dire à Malefoy ? Qu'il en avait marre d'être tout seul et qu'il voulait juste rester en sa compagnie ? !), mais finalement, il s'enfonça avec détermination dans les profondeurs du tunnel.

Après quelques minutes, Harry était déjà essoufflé par la marche ; l'air du tunnel était froid mais étouffant, et l'effort faisait perler des gouttes de sueur sur son front. Il s'arrêta lorsqu'il approcha de l'endroit où le tunnel s'était effondré la veille, car il entendait toutes sortes de bruits : des pierres qui raclaient le sol, une respiration haletante et la marche pesante de quelqu'un qui transporte quelque chose. Draco était-il en train de déblayer le passage ? Si c'était le cas, Harry savait par expérience qu'il s'acharnait pour des queues de cerises...

Le Gryffondor reprit sa marche et arriva effectivement devant un Malefoy essoufflé aux joues rosies par l'effort. Il avait l'air du parfait petit innocent, et c'était bien la première fois qu'Harry le voyait avec cet air là ; il trouvait ça terriblement mignon...

Harry ! Arrête tout de suite ! Tu te rends compte de ce que tu viens de penser ? ! C'est inacceptable, si tu continues comme ça, pourquoi n'irais-tu pas demander ce stupide Serpentard en mariage ? !

La voix de la raison avait parlé, et, heureusement pour lui, arrêté Harry dans ses réflexions sur le fait que Draco pouvait être mignon. Comment avait-il pu penser cela ?

C'est à cet instant que Draco le remarqua, et son air innocent disparut en un clin d'oeil.

- Qu'est-ce que tu fais là, Potter ? demanda-t-il d'un ton désagréable.

Pour une raison qu'il ne pouvait expliquer, Harry avait du mal à parler et son cœur battait la chamade. Il réussit tout de même à formuler une réponse :

- Je veux juste te dire que... que...

- Que quoi ? demanda Draco, l'air passablement agacé.

Harry était horriblement gêné : pourquoi se mettait-il à balbutier ?

- Que c'est inutile de faire ce que tu es en train de faire, réussit-il finalement à répondre.

- Et pourquoi donc ?

- Parce que j'ai essayé la même chose hier et que j'ai remarqué que c'était aussi efficace que de nettoyer les cachots à la brosse à dents !

Draco laissa tomber la grosse pierre qu'il était en train de transporter et jeta un coup d'oeil du côté du tas de pierre qui n'était pas encore déblayé : en effet, il avait l'impression de ne pas avoir beaucoup avancé.

- Mmmmmh... Dis-moi, Potter, pourquoi es-tu venu m'avertir ? demanda-il en lissant les plis de sa robe coupée sur mesure. Ç'aurait été tellement plus de ton genre de me laisser m'acharner pour rien... Le petit Potter serait-il devenu un ange ? demanda-t-il avec un air sarcastique.

- Non, simplement, le petit Potter sait se montrer humain, des fois, répliqua Harry, piqué au vif. Pas comme certains.

- C'est bizarre, j'ai l'impression de me sentir visé... Mais tu sais, Potter, je ne suis peut-être pas comme tu le crois. Qui te dit que je ne peux pas me montrer humain moi aussi ?

Harry lui lança un regard sceptique.

- Prouve-le moi.

Draco eut un moment d'hésitation avant de dire :

- Eh bien, pour la première fois je pense, je vais te dire merci.

- C'est ça que tu appelles te montrer humain ?

- Tu ne croyais quand même pas que j'allais venir te serrer dans mes bras pour te remercier de tes services rendus à un humble citoyen de Poudlard ? répliqua Draco d'un air hautain.

Harry soupira. Draco ne changerait-il donc jamais ? Il aurait voulu, pour une fois, voir un Malefoy qui serait devenu gentil, mais il avait autant de chances de voir réaliser son souhait qu'un troll n'a de chances de passer à la télé. Autrement dit, c'étaient des chances inexistantes.

C'est à ce moment-là qu'il se passa quelque chose d'imprévu : Draco fut secoué par des sortes de convulsions, ses yeux s'agrandirent d'étonnement, son visage devint aussi écarlate qu'une robe de Quidditch de Gryffondor et, après une ultime convulsion, il s'effondra sur le sol.

Harry était pétrifié : que s'était-il passé ? Draco avait-il eu un malaise ? En tout cas, il n'avait pas l'air de très bien se porter (sans blague, il était étendu sur le sol sans bouger !). Que fallait-il faire ?

Après quelques instants de réflexion, Harry conclut que la meilleure chose à faire était d'aller voir après Malefoy, même s'il en avait autant envie que de manger de la morve de troll. C'était la seule solution qui lui venait à l'esprit, d'ailleurs. Il s'approcha à petits pas du corps de Draco, qui ne bougea pas d'un pouce, et l'observa. Le Serpentard respirait encore ; Harry voyait son torse se soulever à un rythme régulier. Par contre, il semblait inconscient, ou tout du moins endormi. Le Survivant se pencha doucement, de peur que Draco ne se relève d'un coup et qu'il ne ramasse sa figure en pleine tête.

- Euh... ça va ? demanda-t-il stupidement en secouant l'épaule du jeune sorcier. Malefoy !

Pas de réaction. Harry secoua un peu plus énergiquement son épaule.

- Draco ! Hé, Draco ! Réveille-toi, bon sang !

Toujours pas de réaction. Draco devait avoir un sommeil très lourd, s'il ne se réveillait pas sous l'effet des secousses de plus en plus violentes. Ou alors, peut-être qu'il était dans le coma ? Non, c'était impossible... Ou du moins, Harry essayait de se persuader que c'était impossible : il avait l'impression de tenir à Draco, pourtant Merlin savait comme il le détestait !

Malefoy ne réagissait toujours pas ; Harry se laissa tomber sur le sol, l'air abattu. Que pouvait-il faire de plus ?

C'est à ce moment que Draco ouvrit les yeux et prononça une phrase énigmatique :

- Tout n'est que conséquences du Manuscrit.

- Que... quoi ? demanda Harry, interloqué.

Mais Draco ne répondit pas : il agrippa Harry par la robe et se redressa. Puis, sans aucune transition, il approcha son visage de celui du Gryffondor et...

Harry n'eut pas le temps de réagir ; Draco pressa ses lèvres contre les siennes et l'embrassa. Le Survivant voulut se dégager, mais Malefoy lui tenait la tête avec une force incroyable, et il avait beau se débattre, le Serpentard semblait ne pas vouloir relâcher son étreinte de sitôt. Mais ce n'était pas le pire : au bout de quelques secondes, Harry sentit la langue de Draco qui essayait de s'introduire dans sa bouche. Il voulut résister, mais ses muscles ne répondaient plus à son cerveau. Alors, inévitablement, il ouvrit la bouche et échangea un baiser avec son pire ennemi.

Harry avait l'horrible impression de ne plus contrôler son propre corps, ni même ses propres pensées. Quelqu'un devait lui avoir jeté un sort, sinon comment aurait-il pu apprécier ce baiser ? Car, effectivement, il appréciait le contact des lèvres de Draco sur les siennes, il aimait sentir son parfum et ses mains qui entouraient son cou, et la moitié de son cerveau avait envie que ce moment ne s'arrête jamais. Mais seulement une moitié, car l'autre essayait tant bien que mal de résister. Comment était-ce possible ?

Soudain, les mains de Draco se relâchèrent et Harry fut libre. Il retrouva le contrôle de ses muscles et sa première réaction fut de s'essuyer énergiquement la bouche avec un pan de sa robe.

- Qu'est-ce qui te prend, bon dieu de m... ? ! s'exclama-t-il d'un air furieux à l'adresse de Malefoy.

- Tout n'est que conséquences du Manuscrit, dit celui-ci en guise de réponse.

Et il retomba dans l'inconscience.


Hé, hé, hé ''rire démoniaque''. J'adore terminer des chapitres de cette façon là...

Qui a dit « Comment elle ose faire ça ? ! »

Allez, j'attends vos commentaires, bons ou mauvais... Qui dit commentaires dit reviews, donc voici les réponses à ces charmantes reviews (admirez la transition... lol)

Onarluca : Merci merci merci merci merci merci merci merci beaucoup ! J'espère que tu aimeras aussi ce chapitre-ci...

Lily : Merci je suis contente de te voir si enthousiasme ! Voilà la suite et pour une fois, je crois que je suis dans les temps ! trophée, s'il vous plait LOL merci beaucoup de ta review.

Minimay : Merci là mes exams sont sur le point de finir – plus que deux ! J'espère que tu trouveras ce quatrième chapitre aussi bien que le précédent, sinon, n'hésite pas à me le dire, ça me permettra de m'améliorer.

Louange : Eh ben la voilà la suite ! Merci beaucoup de tes encouragements !

Flo : Je vais faire des recherches sur Internet pour ton mari blond aux yeux gris, je le jure ! Lol Et tu sais, la cassette de primaire, je m'en fiche complètement que tu la montres... Non, en fait, pitiééééééé, ne me fais pas ça à moaaaaaa ! ! !

En tout cas si tu hais à ce point la fin du chapitre 3, je crois que tu vas pas tellement aimer la fin de ce chapitre...

Merci pour ta review aussi, et le bonjour est remis !

Eowyn Malefoy : Merci essuie une larme d'émotion J'avais peur d'avoir perdu le style des deux premiers chapitres. En tout cas, ces deux chapitres-ci sont un peu plus longs, et je peux dire que je me suis cassé la tête pour toutes les transitions et les dialogues, mais si ça se trouve, c'est mieux des chapitres plus courts...

Voilà ! Encore merci, et je pense que je publierais le chapitre 5 dans le courant des vacances de Noël, même si je ne sais pas très bien quand... J'essayerais de boucler ce chapitre pour la semaine du 27 au 31 décembre !

Merci à tout le monde

Rony Dany