DE SINGULIERE LECON :

Réponse aux reviews :

Merci : onarluca, Ariane Maxwell-Shinigami, Ketuy, WendyMalfoy

Nardy : Oui et non cela ne complique pas tant que cela… je dirais seulement que la vengeance accélérer les choses (oui, oui les choses s'accélèrent !!!! C'est possible)

Pour ce qui est de Drago, je pense qu'il est profondément amoureux de Mione.

Sinon, merci de me lire

Margarita6 : Ne bave pas trop tu vas faire court-circuiter ton ordi !!

Merci de tes encouragements !!!!!!!!

Bisous, bisous

Drago : Si Sirius –paix à son âme !- savait que Remus avait eu une liaison avec notre Sévinou adoré… tu as raison je crois qu'il mourrait de nouveau.

Faire souffrir Bella, moui peut être mais pas dans cette fic…

Bibine : Je suis –tout d'abord- très contente que tu lises encore ma fic.

Une fidèle lectrice !!!!

Dray tient à parler à Ryry pour lui expliquer les choses de la vie. Il veut l'informer.

Je suis contente que tu aimes mon style et surtout mon histoire

ginypompom: Moi sadique –sourire pervers- non, non

Pour ce qui est de la vengeance tu y es presque mais ce n'est pas très drôle comme chapitre. L'action entre Sévi et Ryry avance enfin

Diane23 : Mais vous êtes tous sadique !

Vous voulez tous qu'Harry fasse les yeux doux à Dray et ben non

L'auteur se révolte

L'auteur refuse!

L'auteur trouve que le couple Mione/ Dray est très bien

L'auteur a quand même un bon fond (très fond)

Remus est-il OCC ne l'est-il pas ? that is the question

Je ne sais pas.

Je pense que c'est Séverus qui le prend un peu pour l'abruti du village donc puisque l'on voit sa vision… c'est peut être pour cela.

Shiny-misS : Super ! une nouvelle lectrice!! Suis contente ! Tu as aimé, suis super heureuse.

Vif d'or : Oui d'une certaine façon c'est un peu un chapitre précédent. Celui là, est plus complet. J'espère que tu aimerais

Bisous

Chapitre 8 : Hermione.

Point de vue: Séverus

La nourriture de Poudlard si bonne d'habitude était aujourd'hui particulièrement infâme.

J'essayais avec d'infinie difficulté, d'avaler l'étrange purée violette pleine de grumeaux que les elfes de maisons nous avaient aimablement imposée tandis que gaîment Remus me parlait de mille rien, fort peu intéressant.

Vraiment, voyez-vous un intérêt quelconque aux humeurs des premières années, au championnat de Quidditch ou pire encore à ses petits problèmes de malheureux loup célibataire ?

Franchement, moi aucun !

'Heureusement' que la Sainte Purée était là pour me sauver du tourment du loup-garou !

Après un ultime effort de concentration, je lâchais ma fourchette, dégoûté.

Il m'attendait dans mon laboratoire une délicieuse bouteille de Whisky, et une adorable boite de chocolat, il n'y avait donc aucune raison que je me force à ingurgiter cette mixture répugnante.

J'étais on-ne peut plus satisfait ou du moins j'étais aussi heureux que puisse l'être un Maître des Potions harassé par ses cornichons d'élèves.

En effet, j'avais, finalement résolut le problème de la nourriture, il ne me restait plus que celui du moulin à parole qui était à coter de moi pour que j'estime avoir passer une assez agréable soirée.

Mon Dieu, qu'est que ce loup-garou décérébré pouvait être ennuyeux.

L'unique intérêt de ce malheureux garçon, résidait dans son physique fragile et dans certaine partie de son anatomie cachée aux yeux de tous.

Soudainement, je remerciais les Dieux de ne pas m'avoir comblé d'une plus grande beauté au profit d'une intelligence moindre quoique à la réflexion ILS auraient tout de même pu faire un minimum d'effort coté physique.

Je me mis à examiner de nouveau les lèvres pleines de mon 'cher loup apprivois' . Je souris à certains souvenirs qui n'avaient ni leurs places dans un dîner décent ni dans la tête d'un professeur consciencieux.

« Lupin, tout ce babillage digne d'un adorable mioche de cinq ans, a un t-il un réel but ou est-ce , comme je le crains, seulement dans l'objectif de me donner une migraine ? » l'interrogeais-je en souriant fielleusement

« J'ai besoin de ton aide » me rétorqua l'insupportable professeur de DCFM

« Ah, une potion sûrement !! » murmurais-je rêveur

« Un mystère »

Vraiment formidable !

Lupin avait certainement perdu sa tête à force de se transformer en bête sanguinaire.

Qui pouvait décemment m'imaginer en Sherlock Holmes ?

« Tu as perdu ta salle de classe et tu veux que je t'aide à la retrouver ? » raillais-je

« C'est sur Harry ! » me déclara t-il calmement, ignorant délibérément mes sarcasmes.

Harry…

Cela devenait soudainement plus intéressant.

Qu'avait-il encore fait ou dit ou laisser supposer qu'il cachait un secret ?

« En quoi ce que ce sale gosse trame peut-il m'intéresser, Remus ? » murmurais doucereusement

« Il est amoureux d'un des tiens et il ne veut pas me dire de qui ! » disait-il sans faire attention à ma réponse.

[On comprend pourquoi !]

Pendant un instant, je regardais totalement étourdi l'homme en face de moi.

Lupin n'était pas stupide –pas totalement du moins- et pourtant il agissait comme le pire des benêts. Il était de renommé universelle que je détestais Harry Potter –même si c'était faux- et lui, il me racontait niaisement la vie sentimentale de celui ci, me par conséquent des bâtons pour battre son 'précieux presque filleul'.

Je le lui dis.

Il me regarda avec ce regard malicieux qui le rendait très attirant et me dit qu'il voyait claire dans mon jeu et qu'il avait bien remarqué que je m'étais calmé envers Harry…

Je souris dans le vide.

'Calm' n'aurais pas été le mot que j'aurais employé mais bon …

« Tu as grandi » m'énonça doctement le blondinet devant moi

Je faillit -de peu- pouffé de rire. C'était donc cela, ce qu'ils avaient tous.

Ils croyaient que j'avais pardonné à James Potter par conséquent à son fils.

Qu'est ce qu'ils pouvaient être innocent parfois tout de même !

Même si un jour je vivais une parfaite idylle avec Harry, JAMAIS je n'excuserais le comportement de son abruti de père qui avait gâché irrémédiablement mes sept années de collèges.

« Jusqu'au tombeau ! » murmurais-je à l'adresse de Potter père. Oui, jusqu'à ma mort je maudirais ce sale insecte arrogant.

Je me ressaisis tout de suite.

Ils avaient pris mon comportement amoureux envers Harry pour un radoucissement de mon caractère, il était inintelligent de ne pas utiliser cette 'carte' pour cacher mes réels motivations.

« Oui, c'est vrai que Potter n'est… pour rien dans… l'attitude de son père et des autres maraudeurs…. De plus, nous étions des gosses… » murmurais-je confus

Aussi stupide que cela puisse paraître, ces mots insensés me coûtaient énormément à dire.

« J'avais raison. » s'enorgueillit Remus.

Après ces grandes paroles, il me raconta l'histoire du billet, ses soupçons ridicules, qu'en au mystérieux 'amoureux' d'Harry et un tas d'autre chose qui me firent penser que j'étais dans un mauvais roman photo de Sorcière Hebdo

« A ton avis qui est l'heureux élut ? » me demanda-t-il joyeusement

Pendant quelques secondes extrêmement longues, j'eus la terrible envie de lui dire que c'était moi, juste pour le voir cracher cette affreuse mixture bleuâtre qu'il m'était -l'inconsidéré- dans sa bouche.

« Je pense franchement, que ce gosse est aussi amoureux d'un Serpentard que moi je suis une femme. Personnellement, à mon avis, c'est une mauvaise plaisanterie de Drago pour énerver notre mascotte nationale qui est, comme chacun sait, très susceptible » expliquais-je avec un calme que je ne ressentais pas.

Il y avait de forte chance pour que je tue, non que je torture Malefoy pour avoir écrit n'importe quoi sur ce papier. L'idée qu'un ancien Maraudeur puisse essayer de fouiner dans mes affaires était tous sauf réjouissante. Il fallait absolument que je retire cette idée de la tête creuse de Lupin.

«Non, tu aurais vu sa tête quand je l'ai interrogé, il avait l'air … coupable. De plus, je suis sur que c'est un Serpentard, quand je lui ai parlé de nous, il est tout de suite devenue plus pâle. » continua ce fléau.

Il avait parlé de quoi ?

A qui ?

Il avait raconté notre histoire –si on peut appeler cela une histoire- à un garçon fleur bleu que j'essayais désespérément de séduire.

L'image d'un Lupin étalé les bras en croix et les yeux vides me traversa 'étrangement' l'esprit.

« De nous ? mais depuis quand y a eu un nous. Coucher avec quelqu'un ce n'est pas former un nous » criais-je presque.

Je me ressaisis tous de suite à l'arriver de mon cher mignon. Il était enveloppé d'une lourde cape. Il s'assit à sa table calmement.

Je ne réussissais pas à ne plus le regarder.

Il parlait joyeusement à ses amis qui lui avait bien entendu pardonné le match ont ne plus mauvais de la semaine dernière. A cet instant, je regrettais de ne plus avoir 16 et je m'interrogeais sur ma présence silencieuse à la table des professeurs. La vie était vraiment mal faite.

Le gosse racontait avec une certaine gaieté et moult grands gestes un épisode pseudo comique tout en jetant régulièrement des regards énamourés vers Miss Granger.

Il faisait quoi ?

J'observais avec précision la scène et je me rendis compte que je n'étais pas le seul. En effet Dumbledore et ses acolytes faisait de même.

Pourquoi faisait-il cela ?

Il était amoureux de moi pas de cette idiote.

J'essayais vainement de me calmer. Je n'étais plus un enfant, je savais que la jalousie ne menait un rien.

Ces beaux raisonnements n'empêchaient pas mon envie folle d'homicide envers la personne de Mlle Je Sais Tout.

Cependant, celle ci réagissait-on ne peut mieux. Elle lançait des regards mauvais vers mon Harry, tout en se prenant le visage dans les mains. Mon regard se posa à mon tour vers « ma » table. Malefoy fixait avec une rage sans pareille le doux visage de mon- Harry. Ses jointures étaient blanches tant il serrait son couteau. Hermione quant elle, essayait discrètement de lui sourire.

« Je crois que tu t'es trompé Remus. Harry Potter n'est pas amoureux d'un Serpentard mais d'une adorable Griffondors » raillais-je

Il était hors de question que ce garçon m'échappe. Je lui réservais ce soir, comme punition un cour très particulier.

Point de vue/ Harry

J'expliquais pour la seconde fois la plaisanterie sur Bins à Neville qui ne la comprenait toujours pas.

Je rencontrais par hasard les yeux de Ron qui semblait me dire « Ne te fatigues pas »

Je souris puis lança rapidement et le moins discrètement possible une tendre oeillade à Hermione.

« Arrête » me mâchonna t elle en tentant désespérément de calmer de l'autre coté de la pièce son petit ami secret qui lançait des flammes.

Ron me regardait également étonn

« Pourquoi tu ne cesse d'agir ainsi?» m'interrogea t il.

Je lui souris de manière la plus niaise possible et lui murmurais-je mon tendre penchant pour ma meilleure amie

« Et cela t'est venu comme cela? » poursuivit Ron sceptique

« Oui, j'ai repensé à nous et… voil » lui répondis-je avec béatitude.

« Ah! » me répondit-il encore plus dubitatif.

Je relançais encore une œillade vers ma dulcinée.

C'était follement amusant de voir le visage crispé et menaçant d'Hermione et celui abasourdi de Ron et je ne parlais même pas de la rage blanche de Malefoy.

Mione épuisait sûrement par ce petit manége se leva brusquement. Je la suivis de peu.

Elle se tourna brusquement vers moi et me dit vertement :

« Je ne veux pas que tu me suives Harry, mieux je veux que tu arrêtes de te moquer de moi »

« Je ne, ne me moque pas de toi » répondis-je presque franchement.

Elle me gifla brusquement, sous le rire de tous les élèves.

J'étais transi de bonheur.

Elle avait réagit exactement comme je le désirais. Demain, toute l'école serait qu'Harry Potter était extrêmement éprit d'Hermione Granger qui elle, évidemment, ne l'aimer pas.

Personne ne s'inquiéterait donc du changement de comportement de celui ci, ni des étranges regards que le survivant lançait à son professeur de Potion.

Je me dirigeais hors de la Grande Salle pour retrouver Hermione.

Ma petite vengeance avait assez dur

Il était hors de question que je sacrifie mon amitié pour cela.

Je jetais un coup d'œil rapide vers le grand escalier menant à nos différents dortoirs. Ma chère Hermione me regardait fièrement, assise sur une des grandes marches de l'escalier en marbre. Je m'approchais doucement d'elle.

« A quoi tu joue, Harry ?» me demanda t elle en guise de préambule.

Je souris et lui expliquais la raison de mon étrange comportement.

« Et tu as pensé à moi Harry à ce que je pouvais ressentir dans une situation pareille. Tu ne te rends pas bien compte à quel point ont vas être ridicule si tu continue comme cela. Tu oublie aussi que j'ai un petit ami qui comme tu as put le remarquer est naturellement jaloux et possessif. » me coupa t elle tranchante.

Je lui lançais mon sourire le plus timide et le plus doux.

« Il n'y a pas que cela…. Tu te rends compte Mione que tu as été demander à Drago MALEFOY de me donner des renseignements. A Drago Malefoy »

« Tu ne les aurais pas acceptées venant de moi » se défendit-elle vertement

« Et alors ? Tu crois réellement Mione que si je n'acceptais pas des explications venant de toi, j'accepterais celle de Malefoy »

Elle soupira et sourit également mais ce reprit bien vite

« J'accepte de jouer ta petite comédie stupide à la condition que tu sois plus discret. C'est vrai que l'idée n'est pas si stupide que cela. » me déclara gravement mon Hermione puis elle ajouta tranquillement « Laisse moi !, maintenant je dois aller travailler et toi, tu as une retenue »

Point de vue: Séverus

J'étais assis à mon bureau et j'essayais difficilement de me concentrer sur mes copies. J'avais commençais à les classer en trois tas, les élèves généralement bon à droite, les moyens ou inclassables au centre, et les mauvais à gauche. Je pris résolument le tas à droite, cherchant une copie bien précise.

« Miss Granger » murmurais-je satisfait.

Je pris ma plume et l'encre rouge et je débutais ma petite vengeance. Je raillais avec passion. Tout ce qui pouvait être considéré comme une donné inexacte ou trop vague était consciencieusement barré. Je trempais avec un plaisir affreux la plume dans l'encrier rouge pour tracer un magnifique D.

J'étais vraiment un gamin de m'adonner à cela.

Cette jeune fille n'y était pour rien si Harry…

J'entrepris d'annoter cette copie, mais je fus coupé dans mon élan par la présence au centre du salon de mon mignon. Il souriait timidement en se tortillant les mains.

Je ne répondis pas à son sourire. Je me levais, sans vouloir voir son regard suppliant et triste.

Y avait-il une chance pour que je me sois tromper et qu'il ait une explication à son comportement ?

J'essayais de me calmer… difficilement.

Je défis mon veston. Il rougit. Je souris triomphalement.

« Harry nous allons faire un sort très particulier. Il permet d'accroître la puissance » lui expliquais-je ou plus exactement mentis-je.

J'observais son visage anxieux. Non heureusement, il ne savait pas la vérité.

« Enlève ton pull et va t'asseoir sur le lit. Tu te rappelles où est la chambre. A oui ! J'allais oublier : boit cela avant ! » lui ordonnais-je en lui tendant un verre ou je venais de disposer la potion utile pour le sort.

Il exécuta mes ordres, sans émettre aucunes objections.

Je m'émerveillais pendant quelques secondes sur la confiance excessive que me portait cet enfant. J'aurais bien pu mettre un quelconque poison dans le verre et il l'aurait bu comme du petit lait.

J'allais rejoindre mon amour dans ma chambre quand le sentiment de remord me submergea soudainement. Ce que j'allais faire était passible d'Askaban. Ce sortilège était interdit depuis de nombreuses années. Il était dangereux de fusionner deux puissances magiques

Pourtant, cela ne m'empêcha pas de me diriger vers mon fruit défendu.

Je serais enfin fixé sur son amour, sur le mien, sur notre avenir. Ce soir je serais si oui ou non, notre histoire pouvait exister.

Je rentrais donc. Il était assis sur mon lit, extrêmement mal à l'aise.

« C'est normal que j'ai si chaud ? » me demanda t il anxieusement.

J'acquiesçais gentiment tout en m'approchant de mon lit. Je lui ordonnais de se mettre au centre, ce qu'il fit aussitôt.

Je grimpais alors vers ma couche. Il me regardait étonné mais ne dit rien. Je bus à mon tour cette potion puis je déposais doucement ma coupe sur ma table de nuit. Je m'arrêtais quelques secondes, conscient qu'au moment ou je toucherais le corps du jeune homme, tout serait perdu.

Je m'approchais dangereusement d'Harry, laissant ainsi mes derniers remords au placard. Je préférais commettre un délie plutôt que cet état d'incertitude qui ne me quittait plus.

Je me glissais doucement derrière lui, dans une position plus qu'équivoque.

Je déposais ma tête sur son épaule et je resserrais cette étrange étreinte, au point de sentir son dos sur mon torse. Il ne se débattit pas comme j'aurais plus le pensé, non au contraire il s'abandonna totalement à moi. Je lui pris les mains et les enserrais.

« Qu'est que … » osa-t-il enfin me demander.

« C'est normal nous devons être le plus proche possible pour débuter le rituel » susurrais-je à son oreille. Il frissonna au contacte de mon souffle et de celle-ci. Je souris et notais mentalement cette information que je réservais pour plus tard.

Je récitais fortement la formule et tout commença alors.

Le lit se mit à trembler dangereusement mais se calma aussitôt. Je sentis ma tête tournée comme si j'étais sur des montagnes russes. Un flot de souvenirs ne m'appartenant pas pénétra mon esprit.

Un bébé aux yeux très verts regardait avec un sourire un homme aux yeux rouges qui le menaçait de sa baguette

Un petit garçon de cinq ans jouait tout seul dans un grand jardin impeccable et sans vie, en observant à la dérober un gosse –ou un cachalot c'est selon- rond qui sautait sur les jambes de ce qui semblait être sa mère

Un enfant de 8 ans était immobile devant toute une classe qui l'observait méchamment.

« Présentes-nous ton dessein, Harry »

Harry montra une superbe feuille blanche.

La maîtresse une femme grande et sèche soupira.

« Pourquoi tu n'as rien dessin ? Tu n'as pas comprit le sujet ? »

« Si j'ai comprit répondit d'une voix aigu le petit garçon. Voilà mon avenir c'est cela… rien »

La maîtresse le regarda abasourdi puis reprit :

« Je n'ai pas dit que je voulais que l'on dessine son avenir mais ce que tu aimerais faire quand tu seras plus grand »

« Je ne serais jamais grand » répondit Harry froidement

Un jeune garçon d'environ neuf ans était assis sur la table de ce qui semblait être une cuisine.

« Cela n'existe pas, Harry » cria un homme grand, fort et moustachu.

« Bien sur, Oncle Vermond que cela n'existe pas. C'est juste un rêve… » argumenta timidement le petit brunet

« On ne rêve pas de cela dans ma maison… Voler sur un ballet… n'importe quoi » hurla l'homme en cravate

« Chéri, tais-toi, les voisins !! » murmura une femme très mince et très pincée, puis elle reprit d'une voix aigre « Toi moustique, tu es puni dans le placard. Allez ouste!! »

Un garçon apeuré regardait Oliver le grand constructeur de baguette, lui annoncer que la sienne était très particulière.

Un garçon brun totalement tétanisé fixait un homme décharné qui ricanait, suivit de peu de ses fidèles serviteurs

Un jeune homme se laissait embrasser par une charmante jeune fille asiatique sous une feuille de gui

Remus annonçait au même jeune homme que Sirius Black n'était plus

Mon Harry celui de maintenant, dormait, en murmurant mon non….

Le même garçon faisait des confidences à Hermione sur son amour….

Je fus happé d'un coup vers la réalité. La chambre redevenait visible à mes yeux éblouis. Harry lui n'était pas encore revenu de notre petit voyage dans nos esprits. Il refit surface brutalement. La première étape était terminée. Nos deux âmes étaient maintenant liées pour le temps du rituel.

Il frissonnait. Je lui murmurais à bout de force -comme lui- tous les mots tendres que maman m'avait appris. Enfin calme, je prononçais une seconde fois dans la nuit, l'étrange formule. La pièce se remit à trembler puis s'immobilisa. Nous volions au-dessus du lit. C'était une sensation extrêmement étrange quoique agréable. La fenêtre de ma chambre se brisa est un vent glacial s'y engouffra. Une étrange lumière verte commença à émaner de mon Harry. Je sentais une force démesurée m'envahir peu à peu.

Ce gosse était d'une puissance incroyable. Je n'avais jamais ressenti cela même lors des séances de magie noire les plus intenses.

Mon cœur se mit à s'accélérer soudainement. Des frissons partant de ma nuque jusqu'à mes reins m'assaillirent. Mon sang commença à me brûler. Mon Dieu, qu'est ce que j'avais chaud ! Ma respiration s'accéléra subitement.

Une vague de plaisir me consuma tout à coup quant à son tour, ma magie se détacha de moi pour aller rejoindre ce flot de lumière vert émeraude.

La lumière bleue lapis-lazuli se mélangea progressivement à la lumière verte. Je n'aurais jamais pensé être si fort. J'en fut étonné un instant, mais ces pensés furent interrompu par les gémissements de mon amant. Je serrais son corps moite contre moi. Il s'abandonna dans mes bras épuisés mais heureux.

Cependant le répit fut de courte durée, des v ages de plaisirs nous frappèrent de nouveau. Cette fois si, pourtant je serrais le corps tremblant et incandescent de mon Harry. Il se remit à haleter.

Je sentis, à mon tour, mon souffle se couper. J'essayais difficilement de faire redescendre la pression, mais sans succès.

Je me concentrais quelques secondes sur la magnifique lumière turquoise qui volait autour de la pièce. Le corps tremblant de mon Harry me rappela à la surface. Je sentis encore une fois le plaisir s'insinuait en moi.

Je gémis de façon régulière. Harry se tordait dans même bras de manière passionner. J'embrassais brutalement le cou offert de mon amant.

Sa peau avait un goût de miel tout à fait étonnant. Je me mis à sucer plus fortement cette étendue claire. Son corps fut pris de spasme.

Je sentis à mon tour mon flux sanguin s'accélérer, et ma peau devenir feu. J'haletais de plus en en plus fort en symbiose totale avec le souffle de mon Harry, jusqu'à ce qu'ensemble nous attendions une jouissance inimaginable.

Il s'affaissa dans mes bras. Je m'étendis automatiquement sur le lit, pliant sur son poids et sur la fatigue. Je me dégageais de cette douce étreinte et allais me poster devant le jeune homme épuisé. Malgré l'obscurité, je pouvais percevoir son front tellement pâle couvert de sueur, ses vêtements humides, et ce sourire espiègle qui s'accrochait à ce visage innocent.

Je souris également même s'il ne pouvait le voir.

Le petit ange brun ,en effet, s'était endormi blottit dans les draps en soie. L'envie de l'imiter était très forte mais je me levais tout de même. Je me dirigeais ivre de plaisir et de fatigue vers la salle de bain mais je me figeais au centre de la pièce.

Au-dessus de mon Harry et anciennement de moi, trônais un magnifique dôme rouge entouré de la même lumière turquoise et lumineuse.

Je souris d'aise, si j'en avais eu la force j'aurais sauté sur le lit pour réveiller mon mignon. Je me repris aussitôt le gosse ne connaissait pas la signification de cela

Je me dirigeais après avoir encore une fois admirées ma preuve vers la salle de bain.

Voilà, j'espère que vous avez aim ?