Voilà la préface de ce journal ... C'est la présentation du personnage, vous verrez son monde, et la vie de Poudlard comme il le sent...

Il y aura un chapitre tous les mercredi, et cette fic est finie. Bonne lecture ...

Salut

Pourquoi ce journal tout à coup ? J'ai bien passé Cinq ans sans. Sur la demande du professeur Chourave. « Il faut que tu parles à quelqu'un » alors je me lance dans ce journal.

Tout d'abords qui je suis ? Bien peu de personnes savent qui je suis réellement, un simple élève de Poufsouffle.

Commençons par mon nom.

Fulcran Raven. Je ne suis pas affilié à Rowena Ravenclaw. Nous n'avons jamais eu un quelconque lien familial. J'ai entre 15 et 16 ans. En cinquième année à Poudlard, du moins l'an passé. J'ai réussi mes buses, je me le demande encore comment, j'ai choisi, Potion, DCFM, Sortilèges et enchantements, Métamorphose, et astronomies, Soin aux créatures magiques.

L'ambiance dans ma maison ? Que dire ? LE seul qui ait commencé à s'intéresser à moi et mort en Quatrième année, c'était Cédric Diggory, il commençait à vouloir me faire participer aux activités de la maison. Mais suite au retour de Voldemort, il est mort. Sinon les autres m'ignorent non pas qu'ils le fassent exprès mais ils m'oublient, étrange non ? Pour eux je ne suis rien, je me demande même s'ils savent que j'existe. En première année, j'étais avec quelques uns mais ils me traitaient de pot de colle et autres sobriquets quelques peu désobligeant. Du coup je suis devenu solitaire très solitaire.

Ma famille, il n'y a que sur elle que je peut compter ou presque. Mon père est un moldu, il travail dans une entreprise navale. Ma mère est une sorcière, elle travaille à Saint Mangouste en tant que soignante. J'ai deux grandes sœurs, elles n'ont pas de pouvoir, elles ont hérité ce côté de mon père. Quand ma mère a annoncé à mon père qu'elle était une sorcière, il a été un peu secoué, mais il l'aimait et il décida de rester avec elle, malgré les avis contraire de ses parents. Depuis nous sommes en froid avec eux, qu'importe, mes grands parents maternels sont chaleureux, et très accueillants. Ils ont adopté mon père comme un fils. Mes sœurs ont tendance à trop me chouchouter, mais j'aime bien leurs sollicitudes, elles contre balancent ma solitude. Bien que nous soyons loin les uns des autres on est toujours en contact.

Mon physique, et bien autant tout consigner dans ce journal. Je mesure 1m60, je sais je suis petit, un peu en surcharge, et alors je me sens bien, je n'ai aucun complexe, quoique quand je regarde la télévision moldu, je doit admettre que je ne ressemble pas à ces jeunes gens. C'est vrai aussi que je ne passe pas la moitié du temps devant un miroir aussi. A cause de ce que je vais y voir, peut être que je préfère rester comme je suis. Je regarde d'un œil un peu désespéré mes cheveux, héritage de la lignée masculine de ma famille, je commence à en perdre, pour l'instant on ne voit rien, mais dans deux ans comment ça sera ? De toute manière personne ne fait attention à moi. Tu veux une preuve de ce que j'avance ? Et bien accroches toi ! Les plus grands avaient décidé d'afficher la liste des élèves qui se trouvaient à Poufsouffle. A côté de chaque nom il y avait la date de naissance, de manière à ce que l'on se fête les anniversaires. Tout le monde a eu sa petite fête tous excepté moi, l'oublié. La première année, je me disais qu'ils avaient dû oublier, et qu'ils me le feront un autre jour, mais non rien. Maintenant j'ai pris l'habitude, je n'attends que la ronde des hiboux de ma famille. Le seul qui le fit c'était Cédric, il l'a fait en quatrième année. Même que Cho avait récriminé car il l'avait fait au moment où ils devaient se retrouver, elle lui a dit « Pourquoi tu lui a souhaité bon anniversaire ? Personne ne sait quand c'est et qui plus est il n'est personne » Faut dire que je n'ai pas choisi mon jour, naître un 29 février c'est quand même dur. Une fois tous les quatre ans. Être personne … Voilà qui est étrange pour quelqu'un. « Bonjour comment vous appelez vous ? » « Personne, je suis personne » Je n'arrête pas de penser à Ulysse et Polyphène. Je suis Ulysse et ils sont Polyphène.

J'ai atterri à Poufsouffle, alors que ma mère était à Serpentard. Gryffondor me tentait, mais finalement Poufsouffle me plait. Serpentard, je trouve que ce sont des crétins, Serdaigle ? Ennuyeux au possible, Gryffondor, je me rends compte qu'ils aiment se montrer, et ils sont bêtes, ils tombent à chaque fois dans le panneau quand les Serpentard les provoquent, Mais en contre parti ils font des choses extraordinaires. Quand j'écris cela je pense, Journal, au trio, Harry Potter, Hermione Granger et Ronald Weasley. Ils font des choses exceptionnelles. Je les envie un peu peut être que si je faisais la même chose on me remarquera, mais quand j'ai vu leur expression en fin de cette cinquième année, finalement je préfère rester à ma place. Toute l'école en parle du trio, moi je les appelle le Trio Infernal, le T.I. Quand ils ont formé l'A.D. pour contrer cette cruche d'Ombrage, je me suis joint à eux. Mon nom a été écrit à la va vite, avec une faute, au lieu de Fulcran ils ont marqué Foulcan, et pour le galion, Hermione me l'a donné en discutant avec quelqu'un d'autre ce qui fait qu'elle ne s'est même pas rendue compte. Quand il fallait faire les équipes, j'étais toujours choisi en dernier et par défaut. Sans vantardise, je n'étais pas mauvais en sort de défense, mais je n'étais pas excellent. Quand à mon patronus, c'est un blaireau noir et argenté, j'aurai voulu que ce soit un Phénix Irlandais, j'adore les augurey, leurs chants peuvent paraître terrifiant, mais ils me reposent. D'ailleurs j'en ai un, elle s'appelle Jalal, son plumage oscille entre le noir et le vert bleuté. Elle est très vive et contrairement aux autres elle est téméraire. Quand j'ai besoin d'être seul ou quand je suis seul, elle vient vers moi et elle chante. Quand vient le temps de sa combustion, des flammes vertes et bleues la consument, j'adore la voir, elle est dans la volière dans un coin spécial où son perchoir l'attend. Visiblement les autres volatiles ne l'approchent pas. « T'inquiètes pas Jalal, inconnus mais bien vivant » lui ai-je dit.

Quand à Drago Malefoy, je ne l'aime pas, il a quelque chose de faux en lui, un je ne sais quoi qui met mal à l'aise. Quand je le croise dans le couloir, j'essaie de m'éloigner le plus possible de lui, je suis sur qu'il croit qu'il me fait peur. Peur ? Non, je ne l'aime pas, il est comme une limace, il se tortille pour avancer. Moins je le vois mieux je me porte. Un jour il avait insulté Harry et comme d'habitude celui-ci avait répondu, que peut on s'attendre d'un Gryffondor ? Qu'il réponde à une provocation. Et d'un Serpentard ? Une provocation. Donc lors cette altercation je suis passé juste derrière Malefoy, il était encadré par ses gardes du corps, j'aurai pu lui donner un coup de pied aux fesses, mais la perspectives de me retrouver plaqué au sol par les deux gorilles ne me réjouissait pas du tout. Pas courageux ? Tu trouves que je ne suis pas courageux ? Je ne suis peu être pas courageux, mais je ne suis ni fou ni suicidaire !

Bon je pense que tu me connais mieux Journal, je ne vais pas te raconter mes vacances d'été, car elles ont été des plus banale, à l'exception de la remise de mes buses. Ma mère était folle de joie, et mon père aussi après quelques explications. Il ma offert pour l'occasion une médaille en forme de loup car il savait que j'étais un solitaire, comment le savait il ? Je suppose qu'il devait être comme moi …

Quand je le lui ai demandé il m'a affirmé qu'il était comme moi, l'oublié du service. Et qu'il était devenu un loup solitaire, c'est pourquoi il a monté sa boîte, au moins il était le seul maître. Il ne regrette qu'une seule chose de ne pas avoir d'amis d'enfances. Cette médaille il la portait depuis.

Je viens de recevoir la liste des fournitures, maman a dit que l'on irait demain sur le Chemin de Traverse. Je vais encore m'ennuyer.

Effectivement je me suis ennuyé à mort. On est allé chez Guippure pour une nouvelle robe, mes sœurs allaient encore me taquiner avec ! On est passé devant le magasin de baguette, je crois que ce fut le seul moment de bien dans cette journée, le souvenir du choix de cette baguette. Normalement c'est la baguette qui choisie son possesseur. La mienne j'ai mis quatre heure à l'avoir d'une part il y avait quelqu'un devant moi qui en achetait une aussi, j'ai appris par la suite qu'il s'agissait de Granger. La mienne c'est un essai de baguette très étrange. Le bois est un tulipier de virginie, le vendeur voulait tester d'autre essence. Quand il s'approche d'un arbre il sent l'aura magique qui s'en dégage. Celui-ci avait une aura inhabituel et très intéressante, j'attends toujours de voir. Elle contient une griffe de Nundu. Je commence à comprendre certaines choses, mes sorts sont trop agressifs, allez savoir pourquoi. Bref, le magasin de Quidditch, j'ai regardé un instant les accessoires, j'aime bien le Quidditch, mais j'y joue comme un pied, je sais monter sur un balais, mais pour ce genre de jeu je n'ai pas les qualités requises à la limite batteur et encore … J'y ai croisé le T.I. renforcé par Ginny et Luna. Etrange fille que cette Luna, quelle ironie je me moque gentiment d'une Serdaigle, mais je l'envie, oui j'envie sa manière de voir les choses comme si rien ne pouvait l'atteindre. Ils ne m'ont même pas remarqué, ni même vu, je suis invisible pour eux. Mais la mère Weasley devait connaître la mienne car elles se sont dites bonjour. Et effectivement elles étaient amies sans plus.

Dans trois jours ce sera le départ d'une nouvelle année. Une nouvelle année pour le Mort-Vivant. OH EH une nouvelle année pour Personne ! Mes sœurs comme par tradition se sont moquées de moi car je portait une robe, mais elles sont gentilles, et si elles ne l'avaient pas fait ça m'aurait manqué.