De Singulières Leçons/

Disclamer : Rien n'est à moi comme vous pouvez vous en douter. Tout appartient à Mademoiselle JK Rolwing, sauf cette malheureuse –regard accablé- histoire.

Rating R : Celui ci se justifiera dans quelques chapitres.

C'est un slash Harry Potter/Séverus Rogue donc … voilà vous êtes prévenus…

Réponse reviews

Merci pour vos encouragements à tous et merci pour vos reviews

Arytery :Merci pour ta reviews. Je suis contente que cela te plaise et que tu trouves cela amusant. Pour l'orthographe, (-sujet très épineux-) je ne sais pas quoi te dire. Je fais déjà relire mes fics et même si cela ne se voit pas, je fais de gros efforts pour corriger les fautes. Tout ce blabla, pour implorer ton indulgence. Je te promets quant à moi de rerelire encore mes écrits.

Geneviève Black : Je suis très contente que cette suite te plaise. (Et, non, je ne veux tuer aucun de mes lecteurs … Je suis une gentille auteur de Fanfic ! Je ne maltraite que les persos)

Onerluca : Je suis ravie que ma fic te plaise. Personnellement, j'adore ce que tu écris!!!

Dark Améthyste : Que te dire ? Je suis déjà particulièrement étonnée de ton enthousiasme pour ma fic et je suis vraiment très, très contente qu'elle te plaise autant !

J'espère ne pas te décevoir avec les chapitres qui suivent…. Et encore merci pour tes messages d'encouragements.

Lyls : (J'aime beaucoup ton pseudo) Merci beaucoup pour tes compliments. (Tu peux m'hurler dessus si c'est pour me dire que tu adores) Pour ce qui est de Sévinou, je suis contente qu'il te plaise. Personnellement, je l'imagine comme une sorte de comique méconnu mais bon je me trompe peut être…

Dombry : Merci pour ta review. Tu me dis que tu aimes le répartition qu'il existe entre Sévi et Ryry… J'étais assez angoissée d'utiliser ce procédé. J'avais peur de me répéter. Je suis donc heureuse (faut bien trouver des synonymes à satisfait et contente) que cela te plaise.

Aurélia : Je te promets Harry n'oubliera pas l'amour qu'il ressent pour Sévinou… et inversement. J'ai écrit une vingtaines de chapitres de cette fic et je peux te dire qu'il ne cesse à aucun moment d'être amoureux. Il essaye seulement de se débrouiller avec leurs sentiments.

Séverus ? plus explicite… je ne crois pas qu'un Séverus de base puisse être explicite mais bon tu verras bien la suite... Qui sait ?

Vif d'or : Je ne crois pas que Sévi et Ryry se comprennent un jours ! C'est ça qui est drôle, non ?

Melantha-Mond : Tout d'abord merci de ta reviews. Suis très contente que tu aimes la manière dont je traite les persos. Je les imagine comme cela surtout Séverus.
Winnie l'ourson : Je sais, Harry est un peu trop naïf. C'est vrai que dans les bouquins, il est beaucoup moins ingénu –quoique…- Mais je voulais faire un contraste entre le caractère de Ryry et celui de Sévi… au détriment de la finesse avouons le… disons seulement que j'ai plus approfondi le caractère de Séverus et moins celui d'Harry plus caricatural

PS : M'excuse humblement pour mes répétitions mais il est difficile de dire que l'on est content par un autre adjectif que content… (je sais que mes répétitions ne se résument pas à cela)

Bisous à tous

Et Bonne Lecture !!!

Chapitre 5 : Colère

J'étais devant la porte du bureau du directeur. L'angoisse qui m'envahissait peu à peu était indescriptible. La peur que je ressentais, à ce moment était comparable à celle que j'avais avant mes rencontres journalières avec Vous-Savez-Qui.

A vrai dire, la situation était similaire : je devais mentir à des gens supérieurement intelligents et rancuniers. Dumbledore ne me pardonnerait pas d'avoir séduit « son » petit protégé comme le Seigneur des Ténèbres n'excuserait pas un Mangemort de l'avoir quitter. D'une part, je perdais -dans l'hypothèse ou ils apprenaient ma supercherie-, le métier de mes rêves et d'autre part la vie. J'en venais à presque penser que la dernière solution était préférable à la perte de mon travail.

Depuis que j'avais perçu les pensés d'Harry, je doutais de la réussite de mon plan.

Pire, je ne pensais plus que le jeu en valait la chandelle. Le principe de l'amour réside sur la confiance en celui ci, or aurais-je la patience de supporter les hésitations d'un jeune homme qui se découvrait ? J'avais surtout peur qu'il ne soit pas prêt pour le genre d'amour que je lui offrirais.

Il était conditionné pour avoir une famille nombreuse et une gentille petite femme qui l'aimerait bien tendrement ou du moins on l'avait élevé pour cela. Je ne pouvais être qu'un élément perturbateur dans sa vie trop bien rangée.

La porte s'ouvrit sur le Directeur sans sourire.

« Moi aussi Séverus je devais vous parler »

J'acquiesçai et rentrais dans le dit bureau.

Je ne pris pas la peine de m'assoire.

« Vous vouliez m'informer de quelques choses » commença poliment Dumbledore

« Je voulais seulement dire que Potter a dormi chez moi cette nuit puisqu'il c'est niaisement endormi en pleine heure de retenue ce qui selon moi vaut au moins une semaine de plus. Il n'était donc pas dans son dortoir. Vous le savez sûrement … » criais-je légèrement courroucé.

« J'aimerai également être décharger de ces heures qui polluent mon emploi du temps … » ajoutais-je, tétaniser par mes paroles. D'une certaine manière c'est ce qu'il fallait.

« Il en est hors de question, Séverus. Harry a besoin de votre enseignement. Les arguments que vous avez exposés, il y a deux semaines sont indéniables. Harry serait pris au piège si Voldemort se servait d'un poison. De plus, habitué le petit à contrôler ces émotions puisqu'il perd tout calme en votre présence, me paraît-on ne peut plus profitable. » dit-il d'une voix autoritaire puis il ajouta radouci « Je sais que vous ne portez pas particulièrement Harry dans votre cœur mais n'oubliez pas que les querelles qui vous opposaient à James ne sont en cas dû à son fils. Je sais que cela est difficile mais j'ai confiance en vous. »

La confiance de Dumbledore auquel je tenais comme ma vie, me serais à jamais retirer s'il venait à apprendre mes actions. Je venais à peine de m'en rendre compte. Etrangement, cela ne me fit pas tout l'effet escompté.

« Je ne me sens pas du tout capable Monsieur de faire face à la situation, de contrôler mes pulsions envers ce gosse » disais-je dans un élan de sincérité.

Il me sourit. Il ne comprenait pas la réelle portée de cette phrase. Au final, c'était beaucoup mieux ainsi, l'idée de me retrouver totalement « avada kedravraris » sur le parquet trop bien ciré du vénérable Directeur de Poudlard ne m'enchantait pas du tout.

« Je vous laisse une semaine pour vous 'apaiser' et pour agencer votre emploi du temps de manière que vos cours particuliers n'empiètent pas sur votre travail »

« Sil vous plaît, Monsieur, … » suppliais-je comme un enfant devant une mère inflexible.

Il me sourit fermement et m'invita à m'assoire, ce que je fis volontiers. J'étais submergé par les émotions. J'avais une semaine pour détruire l'amour, et le désir –surtout- que j'avais pour Harry.

Je doutais fort que cela puisse être possible. Les sentiments que je ressentais pour ce gosse étaient extrêmement violent et fort.

Je doutais surtout d'avoir seulement l'envie de cesser d'être amoureux. J'aimais cet état grisant et instable.

« Dites-moi, pourquoi ne pas l'avoir réveiller et ramener dans son dortoir » me demanda subitement le professeur Dumbledore.

'Parce que cela me donnait une raison de me servir de votre petit protégé comme doudou pour la nuit !' hésitais-je à lui répondre

« Je n'avais pas envie de m'encombrer d'un gosse à porter jusqu'à son lit. Potter est extrêmement dure à réveiller.. Dans tous les cas c'était plus simple comme cela…. » préférais-je dire

« Bien sur » me répondit Dumbledore avec un sourire énigmatique

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« T'as pas faim Harry. Cela fait trois jours que tu ne manges rien. Cela n'est pas naturel. T'est amoureux ? » me demanda Ron en riant

L'envie d'hurler me prit soudainement. J'en avais assez d'être le centre d'attention de tout le monde. Pourquoi ne me laissait-on pas tranquille ? J'avais l'impression qu'ils s'étaient tous ligués contre moi, pour me polluer la vie. J'avais envie d'être seul, de pleurer, et/ou de me jeter du haut de la plus haute des tours.

Je m'interrogeais quelques secondes.

Pourquoi les gens ne réagissent jamais comme vous le désirez ?

Parfois, je voulais de l'attention, de l'amour et je ne rencontrais que de l'indifférence. Là, la seul chose qui m'importait était que l'on me laisse tranquille et tout le monde avait soudainement envie de me parler.

Les gens devraient parfois ne plus exister.

Je comprenais tout à coup les individus qui s'exilaient sur un îlot.

Vivre seul était plus naturel et plus simple que survivre en communauté. On ne risquait pas de tomber amoureux sur une île au milieu de nul part, ni d'être poursuivit par un Seigneur des Ténèbres totalement fou.

A la réflexion, ce serait bien que je pense à m'exiler.

Je m'imaginais quelques secondes vêtu de bouts de bambou, les cheveux longs, roulant les épaules et ne parlant que par onomatopées.

"Moi, Harry, hmou, hmou"

Si je n'avais pas été si triste j'aurais ri à cette image grotesque. Je me contentais d'un sourire mélancolique.

Je repoussais mon assiette plaine et dirigeais mon regard vers la table des professeurs.

«… Sale prof tout de même » murmura Padma.

Je me retournais tout de suite vers la jeune fille.

Elle me sourit : « Tu ne connais pas la dernière du vampire? »

Je fis un signe négatif. « Il a collé Ginny seulement parce qu'elle claquait la porte. Il est d'humeur massacrante ces temps-ci… »

« Géniale, ce n'est pas la première fois que cet abruti fait ce genre de chose. Rogue qui s'en prend aux innocents, ce n'est pas nouveau. C'est un lâche d'ailleurs. Il ajoute ce défaut à d'autre innombrable. Il y a des gens qui ne sont pas fait pour exister. Il en fait partie C'est un fléau fait pour nous pourrir la vie » railla-je assez fort pour que tous mes amis se figent d'horreur à l'idée que le dit professeur entende mon anathème.

Je le détestais. Je le détestais. Je le détestais.

Il ne voulait plus m'avoir en retenue, il ne voulait plus me voir.

Cela faisait trois jours : trois interminables journées où je n'avais pu sentir sa présence près de moi. J'aurais préféré laver à la brosse à dent les toilettes du 2ème étage plutôt que d'être séparer de lui. Pourquoi me faisait-il cela ? Pourquoi me torturais ? Qu'est ce que j'ai fait ?

Depuis qu'il avait arbitrairement décidé de cesser mes retenues, je ne mangeais plus. Je ne dormais plus. J'errais lamentablement dans le château me prétextant toutes les raisons possibles, mais dont le but réel était de pouvoir l'entrevoir seulement un instant.

J'étais devenu une loque vivante !

J'avais honte de moi..

Pire, j'étais tétanisé par le match de Quidditch du lendemain. Je n'avais jamais eu autant l'impression que j'allais le perdre. Cela faisait deux nuits que je ne dormais pas et même dans l'hypothèse que je parvienne à le faire cette nuit, je ne serais jamais près pour le lendemain.

Une bouffé de rage m'envahit. Pourquoi me faisait-on cela à moi ?

C'était injuste.

Au début, je m'étais dis que j'avais enfin l'occasion de tuer l'infect sentiment que je ressentais pour mon professeur, mais j'avais très vite été en état de manque : le manque de sa peau, de son odeur, de sa présence, et même de ses remarques vénéneuses.

Je n'étais devenue que l'ombre de moi-même…

… Sans force et sans âme.

Une loque, vous dis-je !

« Tu es énervé aujourd'hui ! » me demanda stupidement Ginny

Non !!

« T'a remarquais ! 50 points pour griffondors » répondis-je en imitant la voix de Remus à la fois enjouée et calme.

Ginny baissa les yeux, rouge de honte.

Un silence pesant se fit entendre autour de la table.

J'en avais assez. J'étais en colère. Il n'avait qu'à me laisser tranquille tous.

Quelques minutes après mon petit « trait », le silence se brisa.

« Sa majesté Potter et ses humeurs » se moqua Zabanni à quelques pas de moi, assis à la table des Serpentards.

J'essayais tant bien que mal de ne pas me jeter sur lui pour lui dévorer la langue.

« Il faut le comprendre être le chouchou de Dumbledore, et le héros du monde des sorciers est un travail épuisant » s'éclaffa Parkinson.

« Signer des autographes, répondre à ses animatrices, les lettres de demande en mariage… » continua cet espace de rat qu'était Zabanni en prenant un air épuisé.

Je me levais brusquement renversant de ce fait le verre de Ron.

« Mais je vois que la « marionnette » à des oreilles à défaut d'avoir un esprit pour penser et agir par soi-même » railla en me voyant ce serpent

« Répète cela pour voir » baragouinais-je tremblant de fureur.

Il répéta puis ajouta : « Tu ne me fais pas du tout peur Potter. Je suis sur que tes gourous n'accepteront jamais que tu utilises un moyen aussi bas que la violence même verbale »

« Mes gourous ? »

« Oui les personnes, qui t'entraînent pour que toi, infâme moucheron, tu affrontes le grand sorcier qu'est le Seigneur des Ténèbres »

« C'est toi, qui parle de manipulation. Alors que ton père -tout de noir vêtu- baise toutes les nuits la cape boueuse d'un abrutit »

Il se leva et me lança un regard mauvais.

« Je voulais te demander comme cela pour mon information, les petites courbettes et flagorneries que tu réserves à Malefoy, c'est une sorte d'entraînement avant ta future carrière d'esclave. Un peu comme ton habitude à t'en prendre au plus faible…. En quelques sorte c'est préfiguration de ta vocation de pourrie. » Je le regardais pâlir sous l'insulte avec plaisir. « L'esclave entre le fantoche que je suis et la petite limace arrogante que tu es, ce n'est pas moi … c'est toi » ajoutais-je

« Espèce de sang mêl ! Tu ne devrais même pas avoir le droit de me parler en temps que sang-pur je te suis supérieur » m' hurla Zabini.

J'allais riposter quand une voix particulièrement traînante me coupa:

« Potter, tu devrais apprendre à tenir ta langue, tu sais ? Il serait désagréable pour tous que tu meurs avant l'heure. Or je suis sûr que le seigneur des ténèbres n'appréciera pas ton insolence. Quant à mourir, mieux vaut mourir vite, n'est ce pas Potter? »

Un silence de mort se dégageait de la grande salle.

« Vois tu chez les Moldus, il existe une expression qui dit : 'Vivre Libre ou Mourir'(1) médite j'ajoute que je préfère crever comme un chien qu'être une ordure, tuant des personnes en pleine nuit, comme vos parents… » crachais-je

Je sentis Zabanni m'agrippait violemment. Je me défis de son étreinte et lui lança mon plus beau crochet du droit. Il se rua sur moi et commença à me rouer de coups. Je me défendis comme je pus. Il me claqua par terre. Je me remis sur pied et me précipitais vers ma table, pris la cruche d'eau et lui lançait dans le visage. J'eus ensuite le temps de prendre ma baguette et de la pointé sur lui. Il se jeta sur moi et me fit trébucher, ma tête cognant sur le banc. Je tombais presque évanoui par le choc ce qui ne l'empêcha nullement de continuer de frapper.

« Lâche ! » voulais-je crier mais la douleur était trop grande.

Quelqu'un nous détacha.

Le professeur McGonagall tenait fermement mon assaillant tandis que Rogue faisait de même avec moi. Je me débattis. Je ne voulais pas qu'il me touche. Mon corps lui moins orgueilleux se réjouit de l'étreinte.

Je rompit celle ci assez brusquement.

« Mais qu'est ce qui vous a pris Monsieur Zabini ? J'enlève 50 points à votre maison et vous Monsieur Potter vous me décevez beaucoup j'attendais un comportement plus mature de votre part. Je vous enlève également 50 points. » cria McGonagall

« A moi maintenant, je vous colle tous les deux pendant deux mois. Venez dans mon bureau » énonça froidement Rogue.

Il nous prit chacun par le bras serrant extrêmement fort pour nous dissuader de nous enfuir puis se dirigea de son pas rapide habituel vers son affreux bureau.

Je ne vis pas les regards compatissants de mes amis. J'essayais vainement de détacher la main du vampire de mon malheureux bras endolori.

Nous arrivâmes enfin devant le bureau du monstre.

Il s'immobilisa devant la porte et lâcha Zabani.

« Vous serez puni à compter d'aujourd'hui. Vous ferez vos retenues avec Rusard il aura sûrement des choses très intéressantes à vous faire faire. Rien de plus passionnant que récurer les toiles des araignées, n'est ce pas ? J'espère que vous êtes content de vous, vous nous avez fait perdre la tête du classement à cause de vos âneries. Débarrassez la plancher et sachez que si je vous vois broncher à quelques cours que se soit je convoque votre père. »

Il palit et s'enfuit rapidement.

« A ton tour Harry » souffla le sadique que j'avais pour professeur.

Il me tira jusqu'à son antre puis ferma la porte et insonorisa la pièce.

Je n'avais jamais encore atteint ce niveau de colère. Je les détestais tous et tous cela étais de sa faute.

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J'étais installé derrière mon bureau. Il me lançait de manière régulière des regards courroucés et d'autre vénéneux. Il n'avait jamais été aussi attirant. Ces lèvres étaient rougi par le sang. Une fine couche de sueur envahissait son visage mué dans un masque de rage. Il n'était pas beau, il était magnifique. Je me repris aussitôt. Il ne fallait pas…et puis tant pis.

« Qu'est ce qui t'a pris de te battre ? C'est une attitude puérile et stupide… » demandais-je

« Vous n'avez rien à me dire, vous n'êtes pas mon père » riposta le gosse.

Je souris méchamment. Etre son père, cette idée me fit rire intérieurement.

« Ton Père! Dieu me préserve de tomber aussi bas que cela »

« Je vous interdis de parler de mon père comme cela. C'était quelqu'un de merveilleux, de loyal, de gentil, de joyeux, tout ce que vous n'êtes pas et ne serais jamais. Vous êtes mauvais et machiavélique. Vous jouez avec les sentiments des autres ! » hurla le gosse

«Je joue avec les sentiments des autres ! Mais je ne joue jamais à cela, moi Harry. Je suis toujours franc dans mes relations contrairement à ton père et sa bande de taches. »

« Mon père était quelqu'un… »

« … de merveilleux, et loyal … Quand sait-tu ? Tu le connais peut être »

Je m'interrompis me rendant compte de l'horreur que je venais de lancer. Je mettais servi de sa condition d'orphelin pour le rabaisser. C'était méchant et petit, indigne même de moi.

Il refoula ses sanglots me fixant droit dans les yeux. Après avoir respirer plusieurs grandes bouffées d'aire, il me cria milles atrocités que je méritais.

« Je vous déteste ! Vous êtes un monstre. Je … » hurla –t-il puis il éclata en sanglot et sortit en claquant la porte avant d'avoir eu le temps de parler

Je fermis les yeux. Ces mots il ne les pensait pas. Cela, je le savais.

Mais, mon dieu, qu'est ce que cela faisait mal. J'éclatais à mon tour en sanglot comme quand j'étais gosse. J'en avais assez.

J'avais lutté trois jours. Je n'avais réussi qu'à le faire souffrir et à me torturer. C'était fini, pour mon équilibre psychologique, il fallait que je possède ce gamin corps et âme. Tant pis, si ce que je faisais était immoral, tant pis, s'il n'avait que 16 ans.

Je le rendrais heureux. Cette certitude m'aida à supporter la réalité de ma faiblesse et de ma lâcheté face à ses grands yeux magnifiquement verts.

J'entendis quelqu'un frapper à la porte.

« Rentrez » disais-je calmement, essuyant maladroitement mes yeux

« Monsieur » dit une voix élégante que je connaissais que trop bien.

L'allure féline et fragile de Drago Malefoy s'avança conquérante vers une chaise. Il s'assit puis me sourit.

« Que me voulais Drago ? Je suis occup » disais-je avec fermet

« Je voulais vous demander une autorisation pour nous entraîner au Quidditch… une dérogation en quelque sorte … » me demanda t il posément

« Mais demain c'est un match Griffondors / Poufsouffle. Il leur revient de droit la possibilité de s'entraîner."

« Oui mais… »

Il sourit- un sourire d'ange ou de démons-.

« Vous comprenez… Il serait vraiment agréable que cette année Potter ne gagne pas la coupe de Quidditch et qu'à sa place cela soit nous qui possédons la dit coupe. Or, il est très mal en point depuis quelques temps et je me disais que s'il ne s'entraînait pas … cela ne serait pas dramatique. Il était tellement bon !!!!» railla le jeune blond.

Je souris. Je détestais le Quidditch comme j'haïssais voler. J'avais pris en haine cette activité quand James Potter et Black eurent la brillante idée de m'accrocher à mon balai et de le lancer en haut de la tour d'Astronomie.

Il était vraiment injuste de faire cela Harry, il n'était pour rien dans les querelles de son père, comme l'avait si bien dit Dumbledore.

D'un autre coté, c'était la seule activité qu'il faisait et qui me rappelait son maudit père.

Le fait qu'il perde ce match en soit n'était pas dramatique. Drago avait raison.

« Je vous fais cela tous de suite Drago » lui disais-je en souriant

« Je venais aussi vous proposer mon aide, Monsieur » me déclara –t-il arrogamment.

Cet enfant était follement amusant. Quelle audace tout de même ? Venir me demander à moi si j'avais besoin de son aide, comme si 'j'avais besoin' de qui que se soit

« Je suis curieux de savoir en quel domaine vous êtes si expert que votre aide me soit indispensable » lui disais-je ironiquement

Il sourit.

« En pottorien » me répondit-il en souriant.

Je rougis horriblement.

« Je ne dirais rien, Monsieur, je vous le promets » s'empressa d'ajouter l'insupportable blondin

« Comment savez vous cela ? » m'étranglais-je

« C'est Hermione qui m'a raconté ce que Potter lui à dit. Alors j'en ai déduis... Potter qu'elle âne tout de même… »

« Il est vrai qu'Harry est naïf. »

Qu'est ce que je disais là? J'avouais bêtement à ce gosse que j'aimais un de ces camarades

« C'est pour cela que je me suis dit que peut-être je pourrais lui expliquer certaines choses »

Je le regardais interloqué. J'éclatais de rire.

Il ne trouvait pas cela drôle et me regarda énervé et ajouta « : Comment cela se passe chez les sorciers par exemple … des trucs dans ce genre »

L'idée aussi farfelu qu'elle soit, était intéressante. Elle me faciliterait grandement la tache, abattant les nombreux préjugés stupides qui existaient dans la tête brune de mon futur amant.

« Vous ne direz rien d'autre, Drago quelques point de culture, deux trois choses sur la fusion magique, à la rigueur sur moi mais rien sur le sexe, l'amour ou la séduction. J'aime que mon Harry soit innocent »

Il me sourit puis prit l'autorisation de Quidditch que je lui avais tendu et s'apprêtait à partir.

« Pourquoi… »

« Hermione » m'interrompit-il

J'en venais presque à aimer réellement cette Mademoiselle Je sais Tout Insuportable insupportable.

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(1) Expression des révolutionnaires français (je crois.)

J'espère que vous avez aim ?