Troisième chapitre de cette grande saga familiale qu'est et restera cet hypothétique volume 6 nommé : Harry Potter et San-Antonio mènent l'enquête.
Chapitre 4
L'entrée de l'artiste.
Le train se stoppe. Nous voici arrivé en gare, moi, ma bitoune et vous, très chers lecteurs attentionnés. Prenant conscience de ce fait, je remonte mon falzar jusqu'au dessus de mon bas ventre, histoire de cacher mon caleçon et le tout nouveau motif décoratif qui l'ornera désormais jusqu'au prochain lavage, et jette un coup d'œil en biais à ma nouvelle jeune potesse livreuse de sucrerie (et point avare en gâterie). La jouvencelle s'est endormite comme la belle au bois dormant sur l'une des deux banquettes de mon compartiment (bibi ayant alors usité la seconde). Quoi de plus normale après la séance d'acrobatie que nous nous sommes livré pendant le voyage ? Je la contemple quelques instants tout en me demandant si je ne ferais pas mieux de la prévenir que nous sommes arrivé à destination. En galant chevalier servant, je la réveille par des mots doux (que je tairais ici-même) et, tout en lui suggérant qu'il faudrait peut être mieux qu'elle regagne son poste sans quoi elle risque d'être enguirlandé par la chef (une vieillasse dégoulinante qui ne ferait même pas envie à un marin ou un militaire), je l'embrasse tendrement pour un dernier au revoir.
Après avoir laissé la marmaille descendre du train, je prend à mon tour place sur le quais. Une vieille enturbannée s'occupe de regrouper les élèves autour d'elle et de les faire monter dans des espèces de barques surmontées d'une petite loupiote. Ainsi paré, les mioches se laisse porter sur un lac inspirant autant confiance qu'un Kebab préparé par mon turc de voisin et immaculé de sauce blanche de provenance plus que douteuse. Malgré tout, les chérubins on l'air ravi. En scrutant leurs visages je m'aperçois qu'il ne s'agit pas de tout les mioches de l'écoles mais seulement des plus jeunes. Le monde magique connaît donc lui aussi des rituels de passage aux même titre que nous z'autres humains avons le bizutage et les pépitos.
Je repère rapidement mon trio, ils prennent place à la façon de cendrillon dans une calèche tirée par du vide. De toute façon c'est magique et je refuse de m'obstiner à chercher plus loin. Les calèches donc se dirige toute brinquebalantes vers le château/école/institut/pensionnat magique qu'est Poudlard. Château pas dégelasse d'ailleurs. tout illuminé de chandelles et de multiple fanions, il me rappelle une enquête que j'ai du résoudre dans le puy de dôme.
J'ai suis donc là à admirer les bâtifications de mes homologues de contes de fées quand un géant à l'aspect rustre, rugueux et rougeaud viente à moite. De par ses traits, sa taille et sa carrure, je le prendrais presque pour l'inégalable Bérurier mais en plus propre et plus mal habillé. Sa barbe mal dégrossi m'évoque un nid de paille qui aurait décidé de se teindre en noir dans le but de gagner quelques neurones supplémentaire. Ses sourcils broussailleux sont du même acabit et ses énormes paluches serrerait celle du gros en tant de force que l'on pourrai croire qu'ils sont frère. Brefs pas besoin de m'étendre pendant quelques chapitres sur une description aussi redondante qu'ennuyeuse pour tout les lecteurs qui auraient suivis les aventures d'Harry Potter depuis le premier tome, vous l'aurez devinez, le personnage qui ose m'aborder avec tant de splendeur qu'un rat d'égout soumis à une intoxication alimentaire de chou, n'est autre que le dénommé Hagrid, contact parmi mes contacts et à ce qu'il vient de me dire garde chasse de l'école.
Nué d'applaudissements.
"Monsieur San-Antonio ? fait le barbu.
- Tout à fait, fait-je.
- Je suis Hagrid, le garde-chasse de l'école. On m'a dit de vous éclairer au sujet de notre… euh… Affaire."
Là-dessus, il éclate en sanglot. Bien sur, je n'ai rien contre les gens corpulent qui éclate en sanglot (même si un grand garçon comme ça devrait savoir se contenir) mais je n'éprouve guère le besoin qu'ils viennent s'éponger sur mon épaule me couvrant par là même de goutte d'eau salé qui me laisse la désagréable impression d'avoir reçu la mer morte en plein face.
" C'est… que… voyez vous… je l'aimais moi… elle aussi elle m'aimait. Dites ? Vous trouverez les coupables hein ? Vous les trouverez ?"
Que voulez vous répondre ? Oui ? Nan ? Peut-être ? Vous voulez que je dise franco que je pane que dalle à son histoire et que si ça commence comme moi je retourne à retrouver mon Boss, mes poteaux, mon entourage et mes Serial Killer bien français ?
Et ben nan, à la place je lui dis que je me débrouillerai pour faire du mieux que je peu, qu'il ne doit pas sans faire, qu'il doit se ressaisir, et toute une panoplie de bon mot tiré d'une pseudo-psychologie-de-flicaille-de-bazar.
Les gros se calme et essuie une larme de 33 cl d'un revers. Il prend ma valoche et me demande de le suivre. Allez hop, comme on dit. Nous empruntons, à peu de chose près (de quoi je ne sais pas), le même chemin que les gamins qui sont partis en carriole. Chemin boueux comme donc du pudding, herbe verte détrempée et Champomy d'abord. C'est bien l'angleterre. Terre anglaise et rubiconde ayant le monopole de la bouffe dégeux, du temps de chiote et du langage américain en version chatié (les rosbifs on le privilège de nous épargner les "fuck").
"Il faut se dépêcher un peu, Dumbledore veut vous voir avant que ne commence la cérémonie de répartition." Fait mon nouveau gros (c'est que sans Béru j'aurais eu peur d'avoir le mal du pays moi).
Je biffe tout ce qui est inutile dans sa phrase et j'obtient dédé. Soit Dépêcher Dumbledore.
"Ainsi donc, si j'ai bien comprite, vous connaissiez la victime ?
- Et comment que je la connaissais. C'était ma femme. C'est même moi qui est trouvé son cadavre.
- Ah, et ou ?
- A l'orée de la forêt interdite. Pensez-vous, je venais faire ma ronde comme chaque soir et je l'ai trouvée. Même morte elle était belle.
- Ah.
- Comment ?
- Non rien.
- Ah
- Et qu'avez vous fait ensuite ?
- Je suis allé prévenir Dumbledore. C'est le directeur de l'école. Il a pris les mesures nécessaire et a fait ce qu'il fallait.
- Bien, fait-je en refermant les magnifique bloc note qui ne quitte jamais la poche arrière droite de mon pantalon. Oh quel est cette peinture ?"
Nous venions d'arriver dans le château en lui-même. D'immenses couloirs s'étalaient devant mes yeux et ceux-ci (les couloirs pas les yeux bougre d'abruti) étaient ornés de portes, de briques et de tableaux. Fait étrange, les tableaux n'était po immobiles mais chuchotait sur notre passage en faisant moult commentaire quand à ma présence en ces lieux.
Celui qui avait attiré mon attention, représentait un moine rondouillard vêtu du robe de moine affalé contre le coins inférieur gauche de son cadre qui dormait du sommeil du juste et un bris de doux.
"Oh ça, c'est le tableau du moine gras. Vous pourrez le voir, c'est un des fantômes de notre école. Celui des Poufsouffle pour être précis. Notre école est scindé en quatre maison toutes sous la tutelle d'un de nos plus important professeur. Bien sur il existe quelques rivalité mais dans l'ensemble ça se tiens." M'expliqua le gros.
Nous continuâmes notre route (avec fougue et courage écrirait un auteur plus pompeux que moi) et nous dirigeâmes (toujours sous le coups des même adjectifs) vers la tant crainte des élèves salle des professeurs.
"Voilà, je vous laisse ici. Vous ferez connaissance avec tout le monde. Moi il faut que j'aille faire patienter les élèves."
Et sur ces mots, il m'abandonna. Et moi aussi chères lecteurs. Du moins jusqu'au prochain chapitre.
