Voila, c'est mon second chapitre. Je sais que j'ai été très long mais j'étais assez occupé. Merci a tous ceux qui m'on envoyé des reviews (je continu pour eux de toute façon). J'espère ne pas vous décevoir. J'attend vos commentaires avec impatience.
Chapitre 2
Prise de contact
King Cross Gare de Londre.
L'endroit me semble, somme toute, z'assez banal. Moi qui m'attendait a voir le remake de Charlie le tchou-tchou je suis en fait plutôt déçu. Y'a du monde qui te bouscule (comme dans toute les gares), des porteurs de valises qui n'en n'on rien secouer le potiron lorsque tu leur dit qu'ta malle est précieuses et puis y'a moi. Je sais que j'suis pas non plus dans toutes les gares du monde mais il se trouve que j'ai toujours été dans les gares ou j'me suis rendu. C'est comme si j'faisais partit du décor.
Laissant là mes considérations, je bigle le second billet de train. Petit problème. Je dois me rendre au quai 9 ¾. J'me dit que les rosbifs y z'ont p'têt une façon bien à eux de noter les quais, que j'ai pas là même culture (bien qu'au final on chies tous par le même trou) et que de toute façon je suis pas un chti' tas du ramollis du bulbe et que je saurai me débrouiller alone.
Du coup bibi il se rend entre les quais 9 et 10. Et là, comme j'veux pas que mon ignorance me fasse remarquer par la première mégère english du coin, je fait ce que j'ai toujours fait. J'observe. Mon boulot de flic ma donné au moins cette qualité, j'ai compris qu'en observant les bonnes personnes aux bons moments, on peux apprendre tout ce que l'on veut sans même avoir à le demander.
En effet, peu de temps après le début de mes observations (plus particulièrement centrées sur les quais 9 et 10), je repère tout un groupe de guignol aux cheveux roux, même Mathias en pâlirait de jalousie face à des gugusses pareils. Il sont cinq, le père, la mère, et les deux mioches qui doivent sûrement venir des bourses du paternel (quoique que la mère aussi a l'air de bien transmettre ses gênes). Un grand n'efflanqué qui m'a pas l'air extrêmement malin et une mignonne petite rouquine. Il attendent quelques temps et lorsqu'il se croit à l'abris des regards indiscrets fonce droit sur le mur séparant la voie 9 et 10. Voilà une sacré bande de dégénérés, que je me dis. Que nenni mes frères. J'me trompe sur toute la ligne et dieu sait qu'elle semble longue. La famille aux crinières flamboyantes, au lieu de s'écraser lamentablement contre le mur comme dans le meilleur des films de Charlot, le traverse tout simplement semblable à des petits fantôme.
A partir de là cher lecteur, tu te dis que moi, pauvre San-A, je vais dégoupiller ma tablette de prozac et me taper l'intégralité des cachets sus-nommés. Mais pour qui me prend tu donc ? Au contraire, un truc dans le genre ça fait une paye que j'y attend et pour tout dire je commençais à désespérer.
Je prend mes clics et mes clacs et de la même manière que les quatre énergumènes qui me précède je me précipite contre le mur. Ça passe ? Ça passe pas ? Ça passe. Comme me le dirait mister Caroll en personne je suis désormais "De l'autre côté du miroir". Et pour tout te dire, de la manière la plus franche possible, c'est pas super diffèrent de chez nous en fait. L'est plutôt déçu le bibi. En réalité, on se croirait au palais de la justice, c'est pas que la justice j'en ais rien à foutre mais un procès c'est souvent monstrueusement chiant, et là, voir une centaine de gugusses déguisés comme des avocats plaidants en assise ça me fout direct le potiron en rogne. Avec ces petits vrai-faux avocats, traînent leurs marmots. Tous on des malles colossales (mais loin d'être sales), certains on en plus une cage à hibou. Je reflexionne à tout va et j'understand qu'ils sont là pour amener leurs loupiots dans les abîmes du grand train dévoreur qui les arracheras à l'incroyable chaleur de leur doux foyers pour les emmener vers les terrains bien plus ennuyeux mais tout aussi captivants que ceux de la découverte et de la connaissance (dieu que c'est beau, dieu que c'est long).
En farfouillant du regard (j'aime bien farfouiller because c'est toujours comme ça qu'on trouve des trucs que l'on ne cherche pas), je retrouve ma petite famille de rouquemoutes. Les deux mioches semble avoir retrouvés deux de leur camarade de classe. Les parents font leurs dernières recommandations et finalement les quatre marmots embarquent. Je m'apprête à faire de même (ben vi, c'est que je suis sensé le prendre ce train moi) quant une voix, déjà désagréable, m'interpelle.
"Vous devez être monsieur San-Antonio je présume ?"
Il présume bien le bougre. Malgré tout il me déplait. Cheveux blond, long, petit regard de fouine et robe de juge. Tu vas, bien sur, me dire que c'est pas bien de juger quelqu'un sur le physique mais je peux t'assurer que dans 90 des cas ça marche pas mal. Je suis pas la pour faire du zèle, mais un type si déplaisant qui sait qui je suis alors que moi nan, ça a le dons de me gonfler les roubignolles puissance quatre. Il est accompagné de sa mégère. M'est d'avis qu'elle peut être jolie si elle se décide, un jour, à retirer le balai qu'elle semble avoir dans le rectum.
"Lui même, répondis-je séance tenante après cette brève analyse physique.
- Ainsi donc vous êtes le nouveau professeur contre les forces du mal ? Demande le décoloré. C'est étrange, mais je n'ais pu trouver aucune information sur vos qualifications professionnel.
- C'est étrange, lui répond-je-dite, mais moi je n'ais même pas connaissance de votre nom.
- Excusez moi, Malefoy, Lucius Malefoy."
Et moi c'est Bond, songeai-je. Mais le Bond français. Bien moins de classe mais plus de charme, les donzelles font la différence. Le Malefoy me tend sa paluche, pas envie d'y toucher. Contrarié, il laisse retomber sa menotte.
- Je disais donc, quels sont vos qualifications ? Vous avez déjà travaillé dans ce genre de chose avant non ?
- J'ai déjà travailler sur bon nombre de chose mais si y'a un truc que je travaille pas c'est les type dans votre genre.
Le gus n'est pô content, il tique.
- Ecoutez, j'en ai déjà fait virer pour moins que ça, recommence t'il sur son thon (meilleur en sandwich quand boite) mielleux.
Le bougre n'a pas la possibilité d'aller plus loin car j'ai malencontreusement écrasé mon poing sur son visage. Visiblement, il s'attendait pas à ça. C'est que le père San-A il aime pas trop les menaces, principalement quand elles le visent.
Le blondinet titube, ça mégère s'affole. Il met la main sous son paletot et en ressort un bous de bois verni de 30 cm. J'y remet une droite. Y z'ont beaux être magiques ces mec là, ils encaissent pas mieux les bourres pifs que les gens normalisés tel que vous z'et moite.
Cette légère incartade me cause quelques soucis, les regards se tourne vers nous. Bof, j'ai déjà connu pire le problème c'est que là je peu pas sortir ma plaque miracle pour faire taire tout le monde. Heureusement, on se porte à mon secours. Il s'agit du rouquin qui accompagnait ses deux mômes tout à l'heure.
"Venez avec moi, me dit-il en me prenant par le bras. Je sais qui vous êtes.
- Et vous z'êtes ? Je demande poliment.
- Arthur Weasley, mais appelé moi Arthur. Je travaille pour le ministère, ayez confiance."
Il m'embarque direction wagon. J'ai confiance (comme dans 90 des cas je me fit à l'apparence quand je connais pas). Je me laisse faire.
Je look le blondinet. Il se tien le zen en me lançant des regard noirs. Son pif compoté (du verbe compoter qui signifie : Transformer en compote) ruisselle sur les carreaux de la gare. Désolé pour les femmes de ménages, je pense (mais je me ragaillardi en songeant que les femmes de ménage doivent avoir des trucs féerique à elle pour enlever tout ça).
Nous voilà z'arrivés au tchou-tchou. Mon correspondant me pousse dans le train, me lance : "Vous devriez vous trouver un wagon et ne parler à personne. Hagrid vous expliquera tout à votre arrivée à Poudlard."
Je suis pas contrariant, j'obtempère. Et puis perso, j'aime bien me garder quelques surprises pour le prochain chapitre.
