L'AFFAIRE GRANGER
Bienvenue pour la première parution du journal : Magique enquête. Je suis l'éditeur de ce fabuleux journal qui va vous entraîner dans cet univers à la fois magique et inquiétant. Toutes ces enquêtes sont véritables. Celle-ci est retranscrite dans sa totalité et un travail de recherche fut effectué pendant deux ans pour vérifier chaque détail. Oh, pardon, votre enquêteur a oublié de se présenter : je suis Colin, un célèbre élève de Poudlard. La meilleure école de sorciers du monde. Cette enquête est la première et je vous demande donc un peu d'indulgence. D'ailleurs, elle concerne ma chère école qui fut bouleversé par de nombreux troubles, comme chacun le sait. Et pas seulement par celui-dont-on-ne-dit-jamais-le-Nom-ni-ne-l'écrit. En parallèle de l'affaire du Survivant et son pire ennemi, qui est inutile de traiter ici, se dissimulait une autre affaire : Celle d'Hermione Granger. Je vous expose les faits, vieux de 10 ans.
7 heures du matin :
Réveil de Melle Granger. Elle se prépare et va prendre son petit déjeuner comme d'habitude. Dans cet immense salle, ses amis Ron et Harry l'attendent, toujours à la même place. Ils sont en 7 eme année. Monotonie du sacro saint petit déjeuner avant les cours. Pour eux, c'est cours de métamorphoses. Celui-ci se passe sans encombres de 8 heures à 9 heures.
9 heures 30 du matin ;
Hermione discute seul à seul face à Ron Weasley. La discussion semble animée selon certains témoins. Elle dure pourtant une heure.
10 heures 25 du matin
Ron semble insister mais Hermione le renvoi chaque fois. Selon la rumeur de l'époque, il aurait eu un mauvais geste. Son amie de puis 7 ans, choquée, aurait prit la fuite. Pourquoi ? Tout le monde s'en doute mais personne n'en aura jamais la certitude. La surdouée de la magie s'enfermera dans la grande salle du banquet. J'entends encore ses pleurs lorsque je suis passé devant cette porte. Je ne faisais que passer et continua mon chemin comme si de rien n'était.
10 heures 30 du matin.
Mes sources proviennent du journal intime de la victime. C'est donc elle qui décrit l'agression qu'elle a subit :
« Un long rayon noir sortit d'un coin. Je n'ai pas eu le temps de voir mon agresseur. J'esquive le sort et je me vois encore ramper jusqu'à cette porte. Heureusement, mon agresseur n'était plus là. Je contais tout à ma chatte, cher journal, lorsqu'elle me montra ses dents. Comme un sourire. Ses griffes se rétractèrent dans ses pattes qui perdaient leurs poils. Ses oreilles rétrécissaient pour se cacher derrière de longs cheveux roux. Seuls ses yeux turquoises restaient les mêmes. Ma chatte était un animagus !!Elle me déclara comme si elle voulait un verre d'eau :
Bonjour, je suis Amélie Chalimard. »
(Pour la connaître un peu mieux, votre serviteur a fait quelques recherches sur cette jeune femme :
Nom : Amélie
Prénoms ; Amélie, Cathy
Age : 25 ans
Taille : 1m74
Yeux : Verts
Emploi : Membre du PSA(Police Secrète Animagus)
Caractéristiques : Ancienne Gryffondor, elle s'est transformé en chat pour attraper Peter Pettigrow lors d'une mission secrète. Il lui a filé entre les doigts à l'époque.
Réputation glorieuse sur son travail, réputation désastreuse sur sa vie privée. Elle a tout sacrifié pour son métier. Toutes ses qualités nécessaires à son métier (obstination, détermination) se retournent contre elle pour ses relations avec les autres. Pourtant séduisante, elle a connu peu d'aventures.)
Elle fixa ses yeux de chats sur ma personne
-« Quand c'est que l'on commence l'enquête ».
H : L'enquête ?
A : Ben oui, tu aimerais tout de même savoir qui t'a attaqué ? Et puis cette affaire me permet de me dégourdir les pattes.
Elle frétillait. Sa transformation m'avait vraiment surprise et j'en restais bouche bée. Elle passa sa main devant mes yeux et j'atterris brusquement. Voyant que j'étais attentive, elle continua son discours.
A : Bon, il faut chercher celui qui t'en veut au point de te jeter un sort, et la nature de ce sort. Tu as une idée ?
H : Pour la nature du sort, je vais chercher dans mes grimoires mais pour les suspects, je n'ai aucune idée, Mademoiselle… ?
A : Chalimard mais appelle moi Amélie. Attends, tu dois bien avoir une idée ? Qui te déteste ?
H : ( …) Il y a bien le professeur Snape dont nous avons pour point commun notre horripilation l'un pour l'autre.
(Melle Chalimard utilisait un outil moldu pour ses recherches : Un magnétophone. Ce magnétophone fut retrouvé avec la cassette et m'a permit de reconstituer cette affaire dont les nombreux interrogatoires entre les suspects et l'agent du PSA.)
Il y a aussi Drago Malefoy qui m'insulte de Sang de Bourbe à chaque fois que je le vois.
A : Oh ! Il aura droit à un petit interrogatoire spécial ! Une douce torture. Il ne va pas le regretter hihihihihihi…Miaouuuuuuuu…Pardon.
H :(…)C'est tout.
A : Tu oublies Viktor et Ron, ceux qui t'adorent, ma maîtresse. Ils seraient prêts à tout pour toi. Tu as éconduit ses deux jeunes hommes avec un sang froid extraordinaire mais ils ne l'ont pas forcement accepté. Dont le dernier juste avant l'agression. Avec un mauvais geste en prime. Grrrrrrrrrr…
H : Non !attends, tu…
Elle prit ma tête entre ses mains et me susurra.
A : Laisse moi faire, je m'occupe de tout. Tu vas tout simplement m'accompagnais mais tu dois te taire, s'il te plait maîtresse.
Tout cela en faisant glisser son index sur mes lèvres. Elle en faisait le tour et encore le tour tout en suivant des yeux son mouvement gracieux. D'un coup, ses yeux bleu vert rencontrèrent les miens. Comme la mer qui se fracasse contre les rochers. Silence gênant. J'enlève avec une douceur extrême son doigt et détourne mes yeux. Elle sourit et tripota une mèche de ses cheveux. Elle est nerveuse, vite la détendre. Je lui rends son sourire et lui dicte finalement ce que je pensais avant ce petit accident.
H : Tu sais, cela m'étonnerait énormément que Victor pense encore à moi. Et il n'est pas à Poudlard…
A : Alors, je peux savoir ce qu'il fait dans ton placard ?
H : Mon placard….
La chambre fut plongée dans une obscurité curieuse. Seules les yeux de mon ancienne chatte brillaient dans ce noir artificiel. Un long craquement. Des bruits de pas. Un grand BOUM. De nouveau, la lumière qui me brûle les yeux. Apres m'y être habitué, je voyais le plus beau des spectacles. Et les plus drôles !Viktor, un œil au beurre noir, tenu par la peau du cou par la policiere, me saluait d'un geste inquiet.
V : Bonjour miomione…
Amélie lui donna un petit coup sur la tête et le fit s'asseoir.
A : On va commencer l'interrogatoire avec celui-là…
2 eme chapitre : Interrogation orale.
