Auteur : Kestrel.
Disclaimer : Hahahahahaha ! Sirius est à MOI ! hahahahahaha !
Genre : Adventure/Romance pour la suite.
Situation : Univers Alternatif. Ça se passe au XVIIe/XVIIIe siècle. Il n'y a pas de magie, la seule magie, ce sont les acides et les remèdes. Dans ce monde, il n'y a que deux choses : les pirates, et les autres.
N/A : est-ce que quelqu'un sait comment on appelle les torches qui flambent sous l'eau ? ça m'est sorti de la tête ça m'énerve ! autre chose : je vous préviens. Cette fic va être LONGUE mwahahahahahahaha je suis hyper inspirée !! promis promis ils se verront un peu plus et James et Lily auront une chance de faire un couple !
Histoire de pirates.
Chapitre 6 : Severus Rogue.
Remus ne quittait pratiquement jamais la vigie. Certaines fois, il se faisait relayer pour descendre manger, ou venir échanger quelques mots après un abordage, mais le plus souvent il restait en haut, communiquant par des cris. Il n'était pas descendu pour recoudre, il s'était simplement assis sur la hune la plus proche d'une voile déchirée.
- Navire en vue ! hurla-t-il. Ils viennent vers nous ! un navire espagnol je crois. Ils sont salement amochés par la tempête, encore plus que nous !
- Evidemment, t'as vu leurs gallions, aux espagnols ?! ultra lourds et peu maniables !
- Je crois qu'ils viennent demander de l'aide, annonça Remus. Ils ont l'air d'avoir perdu des hommes.
- Parfait !! clama Sirius. On s'arrête là pour le raccommodage ! virez moi les voiles ! Remus, ils nous regardent ?
- Non, la vigie est descendue sur le beaupré pour diriger ! il braque une longue vue sur nous, c'est tout !
- Ok ! virez les voiles de là, en faisant le moins de gestes suspects possible ! prenez vos armes, allez !! vous descendrez le drapeau d'Angleterre quand ils auront jeté l'ancre. Ils vont arriver près de nous, emportés par l'élan, et ils ne pourront plus faire demi tour !!
- Oui capitaine ! hurlèrent tous les hommes en balançant leurs aiguilles.
Evidemment, pour les récupérer, ça ne serait pas facile, elles roulaient entre les planches, et ils risquaient de marcher dessus, mais on ne pouvait rien faire d'autre quand on était aussi soulagé qu'eux d'arrêter le massacre, pour en commencer un autre beaucoup plus amusant.
- Ils se rapprochent ! avertit Remus. Vous êtes prêts ?
- Parés !
- Ils font des signes, remarqua James, une longue vue braquée sur les espagnols.
Bellatrix donna une tape à l'autre bout de l'instrument.
- Aïe ! putain Bella !
- Ce sont des signes de terreur en voyant ta tronche, Potter, dit tranquillement la jeune femme.
- Je dirais plutôt que ce sont des témoignages de compassion, commenta Sirius, impassible. Le genre de chose que font ceux qui sont dans la même galère.
Dès qu'ils furent à portée de voix, le capitaine espagnol s'adressa à eux dans un cône porte voix.
- Bonjour ! les interpela-t-il.
Sirius répondit par un signe de tête.
- Nous avons perdu plusieurs hommes et des caisses d'armes ! poursuivit le capitaine en se lamentant.
- Quel dommage, susurra Bella. Ça va être du gâteau Sirius.
- Ainsi que des vivres, continuait l'espagnol. Acceptez vous de…
A cet instant, le gallion jeta l'ancre. Le drapeau anglais de l'Etoile Noire commença à descendre, et le capitaine espagnol s'interrompit.
- Un problème ? demanda-t-il. Votre drapeau descend !
- Aucun, lança Sirius.
- Ah, bon…je disais donc…acceptez vous de nous secourir un peu ? vous comprenez, notre navire n'est pas fait pour les tempêtes, et nous avons fait une erreur en le choisissant pour traverser l'Atlantique ! nous avons failli couler, tellement il est lourd !
- Vraiment ? bien, dans ce cas, nous allons un peu vous décharger…
Le pavillon noir prit la place de l'anglais. Une tête de mort, un sablier et un sabre l'ornaient, et dans les yeux du crâne, deux étoiles brillaient. Le capitaine entrouvrit la bouche pendant deux secondes, durant lesquelles son gallion continua à avancer, puis hurla de faire demi tour.
Evidemment, comme l'avait prévu Sirius, les espagnols ne le pouvaient pas. Ils continuèrent à se rapprocher de l'Etoile Noire, impuissants. Sirius, souriant, dégaina son sabre. Il aimait ces moments. Les moments où il voyait sa proie venir vers lui sans pouvoir rien faire ou décider de sa voie, où il voyait la stupeur et la peur qu'il suscitait. Sirius frappait toujours là où on ne l'attendait pas. Il était le chasseur, et les autres étaient le gibier. Et le gibier ne pouvait pas s'accoutumer à lui, ou déterminer sa position sur les mers. Dans ces cas là, il éprouvait à chaque fois la joie du prédateur qui s'apprête à se jeter sur sa proie, sûr de sa victoire.
Les autres fois, il n'était pas sûr de l'issue du combat. Cela n'arrivait que très rarement. Ça lui était arrivé deux fois. La première fois, c'était lors de sa première confrontation avec un navire de la Marine, la deuxième était le jour de son combat avec Barbe Noire. Sirius savait apprécier un combat sans merci où on se jetait à corps perdus sans en connaître l'issue. Lui et James avaient le goût du risque, même si Remus était plus posé et prudent, moins prompt à s'enflammer, et Peter un trouillard.
Sirius, un sourire en coin sur le visage, monta sur le plat bord au moment où le gallion n'était plus qu'à deux mètres d'eux.
- Tireurs d'élite ! Feu !
Les tireurs embusqués en haut des voiles restantes visèrent soigneusement ceux d'en face et firent mouche à chaque fois. Bientôt, chaque homme portant un mousquet sur le navire espagnol fut tué.
- Et si je te poussais ? s'interrogea Bella dans le dos de son cousin.
Sirius se retourna à demi pour lui sourire. Un cordage se déroula à côté de lui, suivi par un deuxième. Il en attrapa un.
- Ne te retiens pas, l'enjoignit-il.
Bella le poussa le plus fort possible dans le dos. Sirius sauta dans le vide et se balança jusqu'au navire voisin.
- Tu pousses comme une femme ! cria-t-il à sa cousine avant d'entamer le combat.
Bella poussa un sifflement moqueur, et en même temps que James, elle saisit un cordage pour se jeter à l'abordage.
L'assaut fut mené rapidement et décisivement. Les pirates embarquèrent tout ce qui méritait de l'être, n'ayant aucun scrupule à laisser les espagnols sans ressources au beau milieu de la mer.
- Bon ben voilà c'est fini ! fit joyeusement James. Qu'est-ce qu'il marmonne le barbu là ?
Le capitaine gémissait en se tordant les mains.
- …ruiné…Dire que nous avions pris ce gallion pour vendre les marchandises et l'échanger après…pour prendre un négrier…catastrophe…je suis fini…
- Un négrier ?
L'expression de Sirius se durcit.
- Vous comptiez faire commerce d'esclaves ?
Il haïssait ce genre de choses. L'idée simple qu'on puisse s'estimer supérieur à un homme au point de l'asservir et de le traiter comme un chien le révulsait.
- Ils ne méritent que ça ! cracha soudainement un homme parmi l'équipage.
C'était le seul qui n'avait pas l'air espagnol. Il avait le teint cireux, de taille moyenne, des cheveux noirs et graisseux, et le regard aussi sombre que les ciels d'orage. Son nez était légèrement crochu.
- Qui t'es toi ? grogna James. Je voudrais bien le passer à la planche !
- Leur sang est impur ! continua l'homme sans faire attention à James. Ils devraient être éradiqués de la surface de la planète !
- Quel est ton nom ? demanda Sirius. Qui es-tu ?
- Je suis Severus Rogue ! le responsable des chiens qui auraient du se trouver sur ce navire au retour !
James décocha un coup de poing dans le visage de Rogue.
- Eh bien, Servilus, j'ai une idée pour toi ! pas la planche, j'ai mieux !!
Il entraîna Sirius à part quelques instants pour lui faire part de sa trouvaille. Sirius parut approuver.
- Bon ! fit-il en revenant vers les autres. James a eu une excellente idée pour notre ami Servilo. Il va, comme l'indique son nom, nous servir !
- Qui es-tu pour me parler ainsi ? siffla Rogue. Je fais partie de la cour d'Angleterre !
Sirius lui colla son sabre sous la gorge.
- Et moi, je suis le capitaine de l'Etoile Noire, Sirius Black…tu as sans doute déjà entendu parler de moi…?
Rogue pâlit nettement. Sirius rengaina.
- Bien. Pendant quelques semaines, Servilo va être notre…bonniche. Il va nettoyer la cale, ça fait des mois qu'on se dit qu'on devrait le faire, préparer la cuisine, cirer le pont…ouais, ça me paraît bien comme programme !
- Je proteste ! rugit Rogue. Je refuse de me plier à la volonté de ces forbans ! personne ne saurait me forcer à vouloir ça !
- Ça tombe bien, t'as pas à vouloir ou non, on te demande pas ton avis ! fit James.
Il l'assoma.
- Bon ! fit Sirius. On va vous quitter, merci pour tout, nous garderons un bon souvenir de l'Espagne et de sa brève mais productive alliance avec la cour d'Angleterre ! à bientôt peut-être ! allez les gars, embarquez le, et mettez le aux geôles ! on s'en va !
Les pirates regagnèrent le navire avec leur nouveau "camarade". Sirius tira son chapeau aux espagnols, et ils appareillèrent.
Après avoir enfermé Rogue, les hommes se remirent à coudre, alors que le navire avançait doucement vers Tortuga. Tout aussi doucement, les voiles reprenaient peu à peu leurs places.
- Tortuga est à une journée. Nous y serons demain soir, annonça James.
- Ça nous laisse le temps de nous occuper de notre nouvelle bonniche…fit Sirius avec un sourire carnassier.
James lui rendit le même.
- Allons-y. Servilo va regretter d'avoir croisé notre chemin en tant que chef négrier…
Ils descendirent ensemble à l'avant dernier niveau.
- Notre prisonnier est-il réveillé ?
- Apparemment non, James…pourtant il est l'heure de se lever !
Le regard de Sirius tomba sur le seau plein d'eau savonneuse et salée qui servait à laver le sol. Il le prit et en jeta le contenu sur le prisonnier étalé de tout son long dans sa cellule. Rogue se réveilla en sursaut. Il se mit à tousser.
- C'est bon n'est-ce pas ? sourit James. Comme les esclaves doivent être contents de boire sans arrêt ce genre de chose, tu ne crois pas ?
Rogue leva le regard vers eux. Il se contenta de les observer pendant un moment, visiblement en train de réfléchir. Malgré tous ses idéaux de supériorité sur les nègres, il n'était pas complètement stupide. Sirius Black et James Potter le tenaient à leur merci. Il n'avait aucune chance de leur fausser compagnie. Il était sur l'Etoile Noire, et selon tous les récits, les prisonniers en sortaient seulement si le capitaine et son second le voulaient bien. Il ne servait à rien de les contrarier, ils ne le retiendraient que plus longtemps.
- Que voulez vous de moi ? demanda-t-il enfin.
- Pas grand chose, répondit Sirius.
- Simplement, nous t'avons trouvé tout particulièrement odieux. De plus tu te trompes complètement sur les esclaves. Ils sont comme nous. Leur couleur de peau est simplement due au soleil, lui dit sérieusement James. Ils sont humains, ils pensent, ils rêvent, ils parlent !
Rogue se contenta de le fixer sans rien dire. Un moment de silence passa.
- Et donc ?
Sirius et James se regardèrent.
- Visiblement il en a rien à foutre, fit Sirius avec regret.
- Cas désespéré, compléta James en secouant la tête d'un air navré. Bon écoute mon vieux. Sincèrement, on a rien contre toi. Simplement on te trouve odieux et très con. Donc pendant je sais pas combien de temps, tu vas être…un esclave. Tu vas voir comme c'est agréable ! après tu réviseras peut-être ton jugement des "feignants qui méritent des coups de fouet" comme tu dis.
- …Pardon ?
- T'as bien compris, répondit Sirius. T'es notre esclave. Et d'ailleurs tu vas commencer tout de suite. J'vais faire descendre Bones. Il va te montrer où sont rangés les accessoires, et tu vas briquer la cale de fond en comble.
- Hors de question !!!
Sirius s'était relevé. Il lui fit un sourire joyeux.
- Ah ? t'es sûr ?
Un peu déstabilisé par son comportement, Rogue ne répondit rien. Le sourire de Sirius s'élargit.
- Crois moi je suis sûr que c'est la meilleure option pour toi.
Lorsqu'on est un éminent personnage reconnu à la cour d'Angleterre, et qu'on connaît les pirates de leur réputation et parfois d'affrontement et en particulier Sirius Black, il est assez inquiétant de le voir sourire aussi largement. Rogue n'émit plus aucune objection.
- Bon garçon ! approuva James.
Il se leva et partit à la suite de son meilleur ami. Peu après, un homme descendit à la calle. Il avait une jambe de bois. En fait, elle semblait plus taillée dans un os que dans du bois, mais Rogue ne fit aucune remarque. Bones lui fit signe de le suivre. Rogue se leva et le suivit. Bones était parfaitement sûr de lui. Il marchait devant son prisonnier dont les mains n'étaient même pas attachées, et ne se retournait pas. Rogue envisagea un instant l'option de lui sauter dessus, mais l'abandonna vite. Un navire étant un espace clos, même s'il arrivait à neutraliser son geôlier, il ne pourrait guère se cacher parmi tous ces pirates. Quant à sauter par dessus bord, c'était hors de question. Pas au milieu de nul part, en approche de l'Amérique du Sud ! il aurait tôt fait d'appater les requins, avec sa blessure au crâne.
Bones s'arrêta devant une porte. Il tendit un balai et un seau plein d'eau savonneuse à Rogue sans rien dire. Il ouvrit la porte, accrocha plusieurs torches sur les murs et propulsa le prisonnier dans la calle avant de refermer la porte. Rogue roula dans les escaliers et atterrit sur le dos. Par chance, il n'avait pas renversé le seau posé au bas des escaliers. Il soupira et se leva. La porte était évidemment fermée à clef et il n'y avait aucune autre issue. Il se résolut donc à faire ce qu'on attendait de lui. Quand c'était aussi gentiment demandé…
Rogue n'en pouvait plus. Cette cale était sale au delà de l'imaginable. Elle n'avait pas été nettoyée depuis sa fabrication, il en était sûr. Il en était à peine à la moitié, depuis des heures et des heures. Il ne savait pas ce qui était le pire : tomber en plein dans les moisissures la tête la première, ou bien les pirates qui descendaient parfois pour rire de lui et lui cracher dessus. Ils se comportaient exactement comme leur capitaine le leur avait ordonné : il fallait le traiter comme les blancs traitaient les esclaves. Et encore, il était exempt des coups de fouets. Par contre, les crachats et les coups de pieds, ça y allait ! pas trop fort, histoire de ne pas l'abîmer complètement, pour qu'il puisse travailler.
- Du nerf molasson ! allez ! ou t'auras cent coups de bâton pour le déjeuner !
- C'est sale ! non, c'est toujours sale ! refais toute cette partie ! on t'laissera pas partir tant que ce sera pas nickel !
L'enfer. En plus, si le navire avait un accident, par exemple si un rocher sournois et caché en profondeur perçait la coque, il serait le premier à le savoir. Et le premier à se noyer aussi.
Depuis combien de temps était-il là ? la fatigue lui embrumait l'esprit. Il avait mal aux mains, au dos, aux jambes et aux yeux à cause du manque de lumière. Et il avait des bleus partout. Combien de temps encore le calvaire allait-il durer ? il voyait une sorte de brouillard flotter devant ses yeux. N'avait-il pas déjà nettoyé cette tâche ? n'était-ce pas la même que tout à l'heure ? peut-être que ce n'était qu'un nœud du bois…Il lui semblait que plus il frottait, plus il y avait des tâches.
Au moment même où il allait s'effondrer d'épuisement, la porte s'ouvrit. Pitié, pensa-t-il. Pitié. Que ce ne soit pas encore un de ces rustres de marins qui viendraient le bourrer de coups ou lui hurler dessus pour lui faire reprendre le travail jusqu'à ce que mort s'en suive.
- Qu'en dis-tu James ? il a bien bossé non ?
- C'est vrai. Je ne reconnais plus notre calle. Evidemment c'est pas fini, mais jamais elle n'a été plus propre, Sirius.
- C'est bien, esclave. Tu as droit à une heure de pause.
Rogue s'écroula sans autres formes de procès.
- On revient dans une heure James. La calle attendra, il faut préparer la bouffe dans une heure.
Les deux jeunes hommes ressortirent et la porte se ferma avec un bruit sourd dans le lourd silence de la calle.
Déjà une journée qu'il était là…les yeux cernés et les joues creuses, un tablier serré autour de la taille, il faisait le service sur le navire. C'était le repas du soir. Rogue aurait donné n'importe quoi pour pouvoir dormir : depuis des heures il s'échinait à préparer la nourriture correctement, sous l'étroite surveillance d'un pirate. Il avait du recommencer trois fois son plat parce que l'autre avait eu peur qu'il y ait glissé du poison. Depuis des heures, il servait ces putains de pirates qui en réclamaient sans cesse encore et qui étaient vraiment beaucoup trop nombreux, comme cette marmitte de fonte était trop lourde pour ses bras. En plus il n'avait pas eu droit à une seule cuillère de nourriture. Il allait crever de faim avant qu'ils n'atteignent Tortuga, à ce rythme là.
- Bon, fit Sirius en s'étirant. C'était très bon, esclave ! tu feras le même demain !
Il lança son bol sur Rogue. Comme si tous les pirates n'avaient attendu que cet instant, ils balancèrent tous leurs bols et tasses sur celui qui, hier matin encore, était un haut personnage de la cour d'Angleterre, et non une vulgaire bonniche. Il chancela et faillit s'écrouler, mais le peu de fierté qui lui restait le maintint debout. Il ramassa dignement tous les bols sous l'œil amusé du capitaine et du second. Puis il disparut dans la cuisine, et entreprit de tout laver, essayant parfois d'avaler ce qui restait dans les bols.
- On est bientôt arrivés Remus ? lança Sirius.
- Oh, je suppose qu'on y sera dans deux heures au plus…j'aperçois déjà l'île.
- Parfait ! James, tu mets le cap sur la baie du Pendu, on y ancre le navire pour la nuit.
- Oui chef ! s'exclama James en tournant légèrement la barre.
La baie du Pendu se situait juste à côté de la ville. Elle était protégée des regards et des curieux par une forêt luxuriante et dangereuse dont le passage jusqu'à la ville se traversait en quelques minutes. Evidemment, si on ne voulait pas mourir d'empoisonnement à cause d'une plante, ou tomber dans une ancienne fosse pleine de piques sur le chemin, il fallait connaître le coin.
Une heure et demi plus tard, ils y jetèrent l'ancre. Sirius donna l'ordre de mettre en place la passerelle, et avec James, il descendit aux cuisines. Rogue était là, assis sur un tabouret, regardant dans le vide.
- Et alors esclave ? rugit Sirius. On paresse ?
Rogue se leva d'un bond en sursautant.
- Euh…non, non !
- Pff !! allez ! au pied ! ordonna James.
Les deux pirates quittèrent la pièce. A regret, Rogue les suivit. Ils descendirent plusieurs ponts et arrivèrent aux cellules. Sirius propulsa Rogue dans l'une d'elle en le poussant du plat de la main entre les omoplates. Il ferma la grille à clef et agita le trousseau.
- Voilà. Tu restes ici. Les esclaves ne s'amusent pas.
Rogue lui lança un regard vide. En un sens il était un peu soulagé. Il n'aurait pas à subir les autres pirates de Tortuga. Sirius le fixa du regard un moment, puis accrocha les clefs sur un crochet recourbé. Ils ne prenaient pas le risque, en les posant sur un tabouret ou sur un crochet normal, que la houle ne les fasse tomber jusqu'au prisonnier.
Lui et James remontèrent sur le pont et descendirent à terre.
- Comme toujours, j'ai encore l'impression que le sol roule sous mes pieds, commenta James.
- On s'habitue un peu trop au mouvement de la mer, c'est pour ça.
Ils traversèrent la forêt, et débouchèrent dans Tortuga. Sirius respira à fond.
- J'aime l'odeur de l'anarchie, dit-il en soupirant d'aise.
Ils s'arrêtèrent au coin d'une rue, attendirent deux coups de feu et traversèrent. Au moment d'entrer dans un bar, James retint le bras de Sirius, regardant en arrière.
- Regarde Sirius…regarde qui est là !!
Sirius se retourna et son regard tomba aussitôt sur les personnes que lui désignait James. Aussitôt, il se mit à sourire.
- Tiens quelle surprise !!!
- N'est-ce pas notre tigresse préférée ? demanda Remus qui sortait à l'instant du bar.
Au coin de la rue, accompagnée de quatre filles, la capitaine du Tiger Princess s'avançait d'un pas fier, ignorant royalement les gars qui la sifflaient ou lui faisaient de l'œil.
À
Suivre
…
Uh…elle était pas trop longue à venir ? désolée j'avais les idées, la mise en forme, mais pas le temps !! ne vous en faites pas j'ai commencé le chapitre sept…j'en suis…à la premiere page (doit-on rire ? –je ne sais pas, en tout cas c'est la réalité).
RAR :
Eterna de Solary : hi, désolée elle a un peu tardé la suite.
Dee-dee la malice : merci c'est généreux de ta part de bien vouloir me reviewer ! moi aussi j'aimerai bien être comme elle, savoir me battre à l'épée, avoir une ligne parfaite, être pirate, avoir un caractère bien trempé (si on traduit par caractère de cochon, tu es servie, et moi aussi hélas –toi la ferme ! –y avait longtemps…)…hum…quand est-ce qu'elle commence la romance…eh bien…c'est une bonne question, je vous remercie de l'avoir posée…hum je sais pas !! je creuse la question en ce moment même. Voilà encore merci !!
Zeeve lelula : c'est vrai ça change de la "routine" de Poudlard…lol moi aussi je préfère celle là maintenant. Bon la suite a un peu tardé, je vais essayer de faire le prochain chapitre plus rapidement (évidemment le pourcentage de succès est faible –la ferme mauvaise langue !). Wala, merci bien !
Marie lune : je m'excuse DEVANT LE MONDE ENTIEEEEEEEEER (l'auteuse est beaucoup trop marquée par Ritsu décidément) !! PARDOOOOOON !! pas le temps ! je suis en train de faire trois mille chose à la fois ! je dois terminer un bouquin de 698 pages pour ce w-e j'en suis même pas à 300 ! je veux terminer un dessin de Naruto avant ce w-e j'y arriverai pas ! je veux écrire cette fic même si c'est le "moins urgent" pk je l'aime bcp et j'ai pas le temps ! lol bon j'arrête de me plaindre moi aussi ! mdr tout le monde aime cet aspect hein ? LES MECS SONT NULS ET INCAPABLES DE SE DEBROUILLER SEULS, LES FILLES SONT PLUS FORTES ! (l'auteuse s'emballe… –je me rappelle pas t'avoir demandé de commenter, alors ta gueule !) eh bieeeeeen…Tu supposais mal !! c'est pas Lily mais Sevie qui arrive…j'imagine bien James dégoûté…il veut Lily on lui refile Sev à la place, lol aucun rapport ! lol je m'éternise, merci beaucoup, merci beaucoup, merci beaucoup, et je me ré-excuse de ne plus être régulière !
Cool : merci bien ! j'ai essayé à fond d'imaginer la chose et de me renseigner là dessus (malheureusement google s'est montré très peu coopératif le sa…) voilaaa merci bocou bocou et à bientôt (on espère lol)
Ilys : J'ADORE CE PSEUDO !! (cri du cœur en direct, réponse en rediff.) merci beaucoup ! les pirates ça plait, hein ? Surtout quand c'est Siri ;-) wala j'espère ne pas trop vous avoir fait attendre pour la suite, encore merci !!
Melimelusine : merci ! je précise, moi aussi je DETESTE Bellatrix mais uniquement parce qu'elle a tué Siri. Sinon d'un côté j'aime bien sa personnalité (excepté le moment où elle se traîne aux basques de Voldy) et elle fait une bonne alliée. Alors haïssez la, mais pas dans ma fic, c'est une gentille juré ;-). Mci pour ta review, bye bye.
Remuslunard : désolée ! je dois avoir un réglage immuable dans mon cerveau, et c'est réglé comme sur du papier à musique : mes chapitres ont tous la même longueur ou à peu près. Je suis partie sur huit ou sept et même si je voulais j'arriverai pas à les faire plus longs !! navrée, et merci pour la review.
Lunattica : curiosité : ça veut dire quoi le z à la fin du lol ? mdr ma question est peut-être conne mais je me la pose vraiment. A part ça merci pour ta review, et tant mieux si ça te plait ! Lily a un caractère de vache, c'est parce que c'est une chef, elle doit se faire obéir. Elle ordonne, les autres se plient, lol.
Allima : ET OUI !!! les hommes ne savent pas se débrouiller lol !! les femmes sont plus dégourdies ! Sirius remonte le niveau évidemment. Lui c'est l'exception ;-), surtout quand la chemise est bien transparente. Bien vu ! la majorité des lecteurs pensaient que c'était le Tiger Princess, y a que toi qui a deviné que ça n'était pas lui. voilà merci ! PS : ton ptit Ron ? o.o je te souhaite bien du courage pour le supporter.
Eilwin : lol ! vive les femmes pirates !!! mais elles chantent quand même plus juste que les hommes ;-). Sirius, chemise qui colle, Sirius…CHEMISE EN TROP ! je vais la virer mdr ! bon on arrête de délirer…le rat le rat…me demande quel rôle je vais lui donner à lui…ce qui est sûr c'est qu'il ne va pas pourrir dans les canons (j'aurais pourtant aimé qu'il y pourisse et y crève). Voalà merci pour ta review !
