DE SINGULIER LECON :

Je suis terriblement en retard Mille Pardon !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Chapitre 9 : Les Rêves.

Je le tenais fermement enlacé dans mes bras et je marchais dans les couloirs le plus doucement possible. Rusard dormait à cette heure mais n'importe quels gamins insupportables auraient -les monstres- pu nous surprendre. Je souris méchamment à l'idée de la surprise d'un de ces gosses à la vue du corps endormi du « célèbre » survivant tenu fermement par le « vampire ». Je me dirigeais calmement mais le plus discrètement possible vers l'infirmerie.

Enfin arriver, je déposais avec d'infinie précaution mon fardeau puis je me mis à gratter doucement sur la porte en bois qui menait vers la chambre de Pompom. Elle ouvrit quelques minutes après.

« Séverus ? Qu'est ce que tu fais encore à cette heure » me demanda-t-elle précipitamment mais elle se tut à la vue d'un Harry dans les bras de Morphée.

« Qu'est ce qui s'est encore pass ! » m'interrogea t elle vigoureusement.

Je lui offrit mon sourire le plus charmeur et par conséquent le plus fautif.

« Qu'est ce que tu as … Fais le rentrer dans l'infirmerie ! Heureusement il n'y a personne… »

J'exécutais les ordres avec bonne volonté et l'allongeais sur un lit. Je retirais brièvement ma cape et je m'assit sur celui d'à coter tandis que ma Pompon ne cessait de s'agiter. Après l'auscultation de mon chaton, elle s'immobilisa et … me lança la plus belle gifle de ma carrière d'ex Mangemort, de professeur pervers et d'homme cynique.

Comme un enfant, je me caressais la joue douloureuse et je la regardais à la fois abasourdi et timide. Elle fronça les sourcils dans un air menaçant puis se dirigea d'un pas rapide vers l'armoire et en sortit un liquide prune qui n'était étrangement pas de ma composition. Je grimaçais fortement

Depuis quand l'infirmière de Poudlard, n'utilisait pas les potions faites par le Maître des potions des lieus ? J'allais lui demander quand soudainement ma position de coupable me revint à l'esprit. L'idée d'une seconde gifle me retient définitivement.

Pompom devant moi, me tendit autoritairement une coupe contenant ce maudit liquide. J'hésitais quelques secondes mais je bus tout de même devant le regard orageux de ma jolie Pompom. Le goût était infâme : acre, amer, … répugnant.

Je fis une superbe grimace.

Elle attrapa la coupe sans faire aucunement attention à mon masque de dégoût et le remplit de nouveau puis le fit boire à mon pauvre Harry.

Elle s'assit sur son lit, le borda délicatement puis me regarda avec une mine enragée.

Je déglutis.

« 'Index Supremus' excuser moi Oh Latiniste si cette forme n'est pas décliné et donc accordé. Pour les autres cela signifie : 'Le révélateur Maximal ou Suprême tu as utilisé sur CET enfant CE sortilège INTERDIT. C'est de l'inconscience. Vous auriez pu tous les deux y restaient. Imagine que votre magie soit opposée l'une à l'autre. Vous, vous seriez bêtement entre tuer… C'est n'importe quoi !!! Risquer un tel sort pour seulement si la personne que vous aimez vous est destiné» rugit-elle

Je balançais doucement mes jambes comme autrefois quand je venais me faire guérire mes stigmates dus à un sortilège noir. Je lui souris avec douceur et elle s'apaisa.

« Alors ? » me demanda abruptement.

« Le sort a extrêmement bien marché. Nos magies ont fusionné et … la sphère rouge est apparut. »

Je repensais avec extase à cette sphère.

Elle me regarda fixement, totalement étonné.

« Impossible … Vous êtes des 'aninus teneri' Reexcuse pour les Latinistes : toujours pour les autres l'âme qui est lié Cela signifie que toi … lui je comprends mais toi »

Je rougis brutalement. Pourquoi moi je ne pourrai pas une âme assez ancienne pour correspondre à celle d'Harry Potter ?

« Il le sait ?… »

« Bien sûr, que non ! Comment aurait-il pu comprendre ce phénomène? Il croit que ce sortilège est un vulgaire sortilège de puissance »

« Un sortilège de puissance ? Mais c'est … c'est totalement stupide… Un sortilège de puissance qui vous vide de vos forces ? »

J'acquiesçais résolument, laissant sous le silence que c'était moi qui le lui avais dit.

« Cela change tout ! Je veux dire votre union par cette preuve devient légitime. Cela fait de toi le responsable d'Harry Potter. Tu dois doit donc l'aidez et le protéger … »

« Qui sait si ce n'est pas l'inverse ? » me moquais-je gentiment

« Tu ne dois pas te moquer de tes devoirs de « Dux » toujours pareille- euh ! pour les autres Duxguide

Je soupirais devant le manque d'humour de Pompom devant les situations de crises.

« Tu dois dormir maintenant. Je dirais à Dumbledore que le petit c'est senti mal cette nuit et qu'il est venu me voir. Quant à toi, ouste ! Dans ta chambre ! Tu as fais assez de dégâts … » me dit-elle en souriant.

Je me levais donc et après avoir pendant quelques secondes regardais la petite chose brune qui reposait tranquillement dans les draps blancs de l'infirmerie. Après avoir lancé un imperceptible sourire à l'enfant, je me retirais enfin.


Changement de point de vu :

Un garçon brun de six ans environ me regardait fixement. Etais ce moi qu'il contemplait ou le tableau sur le mur ?

Il était très brun, la peau blanche, et les yeux noirs jais. Des yeux que je connaissais que trop bien.

Etais ce bien le professeur Rogue qui se tenait devant moi ?

Il était tellement différent de l'homme que je connaissais.

…Tellement fragile et si petit qu'un coup de vent aurait pu l'emporter. Différant de l'homme sombre et taciturne qui terrorisait les petits enfants de première année.

Je regardais la grande chambre circulaire. Je me sentis tout à coup plus petit dans cette salle immense, sombre où les ombres dessinaient des formes étranges et inquiétantes sur le mur trop blanc. J'imaginais quelques secondes ce que pouvait ressentir le pauvre enfant devant cette pièce nu.

Etais ce vraiment sa chambre ?

Tout était beaucoup trop grand et beaucoup trop vide comme si celle-ci était désaffectée. J'en venais à préférer presque mon petit placard.

Un vent glacé martelait la fenêtre. Une ombre lugubre se reflétait sur le parquet.

Je cherchais dans la chambre un quelquonque jouet, une preuve de l'existence de cette enfant dans cette espace. Je me dirigeais vers l'unique meuble de cet endroit hormis le lit et une chaise dépaillée. La commode était noire, massive, et effrayante. Des livres étaient rangés dessus ainsi qu'un chaudron crasseux et une grande baguette brisé.

« Tu es une fée » me murmura impressionné le petit garçon de sa voix très aigu

Je sursautais.

Il pouvait me voir, alors que je devais sûrement rêver.

Etrange…

Je lui souris tout de même et m'approchais doucement vers le lit où je m'assis.

« Je m'appelle Harry » me présentais-je allégrement.

Il m'intenta de me taire et posa un regard effrayer sur la porte.

« T'est pas très intelligent pour une fée. Faut pas que l'on t'entende, tu sais ? Papa ne serait pas très content et maman aurait des problèmes »

Je lui souris et il fronça les sourcils.

« Tu es bizarre pour une fée, mais tu es venu c'est -comment dit maman déj ?- a oui, essentielle » souffla-t-il tout en me jaugeant puis il reprit devant mon silence « le principal c'est que tu exauces mes trois vœux »

Il se rassit confortement sur son lit puis d'une voix 'solennelle' il murmura :

« Alors, en premier, je veux être très grand, déj »

Il ferma les yeux dans l'attente que le sort s'accomplisse. Au bout de quelques seconde, il les ouvrit et regarda suspicieusement ses membres puis se leva.

« J'ai grandi !» me déclara t il joyeusement

Malgré mes objections, il était intiment persuadé qu'il avait grandit. Je me rendis compte que le Séverus de cette époque et celui de maintenant partageait au moins leur caractère buté et têtu.

« Tu sais, fée Harry, je suis sur que le reste du travail sera terminé demain. Ne t'inquiète pas » me rassura le brunet, puis il alla se placer sur mes genoux et déposa un bisou sur ma joue en guise de remerciement.

« Est-ce que tu crois, fée Harry, que je pourrais demander autre chose. J'aimerais bien par exemple pouvoir faire comme maman. Elle peut mélanger des liquides de toutes les couleurs. C'est merveilleux, tu ne trouve pas ! Elle m'a donné pour m'amuser un de ses grands bols. Tu sais... il faut que j'en fasse bien attention. On n'a beaucoup de sous pour acheter des jouets… »

Je le serrais contre moi. Il ne tressaillit pas, comme s'il s'attendait à cette étreinte.

« Tu veux que l'on joue ensemble, Séverus » lui demandais-je pour rompre cette position qui m'apparaissait gênante.

Ces yeux se mirent à briller et il se leva tout doucement et il prit son chaudron et ses livres.

A mi-cheminn entre l'affreuse commode et le lit, il se mit à courir sans se retourner.

Il s'installa alors sur le lit tout en fixant toujours la commode avec une intensité comique.

« Il y a un monstre dedans » me prévient-il avec sérieux.

Il sourit puis me donna un livre et la veille baguette tandis que lui, en prenait un autre et le chaudron.

« On va jouer à l'école, fée Harry, tu veux ? Toi tu seras le professeur qui apprend à mélanger des choses et moi je serais l'élève bien sage. D'accord ? »

J'acquiesçais en pensant au comique de la situation quoique pas trop. L'image de Séverus Rogue totalement enragé devant une pensine dont j'avais malencontreusement observait le contenue me revient avec force.

Je commençais ma leçon en frissonnant de cette image mentale persistante.

J'étais un professeur très gentil. De peur que l'adulte ne m'en veille plus tard, j'appris une véritable potion à l'enfant -une potion simple bien entendu, d'ailleurs je doutais pouvoir lui apprendre autre chose. Il tournait avec une grosse cueillere en bois tout en murmurant les noms et les proportions que je lui disais.

Il se fixa tout à coup.

Le cri d'une femme, s'était fait entendre à travers la porte. Il lâcha les livres et se dirigea vers celle ci, à pied nu. Il l'entrebâilla puis écouta les hurlements d'en bas. Je regardais son visage se décomposer à l'écoute des insultes qu'une voix grave rugissait à une voix douce et féminine.

J'espérais de toutes mes forces que l'enfant ne les comprenait pas. Hélas, son visage marquait bien que le petit donnait à celles ci tous leurs sens. Il ne bougea pas, pourtant. Son teint devenait de plus en plus livide et les sanglots devenaient progressivement plus difficiles à contenir. Il écoutait jusqu'au bout saisissant, malheureusement, toutes ces horreurs, fasciné par la douleur et la tristesse que cela lui procuraient.

Un silence pesant se fit entendre en bas. Il se leva engourdi.

Un bruit assourdissant se fit entendre ainsi que les cris de la dame que je supposais être la mère de Séverus.

Il s'immobilisa tout à coup, totalement paralyser par la peur.

Les cris se firent plus perçant. Le petit retenait son souffle tandis que moi je sentais monter une incroyable angoisse.

Les cris se turent… enfin.

Le silence revient aussi lourd et assourdissant qu'il pouvait l'être. J'étais tourmenté par l'idée que peut-être les coups –j'étais sur que c'était des coups- de l'homme avait tué la pauvre femme.

Séverus partageait sûrement ma crainte. Il était figé attendant un bruit pouvant lui certifier que la dame n'avait « rien de grave ». Il alla tout doucement se recoucher avec moi mais par malheur il trébucha de tout son long sur le parquet.

« Séverus. Qu'est ce que tu fais ? » rugit la voix masculine d'en bas.

J'étais tremblant. Mon Dieu ! il n'allait pas venir ? Le petit se releva tout de suite et se jeta sur son lit, les yeux totalement paniqué

Il se tourna vers moi :

« Il faut que tu t'en aille fée Harry. Cache-toi »

Je ne pouvais pas bouger. J'avais tellement peur. Cette scène me tétanisé comme subitement j'étais redevenu le petit Harry du placard, ce petit être invisible que l'on pouvait rudoyer. Je me levais courageusement, il était hors de question que quelqu'un fasse de mal au petit garçon.

La porte s'ouvrit doucement sur une jeune femme.

Etait-elle jolie ? Je l'ignorais totalement.

Elle dégageait une aura de douceur et de tendresse, telle que je n'en avais jamais vu. Elle avait des cheveux très sombres et très longs. Ses yeux magnifiquement noirs étaient entourés d'un halot bleuté. Sa peau diaphane était constellée de marques sombres. Pourtant à travers ses yeux mouillés, elle souriait à l'enfant.

« Tu ne dors pas encore mon Séverus. » lui demanda-elle tendrement de sa voix éteinte.

« Non, je ne dors pas. Je joue à quand je serais grand » lui répondit-il en souriant.

Elle regarda vers moi mais ne me vit pas.

Elle alla au contraire se postait sur le lit. Elle déposa un tendre baiser sur les lèvres de l'enfant puis le borda.

Un bruit de pas, nous fit sursauter tous les trois. Quelques minutes après, un homme grand, blond, et massif se tient devant nous. Il attrapa sous les yeux embués de larmes de mon petit Séverus, sa femme.

« Arrête» supplia une toute petite voix dans leur dos.

L'homme n'écoutait pas son fils, il continua à gifler la jeune femme et la colla contre le mur.

Tout s'arrêta tout d'un coup : les cris, les pleurs, les coups.

Il n'y avait plus que les yeux bleus de l'homme qui fixaient avec violence les yeux implorants. Il fallait faire quelque chose. J'allais séparer ce fou de la pauvre femme quand une sorte de brouillard s'insinua dans ma tête.


Je me réveillais sur une dalle froide et lisse. J'ouvris brusquement les yeux et me levais d'un coup comme si le sol me brûlait. C'était impossible que j'aie atterri dans cet endroit.

Je regardais les tombes une à une. Je ne voulais pas être dans ce cimetière mais plus encore être entouré de ces hommes cagoulés et menaçants.

Je ne voulais pas encore revivre ce cauchemar.

Je me rendis comte que la scène était très différente de celle que j'avais vécu l'année dernière. La nuit m'apparaissait plus claire. Les lueurs de la lune illuminaient de sa douce lumière les silhouette noires. Des touffes de fleures poussaient ça et là.

Le temps et la saison était différente.

Je tournais après mettre grossièrement rassuré. Pendant un instant, la peur me reprit. Je craignais que les Mangemorts se jettent sur moi, en lançant n'importe quel sort mais heureusement il ne s'intéressèrent pas au fantôme que j'étais –je crois- devenu. En faite, ils ne me voyaient pas. J'étais transparent pour eux, ce qui en soit était loin de me déranger.

Je me levais et époussetais mes vêtements.

Tous les regards des cagoules noires se fixaient sur le centre du cercle.

Un homme aux cheveux jais, et aux yeux rouges regardait un jeune homme blond agenouillé devant lui.

« Tu voulais me présenter quelqu'un, si je ne m'abuse, Lucius » railla Voldemort.

« Oui, c- c'est quelqu'un de vraiment intéressant, Maître » se justifia Lucius

« Parce qu'il est passé dans ton lit, gamin. Je t'ai déjà dis que je ne voulais pas de tes conquêtes. » continua Le Seigneur des Ténèbres sous le rire gras des Mangemorts.

« Non » bredouilla le blondin, puis il poursuivit « C'est un garçon brillant : un génie en potion, vraiment doué pour la magie noire… »

« Lève-toi, Lucius et présente nous cette merveille » ironisa le terrible sorcier.

Malefoy se leva alors. Vêtus richement, sous sa cape il était la vivante représentation d'un dandy. Je me mis à le détestait encore plus. Il n'avait pas le droit d'être l'amant de mon amoureux et en plus d'être plus séduisant que je ne le serait jamais. Je me mis à haïr férocement son chignon compliqué, ces yeux argents, sa bouche vermeille, son teint claire, et cette attitude arrogante.

Le fade blondin cherchait désespérément des yeux un homme debout derrière Voldemort. Celui ci, blond, froid, et vieux ne semblait pas ou ne voulait pas le voir.

« J'attends » s'impatienta l'assassin de mes parents.

Lucius se dirigea vers une crypte et en sortit quelques secondes un jeune homme aux yeux bandés. Il détacha avec infiniment de douceur le bandeau couvrant les yeux du jeune garçon puis s'agenouilla de nouveau devant son maître.

Le garçon lui ne faisait rien à part fixait éperdument les yeux rouges.

« Séverus Rogue » prononça doucement Voldemort.

Il n'acquiesça pas. Des sourires se dessinèrent à travers les capuches sombres tandis qu'un air désespéré s'accrochait au visage si lisse de Malefoy. Si Séverus n'était pas à la hauteur, c'était lui qui en subirait les conséquences.

Un silence pesant prit l'auditoire. J'en profitais pour observer mon futur professeur.

Quel age pouvait-il bien avoir ?

Il était petit même très petit. On lui aurait donné à peine 14 ans. Cependant, il avait plus je le savais grâce à la vision que j'avais eue d'un de ces souvenirs dans une pensine. Il devait avoir à peu près 16 ans. Ses cheveux étaient toujours aussi sombres que l'année de ses BUSE mais 'maintenant' ils étaient élégamment coiffés, plus courts et il portait une lourde frange qui recouvrait son front. Contrairement au Professeur Rogue de maintenant, ses mèches ébènes ne tombaient pas sur ces joues. Le visage du garçon aussi avait chang : ses joues c'était un peu arrondies, tandis que paradoxalement ses traits s'étaient affinés. Je le trouvais vraiment séduisant. Je ne comprenais que mieux l'intérêt d'un éphèbe comme Lucius pour mon Séverus.

Il ne parlait toujours pas. Son visage n'exprimait aucunement la peur, ni une quelconque appréhension, il était seulement absent. Il s'était enfermé dans un autre monde et regardait l'homme devant lui sans le voir vraiment.

Les mangemorts commençaient de plus en en plus à ricaner et à s'agiter.

« Tu n'as rien à dire ? Séverus » interrogea froidement Voldemort.

Le futur professeur Rogue, fit un signe négatif de la tête. Le Seigneur des ténèbres leva sa baguette et jeta joyeusement un « Doloris » à mon Séverus qui se mit à hurler sous la douleur.

Lucius pâlît et se précipita vers le corps torturé de mon amoureux. Je me précipitais à mon tour vers Voldemort pour lui faire cesser cette torture, mais je ne pus rien faire, étant transparent et sans consistance. Ce monstre arrêta enfin, de faire souffrir le jeune garçon.

Séverus se releva et fit face à son bourreau. Celui ne donna aucune importance à cette attitude, fasciner par le visage implorant et fautif de Lucius.

« C'est très méchant gamin de m'avoir apporté un idiot mu » sermonna doucement l'homme aux yeux rouges tout en pointant sa baguette sur le blondinet

« Cela mérite une punition » lui murmura « tendrement » Voldemort

Lucius ferma les yeux, son corps contracté à cette phrase. Le Monstre en noir commença à prononcé une formule de torture.

« Accio Baguette » prononça tremblant le jeune Séverus.

La baguette atterrit alors précisément dans la paume de mon futur professeur, ces yeux fixant toujours les yeux rouges.

Une trentaine de baguette se levèrent automatiquement pour menacer le jeune homme. Têtu, celui ci ne cessa de regardait le visage fin et jeune de Voldemort.

« Tu as de cran à défaut d'avoir une langue. » approuva celui ci, puis il dirigea sa paume dans la direction de la baguette qui se matérialisa automatiquement dans celle ci.

Séverus regarda ce prodige étonné mais se reprit aussitôt et de nouveau un masque d'indifférence se peint sur le visage de mon amoureux.

« Lucius, ouste !!!, hors de ma vue » ordonna Voldemort

Celui ci se leva aussitôt et disparut dans la masse de cagoule sombre.

« Séverus- Séverus Rogue cela me dit quelques choses… Ah oui ! c'est toi qui as gagné le Concours National de Potion cette année n'est ce pas » se rappela Voldemort

Séverus acquiesça sans ajouter de commentaire ce qui fit sourire le cercle.

« Modeste et Courageux mais qu'est ce que tu fais ici ? » interrogea ironiquement Voldemort

« Je veux me venger, je veux être puissant, je crois, surtout en vos idées également » répondit enfin avec véhémence mon amoureux.

« Mon dieu ! soit-il parle trop soit-il se taît » railla l'insupportable homme en noir puis il poursuivit « Qui peut être détesté par un enfant si petit que toi ? »

« Mon Père, Potter et sa bande » énonça t il

Cette information me fit extrêmement mal. Je ne voulais pas que mon père soit mêlé au pacte avec le diable qu'allait effectuer l'homme que j'aimais.

« Ton père… intéressant qu'est ce qu'il t'a fait ? » s'enquit Le Seigneur des Ténèbres

« Cela ne vous regarde pas » cracha le futur professeur Rogue

Voldemort peu satisfait de cette réponse leva sa baguette et lui lança le sort « Legitillimenci » celui ci au bout de quelques secondes lui lança un contre sortilège.

« En plus d'être doué en potion tu as un sacré potentiel magique » déclara doctement Voldemort et il poursuivit « Je m'étonne que notre Vénérable Professeur Dumbledore ne t'ais pas déjà repér pour faire partit de sa bande de guignol »

Un éclair de tristesse passa dans les yeux de Séverus mais il se reprit tout de suite :

« Je ne m'appelle pas Sirius Black, ni Remus Lupin et encore moins, James Potter cela doit être cela » railla Séverus

« Tu as du potentiel et contrairement à Dumbledore je ne m'intéresse ni aux fanfarons ni au roi de Quidditch » déclara-il puis il poursuivit en souriant « Tu feras parti des jeunes recrus cet été, maintenant approche ton bras et agenouilles toi devant moi »

Séverus s'exécuta naïvement. Après quelques secondes, il s'immobilisa pris de spasme puis Voldemort lui enserra le bras et traça avec sa baguette des signes étranges.

Séverus se débattit durant quelques secondes puis s'affaissa épuisé. Il hurla quand la baguette frôla son bras. Il hurla à en déchirer l'âme. C'était horrible ces cris, tous ces cris, cette douleur…

Je me réveillais en sursaut à l'infirmerie totalement abasourdi. Mon corps était engourdi et mon esprit brumeux. Il faisait grand jour et j'étais loin de ce soir de printemps où Séverus Rogue avait vendu –littéralement- son âme au Diable.

Je me levais difficilement et inspecta autour de moi. J'étais dans l'infirmerie, seul et non dans le lit tiède de mon professeur. Je perdais beaucoup aux change à mon avis. Je soupirais profondément et allais me poster prêt de la fenêtre auréolée de lumière. Je souris à la vision du terrain de Quidditch recouvert de neige. C'était toujours aussi magnifique.

Je m'assit sur le rebord, heureux d'être bien au chaud alors qu'il faisait si froid dehors.

Cette nuit avait été plus que mouvementée comme la retenue d'ailleurs. Pouvait-on appeler cela une retenu, à vrai dire ? Je n'avais jamais ressenti cela, en effectuant un quelconque sortilège : ce plaisir, cette osmose… Cela avait été épuisant. A cette information mon cerveau se mit en éveille. Un sortilège de force qui nous vide de toute notre magie, étrange tout de même. Un sortilège qui nous fait voir dans le passé de l'autre… A cette évocation du mot 'pass', je déglutis difficilement. Sa vie avait été tellement différente de ce que j'imaginais.

Des milliers de questions me venaient à l'esprit. Je voulais absolument le connaître et peut-être même le comprendre au final, et surtout je désirais savoir quelle était l'incidence de mon père dans celle ci.

Seulement comment arrivé à récolter toutes ces informations ?


Réponse au reviews/

Merci à pour leur reviews :

Adrianna, diaboliqua Rogue, rim999 , onarluca, WendyMalfoy

Marijuane : On passe aux choses sérieuses dans exactement 3 chapitres même si à partir du chapitre 11 il sorte ensembles !!! Donc c'est dans très peu de temps comme tu peux t'en rendre comte.

Melindra : Voilà la suite !!! Tu sais que tu as réussi à me faire culpabiliser. Logiquement je vais poster les chapitres jusqu'au slash durant ses vacances… mais c'est vrai qu'il restera encore une bonne douzaine de chapitre après –se sent toute coupable, potasse ces excuses bateau pour justifier son prochain retard, relis ces notes, et lance un sourire éclatant à sa gentille revieweuse- Tu sais j'ai beaucoup de devoir –sourire triomphant- donc tu comprends ? –regrette sincèrement n'avoir pas le charme de Rogue-

Minerve : Tu sais que tu portes bien ton nom ? Tu as tout à fais raison Harry est 'plus fort' que Séverus… Cela aura une incidence dans la suite de l'histoire ..

Vif d'or : Merci de tes compliments déjà. Je suis contente que cela te plaise autant … je croise les doigts pour que la suite de l'histoire soit toujours aussi bien…

nardy : Oui je sais pour Dray c'est pas gentil !!! Pour ce qui est du slash il arrive dans 3 chapitres –Quoi encore Trois chapitres ????C'est bien trois chapitres non ? –fais les yeux doux – De plus, la température va monter dans les chaumières –pantalon ?- laisser moi encore un chapitre et puis je vous promets qu'il y aura: un baiser, massage … tout tout tout !!!!

Alexandra Rogue : L'explication en partie mais elle trouvera tous son sens dans l'avant dernier chapitre – conseil de l'auteur oubliait cette histoire pendant quelque temps- Merci pour ta review

Lola Reeds : Temporaire héla –même l'auteur a hâte de mettre le slash !!!!!!-

Shiny-misS : Vouivoui tu as compris… ceux sont ---tadam des âmes sœurs

Petite voix dans la tête de l'auteur : C'est clich !

autre petite voix : Hein, non ? Depuis longtemps…

Voix 1 : Ta pas entendu parler de Roméo et Juliette ???

Vox 2 : euh vaguement … C'est pas vraiment connu

Voix 1 : -la voix hésite à tuer tout espèce d'espoir chez son autre- non, non t'inquiète pas c'est une œuvre mineur…

Voix 2 : C super alors !! Tu as vu à quel point je suis originale

sourire contrit de la voix –je crois que je vais passer sous silence Cathy et Heatclifff … et tous les autres…-