Troisième chapitre de cette grande saga familiale qu'est et restera cet hypothétique volume 6 nommé : Harry Potter et San-Antonio mènent l'enquête.
Chapitre 3
Train, train et quotidien.
Me voilà donc à bord de la locomotive, je note mentalement les deux noms sus-cités (mais que ne me suscite pas grand chose) par mon terlocuteur à la chevelure rutilante. Lui se prénomme Weasley et je dois prendre contact à mon arrivé chez le magicien d'Oz avec un certain Hagrid. Je note aussi que la blondasse décolorée à qui j'ai transformé le pif en compote de coing s'appelait Malefoy (Mal-au-foie, diront nous, pauvres francophone que nous sommes) et qu'il savait ou je devais me rendre. Fort de toute ces précieuses informations j'adresse un bref signe de manos au Flamboyant et pare me terrer (comme me l'avait t'il conseillé) dans un compartiment que j'espère vide.
Il ne faut guère de temps à ma courageuse personne pour se frayer un chemin parmi la marmaille éberlué qui me considère comme si j'étais le monstre du Loch-Ness. (J'ai d'ailleurs une théorie tout a fait constructive et fort plausible qui prouverait que the monster of the Loch-Ness ne résiderait pas cette contrée que nous nommons l'écosse mais bien en terre française dans le ventre de la monstruosité que je désigne quelques fois comme étant mon collègue, c'est à dire l'ineffable Bérurier. Bien entendu l'histoire serait trop longue à raconter aussi vous épargnerai-je cette chronique.) J'arrive donc rapidement au fond du wagon et lorgne en direction d'un compartiment vide qui anime autant ma convoitise qu'une jolie paires de fesses porté par la plus mignonne de toute les potesses (féminin de potes, mais mes éminents confrères de l'académie n'ont pas encore autorisés ce mot à rentrer dans le dictionnaire) de mon quartier. Quand soude un (et pas n'importe lequel) j'entend un bruit de dispute venant du compartiment en face de celui que je convoitait.
En temps que flic, j'ai quelques réflexes qui s'avèrent bon dans n'importe lesquelles des situations. Le premier est d'écouter avant d'intervenir et les voix fluettes qui sortent du couloir me semble tenir un discours des plus intéressant.
"Ton père ne devait pas pourrir dans les prisons d'Azkaban Malefoy ? Interrogeât une voix de garçon en pleine muation (ou muaguage j'ai pas encore choisi le mot).
- Bien sur petit pote Potter, répondit une voix traînante et désagréable. Aussi désagréable d'ailleurs que celle du père. (C'est que Bibi n'est pas totalement bête, il arrive à retenir les noms.) Mais ce n'est pas ton petit coup d'éclat d'il y a deux mois qui aura mit pour de bon mon père en prison. Au fait, repris t'il après une pause, comment va ton parrain ?
- Malefoy sale petite…
- Ron !! S'écrit (en trois lettres) une voix féminine."
C'est alors que je décidait de faire mon entrée (notez la tournure romanesque). Je me poste devant la puerta et là deux montagne (de je ne sait quoi) me bloquent le passage. En réalité nan, ils bloquent plutôt la sortie aux trois jeunes compères que j'ai aperçu sur le quais. Le fiston du flamboyant, le binoclard à lunette (pléonasme aussi énorme qu'un Jean-pierre Foucault à l'air bête) et la souris mal coiffée. Les deux garçon sont debout, le brundinet sert les poings le regard embué et l'incandescent pointe un bout de bois de trente centimètre (de bois j'ai dit) en direction du blondinet.
"Excusez moi, fait-je de ma voix la plus aimable."
Les excroissance pachydermique qui tienne lieu de garde du corps au fiston Malefoy se retourne et je constate que leurs mine est aussi stupide qu'un corbillard peint en blanc. Ils encadrent le troisième larron de la bande qui, comme je l'avais pressentit, est le digne fils de son père. Même tête de fouine congestionné, même regard lâche, même tignasse blonde (la famille est sponsorisé par l'Oréal) et même faux air supérieur. Tout les six me considèrent, certains avec une mine ébahit, d'autres ont l'air heureux de me voir débouler ainsi, l'un d'eux, en revanche (devinez lequel), ne semble pas content du tout. Quant au deux gorilles, difficile d'évaluer leur expression tant elle semble tendre vers des émotions encore inconnus à ce jour du Karma humain. Malefoy fils tourne les talons et s'apprête à partir en jetant des regard noirs et théâtraux à l'assistance. Mais je suis toujours dans l'encadrement.
"Vous étiez en train de discutez il me semble nan ? Ne vous gênez pas pour moi finissez. Fit votre humble serviteur en jetant un regard complice au fiston du père Weasley (que de jet de regard depuis tout à l'heure on croirait presque un western). Y'a pas à dire les rouquins sont attachant et comme dans 90 pour cent des cas… Enfin vous savez quoi."
Suivant alors les bons conseil prodiguer par votre samaritain préféré lors d'une plaisante démonstration en pleine gare lors du chapitre précédant, le flamboyant applique sa menotte contre le nez du blondin modèle réduit et l'envoi faldinguer contre mes jambes. Ce dernier ce relève en se tenant le nez (ça me rappelle un tableau vu pas si longtemps) et part en courant suivi de ses deux sbirmanizators (une espèce de dinosaure en voie d'extinction de voix). Comme tout les méchants qui quitte un chapitre de roman de manière peu glorieuse il lance z'au cas z'oute.
"Vous aurez des nouvelles de mon père, il vous fera renvoyer."
Les menaces moi vous savez j'en ai déjà reçu par dizaine de millier, et là seule qui pourrait me faire un tant soit peu frémir du ciboulot ce serait de me menacer de ne plus pouvoir vous conter, avec toute la fougue qui me caractérise, mes histoires. Aussi quand un mouflet de 16 ans me promet que je serais renvoyé d'un emploi (fictif en plus) par son pater familias je ri doucement dans ma barbe (que je prend soin de raser chaque matin). Fort de cet avis pour le moins net sur la question je me tourne vers les trois enfants.
C'est la fillette (qui, à 16 ans n'est pas tant fillette que ça, mais on se sent tous plus ou moins responsable d'une jeune fille) qui ouvre la bouche la première : "Sachez que je désapprouve vos méthodes. Et toi Ron tu ne vous guère mieux.
- Peut être mais ça soulage, renchérit ce dernier. (Pensez vous, 5 tomes qu'il attend)
- Et ta main ça va ? Je m'inquiète du rouquin.
- Non apparemment c'est bon.
- Bien, je scrute les troisième garçon, celui-ci n'a pas encore dit un mot. Je soupçonne le fait qu'il ne vaut pas mieux en rajouter. Je revient au rouquin. Donc toi tu es Ron Weasley ?
- Ronald corrige t'il.
- Et voici donc ?
- Hermione Granger et Harry Potter, me répond t'il.
- Dite monsieur… Demande la prénommé Hermione.
- San-Antonio, l'informais-je. Mais les jolie filles peuvent m'appeler San-A.
- Monsieur San-Antonio, trancha t'elle. Vous êtes notre nouveau professeur ?"
Je la regarde la mine abasourdis et puis je me reprend.
- Oui bien sur. Je doit voir Hagrid pour les détails. Fait-je avec le plus d'aplomb possible. Maintenant les ninos je vais faire le voyage en face donc si les trois Calabéros décident de revenir vous saurez ou me trouver."
Sur ces mots je quitte d'un pas alerte les compartiment dans le but de gagner celui situé juste en face et d'y prendre place le plus confortablement possible. (Quoi ? Tiré par les cheveux cette phrase ? Allez au diable.)
Je songe à mes nouvelles rencontrent. Ainsi donc, le père antipathique à un espion dans la place. Et il n'a pas l'air de s'entendre avec les trois énergumènes que je vient de rencontrer. Le rouquin est fort sympathique, c'est un brave ptit gars comme son father. La fille à l'air drôlement maligne. Quant au troisième, il m'intrigue, il n'a dit mot et pourtant quelques chose ma fait tiquer. C'était sur son front. Comme le ferai Colombo (sauf qu'a la différence de Colombo m'a femme ne me dit jamais rien trop occupé qu'elle est avec le plombier) je sort mon calepin et note tout ces détails.
Maintenant il est temps de profiter du reste du voyage du mieux que possible. D'ailleurs une hôtesse distribuant des sucreries viens d'arriver. Et la douce enfant n'est pas la moins gironde des femmes que j'ai rencontré.
Merci a tout ceux qui on envoyer des reviews, ça fait toujours plaisir. Si vous avez des conseils ou des remarques à faire n"hésitez pas .
