DE SINGULIER LECON /

Disclamer : Rien n'est à moi comme vous pouvez vous en douter. Tout appartient à Mademoiselle JK Rolwing, sauf cette malheureuse –regard accablé- histoire.

Rating R : Celui ci se justifiera dans quelques chapitres

C'est un slash Harry Potter/Séverus Rogue donc … voilà vous êtes prévenus…

Réponse aux reviews :

Tout d'abord un grand merci à tous les gens qui m'on envoyé un message d'encouragement.

Merci aussi à tout ce qui ont lu !

Commençons par le commencement :

Camilla : Merci pour tes compliments qui me font extrêmement plaisir. Et oui, Séverus va se montrer de plus en plus entreprenant. (Le rating va se justifier, je vous le promets ! )

Aurélia : Non, toute ma fic est basé sur l'alternance des points de vue de Rogue et d'Harry. Sauf un ou deux chapitres qui seront entièrement basés sur un des points de vue mais c'est dans longtemps !!!

Silmar : Merci beaucoup, d'essayer d'influencer les lecteurs. Merci surtout de m'avoir encouragé à mettre mes fics sur Internet et également de m'avoir poussé à écrire. (rajout de la personne concernée : de te corriger tes fics gentiment pour le plus grand plaisir de tes lecteurs lol merci miss :p )

Maliciaslytherin : Tu vas être excusée ! Nous allons connaître plus ou moins ce qu'à ressenti Harry durant le massage du plus séduisant des profs de Poudlard. Je suis tout à fait de ton avis sur les mains de celui ci… hummm

Ariane Maxwell- Shi: Je suis très que contente que mon idée te plaise !

Genevieve Black : Je suis tout à fait de ton avis en ce qui concerne Rogue ! Pour moi, c'est une sorte de comique qui s'ignore. Pour ce qui est d'Harry, je ne dirais pas qu'il est niai mais plutôt extrêmement ingénu et c'est vrai que parfois cela frôle la niaiserie (tu as raison, au final)

Tiayel : Les slashs Séverus / Harry font partis également de mes préférées. Je suis contente que tu aimes cette fic et enchantée que tu la mettes dans tes favoris. Je souhaite surtout ne pas te décevoir !!

Merci aussi pour les encouragements deSNAPESLOVE, Astronema, Cerendy Potter, Angy.

Pour ce qui est de la fréquence à laquelle je vais publier mes fics, celle ci ne devrait pas logiquement dépasser une semaine – à part exception-.

Chapitre 2 : Leçons Particulières

Je me réveillais difficilement, contrairement à mon habitude. Ce rêve avait été si merveilleux et surtout si… réaliste.

Je consultais ma montre dans une ultime tentative pour me connecter à la réalité, celle ci indiquait… 7 heures.

7heures !!!

J'avais des cours à donner dans à peine une heure. Je me levais d'un bond mais je fus interrompu dans ma volonté de me rendre au plus vite à la salle de bain par une chose laide et rapiécée.

« Dobby !!, Que veux tu ? » Criais-je presque sous la surprise.

« Monsieur le directeur a demandé à Dobby de dire au professeur Rogue qu'il voulait le voir avant les cours dans son bureau ».

« C'est tout ? » Interrogeais-je la gorge sèche.

« Oui, professeur » dit-il joyeusement puis il disparut dans un pop.

Rien de pire qu'être réveillé par la face hideuse d'un elfe de maison, quand on souhaite l'être par la personne que l'on aime. Dobby était le pire de son espèce. Toujours joyeux, il m'exaspérait. Je notais mentalement de remercier chaleureusement Harry de nous l'avoir amené ici.

Je repensais de nouveau à l'attitude exaspérante de Dooby. Il venait de m'annoncer ma « future mort » comme il m'aurait annoncé la victoire des serpentards… avec une joie indéniable.

Je me dirigeais vers la salle de bain, me dévêtis, rentrais dans la douche puis je m'aspergeais quelques minutes d'eau froide, me savonnais puis sortis.

Je détestais ne pas avoir le temps, être en retard. C'était insupportable. J'avais faim, en plus. J'abhorrais commencer la journée sans manger, cette activité étant la seule un tant soit peu charnelle qui me restait.

Habillé à la va-vite, je me dirigeais, à la fois tétanisé et furieux, vers le bureau de Directeur.

Pourquoi étais-je convoqué de si bonne heure ?

Le gamin avait-il raconté notre entrevue d'hier à Minerva ?

J'avais été d'une imprudence incomparable. J'aurais du prendre le temps d'inventer quelque chose de plus crédible que cette histoire idiote de crème. J'avais été stupide… j'avais été amoureux.

Après quelques instant, je me figeais devant la gargouille gardant l'entrée du bureau de mon Directeur. Une formidable douleur au ventre m'assaillit. Je dis le mot de passe ridicule puis je rentrais d'un pas fier et conquérant.

Je tentais de me rassurer tout en m'inclinant légèrement devant Minerva et Albus.

Harry n'aurait jamais été dire cela à cette vieille pie. La honte d'abord l'en aurait empêché, la peur ensuite de se tromper et d'être ridicule et surtout l'orgueil.

J'essayais de me répéter ce raisonnement, inlassablement.

Je m'engouffrais au centre, dévisageant le directeur et sa collègue. Minerva me regardait méchamment. Je m'étais trompé, lamentablement, il avait tout dit.

« Bonjour Séverus. »

« Bonjour Monsieur le Directeur. » Grinçais-je.

« Vous avez l'air d'un élève pris en faute. C'est très suspect cela. » Plaisanta l'insupportable Dumbledore.

Je le foudroyais du regard.

« Pourquoi suis-je ici ? » Demandais-je froidement.

« Vous avez collé Potter, un mois parce qu'il avait brisé une pipette !!!! C'est inadmissible. Votre haine pour ce garçon vous aveugle totalement. » me hurla presque Minerva en me foudroyant du regard.

Je souris de soulagement, ce qui ne lui plut pas du tout.

« Je ne savais pas que la petite star du collège venait pleurer dans vos jupes. Quelle attitude Griffondoresque !!! tout de même » raillais-je

« Harry ne l'a pas dit au professeur Mac Gonnagall mais il l'a dit à Ronald Weasley devant mon bureau et bien sûr je les ai entendus » répondit calmement le professeur Dumbledore.

Je priais les Saints, les Dieux, les Démons, pour que le gosse n'ai rien dit de plus.

« J'avais dans le but, de… d'utiliser ces heures comme des heures de rattrapage dans ma matière. N'étant passé en 1ère année d'ASPIC qu'en raison d'événements exceptionnels, je pensais le remettre à niveau. Comme vous le savez, je n'accepte que les meilleurs dans ma classe. Or Potter est loin d'être bon en potion. Il serait dommage pour sa petite tête brune, que Vous-Savez-Qui décide de l'empoisonner. Je doute que Potter, qui ne voit pas la différence entre du Tue-loup et une potion contre les maux de tête, reconnaisse un poison. Pas que cela me dérange particulièrement qu'il meurt.» Enonçais-je sous le regard furieux de Minerva.

« C'est une excellente idée, Séverus» me dit en souriant le professeur Dumbledore, après quelques secondes de réflexions.

Je répondis par un signe d'assentiment puis sortis dans une virevoltement de cape.

J'avais donc deux mois –exactement- pour faire d'Harry Potter mon amant.

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J'attendais comme tous ces benêts. Je ne touchais pas à ma fourchette de peur d'augmenter mon envie. Je ne regardais pas mon assiette. L'assiette n'existait pas, mon envie de manger nom plus. Je multipliais les soupirs plus que significatifs dans la direction de Dumbledore. Celui ci parlait avec Bibine d'un sujet inintéressant. Mon dieu faites qu'il écourte !

En générale, j'avais plus de dignité que cela, je subissais l'attente de la nourriture avec fierté. Cependant aujourd'hui je n'avais pas mangé depuis le matin. L'expression mourir de faim, avait prit tout son sens. Quel est le fou, qui a instauré comme règle que se soit le Directeur qui donne le signal pour le repas. Minerva aussi affamée que moi, lança des regards expressifs au Directeur. Je me solidarisais immédiatement.

« Ces mômes doivent mourir de faim. » murmurais-je à l'intention d'Albus

« Pour une fois je suis d'accord ! Les enfants ont tous eut une rude matinée ! Il serait appréciable de leur servir la nourriture maintenant. Ils auraient du temps après pour se détendre. » implora Mc Gonnagall.

Dumbledore sourit malicieusement, aucunement dupe de nos mensonges.

« Vos chers élèves ne sont pas tous arrivés. Il serait… dommage que certains mangent froid. »

Je me mordis les lèvres, brutalement, ce début de journée avait été plus qu'éprouvant. Enseigner à des mioches stupide et folâtre m'énervais parfois, même si je devais admettre que j'adorais cela. Ce qui me manquait c'était…

Harry Potter et sa cohorte arriva nonchalamment dans la Grande Salle, suivit d'autres élèves.

Harry, voilà ce qui manquait à ma vie. Harry est…

…..sa peau, ses yeux, ses lèvres, son corps, ses éclats de rire, sa voix…

Lui !

Un mal de ventre aigu me prit soudainement. Il était assis là avec ses amis, riant de bon cœur à, je ne sais quelle blague « peu drôle » de Weasley.

J'adorais son rire de petit garçon insolent.

Le Directeur, à l'arrivée d'une classe de Serdaigle donna enfin le signal. Des plats apparurent soudainement. Cela n'avait plus d'intérêt.

La seul qui en avait un peu c'était ce jeune homme installé à une table que j'avais toujours considérée comme ennemie.

Je l'aimais et je ne comprenais pas pourquoi.

Il n'était pas vraiment beau. Il était doté d'une certaine intelligence c'est vrai mais cela ne motivait pas ce genre de sentiment. Ardent, passionné, profond, pudique, timide, audacieux, insolant, tous ces mots aussi pouvait le définir. Je les avais tous analysé dans l'espoir de comprendre et de pouvoir lutter contre un sentiment si contre nature. Il avait 16 ans. C'était mon élève et officiellement je le détestais. A vrai dire, je l'avais réellement détesté violemment. Ma haine avait atteint son apogée durant les vacances et comme un trapéziste perd l'équilibre je l'avais aimé. La haine s'était métamorphosé en amour. Un amour qui n'était pas tendre et qui ne le sera jamais, un amour passionné, brûlant, violent et brutal. J'avais toujours aimé comme cela… dans la démesuré. Peu de personne pouvait se vanter de m'avoir fait ressentire ce sentiment : ma mère, Rosie, et Lucius peut être. Les autres dans ma vie n'avaient été que des gens sans importance, indifférent presque.

« Tu ne manges pas, Séverus? » me murmura amicalement Lupin.

Je me servis copieusement malgré la sensation de malaise qui régnait dans mon estomac.

Le loup-garou, ne pouvait pas me laisser tranquille. Je me souviens d'un temps lointain ou sa compagnie ne mettait pas aussi désagréable que cela. Rectifions du moins, je réussissais la rendre …intéressante.

« J'aimerai te parler après… ce soir » me bredouilla Remus

« Non » répondis-je sèchement

Mes relations avec lui, comme avec les autres, avaient toujours était régit par des Oui et des Non. Les phrases inutiles étaient bannies. On ne dit pas que l'on aime quand on n'aime pas.

Cela n'empêchait pas la tendresse, ni les attentions, ni la douceur, et surtout pas le plaisir. C'était seulement franc. Aucun de mes anciens amants et maîtresses ne pouvait se plaindre de mon manque de sincérité.

J'aimais à être claire.

Lupin comparait aux autres était peut être un souvenir plus agréable que certain.

Le loup-garou rougit violemment, pensant sûrement que j'avais pris sa phrase pour une incitation amoureuse.

« Ce n'est… pas ce..ce que… je v-voulais dire ! Je veux seulement... euh... parler d'Harry » s'enfonça mon ancien amant.

« Non ! J'avais comprit ! Qu'est ce que tu voulais dire déj » le taquinais-je cruellement.

Je sentis la chaleur de son visage tant celui ci était rouge de honte.

Une sensation étrange m'envahit, je me retournais face aux élèves.

Mon petit chaton me dévisageait avec appréhension, et… désir ?

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Je baissais tout de suite les yeux. Qu'est ce qui m'avais prit ?

J'essayais vainement de contrôler le flux de sang qui envahissait peu à peu mes joues.

« T'a vu la fille, elle est vraiment booonne » me murmura Seamus à la vue d'une charmante Poufsouffle.

« Elle est jolie » admis-je.

Je n'étais pas attiré par les filles, ni par les garçons d'ailleurs. Pour moi, on n'aimait qu'une par conséquent les autres n'avaient pas de réelle importance. Un peu comme mon père qui n'avait aimé que ma mère. J'étais indéniablement romantique et j'étais un garçon. Deux choses presque incompatibles. Ron se serait assurément moquer de moi s'il avait su mes idées à l'eau de rose.

Je faisais donc un effort pour m'intéressait un minimum aux filles.

Dean racontait une de ces pseudo conquêtes avec moult détailles scabreux. Je soupirais bruyamment. Il ne pouvait pas parler d'autre chose ? A croire que le sexe était la chose la plus importante de cet univers. [ben…] Je ne voyais pas ce que cela avait de si sensationnel que cela, d'ailleurs.

L'unique baiser, que j'avais partagé avait été plus un échange de réconfort qu'autre chose, quant au plaisir solitaire auquel il m'arrivait de m'adonnais, c'était plaisant… sans plus. Je ressentais dix fois plus de plaisir en mangeant une bonne tarte à la mélasse.

La seule expérience qui avait provoqué chez moi qu'une vague sensation de ravissement datait d'hier. Au souvenir des longs doigts délicats de mon professeur de potion, je me mis à trembler, me rasseyant plus correctement sur ma chaise.

J'avais demandé à un Ron éberlué de me passer de la crème, cela ne m'avait strictement rien fait. J'avais réessayé avec Hermione, le résultat n'avait pas était plus concluant.

J'en étais venus à l'hypothèse totalement folle que soit Rogue me faisait de l'effet soit -s'il vous plaît faites que se soit cela- il était particulièrement doué de ses mains. Cette supposition était très probable. Ce n'était pas un maître de potion pour rien, non ?

Une voix pernicieuse me chuchota dans ma tête que c'était les deux.

« T'a pas arrêté de gémir cette nuit, tu rêvais de quoi ? » me demanda d'une voix gaillarde Ron

« De Rogue » répondis-je négligemment, toujours dans mes pensées.

« Ta rêver de Rogue » hurla –du moins il me sembla qu'il le hurla- Ron abasourdi.

La table s'immobilisa. Un silence pesant s'en dégagea.

J'étais ridicule. J'étais rouge de honte. Je priais intérieurement pour que le principal intéressé n'ait pas entendu. Je levais discrètement la tête pour voir la réaction de « l'homme en noir »

Il me regardait avec fixité. Je m'enfonçais plus profondément dans ma chaise. Avec un peu de chance la terre m'engloutirait.

« Tu gémissais en rêvant à …Rogue » énonça fortement mon pseudo ami.

Le reste de l'école qui n'avait entendu s'immobilisa tout à coup à l'affût de ma réponse.

J'entendis autour de moi des chuchotements étouffés et désapprobateurs.

Ronald venait d'anéantir ma minuscule chance de vie amoureuse. Je ne m'en remettrais pas.

On avait cru que j'étais l'héritier de Serpentards, puis un fou et là on allait imaginer que c'était moi l'amant de Rogue.

Mon Dieu, mais pourquoi moi ?

L'envie de frapper Ron me submergeais tout à coup.

« Je rêvais que j'étais en cours et je poussais de léger cris parce que … euh je ratais encore ma potion » me justifiais-je plus que maladroitement.

Certain éclatèrent de rire mais ils s'arrêtèrent à la vue des yeux incendiaires de l'objet de mes fantasmes. L'objet de quoi ?

Je suis fou ?

Rêver que vous êtes nu contre un homme qui l'est aussi et qui vous embrasse fougueusement ce n'est pas un fantasme, c'est un dérèglement hormonal et passager.

Je jetais des coups d'œil paniqués autour de moi. J'attendis quelques secondes que la grande Salle ai retrouvée son animation habituelle, puis je me levais brusquement, sans finir mon assiette. Je lançais le regard le plus mauvais que je pouvais à Ron, puis je me dirigeais d'un pas décidé hors de cette horrible salle.

« Potter, n'oublie pas, on a potion » cria une voix particulièrement traînante.

Je sortis rapidement sous les éclats de rire.

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J'étais assis près d'Hermione, contrairement à mon habitude. Ronald ne participaient pas à ce cours. Il n'avait pas eu assez de BUSE en potion pour cela. Pour moi qui en avais eu un peu plus mais pas assez pour atteindre 'le haut niveau qu'il attendait de ces élèves' , j'étais passé 'grâce' au concours de Dumbledore, comme me le répéter sans cesse Rogue.

« On blaguait Harry ! Tu ne vas pas faire la tête! Allez reviens à coté de moi » implora Finnigan.

J'étais beaucoup mieux devant, au moins j'écouterais ce qui vu mes résultats ne pouvait pas me faire de mal.

Hermione interrogea Seamusqui lui raconta brièvement ce qui s'était passé. Heureusement, elle n'avait pas été présente lors du drame. Comme à son habitude, elle était fourrée à la bibliothèque.

« Tu devrais… »

« 10 points de moins pour les Griffondors » murmura froidement et intelligiblement le corbeau anciennement graisseux

Mon cauchemar commençait.

Je sentais comme un pressentiment que cet homme là-bas allez me faire payer atrocement la maladresse de Ronald.

Il écrit au tableau la potion du jour puis se dirigea vers moi, pris une chaise et s'assit en face de moi.

Je soupirais !

Depuis le début de l'année, il avait pris cette regretable habitude. Je devais faire mes potions sous ses sarcasmes. En général, il m'aidait tout en m'enlevant des points pour mon incompétence.

Ce cours de trois heures promettait d'être très long.

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J'admirais ses mains. Elles étaient légèrement trop mince, mais leurs maigreurs, ne diminuait pas leur charmes La sensation de ces mains sur ma peau me revient tout à coup et je tremblais un peu.

Il me fixait, ces yeux noirs possédaient encore cette même flamme.

Je rougis.

« A vous Potter »

Il me tendis le fruit que je devais couper d'une certaine manière pour une certaine potion. Je ne réussi pas. J'étais un cas désespéré, d'autant plus désespéré que je n'avais aucunement écouté ce qu'il me disait, trop absorbé par la contemplation de ces mains.

Il me prit le couteau violemment puis me le rendis. Sans crier gare, il se leva, tourna autour de ma chaise pour finalement s'installer derrière moi et enserrait mes mains.

La classe se figea et mon cœur également.

Qu'est ce qu'il faisait ?

« Vous êtes un incapable Potter » murmura t il, tout en me soufflant sur la peau.

Pourquoi faisait-il cela ?

Il commença, nos mains enlacées, à éplucher un à un les fruits en de fins morceaux. Il me hurlait dessus mais je n'entendais rien. Il m'enleva -je crois- 50 points dans un accès mauvais humeur-. Je m'en moquais, je crois. La seule chose, en fait, que je sentais était son pouce qui caressait très discrètement ma peau.

La cloche retentit, hélas.

Je devint cramoisie à la pensé que j'aurais désiré peut être rester une heure de plus avec …

N'importe quoi !

« Potter dans mon bureau » cria t il.

Je déglutis difficilement.

Pourquoi voulait-il me voir ? Encore des retenues ?

Je me dirigeais timidement vers le dit bureau qui se trouvait à coté de la salle de classe.

Il était déjà assis, les yeux dans des copies

« Vous ne faites aucun effort dans ma matière » énonça Rogue.

J'hochais la tête discrètement. A quoi bon nier ? Je me repris aussitôt. Heureusement il ne m'avait pas vu

« Vous n'êtes pas censé rêvasser en classe, de plus » continua-t-il

« Vous êtes en retenue pendant deux mois plus la semaine que j'ajoute pour ne pas avoir écouté. Il se trouve que pour votre malchance c'est avec moi que vous les ferez. Trouvant ridicule de perdre un temps précieux au récurage des chaudrons, vous aurez des leçons particulières à la place »

« Oui Monsieur » répondis-je… insolemment ?.

Il me sourit étrangement

« Sortez Potter »

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Harry Potter V (extrait du discours de Rogue au début de l'année)