Bonjour!!!

Voilà la suite ...en espérant que cela vous plaisent...

Minimoy : je te remercie pour ta review qui pour être franche.... eh bien, eh bien m'a fait TREEEEEEEEEEEEESSSS plaisir. Pour tes questions hum, hum, comme dirait une certaine Ombrage, nous verrons bien...


Un simple amour

Le petit carnet rouge tomba sur le sol dans un bruit mat. Harry n'arrivait pas à contrôler les tremblements qui l'agitaient. Ce carnet avait appartenu à sa mère. Sa mère.... En allant dans la chambre de Sirius, il ne s'était pas attendu à tomber sur le journal intime de Lily Evans. Après un rapide calcul, Harry compta qu'elle devait être en sixième année à Poudlard lorsqu'elle l' avait commencé .De nombreuses questions se bousculaient dans sa tête. Que faisait le journal intime de sa mère dans la chambre de Sirius? Quels étaient ces événements qui la perturbaient tant ? La seule solution pour en savoir plus était de ramasser le carnet et de lire ce qu'il contenait.Mais Malgré la curiosité qui le dévorait, Harry hésitait. Avait-il vraiment le droit de lire ce qu'il y avait d'écrit dans le journal intime de sa mère? Elle devait y avoir écrit bon nombre de choses TROP intimes. Mais pendant qu'il se livrait à un combat acharné avec sa conscience, une autre pensée germait dans son esprit. Si c'était bel et bien le journal intime de sa mère, il allait enfin savoir comment elle et son père était venu à s'aimer. Car Même si Sirius l'avait rassuré sur ce qu'il avait vu dans la pensine de Rogue, il ne pouvait oublier le regard dégoûté qu'elle avait jeté à son père .

Pris d'un élan de témérité à l'idée de connaître enfin la vérité, il se pencha, ramassa le carnet rouge, l'ouvrit à la première page d'une main tremblante et reprit sa lecture.

" le 16/01/1976 Salle commune des Gryffondors

Aujourd'hui j'ai décidé de coucher sur papier ce qu'il m'arrive. Principalement pour deux raisons: la première est que je ne peux me confier à personne, personne ne me comprendrait. La seconde, pour une raison beaucoup plus "simple". Le professeur d'études des moldus nous a demandé d'"imiter" les jeunes moldus. Il a expliqué que ce serait une expérience amusante. Je ne vois pas en quoi, mais bon, je vais tenter... C'est fou ce que les sorciers ont une vision restreinte des moldus. Enfin je ne peux pas espérer changer a moi seule leurs façons de les voir...

Pour en arriver au fait, je l'ai vu cette après midi encore entouré des deux autres coqs. Encore... Mais pourquoi, est-ce que cela m'arrive, à moi.... Je m'étais pourtant jurer avec Pétunia que jamais cela ne m'arriverait. Je me sens tellement vulnérable à présent, à ce moment précis où il faut que je montre forte, où je dois montrer l'exemple. Avec ce sombre Lord qui gagne de plus en plus de pouvoir, et ces horreurs qui circulent sur son compte. Le ministère essaie de nous faire croire que l'on ne risque rien mais je vois bien qu'il les terrifie tous. Avec ses idées de sang pur et de sang sale... Le pire c'est qu'une trop grande part de personne sont du même avis que lui... Même à Poudlard, on voit apparaitre des personnes qui le suivent. Les plus nombreux sont les Serpentards, mais il y en a des autres maisons. Heureusement pas encore de Gryffondors. Pas encore... mais cela ne saurait tarder, et il convertit les sorciers à ces idéaux à une vitesse fulgurante, moi même je suis impressionée. Il y a un an, à peine, il n'était qu'un illustre inconnu, mais aujourd'hui il fait quasiment tous les jours la une de la gazette du sorcier. Et moi je dois me montrer forte, enfant de moldu, je n'aurais pas pu choisir pire période pour être à Poudlard. C'est vraiment difficile de supporter toutes ces insultes de la part des autres, les mêmes qui suivent le Lord. Toujours trop nombreux...

Croyez-vous que l'on peut aimer quelqu'un sans réellement connaître cette personne ? Car lui me hante à chaqu'un de mes pas. Quand je sens une présence derrière moi, je me retourne espérant que ce soit lui. Espérant.... car jamais il n'est là. Quand je l'aperçois assis sous cette hêtre chaque soir, regardant les étoiles, je les envie Comme j'aimerais tellement qu'il me regarde ainsi. De ce regard où milles sentiments s'affrontent. De ce regard où se mêle solitude extrême, compassion, bonté, souffrance, amour mais aussi peur et colère. Jamais je n'aurais pensé que tant de sentiments pouvaient transpercer à travers un simple regard. Pourtant c'est son cas, je ne sais quel secret fardeau il porte mais il est certain qu'il est beaucoup trop lourd pour un seul homme. Même si ce n'est pas un homme ordinaire....

Je n'ai pris réellement conscience du mot solitude qu'en le voyant sous cette hêtre, il y a maintenant plus d'un an. Je me rappelle, c'était le soir de Noël l'année dernière. Il était resté à Poudlard et moi aussi. Peut-être pas pour les mêmes raisons, mais nous étions les deux seuls Gryffondors, et pour une fois, la seule fois j'ai pu discuté avec lui, toute la nuit. C'était magique. Réellement. Il émane de Remus Lupin une attraction vraiment difficile à décrire. La première fois que je l'ai vu à bord du Poudlard express j'ai cru qu'il était de la même trempe que James et Sirius. Pourtant il s'est avéré qu'il soit différent. A la fois très posé et très réfléchi, donnant toujours le meilleur de lui-même, même si ce n'est pas lui que l'on remarque. Potter et Black sont là pour çà. Je ne parle pas de Pettigrow, qui lui me révulse littéralement. Mais moi je sais que Lupin rêve chaque nuit sous cette arbre de Liberté et d'Etoiles..... Je me refuse à accepter que ce que je ressens pour lui soit plus qu'une simple amitié. Pourtant, il n'y a même pas de quoi parler d'amitié.Nous n'avons parlé qu'une nuit ensemble. Le reste...vagues sourires... C'est si confus et tellement clair. Je refuse de me l'avouer, mais je ne pourrais nier l'évidence plus longtemps.

J'aimerais ne plus ressentir ces sentiments qui me dévorent. Je ne dois pas céder, je ne dois pas... Si je cède, je souffrirais comme Pétunia a souffert avec ce Dursley. Si je cède, je souffrirais comme tous ces autres. Pourtant, pourtant... que ne donnerais-je pour sentir une seule fois, rien qu'une seule la douce pression de ses lèvres contre les miennes.La chaleur rassurante de son corps contre le mien et de ressentir à nouveau cette impression de félicité et de paix intérieure que j'ai eu ce soir de Noël, avec lui.

Voilà, il n'y a pas de quoi attraper un Vif d'Or, ce ne sont que les problèmes de coeur d'une adolescente de 16 ans... Ce qui est beaucoup plus inquiétant est ce Sombre Seigneur qui jour après jour m'effraie un peu plus. Il est intolérable que le misnitère de la Magie n'agissent pas, je pense....."

Harry ferma le livre dans un claquement sec. Il ne voulait plus lire la suite, il ne voulait pas savoir, ce que sa mère pensait... Il s'était attendu à être rassuré sur la nature des sentiments entre son père et sa mère et au final, il était encore plus désemparé qu'avant. Lupin... Sa mère avait été amoureuse de Lupin... Essaye de raisonner comme le ferait Hermione. Voyons, voyons, ce n'était sans doute qu'une amourette d'adolsecente. Pourtant, il savait très bien que ce n'en était pas une. Comment il pouvait en être aussi certain, il l'ignorait. Simplement il le savait. Il resta longtemps assis par terre, à songer à ses parents et à Lupin, tiraillé entre le désir de poursuivre sa lecture et celui de fermer les yeux et d'oublier ce qu'il avait lu.

"Harry, Harry !! Réveille-toi"

Hermione le secouait gentiment.Sans s'en apercevoir, il s'était endormi. Buck poussa un grognement comme si le fait qu'Hermione est réveillée Harry l'avait réveillé aussi.

"Allez, viens, il est minuit passé. Lupin, Ron et Ginny nous attendent dehors. Il est temps..."