DE SINGULIER LECON

Voilà, voilà… merci à toutes ses reviews.

Je n'ai pas le temps de répondre. Je le ferais la prochaine fois, promis.

Je m'excuse évidemment pour le retard énorme –rougie- et je vous annonce la bonne nouvelle que ma fic est maintenant sans fautes ou presque grâce aux soins attentifs de Garouf tire la timide correctrice et grande auteur de fic à la lumière des projecteurs

Je vous préviens qu'elle n'a pas corrigé cette intro –sous entendu, elle est bourrée de fautes-

Pardon…

Je vous promets d'être plus rapide pour les autres chapitres…

Je fais également de la pub pour une de mes fics … un slash Tom / Harry. La narration se déroule moitié dans le passé moitié dans le présent. Elle explique les sentiments passionnée de Voldemort pour Ryry…


Chapitre 10 : La Réserve

« Aëe Harry tu me marches sur les pieds » couina Ron.

« Chut » implora Hermione.

Je pouffais de rire. La cape d'invisibilité devenait de plus en plus petite, et de moins en moins malléable. La bibliothèque était déserte à cette heure et vraisemblablement Rusard n'était pas là. Sans Hermione qui était la Raison même, Ron et moi aurions enlevé celle-ci.

Nous nous immobilisâmes quelques secondes devant l'écriteau 'réserve'. Ce n'était vraiment pas la première fois que nous enfreignions le règlement mais à chaque fois cela me faisait toujours un petit quelque chose dans l'estomac.

Cette fois-ci en plus, c'était pour la bonne cause. J'avais passé trois jours à m'interroger de toutes les manières possibles sur les raisons qui avaient poussé Séverus Rogue à devenir Mangemort et celles également qui l'avaient motivé pour ne plus l'être. J'avais raconté mon rêve à Hermione et à Ron prétextant pour celui-ci une potion ratée qui avait lié mon esprit à celui de Séverus. Je ne m'étais toujours pas résolu, en effet, à avouer la vérité sur mon amour à celui-ci. De plus, j'avais raconté à Hermione l'histoire du sortilège. Elle avait été fascinée tout de suite et avait écumé les livres de la bibliothèque pour trouver exactement ce qu'était réellement ce sortilège. Ron, également avait été très enthousiaste à l'idée de fouiner dans le passé de Rogue. Hermione avait réussi, à cet effet, à convaincre Drago de subtiliser les affaires d'école de son père et les photos pour me renseigner. Cependant, aucun de nous trois n'avions pu attendre jusqu'à la fin des vacances. Nous étions donc là, devant la porte qui renfermait le dossier des anciens élèves. Après avoir débloqué la porte avec un sortilège étrange, nouveau et puissant, Hermione nous invita pompeusement à rentrer.

Une odeur de naphtaline, et de poussière me submergea d'un coup. La pièce était immense et se découpait en de centaine d'étagères.

« On ne pourra jamais trouver le dossier du vampire là dedans » s'écria découragé Ron

J'étais très près de penser la même chose et cela m'exaspérait au plus haut point. Je soufflais désespérément à l'unisson avec mon meilleur ami. Tous ces risques pour rien…

Seule Hermione ne perdait pas espoir au contraire même elle souriait.

« Hermione qu'est ce qu'il y a de drôle » interrogea Ron avec calme et douceur de la même manière qu'un être sain d'esprit demande à un fou meurtrier l'intérêt de couper la langue de ses victimes.

Elle sourit et nous apprit que tout est classé sûrement par ordre des années et qu'il suffisait de trouver l'année qui nous intéressait. Toujours gaiement, elle se dirigea vers le centre de la pièce, observa quelques minutes la structure de la réserve puis s'élança joyeusement, sous nos yeux ébahis vers une rangée particulière. Au bout de quelques minutes, elle en sortit avec 6 énormes carton dans les bras.

En titubant, elle posa tout ses précieux dossiers, sur une table. Ron et moi, nous nous assîmes puis nous posâmes un regard curieux sur les cartons. Cérémonieusement, Hermione me tendit un carton vert et argent avec inscrit sur sa couverture « Séverus, Rogue 19» Mon cœur se mit à battre la chamade quand je sortis du carton les précieuses feuilles.

« Mione tu commences par les informations médicales, Ron toi tu t'occupes du cahier de retenue et des livres de fin d'année et moi, je fais les bulletins » proposais je

Je sortis alors du carton, une énorme chemise en cuir contenant les carnet de notes et je les répartis à nous trois.

Au bout d'une demi heure, j'interrompis ma lecture. Cela ne menait à rien. Je ne n'avais rien appris de véritablement intéressant sauf que les bulletins d'hier ressemblaient à s'y méprendre à ceux d'aujourd'hui. J'étais seulement étonné par le « portrait » que me brossait les appréciations des professeurs. En effet, Séverus Rogue avait réussi une scolarité mais sans éclat jusqu'à sa cinquième année. Les professeurs étaient peu inspirés quant ils décrivaient son comportement. Les adjectifs « élève sérieux, travailleur » et/ou « motivé » revenaient continuellement. Les appréciations étaient régulières comme les résultats de mon amoureux. Ces matières les plus mauvaises –Astrologie et le Sport – s'équilibraient grâce à deux matières ou il était réellement doué DCFM et évidemment les potions. Outre cela, les professeurs ne semblaient pas s'intéresser à ce qui pouvait se trouver derrière « ce grand étourdi », « trop réservé » . Certains tout de même, faisaient leurs originaux et changeaient leurs épithètes. Séverus Rogue devenait alors, sous leur plume un « élève intéressé » mais qui « multipliait les maladresses ». Tous, donc, s'accordaient à dire qu'il était beaucoup trop ambitieux et que le métier de Maître des Potions était inapproprié. Il réussit – malgré son manque certain de talent – (dixit le Monsieur Sinus professeur d'Astrologie) tout de même à avoir toutes ses BUSE, à l'étonnement général. Mieux même, il reproduisit l'exploit en obtenant une mention à tous ses ASPIC.

« Alors ? » me demanda Hermione absorbée par la lecture du livret des présences à l'infirmerie.

« Rien, ah si les profs sont stupides et ils considèrent les élèves comme des personnes désincarnée à part cela… rien » rétorquai-je avec véhémence.

« Et toi Ron ? » demanda ma meilleur amie sans faire attention à ma remarque.

« Ben on apprend pas grand chose à part qu'il avait peu voire pas d'ami. Il passait tout son temps caché dans les cachots. Ah oui ! il était en proie continuellement à une bande de brutes décérébrées » nous expliqua t il joyeusement.

Devant le regard contrit d'Hermione, il se rappela soudainement que j'étais l'héritier du chef des « brutes décérébrées ». Il rougit violemment. Sacré Ron !

Il continua après m'avoir souri timidement, « autre chose avant sa cinquième année… pas de colle à part celles qui étaient communes. En gros à part nous apprendre que le vampire était un sans ami compulsif ce dont j'étais personnellement convaincu, cela nous apprend pas grand chose. »

« Au contraire, on a pleins d'informations, il suffit de les mettre dans l'ordre. D'abord, il n'a pas d'ami sans raison. Il était extrêmement petit pour son âge. Il a eu une véritable poussée de croissance seulement en sixième année. Ce qui comme vous pouvez le supposer n'a pas facilité la tâche au professeur Rogue déjà très complexé. En effet, il était boursier et son père- un auror - était en pleine déroute financière. Les investissements en bourse qui étaient l'alpanage des aristocrates, avaient totalement chuté. Il était ruiné. Le professeur Rogue avait été envoyé dans une maison de petit gosse de riches, généralement alliés au Seigneur des ténèbres donc tout l'inverse de lui Autre chose qui avait une grande importance, il souffrait d'un grave vertige. Ce qui finit par le « marginaliser » des autres. On lui aurait sûrement pardonné sa taille, sa pauvreté et son père s'il avait pu faire ses preuves au Quidditch. Et pour couronner le tout, il s'est fait prendre en grippe par les garçons les plus populaires du collège »

Je rougis violemment. Je ne comprenais pas que mon père et Sirius aient pu faire empirer la situation de Séverus. Pire, je n'en saisissais pas l'intérêt !

Je blêmis à la pensée que tous me comparaient à lui. J'espérais vraiment que l'image que je dégageais n'était pas celle d'un sale gamin arrogant qui opprimait les plus faibles.

« Tout concorde jusqu'à sa cinquième année. Là on a l'impression d'avoir à faire à un autre garçon. Le professeur Rogue devient tout à coup plus sûr de lui. Il multiplie les infractions au règlement… » poursuivit Hermione.

« Les profs ne s'inquiètent pas pourtant » demandai-je étonné.

« C'est vrai, il a fait les pires trucs, tiens genre jouer au couteau avec un premier année et personne ne dit rien comme si … » se révolta Ron.

« …il n'intéressait pas » murmurai-je.

Nous nous observâmes silencieusement. Cela était horrible d'avoir l'impression de ne pas exister. Je ne le savais que trop. J'avais en effet passé toute mon enfance dans un placard, dans le but d'effacer les preuves de mon existence.

« Une question évidente se pose : Qu'est ce qui a changé dans sa vie entre la 4ème année et la 5ème année pour qu'il change comme cela ? » interrogea solennellement Hermione.

Devant nos bouches closes, nous décidâmes dans un accord tacite de nous remettre au travail. Ron et Hermione ne semblaient pas ennuyés le moins du monde comme j'aurais pu le craindre. Ils paraissaient vouloir percer le mystère presque autant que moi.

Je choisis dans les différents papiers étalés sur le mur, un dossier turquoise agrémenté de schémas qui avaient valu à mon professeur adoré la première place du concours National. Je feuilletais ces pages vides de sens – pour moi du moins - traitant d'une étrange potion ancienne. Une liasse de papier tomba soudainement. Je le ramassais discrètement. J'allais l'explorer quand un bruit suspect me fit m'arrêter.

Le bruit se changea rapidement en voix. Nous, nous figeâmes tels des statues de sel, tétanisés. Quelques minutes après, nous, nous retrouvâmes en face du Professeur Rogue, de McGonagal et de Remus.

McGonagal dès qu'elle nous aperçut, se dirigea vers nous menaçante. Elle commença alors un chapelet de réprimandes, criant et nous houspillant tour à tour. Remus tentait en vain de la calmer tandis que le professeur Rogue étudiait intéressé les bulletins de Sirius que nous avions également déballés ainsi que ceux de Remus, de papa, de maman, et d'Arthur Weasley pour pouvoir comparer et aussi il fallait l'avouer par simple curiosité.

Devant « l'euphorie » générale, je pus discrètement glisser la liasse de lettres dans ma poche.

Le professeur Rogue s'immobilisa d'un coup à la vue de son dossier personnel

« Je ne savais pas que ma vie était si digne d'intérêt » coupa-t-il calmement.

Il nous fusilla tous un par un du regard, s'attardant sur moi particulièrement.

« Je présume que vous avez dû bien vous amuser en lisant des INFORMATIONS CONFIDENTIELLES sur moi. » railla-t-il aigre.

« Monsieur … » tenta de s'expliquer Hermione.

« Fermez la, Granger ! Aimeriez-vous que je fouille votre passé petite idiote dans l'hypothèse que cela m'intéresse bien sûr » cria-t-il puis il poursuivit à l'intention de tous « Il est formellement interdit d'être debout la nuit ! Il est clairement prohibé de rentrer dans cette salle sans un motif particulier et surtout il est proscrit de fouiner dans les dossier de vos professeurs par conséquence je vous colle tous… séparément, un mois. Granger vous aiderez Madame Bibine pour le classement des balais. Je suis sûr que vous « apprendrez beaucoup ». Weasley avec Rusard. Travail passionnant... récurer les toilettes et vous Potter pour ne pas perdre les bonnes habitudes vous resterez avec moi. »

« Il pourrait être plus compréhensif. Franchement nous on n'a pas essayé d'empoisonner un première année pour faire des expériences. C'est l'hôpital qui se moque de la charité, vraiment » murmura Ron.

Malheureusement pour nous, la salle était d'un calme olympien et McGonagal s'était tûe, ce qui fait que l'on entendit extrêmement bien les propos.

McGonagal s'arrêta net devant Ron son regard furieux. Il ne lui manquait plus que de la fumée sorte de ces narines pour que la ressemblance avec un dragon soit complète.

« Comment osez vous …. » répéta-t-elle à Ron totalement terrorisé.

Remus lui coupa la parole, les yeux glaciaux :

« Monsieur Weasley, nous allons tous aller nous diriger vers le bureau du directeur. Puisque nous sommes des professeurs tortueux et pervers »

Hermione blêmit d'un coup et manqua de s'évanouir sous le choc. Elle ne cessait de répéter qu'elle ne voulait pas être renvoyée. Je la soutiens de peur qu'elle ne tombe. Ron était aussi tétanisé par la nouvelle. J'essayais vaguement d'avoir l'air totalement décontracté ce que bien sûr je ne ressentais pas. Je savais parfaitement qu'une fois devant les yeux bleus et pétillants de Dumbledore, il y avait une minuscule chance pour que je ne lui dévoile pas toute la vérité.

Mon souffle s'accéléra un peu quand le professeur Rogue et le professeur McGonagal nous « invitèrent » à les suivre vers le bureau de Directeur.


Ils étaient tous là, les yeux baissés et la mine fautive. Il y a à peine six mois de celà, j'aurais été, devant cette scène, le plus heureux des hommes, mais maintenant le renvoi potentiel d'Harry me tétanisait. En soit, ce n'était pas que je pensais vraiment que Dumbledore allait les expulser pour avoir fouillé dans ma vie privée. Cela n'avait aucune importance quelconque que je puisse être gêné par ce que ces sales gosses découvriraient, pour le vieil homme. Comme d'habitude, il me payerait avec des sourires et le fatal « Vous savez! les enfants. ». Non, contrairement à Miss Granger qui lançait épisodiquement des regard désespérés au Directeur, je savais pertinemment qu'ils n'auraient aucune punition, à part bien sûr, celles que je leur avais donné. Il était de notoriété mondiale que ce gosse avait tout les droits. Je sentis une bouffée de colère contre Harry. J'adorais cet enfant, c'est vrai, mais de là à tout lui excuser sous prétexte qu'il était orphelin, promis à une mort certaine…

Je me calmais aussitôt.

Dumbledore devant nous, affichait son éternel sourire et après le sermon de rigueur qu'il leur prodigua, il tourna son regard espiègle vers moi :

« Mais nous n'entendons pas le principal intéressé ! Vous avez quelque chose à dire, peut- être ? Je vous ai connu plus véhément, Séverus » constata le Directeur.

J'allais me jeter dans un grand discours sur le respect de la vie privée et celui des règles mais je me tûs, conscient d'être trop peu crédible.

« Monsieur, tout est dit, je demande seulement l'autorisation d'utiliser un léger filtre peu dosé de Véritaserum sur ces charmants fouineurs. Nous serions donc à égalité » déclarai-je en fusillant du regard les trois coupables.

Dumbledore sourit, tout en faisant un signe négatif de la tête.

Les enfants qui étaient devenus pâles, soupirèrent d'aise. Ils n'auraient pas à me révéler leurs petits secrets grotesques et insignifiants. Je regardais Harry qui s'évertuait à fixer avec une passion peu commune le parquet marron et ciré.

« Mais pourquoi mon Dieu, avoir cherché des informations dans le dossier du Professeur Rogue. Je comprend, Monsieur Potter, que vous vouliez prendre connaissance du dossier de vos parents et même à la rigueur de celui de Sirius et du Professeur Lupin et vous Mr Weasley de celui de vos parents mais pas celui de Séverus » interrogea la directrice des Gryffondors.

Harry fut pris d'une transe profonde. Mon cœur battait à une vitesse impressionnante. Qu'est-ce que ce gosse allait bien pouvoir inventer ? Il n'allait pas dire la vérité tout de même. Je priai silencieusement tous les Dieux que je connaissais, passant sans transition du Dieu du vin à celui de l'Amour.

Harry ne répondait pas, toujours aussi absorbé par le parquet. Tout le monde le regardait totalement abasourdi par son manque de réaction tellement peu Gryffondoresque.

Hermione Granger prit une grande inspiration puis commença à raconter son mensonge tout en regardant son meilleur ami.

« C'est une longue histoire, Monsieur le Directeur. Il se trouve que nous faisons une sécante sur les propriétés Magiques des différentes peaux d'animaux tels le Dragon, Chat .. dans les potions. Nous avons même à cet effet, un dossier à rendre. Chacun choisissant un thème ayant un rapport avec ledit sujet »

Elle s'arrêta tout en fixant droit dans les yeux les professeurs présents, avec un aplomb digne des pires Serpentards.

Elle reprit après avoir respiré une autre bouffée d'air salvatrice :

« J'ai personnellement choisi un sujet sur les propriétés de la peau de lézard » énonça-t-elle en me fixant.

C'était totalement faux. Elle n'avait paschoisi cela pour la simple et bonne raison que cela n'était pas du niveau d'un élève de sixième année. Je connaissais même des spécialistes en potion qui ne s'aventuraient pas dans ce domaine. Les propriétés de Lézard étaient infinies.

Non jamais je n'aurais été assez stupide pour laisser ce sujet à une élève aussi brillante soit-elle mais pourtant j'acquiesçais.

Dumbledore fronça les sourcils suspicieux.

« Miss Granger a en effet choisi ce sujet, malgré mes objections. Nous l'avons délimité à la potion dite de Sommeil. »

Elle me sourit joyeusement, heureuse que j'ai compri son petit stratagème. Comme si une gosse pouvait m'avoir dans les deux domaines où j'étais le plus doué c'est à dire les potions et le mensonge. Elle continua donc son énoncé :

« Etant donné que durant mes recherches j'ai pu observer que le professeur Rogue avait plus jeune gagné le concours de Potion grâce à un sujet traitant des différentes potions de Sommeil je me suis dit que peut-être… »

Elle sourit timidement. J'étais époustouflé par la maîtrise de Miss Granger. Pourquoi mon dieu était-elle à Gryffondor ?

Harry lui lança le plus beau sourire de grattitude qu'il m'avait été donné de voir. Si je m'étais écouté, je l'aurais serré dans mes bras, mais je me repris aussitôt. Je compris tout de suite pourquoi elle n'était pas dans ma maison : les personnes qui se sacrifiaient pour ses amis étaient plutôt rares chez les serpents.

« Et moi, bêtement, j'ai regardé les autres documents dans le dossier… par simple curiosité.

Harry en a profité lui pour chercher des informations sur ses parents. » ajouta Ron.

Mon futur amant était plus qu'heureux. Je sentais confusément qu'il luttait pour ne pas embrasser le rouquin.

Je m'extasis quelques minutes sur la solidarité de ce groupe. Une bouffée de tristesse m'envahit tout à coup. J'avais trahi les seuls amis qui m'avaient acceptés dans un cercle.

Je déglutis difficilement. Je ne valais pas beaucoup mieux que cette larve de Peter ce un traite, responsable du meurtre des parents d'Harry J'avais peut-être contrairement à ce monstre, l'excuse que je le faisais pour la bonne cause.

« Puisque c'est pour le « travail », Miss Granger, Mr Weasley et Mr Potter vous êtes excusés mais que cela ne se reproduise pas. Il est vraiment tard allez vous coucher maintenant. » leur ordonna en souriant le Directeur

Gaiement, ils se levèrent en cœur.

« Harry, j'aimerai te parler si cela ne te dérange pas, ainsi qu'à vous Séverus » 'demanda' le professeur Dumbledore.

Je m'immobilisais totalement tétanisé à l'idée que Dumbledore savait pour Harry et moi.

Je me préparais à lancer n'importe quelle fable un tant soit peu crédible. Le petit chaton était totalement paniqué. Il ne cessait de regarder ses amis qui se forçaient à sourire.

« On t'attend dehors Harry » rassura Ron Weasley.

« Je ne crois pas, Monsieur Weasley. Je vous ramène directement à vos dortoirs » déclara vertement Minerva.

Harry vit donc partir ses fidèles compagnons et les deux professeurs qu'il préférait avec une tristesse indescriptible. Il était insupportable ! On pouvait lire sur son visage toutes ses émotions. Mon dieu ! Mais que pendant une heure dans sa vie, ce gosse arrête d'être d'une sensibilité à fleur de peau. Il ne faudrait qu'un mot de Dumbledore pour qu'il lui fasse tout avouer. J'essayais difficilement de garder un semblant de calme.

« Je ne savais pas que Miss Granger était aussi douée pour le mensonge » déclara Dumbledore rêveusement.

Il nous lança un sourireamusé puis reprit :

« J'aimerai savoir Harry pourquoi tu inventais des sornettes et surtout pourquoi Séverus vous les aidez ? » demanda-t-il.

Mon Harry était totalement paniqué. Son teint était plus blême qu'à l'accoutumée et son souffle plus précipité également 'Par merlin, Mignon, un peu plus de force de caractère. Un petit mensonge n'a rien de comparable à affronter à 11 ans le Seigneur des Ténèbres. Tu me mens bien à moi' l'apostrophai-je dans ma tête. J'aurais donné ma vie pour lui insuffler un peu de ma force. Comment ce gamin fera-t-il quand il se trouvera encore une fois devant mon ancien Maître s'il était incapable de cacher ce qui lui faisait mal ?

« Alors ? » continua Dumbledore malgré la pâleur de plus en plus forte du gosse.

« C'est de ma faute si on a été dans cette réserve !!! » commençait le stupide gamin.

'Harry, tais toi, je t'en supplie' ne cessais-je d'implorer mentalement au gamin.

Il soupira profondément et poursuivit : « L'année dernière » Je fronçais les sourcils de quoi allait-il parler ? « L'année dernière, le professeur Rogue me donnait des cours d'Occlumancie. En général, si ce n'est pas pour dire tout le temps, je ne réussissais pas à repousser les attaques. Seulement une fois, j'ai pu voir complètement accidentellement des bribes de souvenirs… Une autre fois, j'ai encore accidentellement regardé dans une pensine contenant un souvenir datant du lycée et cela m'a intrigué »

Harry fixa avec intensité le regard azur de Dumbledore. Qu'est ce que signifiait ce charabia ?

« Pourquoi cela t'a intrigué, Harry ? Quel souvenir as tu vu dans la pensine ? »

Le petit se tourna vers moi et attendit une approbation pour continuer. Je ne la lui donnais pas. Il était hors de question que l'on reparle du moment le plus humiliant de ma vie !

« Ah le petit accident de l'année des BUSE » me demanda le sourire aux lèvres Dumbledore.

Je le dévisageais férocement. C'était très drôle de voir le pauvre petit et insolent Séverus nu comme le jour de sa naissance, pendu par les... Bien sûr le - gentil James - n'avait fait qu'une petite plaisanterie !

« Je vais me coucher Monsieur. Je suis épuisé » déclarai-je fermement.

Je n'avais jamais aimé qu'on réduise ma vie à peu de choses.

« Séverus, vous ne changez pas, mieux même vous restez l'adolescent lunatique que vous étiez ! Essayez d'être moins susceptible un petit peu ! Par rapport à certains autres épisodes de votre vie, je trouve que cela est un petit accident. Asseyez vous ! et toi Harry répond moi » ordonna calmement l'insupportable professeur Dumbledore.

« Je ne comprenais pas pourquoi.. tout le monde disait que mon père était quelqu'un de génial et il agissait avec Sirius comme, comme Malefoy »

Dumbledore sourit tristement puis tenta de commencer un de ses brillants sermons sur les erreurs de jeunesse etc. - sermon soit dit en passant qu'il me prodiguait deux fois par jour au minimum - mais Harry le coupa.

« Il n'a pas d'excuse. Cela ne viendrait pas à l'esprit des gens normaux de s'en prendre à Neville. » énonça-t-il avec véhémence.

Mon cœur s'arrêta d'un coup. Il me comparait à… Londubat. J'avais tué des gens pour moins que cela.

« C'est lâche de s'en prendre aux gens sans défense » continua le stupide gamin.

Mais qu'il se taise! Je n'étais pas sans défense quand même. Je n'étais pas une tâche à ce point là, si ?

« Harry je crois que j'ai compris » l'interrompit en souriant Dumbledore.

« Et vous, Séverus pourquoi les avez vous aidés ? » me demanda à son tour le Directeur.

« Pour éviter une scène pareille devant mes collègues » rétorquai-je tranchant.

Je me levais alors et indiquais à Harry d'en faire autant.

Après la salutation d'usage, nous pûmes enfin sortir de cet enfer.

Harry que je devais raccompagner jusqu'à sa chambre était silencieux. Je marchais rapidement pour pouvoir à mon tour retrouver la douce chaleur de mes draps.

Nous arrivâmes enfin au 7ème étage au bout de quelques minutes.

« Bonne nuit Potter » lui souhaitai-je gentiment.

« Excusez moi, Monsieur, pour tout… cela » me chuchota le brunet.

Je lui offris un sourire doux et fatigué qu'il me rendit immédiatement.

« Monsieur »

« Oui, Harry ? » lui demandai-je épuisé.

« Le rituel, c'était pas un sortilège de force » m'affirma le gosse.

« Il n'est pas l'heure de parler de cela »

« Mione ma dit que c'était interdit, comme sortilège »

Je le regardais avec fixité.

« Nous parlerons de cela plus tard, va te coucher maintenant » lui ordonnai-je avec douceur.

Il me souhaita à son tour une bonne nuit puis se retourna, fit quelques pas et se rapprocha de nouveau vers moi.

« Vous savez, Professeur, je ne dirai rien. Je sais tenir ma langue quand il s'agit de personnes que … » me murmura-t-il en ne terminant pas sa phrase.

Il rougit furieusement.

« Harry, maintenant au lit » lui dis-je fermement.

« Bonne nuit alors, professeur »

« Bonne nuit, Harry »


Note de l'auteur : Petites précisions qui n'intéressent pas le lecteur mais qui a son importance pour l'équilibre mental de l'auteur.

J'ai haï ce chapitre qui m'a pris un temps fou. Je l'exècre totalement pour la bonne raison que je l'ai recommencé trois fois.

Autre chose, je ne trouve pas du tout cette partie crédible, ni instructive, ni intéressante, ni même bien écrite… Cela s'appelle du remplissage.

C'est nul en gros.

J'espère donc que les « fidèles » lecteurs que j'oblige à lire ne m'en tiendront pas rigueur.

Pour me faire excuser, je vous donne la suite, qui est nettement plus interessante ... Ils sortent ENFIN ensemble ...