Not to touch the Earth

Disclaimer : Harry Potter et tout ce qui s'y rapporte sont (malheureusement lol) la création de J.K. Rowling. Seuls quelques personnages, particulièrement une enfant prénommée Haley ainsi que les neveux de Ginny, qui apparaîtront dans la suite de la fic m'appartiennent. L'intrigue est également la mienne . Enfin, grand merci à Axoo (allez lire ses fics dans mes favoris) qui a eu l'idée de ce titre.

Réponse aux reviews : (merci tout le monde, ça fait vraiment trop plaisir d'avoir autant de reviews pour la première fic que je poste sur )

Axoo : Merci à toi, vénérable petit scarabée

Zabou : Merci pour ta review. Non, Draco n'a pas changé, du moins pas réellement. Un Draco gentil, je ne vois pas l'intérêt lol. En fait, comme il le dit, il a grandi. Il a donc pris conscience de certaines choses et a adapté son comportement en conséquence. Il est plus mûr, indépendant vis-à-vis de ses parents et peut ainsi réfléchir à ses propres opinions sans être influencé par le courant de pensée familial. De plus, pour moi, Draco est trop fier pour servir Voldemort. Donc je suppose qu'il s'est éloigné de ses parents pendant les tomes qu'il nous reste à découvrir et qu'il a prit conscience que la véritable valeur d'une personne ne s'estime pas à la valeur de son compte en banque ni à son origine sociale. De plus, il est Médicomage, ce qui signifie qu'il se doit d'être correct tant qu'il est à la clinique… Voilà. J'espère que cette explication t'aura aidé.

Onarluca : Merci quand même. Je ne sais pas si tu liras cette réponse mais si tu le fais : es-tu sûr que le couple auquel tu penses sera le couple prédominant de ma fic ? Je te laisse méditer…

Slydawn : Merci beaucoup !!!

Les-divas-infernales : Merci à toi aussi et bonne année aussi !!! Si je continue à recevoir des reviews aussi agréables, elle ne peut être que bonne

Beru ou bloub : Je ne vais être beaucoup plus originale dans ma réponse… Merci, j'espère que la suite te plaira.

Lapis lazuli : Merci beaucoup Je le répète, Draco n'est pas devenu gentil, du moins pas totalement, ça enlèverait quand même beaucoup de piment à l'histoire lol. Par contre, tu auras la réponse à la question que tu poses très bientôt…

Chapitre 2 : Retour en arrière…

Lorsqu'elle eut quitté la chambre d'Harry, Ginny transplana immédiatement au Terrier. Ses neveux, ou du moins une partie, l'accueillirent avec des cris de joie. Elle avait toujours été appréciée des enfants et ceux de ses frères ne se dérobaient pas à la règle. Elle s'assit. Une horde d'enfants déferla sur elles. Le plus jeune, digne fils de Fred, âgé de deux ans, grimpa sur ses genoux, bientôt rejoint par sa sœur, d'un an son aînée.

Regarde ! s'exclamèrent-ils en lui tendant un bonbon appétissant. C'est papa qui nous l'a donné ! Vas-y, goûte !

Non merci ! J'ai déjà donné ! répondit-elle en riant. Allez, filez, petits monstres ! Je n'ai pas beaucoup de temps aujourd'hui.

Elle se leva. Sa mère, qui faisait face au plan de travail de la cuisine, se tourna vers elle.

Tu as vu Harry aujourd'hui ?

Oui. Je lui ai apporté des fleurs.

Comment allait-il ?

Mieux. Il a un nouveau médecin et il m'a…

Qui donc ? Je ne le savais pas.

Euh… peu importe.

Voyons, ne soit pas idiote.

Si tu y tiens… C'est Draco Malfoy.

Molly baissa un instant la tête vers les casseroles qu'elle lavait, l'air très absorbée par sa tâche.

Maman ? appela Ginny.

Oui ? Oh, excuse-moi, je… Il va mieux, donc ?

Oui. Il m'a dit que…

Qui ? Pas Harry, tout de même ?

Non. Dra… Malfoy.

Oh, je vois. Continue.

J'ai travaillé depuis trois ans à faire élaborer une potion plus efficace contre les états comateux graves. Apparemment, ils ont réussi et ils l'ont administré à Harry. Pour faire court, il rêve, depuis quelques temps.

Il rêve ? Mais c'est magnifique ! C'est presque comme s'il était conscient !

Oui… presque…

Allons, ne fais pas cette tête-là ! C'est une bonne nouvelle. Veux-tu rester dîner avec nous ce soir ?

Je ne sais pas. J'ai beaucoup de travail.

Ne dis pas n'importe quoi ! Tu dois bien pouvoir te libérer pour une soirée ! Charlie et Eva sont déjà là, Angelina aussi. NDLA : Eva est une jeune Roumaine que Charlie a épousé. Quant à Angelina, il s'agit d'Angelina Johnson, désormais épouse de Fred. Pour finir ce petit point sur la vie sentimentale des jeunes Weasley, Bill a épousé Fleur Delacour. George et Ron sont toujours célibataires. Quant à Percy, il ne voit plus ses parents. Les jumeaux ne devraient pas tarder, et Arthur, Bill et Ron vont arriver d'une minute à l'autre. Hermione m'a même promis de passer prendre une tasse de thé !

Sachant que sa mère aimait plus que tout accueillir de nombreux convives enthousiastes à sa table, Ginny finit par accepter. Une grappe d'enfants pendue à chaque jambe, elle mit tant bien que de mal la table. Ron arriva par la Poudre de Cheminette au moment où elle perdait l'équilibre et où elle renversait la carafe d'eau sur la table. Il fit un grand sourire à sa sœur puis il rattrapa la carafe avant qu'elle ne se brise sur le sol.

Ca faisait longtemps qu'on ne t'avait pas vu ! s'exclama-t-il.

J'ai eu beaucoup de travail.

Fais attention, plus tu vieillis, plus tu ressembles à Hermione. Vous allez finir noyées sous un tas de papiers si vous continuez.

Tu racontes n'importe quoi !

Non ! Au fait, tu as vu Harry récemment ? On m'a dit qu'il avait un nouveau Médicomage excellent. C'est vrai ?

Je suis allée le voir tout à l'heure et j'ai rencontré son médecin.

Alors, il t'a convaincue ?

Oui… si l'on peut dire…

Si l'on peut dire ? C'est tout ?

C'est-à-dire que…

Quoi ?

C'est-à-dire que ce Médicomage est Draco Malfoy, voilà ce qui n'a pas convaincu ta sœur, intervint Mrs Weasley, brandissant une louche à la main.

Quoi ?

Ron, ne fais pas l'idiot, tu m'as très bien entendue et je le sais ! Mais après tout, pourquoi pas ? Ce Malfoy a toujours été un excellent élève et il était du côté de Dumbledore quand Vous-Savez-Qui est tombé.

Ça ne change rien ! s'exclama Ron si fort que les enfants sursautèrent. C'est Malfoy ! Harry le déteste et il déteste Harry !

Ron, Harry n'est pas en état de haïr qui que ce soit dans son état, fit doucement Ginny. Et je me demande s'il se souviendra de nous quand il se réveillera.

S'il se réveille ! Malfoy va l'empoisonner, je le sais !

Ron ! Malfoy ne peut pas l'empoisonner, bon sang ! Réfléchis ! Toutes les preuves iraient vers lui ! Et qu'est-ce que ça lui apporteraient !

Je ne sais rien mais je le sais !

Il y eut un grand « crack» et Fred et George apparurent au milieu d'eux.

Qu'est-ce qui se passe ici ? fit George.

Ron, on doit t'entendre hurler au moins jusqu'au Chemin de Traverse, ajouta Fred. Je suis sûr que c'était ta voix, ces grincements.

Possible, rétorqua son frère jumeau. Alors, qu'est-ce qu'il y a ?

Rien, absolument rien, répondit Ginny. Simplement Monsieur vient d'apprendre que le nouveau Médicomage en charge d'Harry était Draco Malfoy et ça ne lui plait pas.

Draco Malfoy, tu dis ? Je ne vois pas le problème. On dit partout qu'il est excellent. Bien sûr, il n'est pas toujours très agréable, mais Harry a besoin de quelqu'un de compétent.

Quelqu'un de compétent ? explosa Ron. Quelqu'un de compétent ? Malfoy n'a jamais rien eu de compétent ! Il est dangereux !

Ronald Weasley !

Malgré qu'il ait fêté ses vingt-deux printemps, Ron sentit un frisson parcourir son échine lorsqu'il entendit la voix sévère de sa mère. Il retint son souffle, attendant la suite. Elle ne se fit pas attendre.

Je ne supporte pas ce comportement ! Tu iras voir Harry avec ta sœur, et je ne veux pas de disputes avec le Dr Malfoy ! Prends garde à toi, Ron ! Si j'entends Ginny me raconter que tu as dit ne serait-ce que le moindre petit juron, tu auras de sérieux problèmes ! Et ne me regarde pas comme ça ! Je suis ta mère et c'est tout !

Ron baissait la tête. Ce fut à ce moment qu'Hermione transplana dans la cuisine.

Bonjour ! fit-elle d'un ton enjoué.

Personne ne lui répondit, excepté Ginny qui lui fit un sourire. Molly se tourna vers elle, radieuse, et s'exclama :

Hermione ! Bonjour ! J'espère que tu vas bien ? Tu resteras bien manger quelque chose avec nous. Arthur et Bill ne sont pas encore rentrés.

Non merci, Molly, j'ai beaucoup de travail. Je prépare une étude qui devrait déboucher à un projet de loi pour la revalorisation du travail des elfes de maison.

Encore ta SALE ! s'écria Ron.

Non, Ron, combien de fois te l'ai-je dit ? Ce n'est pas la SALE ! Et de toute façon, j'ai abandonné cette idée d'association. Je n'ai plus le temps de m'y consacrer. D'ailleurs, je pense obtenir beaucoup plus de résultats grâce à cette étude. Amos NDLA : si ma mémoire est bonne, Amos Diggory est le Directeur du Département de Régulation des Créatures Magiques, ou quelque chose comme ça avait l'air très intéressé la dernière fois que je lui en ai parlé.

Je ne suis pas sûre que… Non, rien du tout… marmonna Ginny. Qu'est-ce que tu comptes rendre obligatoire par cette loi ?

Pas grand-chose. Je veux simplement que les elfes soient considérés comme des travailleurs à part entière et qu'ils soient traités de la sorte. Leurs conditions de travail sont vraiment déplorables, on m'a rendu un rapport là-dessus la semaine dernière, mais je le savais déjà. Je veux qu'ils aient droit à un salaire, des vacances et des…

Ron bailla bruyamment et s'interrompit brusquement lorsqu'il s'aperçut que tous les autres avaient les yeux fixés sur lui. Hermione, particulièrement.

Oh, excuse-moi, Hermione ! Je… je suis juste un peu fatigue.

Bien sûr, répondit-elle froidement. Si ce que je raconte ne t'intéresse pas, ne fais pas attention à moi et va jouer avec tes neveux.

Non, je t'assure, je…

Hermione ! Quelle joie de te voir !

Arthur Weasley s'approcha d'elle avec un sourire rayonnant et la serra dans ses bras.

Dis-moi donc, depuis combien de temps n'es-tu pas venue ici ? Un mois ? Deux ?

Je ne sais pas vraiment, fit-elle, son visage plus détendu.

Par Merlin, c'est incroyable ! Il me semble que tu as encore minci ! N'est-ce pas, Ron ? Si tu continues comme ça, tu vas bientôt disparaître. J'espère que tu restes manger à la maison. Molly a toujours fait des repas solides. A propos, Molly, Bill ne viendra pas. Fleur est un peu patraque aujourd'hui. Je crois que nous aurons droit à un nouveau descendant Weasley d'ici quelques mois…

Vraiment ? s'exclama sa femme, manquant d'assommer George avec le couvercle qu'elle venait d'ôter de sur sa casserole d'eau bouillante.

Tout à fait. Rien n'est officiel, mais Bill m'a avoué qu'elle irait demain faire des examens à Ste-Mangouste. Au fait, comment va Harry ?

Molly eut un regard noir et fit :

On en parlera un peu plus tard. Passons à table.

Bonjour, Mademoiselle, Monsieur. Je suppose que vous venez voir Mr Potter ?

Tout à fait.

Il est toujours chambre douze. Bonne journée.

Merci. De même.

Ginny et Ron montèrent au quatrième étage et longèrent le couloir jusqu'à la chambre douze.

Tu as compris, fit Ginny. Pas un mot de travers, c'est ce que Maman a dit.

C'est bon, pas la peine de me faire la leçon.

Très bien. Allons-y.

Elle frappa légèrement à la porte et entra. Ron la suivit. Draco Malfoy, accompagné d'un infirmier, se trouvait dans la chambre.

Bonjour, fit-il. Je vois que tu as emmené ton frère. Nous allions nous occuper un peu de Mr Potter. Tu devrais peut-être sortir.

Ce ne sont pas quelques soins qui vont me faire peur.

Tu es sûre ?

Oui.

Très bien. Joshua, s'il vous plaît, nous commencerons par le laver un peu.

Le laver ? Tu veux dire que… Oh, Merlin… Oui, en effet. Je reviens dans un quart d'heure.

Draco eut un sourire ironique. Dès que la porte se fut refermée sur la jeune femme, l'infirmier souleva le drap qui recouvrait le corps d'Harry. Ginny attendit une ou deux minutes, l'oreille tendue, devant la porte, puis n'entendant pas la voix de son frère hurlant d'éventuelles obscénités, elle s'éloigna lentement. Il n'avait pas seulement grandi. Il avait réellement changé. Jamais auparavant il n'aurait montré autant d'attention à son égard. Elle n'aurait jamais pu imaginer se trouver face à Draco Malfoy, discuter avec lui, sans la moindre violence, ne serait-ce que verbale. Au contraire, elle se sentait habitée par une étrange douceur. Qu'est-ce qui lui prenait ? Cette sensation, qui n'avait jamais été réservée qu'à Harry, elle l'éprouvait également pour son pire ennemi.

Merlin… murmura-t-elle. Qu'est-ce qu'il m'arrive ?

Excusez-moi, mademoiselle, vous avez dit quelque chose ? fit une infirmière qui passait près d'elle.

Pardon ? Non. Rien du tout…

Vous êtes sûre que ça va ?

Oui. Oui. Tout va très bien. Excusez-moi, il faut que j'y aille.

Elle fit demi-tour en direction de la chambre douze et s'arrêta devant la porte, emplie d'une inhabituelle réserve. Comment savoir si la toilette était terminée ? Elle leva le poing et frappa quelques coups légers.

Entrez ! fit avec brusquerie la voix qui l'avait tant remuée quelques minutes auparavant.

Non, il n'avait pas changé. Il avait juste grandi et appris les convenances. C'était elle qui s'acharnait à voir les gens plus beaux qu'ils n'étaient réellement.

Elle entra. Harry était couvert d'un drap propre, les joues lisses et les cheveux mieux arrangés que d'ordinaire. Ron, assis dans un coin de la petite chambre, fixait ses chaussures en serrant les dents.

Nous allons procéder à des quelques examens de routine, dit Malfoy de son ton professionnel. Vous pouvez rester et y assister si vous le souhaitez. A mon avis, c'est pourtant assez ennuyeux.

Nous allons rester, n'est-ce pas, Ron ?

Oui.

Très bien. Mets-toi sur le côté, tu risques de nous gêner.

La jeune femme s'adossa à un mur, près de Ron. Draco sortit sa baguette magique et marmonna une formule extrêmement longue et complexe. Il en dit une autre, puis encore une. De l'extrémité de sa baguette sortaient des filaments de différents couleurs.

Celui-ci montre…

Je sais comment ça marche, fit Ginny. Ron, ça t'intéresse ?

Tant qu'on me dit qu'il va bien, je me fiche du reste.

Draco hocha la tête mécaniquement et répondit :

Il va bien.

Très bien.

Il continua d'observer les courbes qui se formaient petit à petit. Ginny s'approcha et les fixa derrière lui. Puis une lueur inquiète brilla dans ses yeux. Elle rejeta sa longue chevelure flamboyante dans son dos.

Est-ce que c'est normal ? demanda-t-elle en désignant un point de la première courbe, qui se répercutait maintenant sur les deux autres.

Je ne crois pas. Joshua, allez chercher un peu de potion.

Les trois courbes, au début parfaitement rectilignes, étaient désormais irrégulières et désordonnées. Puis elles se scindèrent en de nombreux petits filaments.

Merlin… Que se passe-t-il ? Sortez ! Nous allons peut-être devoir intervenir. Je vous contacterai.

Ron bondit sur ses pieds, le visage empourpré.

Qu'est-ce que tu lui as fait ? hurla-t-il. Qu'est-ce que tu lui as fait ? Tu l'as tué ! Je le savais !

Arrête ! C'est toi qui va le tuer, Ron, s'écria Ginny. Laisse-le faire. Cette potion n'avait jamais été utilisée auparavant. Personne ne pouvait prévoir ça !

Alors pourquoi est-ce qu'on l'a utilisée sur lui ? Pourquoi ?

Tu préfères qu'il meure, c'est ça ! Bon sang, Ron ! On y va ! S'il te plaît ! S'il te plaît…

Sa voix devenait suppliante et ses yeux s'emplirent soudain de larmes. Ron la regardait, surpris. Il semblait redécouvrir sa petite sœur, celle qui, à dix ans, lui contait les fabuleux exploits d'Harry Potter, les yeux étincelants. Il la prit par la main et ouvrit la porte. Draco la rattrapa par le bras.

Attends, murmura-t-il. Attends derrière la porte. Il ne va pas mourir. Je viendrai te voir quand tout sera fini.

Elle acquiesça à peine et essuya la larme qui glissait sur sa joue. Une fois dans le couloir, elle lâcha la main de Ron et se laissa tomber sur le sol, les genoux serrés contre sa poitrine.

Vas-y, toi. Dis à Maman que tout c'est bien passé. Je reste ici.

Mais…

Dis-lui que j'ai du travail, que je suis rentrée chez moi. Si elle ne te voit pas bientôt, elle va penser que tu as fait des problèmes. S'il te plaît, Ron.

Oui, d'accord.

Il transplana. Pendant la demi-heure qui suivit, la jeune femme suivit avec inquiétude les déplacements agités des infirmiers qui traversaient la porte en coup de vent, entrant et sortant sans cesse. Finalement, Draco sortit, l'air épuisé. Elle se leva d'un bond, son visage reflétant tout son espoir.

Alors ?

Son état s'est stabilisé. On ne peut plus rien faire pour lui.

C'est-à-dire ?

Son état s'est brusquement aggravé. Des connexions dans son cerveau et dans sa moelle épinière ne se font plus. Je suis désolé. Il va sûrement mourir.

Quoi ? Non ! Ce n'est pas possible !

On peut briser les âmes, pas les réparer !

Non ! Voldemort ne l'a pas tué.

Voldemort l'a tué. Il a détruit son âme. Il a vaincu.

Non ! Tu ne peux pas dire ça ! Tu es Médicomage ! Tu dois te battre !

On ne peut plus se battre. Si on le touche, si on ne déplace ne serait-ce qu'un muscle, il est probable que ça le tuera.

Non ! Non… Non ! Tu ne peux pas dire ça !

Il va mourir. Tant pis pour lui.

Tu es monstre !

Si tu le dis… Oui… je suis un monstre…

Non… non… Laisse-moi le voir…

Personne ne peut le voir.

S'il te plaît. S'il va mourir…

Non.

La jeune femme laissait couler sans retenue les larmes sur son visage, hoquetant douloureusement.

Tu es un monstre ! cria-t-elle. Tu es un monstre ! J'ai pu croire que tu avais changé, mais tu es toujours le même ! Tu es ignoble ! Tu laisserai mourir quelqu'un simplement à cause de vos disputes passées ! Tu me dégoûtes !

Not to touch the Earth, Fin du Chapitre 2 : Retour en arrière

à l'âge de l'amour et de la haine