Disclamer : Rien n'est à moi comme vous pouvez vous en douter. Tout appartient à Mademoiselle JK Rolwing, sauf cette malheureuse –regard accablé- histoire.
Rating R : Celui ci se justifiera dans quelques chapitres.
C'est un slash Harry Potter/Séverus Rogue donc … voilà vous êtes prévenus…
Chapitre 4 : « DOUTES »
Il faisait froid, mieux même l'atmosphère étais glaciale, mais moi, je ne sentais pas les morsures de celui-ci contrairement à lui qui grelottait .
Mon cœur comme mon âme étaient beaucoup trop brûlants. J'avais l'impression d'avoir pris de l'opium depuis que j'avais entendu par hasard la 'confession' de mon chaton. J'en remercierais presque Malefoy pour m'avoir amené dans cette bibliothèque. Je savais -bien entendu- qu'il avait un rendez-vous avec Miss Granger c'était pourquoi j'étais arrivé vingt minutes en avance. (l'idée de voir deux adolescents s'échangeant avec fougue une dose non négligeable de salive ne m'enchantant pas particulièrement…)
Mon dieu, je n'avais jamais été aussi excité quand mon mignon à commencé son aveu. C'était sensationnel : lui, sa bouche qui formait ces phrases tant espérées, l'ambiance si particulière de la bibliothèque, l'obscurité qui nous envahissait peu à peu, son corps qui se tortillait sur sa chaise, ses bras serrés sur son torse…
Il souffla dans ces mains et releva le col de son pull. C'est vrai que les cachots étaient froids en hiver. Il jouait avec ces doigts, les tordant et les caressant. Ses mains étaient-elles toujours aussi chaudes malgré la « fraîcheur » de la pièce ? Il continua encore à se toucher langoureusement les paumes avec son pouce.
Je l'imaginais faire les mêmes gestes sur mes mains, mon torse, mes cuisses et … Je fermais délicieusement les paupières. Je ne devais pas penser à cela, maintenant. Il m'aimait –il était « accro » d'après Mione, -qu'est ce que j'aimais cette fille ! - mais il était loin d'être prêt à passer à des choses plus sérieuses. J'avais pensé quand j'avais formé ce projet, qu'il ne m'aimerait qu'après avoir fait l'amour.
Cela ne me dérangeait pas du tout de m'être trompé bien au contraire. Cela ouvrait d'intéressantes perspectives.
D'ailleurs aujourd'hui nous allions réellement débuté les « cours de rattrapages. »
« Potter, vous avez froid » énonçais-je rapidement
« Non, Monsieur » me mentit-il d'une voix presque inaudible.
« Ce n'était pas une question, Monsieur Potter » lui dis-je fortement, puis, je me levais, rangeais mes affaires d'un coup de baguette et enfilais mon manteau.
« Ramassez vos affaires et habillez vous » lui ordonnais-je. Je me souris à moi-même. Cette phrase pouvait, prit dans une toute autre situation, avoir un sens on ne peut plus agréable.
Il m'obéit promptement puis il s'immobilisa
« Bonne nuit professeur » me dit-il tristement.
Mon sourire s'agrandit
« Qui vous a dit que c'était fini ? Il est à peine 10 heures. Nous allons aller dans mes appartements, les cachots sont impraticables en hiver le soir. D'ailleurs, nous nous retrouverons dorénavant dans mon salon »
Il s'immobilisa, ces yeux émeraudes où brillait un mélange de crainte et de désir.
« Je ne vais pas vous sauter dessus » lui dis-je, puis j'ajoutais tranquillement « je n'ais pas l'habitude de prendre les gens lâchement par derrière. »
Ses yeux s'écarquillèrent d'un coup puis il rougit et balbutia quelques choses que je ne compris pas. Il s'engagea alors avec rapidité vers mes appartements. Je le suivis un sourire démoniaque aux lèvres.
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Nous étions assis l'un en face de l'autre, chacun jouant à être absorbé par son travail. Il était beaucoup plus mauvais comédien que moi. Toutes les cinq minutes, je sentais son regard caressant se posait sur moi puis se baisser promptement. Une douce chaleur se dégageait du feu ce que semblait apprécier mon petit chaton. Il avait enlevé son affreux pull difforme et trop grand pour lui. Ses joues avaient pris une jolie couleur rouge, me rappelant vaguement la couleur d'un pain chaud.
Le jeune homme me regarda encore une fois. Malheureusement pour lui, cette fois ci je n'avais pas les yeux baissés. Il pâlit un peu sous mes yeux noirs mais ne cilla pourtant pas.
Je me souvenais vaguement de l'avoir vu joué à ce petit jeu avec Drago Malefoy. Je souris discrètement. Peu de personne jouait à cela avec moi. On verrait bien, si le petit était aussi mauvais que son père.
Il me fixait irrémédiablement, ses paupières immobiles. Ces yeux étaient sublimés à la lueur des chandelles. J'admirais leur forme, légèrement arrondie, la courbe de ses cilles et surtout la couleur : vert laqué. Mon sourire s'agrandit. Le petit chaton était bon. Il jouait avec sa plume pour évacuer la pression que mes yeux lui faisaient subir. Le jeu devait finir. Je n'avais pas le temps de l'éterniser. Je mis toute ma passion, toute ma fougue, tout ce que j'enfermais au plus profond de moi.
Qu'est qu'il était appétissant ainsi !
Mon dieu il ne voulait pas arrêter.
J'humidifiais légèrement mes lèvres puis je les mordillais assez fortement pour les coloré de rouge. Son souffle s'arrêta tout à coup. Il baissa le regard pour l'accrocher à ma bouche.
Il avait perdu.
Je souris grandement.
Il allait reprendre son activité normale d'étudiant en retenue c'est à dire faire semblant de travailler quand je l'interrompis.
« Harry, puisque vous avez l'air d'avoir fini, vous allez m'aider. Levez vous » ordonnais je
Il exécuta avec cet air blasé qui m'exaspérait tant. Il soupira. Je lui demanda fermement de me suivre. Il le fit sans parler.
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Il me regardait totalement interloqué. Il n'arrêtait pas de remuer dans tous les sens, mal à l'aise. Il se mordait les lèvres tout en essayant de rompre le contact visuel avec le lit … mon lit.
Je me retenais de rire. J'adorais sa réaction de gène et d'envie devant ma chambre.
Pour son excuse, je l'avais conçu de telle manière qu'elle soit le plus proche de la pièce de mes fantasmes. Les couleurs dominantes étaient le noir et le rouge. Mon lit à baldaquin était entouré de soie couleur sang. Les rideaux échouaient négligemment par terre. Mon lit était –heureusement- défait. Les draps en soie, noire -devais je le précisait- étaient totalement en désordre. La lumière qui se dégageait des chandeliers ajoutait je ne sais quoi de sensuel. J'adorais ma chambre.
Devant l'inaction de mon petit chaton, je m'assis sur mon lit une jambe par terre, l'autre sur les draps. Je me mis à manger une grappe de raisin tout en jouant avec une rose noire, avec ma main libre. Je me décidais à parler -enfin- devant le rouge carmin qui s'étalait dangereusement sur son délicieux visage.
« Je dois enlever … » je laissa en suspens cette phrase. « Je dois enlever les pétales d'une fleur très particulière. Elle ne réagit que quand on la stimule. Vous jouerez le rôle du stimulant… »
Il s'étouffa presque au mots stimulant. J'adorais les adolescents et leur esprit tellement porté vers le sexe. Je souris dangereusement.
« Ne vous inquiétez pas Monsieur Potter je ne vous demanderai rien de vraiment immoral » lui disais-je 'gentiment'
« Allez vous asseoir au piano qui se trouve à votre droite et attendez moi »
Je me dirigeais vers ma salle de bain et je ressortis quelques secondes après, tenant dans mes bras, une plante minuscule. Je la posais sur mon lit et m'assis sur le banc devant le piano. Je l'ouvris, puis je commençais à caresser les touches comme je toucherais une femme ou le gosse à coté de moi. Mon piano était la vivante représentation d'une femme brune et passionnée qui sacrifia tellement pour moi, sans rien me demander en retour. J'ai aimé le piano pour elle, par elle et je continuais encore malgré sa mort à jouer pour ces yeux trop bleu.
Maman murmurais-je pour moi-même. Je fermais les yeux quelques secondes. Une silhouette frêle me revient à l'esprit. Je lui présentais brièvement, mais en termes non équivoque, le garçon brun à cot de moi. Elle me gronda pour la forme puis me sourit. Son souvenir s'envola.
« Je ne sais pas jouer Monsieur » me rappela à la réalité une petite voix enrouée à mes cot
Je posais mes doigts sur les touches et entamais un morceau de Bach, pour faire taire l'enfant. La musique résonna dans la pièce me délivrant de petite décharge dans la peau. Harry réagit de même, les yeux clos, le visage heureux.
J'arrêtais brusquement prenant ces mains dans les miennes puis les posait sur une touche. Il l'actionna. Un bruit aigu sortit du piano.
Il me sourit.
« C'est pour la plante. Hermione m'en a parlé. Une fois par an, la rosira éclot et se décompose grâce à des notes aigus »me disait-il tout excité.
Je posa mon doigt sur ses lèvres puis je lui souris. Il l'actionna encore une fois, de façon continue cette fois. La rosira commença son superbe ballet. Doucement, ces pétales s'ouvrirent -des pétales d'un rose très pâle-. Je pris la main béante de mon mignon, puis l'enlaçais contre la mienne. Je les dirigèrent vers la dite fleurs. Une à une, les pétales s'enlevèrent. C'était très long mais cela ne nous gênait ni lui ni moi Nous avions tous notre temps.
Je recueillit au bout d'heure toutes les innombrables pétales, puis, je me retournais pour voir le gosse. Celui ci était endormit.
Je ne savais pas quoi faire. Le réveiller était la solution la plus prudente, mais il avait l'air si profondément endormi. Je ne ferais rien de mal en le laissant ici. J'étais un adulte je pourrais totalement contrôler mes pulsions.
Ma raison me criait de ne pas faire cela, mais je ne l'écoutais pas.
Je pris doucement mon chaton dans mes bras -il n'était pas vraiment lourd pour un adolescent de 16 ans- et l'allongeais sur mon lit. J'entrepris le plus calmement possible de lui retirer les vêtements encombrant pour une bonne nuit de sommeil. La cravate fut chose simple. Le pantalon s'avérait être une tâche beaucoup plus difficile pour mon équilibre mental. Je laissais glisser son affreux pantalon noir. J'essaya de ne pas m'attarder sur ses hanches fines, sur ces cuisses, et surtout sur son boxer bleu. Je fermis les yeux résolument, puis les ouvris. Je n'étais plus à cela prêt. Je m'attardais sur ses muscles. Mes mains me brûlaient ainsi que tout mon corps. Je pris une chaise puis un crayon, et enfin un fusain et j'entreprit de le dessiner.
Il gémit longuement en prononçant quelques choses qui ressemblait à mon nom
La nuit promettait d'être longue.
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Il faisait chaud, agréablement chaud. Les draps qui me protégeaient étaient d'une douceur. Il avait surtout cette personne que je tenais enlacée. Ces vêtements étaient aussi doux et lisse. Elle sentait merveilleusement bon. Un parfum étrange, et délicieux composé de notes sucrées et ambrées. La personne en avait mi-juste assez pour me rendre fou.
Je devais rêver !
Dans la vie réelle personne ne prenait Harry Potter sans les bras ou du moins pas de cette manière. L'étreinte était chaude comme la peau de l'inconnu.
Ou étais-je ?
Une peau fine, tiède et lisse, une peau que je connaissais…
Le professeur Rogue…
…Je dormais dans le lit de Rogue.
Je me levai brusquement. Il faisait extrêmement noir. Ma myopie qui s'ajoutait à l'obscurité faisait que je ne percevais que le corps de mon professeur. Il dormait paisiblement. Ces traits étaient détendus, et sur sa bouche se dessinait un sourire. Il avait des lèvres claires et minces. Une légère morsure résidait sur le coin droit de ses lèvres. Tout à l'heure, je m'en souviens –et comment ne pas se souvenir-il s'était dans le but R I D I C U L E de me faire perdre, mordu la lèvre. Avais-il mal ? Non, puisqu'il dormait. Ces lèvres avaient l'aire très douce. Etait-elle froide ou chaude ?
Je me rapprochais insensiblement de l'objet de mes rêves. Il avait la peau fine et diaphane. Peu de rides rayaient ce front aimé. Je m'attardais, pour lutter contre l'attraction de ces lèvres, sur ces yeux fermés, sur ces longs cils noirs presque féminins. Je m'approchais encore si près que je pouvais sentir son souffle chaud sur mon visage. Mes mains se dirigèrent vers ses cheveux et avec une infinie douceur je commençais à frôler sa peau. Ce contact aussi innocent qu'il était, me procura un trouble indescriptible. L'impression que nos deux peaux étaient faites l'une pour l'autre, me submergeais peu à peu. Il tremblait un peu puis bougea son bras pour le placer sous le drap. Je me figeais, puis recommençais les gestes entrepris plus tôt. Mes doigts s'attardèrent particulièrement sur les lèvres pâles de mon maître des Potions. Je me rapprocha encore puis je posais doucement mes lèvres sur les siennes. Mon cœur se figea ainsi que mes sens. L'odeur de sa peau, la tiédeur de ses lèvres, mon bras qui caressait doucement son cou, tout ravissais mes sens L'impression aussi de voler un moment spécial me charmait. J'arrêtais brusquement tétanisé quand je sentis l'immobilité de mon « bel amant » se briser. Je m'allongeais instantanément sur le lit, imitant maladroitement un dormeur profondément endormi. Il se leva puis alluma une bougie. Une faible lumière s'en dégageait qui m'était désagréable malgré mes yeux clos. Il s'approcha à son tour de mon visage. Il resta dans cette position quelques interminables minutes. Sans crier gare, il rompit son observation. Sensuellement et passionnellement, il enserra mes lèvres. Je faillis crier à ce contact fiévreux. Autant mon baiser était pieux autant le sien était volcanique. Il n'essayait même pas de ne pas me réveiller. J'étais intimement persuadé qu'il avait simulé le sommeil ou du moins que je l'avais éveillé par mes caresses. Je luttais désespérément avec mon corps pour que mes lèvres ne répondent pas à son invitation. Je perdis. Son baiser s'intensifia. Des vagues de frissons m'envahirent partant de la colonne vertébrale jusqu'au cou. Mon cœur se mis à battre à vive allure. Mon corps se consuma dans un même élan. La sensation de sa langue contre la mienne me brûlait presque, tant elle me procurait de plaisir. Je l'enlaçais fougueusement comme si ma vie en dépendait Amusé par ma réaction, il s'arrêta puis reprit en mordillant ma lèvre inférieure. Il lécha avec une satisfaction non dissimulé mes lèvres gonflées puis reprit notre baiser. Il diminua d'intensité jusqu'à devenir doux et tendre. Je m'endormis avec la sensation merveilleuse de ses lèvres fraîches sur ma peau.
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« Monsieur Potter levez-vous» me murmurait presque froidement mon professeur si brûlant cette nuit. Il me secoua doucement mais fermement. De nombreuses bougies brûlaient dans cette chambre. Je m'enroulais dans un geste enfantin dans les draps soyeux. Son masque d'impassibilité se brisa.
« Levez-vous Harry » me dit-il d'une voix faussement autoritaire.
Je lui lançais un sourire tout à la fois radieux et timide. Il me le rendit, du moins je le supposais vue que je n'avais pas mes lunettes. Je tâtonnais autour de moi pour les trouver. Je sentis tout à coups de longs doigts immobiliser mon visage. Le professeur Rogue, leva sa baguette et marmonna une étrange formule. Je vis mieux tout à coups. Bien sur, je ne réussissais pas à voir les détailles qui était trop loin mais je pouvais tout de même voir le visage amuser de mon « amant » ( !!!!)
« Vous êtes beaucoup mieux ainsi, Potter. Vous avez l'air moins niais sans vos lunettes de gamin…Ne me regardez pas comme cela. Je suis sur que toutes les filles de Poudlard sont folles de vous. Mon avis sur votre physique n'a aucune importance » me dit-il amuser par mon visage légèrement décomposé.
Je cauchemardais. Avais-je rêvé le baiser d'hier. Je sentis une tristesse sans non m'envahir. Mon cœur sombrait peu à peu. Je savais avoir peu de chance d'être un jour autre chose pour lui que le fils du morveux qui lui avait gâché ses années de collège mais hier soir j'avais pensé que…
Mes pensées furent rompu, par une main froide qui enferma mon poignet.
J'étais à deux minuscules millimètres de son visage. Hier je n'avais pu qu'imaginer son beau visage, la je le voyais vraiment. C'était beaucoup mieux en couleurs.
« Monsieur Potter vous êtes beaucoup trop … sensible. Moi, aussi sans vous trouver beau, je vous considère comme très séduisant » me susurra t il à mon oreille baissant sa voix à chaque mot.
« Je présume que ce sont les attributs des héros. Tom Jedusor était lui aussi très charismatique avant bien sur de vous avoir rencontré, évidemment ! » railla t il
Je ne pensais pas que Voldemort soit un héros moi non plus d'ailleurs. C'était un monstre, un psychopathe et un fou. Je lui dis.
« La barrière entre le héros du méchant est tellement fine Monsieur Potter, un peu comme la haine ou l'amour. Tout est une question de choix. Vous comprenez… Et je vous ai déjà dit que je ne croyais pas en cela. » dit-il légèrement énervé.
« Vous ne croyiez pas en quoi ? En l'amour … » demandais-je sottement
« Non, Harry je ne suis pas un cœur de pierre comme vous pouvez le penser. Seulement, je doute que ma vision de l'amour un tant soit peu sulfureuse pourrait convenir à vos pieuses oreilles d'innocent » me dit-il en me fixant de manière dangereuse.
« Mangeons maintenant… » me dit-il.
A ces mots un plateau en argent apparut, contenant des croissants, du miel, des pain cakes , des fruits, différentes théières et deux bols.
Deux bols ?
« Je vois que le Directeur connaît votre présence ici » dit-il froidement
J'étais paniqué. Savait-il ce qui s'était passé cette nuit ?
« Arrêtez de prendre ce visage de coupable. Nous n'avons rien fait de mal. Nous avons dormis dans le même lit, c'est tout » me dit-il de manière autoritaire.
Il ne se souvenait pas ? Ou il faisait exprès ? Avais-je rêv ?
Autre question qui découle directement de la dernière « : Suis-je fou ? »
« Manges donc idiot. » me dit-il abandonnant le vous définitivement en me montrant la nourriture.
Je mangeais en silence, lui me regardait en fumant une cigarette qui dégageait une fumée bleue.
Maladroitement, je fit tomber un bout de croissant sur les draps. Il acquiesça fataliste.
« Je m'excuse je , j'ai, je , c'est la première fois que je déjeune dans un lit » marmonnais-je confus. Il me sourit.
« La salle de bain est l » me dit-il en montrant dans un geste large une porte à ma gauche.
Je me sentis mal à l'aise et excité en même temps par la perspectif d'emprunter cette salle de bain. Après avoir déjeuné, je me dirigeais vers la dit porte et rentrais.
Rien n'étais comme je me l'étais imaginé. La salle de bain était plus petite que grande. Elle était verte et orange. C'était très coloré et d'une certaine manière très gai. Cette atmosphère contrastait avec le reste de ces appartements si élégant. C'était vraiment … charmant. Je me dirigeais hésitant vers le bain circulaire et commençais à faire couler l'eau. Je m'avançais ensuite vers le lavabo. De nombreuses lotions en tout genre, étaient savamment dérangé. Je caressais chacune avec délice me donnant l'impression grisante que j'étais familier à cet endroit. Le bain était à moitié rempli. Je me figeais. C'était stupide bien sur mais j'avais honte de me dévêtir ici dans cet endroit inconnu. Je le fis malgré mon appréhension. Après avoir rapidement enlevé ma chemise et mon boxer, je me glissais avec délice dans l'eau du bain. Je cherchais une position confortable et me relaxais. Combien de fois avait-il fait la même choses ? Pendant un court instant j'enviais la baignoire qui pouvait accueillir en son sein le corps tremblant de mon cher professeur. Je rougis fortement. Je fermais les yeux écoutant le bruit des gouttes d'eaux qui roulaient dans la baignoire.
Dans quelle situation mettais je encore mis ?
Aimer un professeur révélais du fantasme. Personne sur cette Terre n'acceptera que le grand, le merveilleux, le si précieux petit Harry Potter ne puisse se laissé abuser par son prof sadique, pervers et dégageant un sex-appeal digne du plus grand des séducteurs.
J'éclatais presque de rire. J'adorerais voir la tête de Ron s'il savait que ce que je pensais. Je me refrognais tout à coup. Il ne fallais jamais que Ron sache pour cette chose que je ressentais pour Rogue.
J'enfouis ma tête dans l'eau puis restais dans cette position quelques secondes.
Pourquoi étais je amoureux de la seule personne qui ne m 'aimerait jamais. Il y avait autant de chance que Séverus Rogue tombe amoureux de moi que Voldemort se mette à danser la macarana avec les autres mangemorts, Nagini sifflant en rythme. L'image de Lucius Malefoy, se trémoussant, sa cape voletant chacun de ses mouvements de rein, m'amusais au plus au point.
Plus sérieusement, je ne comprenais vraiment pas le comportement du professeur Rogue. Parfois il me paraissait brûlant, proche de moi, près à n'importe quelle folie et à d'autre moment, il était lointain, froid et cassant. Ce genre de caractère -à par avec les gens particulièrement dérangés- n'était pas naturel. On ne peut pas apprécier quelqu'un et le détester cinq petites minutes après. Pourquoi faisait-il cela ?
Etait-il dérang ?
Le bruit sourd d'une porte que l'on frappe, me réveilla.
« Harry, je peux rentrer ? » me demanda la voix assourdie par la porte de mon amant.
Je lui dis que j'étais dans mon bain. Il rentra avant que je finisse ma réponse. Il se dirigea insensiblement vers la commode se trouvant près de moi. Il en sortit des serviettes de toilettes qui me paraissait moelleuse. Il les posa sur la dit commode puis prit un pot ou transparaissait une crème violette. Il se dirigea alors vers moi puis posa abruptement le pot sur la baignoire tout en s'asseyant près de moi. Il laissa err ces doigts dans l'eau tiède. J'étais paralysé. A cet instant précis, j'enviais profondément l'insouciance et la prestance arrogante des Malefoy. Je fixais sottement un point invisible sur le mur.
« Si tu as besoin de quoique se soit. Je suis à ton entière disposition » me dit-il d'une voix rauque. J'acquiesça sans le regardais.
J'étais fou ou il me faisait des avances. [Bien Harry t'a compris]
C'était incroyable et fantastique à la fois ! Cela supposait que peut être j'avais une minuscule chance qu'il éprouve pour moi les même sentiments que moi pour lui !
Un doute m'assaillit tout à coup au milieu de ma joie.
D'après mon Hermione, mon « amour » pour Rogue était aussi visible qu'un nez au milieu du visage, c'est tout dire. S'il avait découvert mon sentiment particulier pour lui, il aurait très bien pu s'en servir pour m'humilier. Cette version tout immorale qu'elle soit était hélas, mille fois hélas, tout à fait crédible. Ce ne serait pas la première fois que mon professeur s'avérait être un être machiavélique et retors. Cette pensée me tétanisait. Cependant, j'avais beau retourner ce raisonnement inlassablement dans ma tête pour retrouver des arguments qui la démolisse, je ne réussissais qu'à penser que j'avais raison. Qu'est ce qu'un homme de 36 ans, érudit, et élégant, pourrait trouver au gosse du type qui l'avais détesté –un gamin stupide, naïf et borné-. Non, j'avais malheureusement raison la seul chose qui motivait ces actions était la volonté de s'amuser et de m'humilier.
Il me regarda étrangement, presque tristement. Il me sourit tout de même puis se leva et ferma doucement la porte.
J'éclatais en sanglot extrêmement stupidement. L'idée que jamais mon sentiment ne serait partagé, me submergeais peu à peu.
Je pris la résolution de me désintoxiquer de ce sentiment contre nature.
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Voilà, j'espère que vous avez aimé?
