Chapitre 4 : Décembre
Vendredi 1 Décembre
Ce matin ce fut la risée des Serpentard ! Ah je leur ai bien fermé leur clapet à parlotte. Dumbledore riait de ces histoires, finalement je ne faisais rien de mal juste les faire courir la nuit et rire. Pour ma maison c'était plus compliqué, finalement j'ai trouvé la technique ! J'ai dû jouer avec des illusions c'était tout aussi amusant, d'autant que là ils n'essayaient même pas de m'attraper ils jouaient avec moi, cherchant à me faire peur, finalement Chourave arriva elle intima à Fulcran de remonter dans le dortoir, ce qui me simplifia la tâche. Puis la course recommença je courais de partout sous les rires des élèves, heureux de ne pas dormir et de s'amuser, finalement je suis sorti de la maison. Encore une victoire de Lupaurum !
Résultat :
Poudlard : 0
Lupaurum : 4
Dernière maison : Serdaigle héhé
Samedi 2 Décembre
Hum les Serdaigle sont considérés comme les plus intelligents, on va bien voir …
Déjà tous les mots de passe n'ont pas changé, bizarre ça comme si Dumbledore voulait que j'entre dans les maisons. Aurait il deviné qui j'étais ? Enfin j'ai entendu le mot de passe des Serdaigle, c'est Perçant, hum hum pas si perçant que ça !
Je suis entré dans leur salle commune qui baignait dans les tons bleus, j'ai agrandi la salle, et vers quel dortoir me diriger ? Chez les Pouf souffle je suis allé chez les garçons don ce sera chez les filles. Je suis monté dans leur dortoir, si je vais vers Luna je risque de créer des soupçons, voyons à Gryffondor c'était Ron, à Serpentard la nouvelle, à Poufsouffle c'était dans le dortoir des garçons sans chercher quelqu'un. Donc je peux finalement me concentre sur Luna. J'ai pris un coin de ses draps et je les ai tiré vers l'arrière. Elle les rabattit sur elle, j'ai recommencé la manipulation, au bout de trois fois elle se leva et regarda autour, elle commença par « Marlène arrêt… » Mais elle s'arrêta de parler en me voyant, elle écarquilla les yeux.
- Qu'est ce que tu fais là toi ?
J'ai poussé un jappement, Puis j'ai hurlé pour réveiller tout le monde, et j'ai commencé à courir dans les dortoirs, chez les filles, chez les garçons, c'était la panique à bord, ils couraient dans tous les sens, pas très intelligents, à si ils commencent à s'organiser, mais que peut l'intelligence sans la ruse ? Finalement ils n'arrivaient pas à m'attraper. Quand le professeur Flitwick est entré, il intima ses élèves d'abandonner les sortilèges car ils ne m'atteignaient pas. Alors s'est installé une course poursuite dans la maison, je sautais de partout, un vrai cabri ! Quand ils furent fatigués ils étaient un peu dégoûtés car j'étais toujours aussi vif qu'au début. Je suis sorti de la maison, tranquillement quand le professeur Dumbledore se planta devant moi, un air rieur sur le visage.
- Alors ? Tu t'es bien amusé ?
J'acquiesçais.
- Je peux venir dans mon bureau DANSE AVEC LES LOUPS ?
J'étais mal à l'aise il savait qui j'étais.
Je le suivis dans son bureau. Il est génial son bureau, les directeurs qui étaient dans les tableaux me lorgnaient avec curiosité ! Ils étaient ravis de voir enfin un loup doré. Je me transformais en homme.
- Je me doutais bien que c'était toi Fulcran.
Je souris tristement, après les amusements les remontrances.
- Pas forcément, au début quand tu as commencé la première fois, j'étais amusé mais je trouvais que c'était un peu osé, j'ai pensé que tu étais à Serpentard. J'ai interrogé le Choixpeau, il m'a donné la liste de tous les élèves qu'il aurait pu envoyer à Serpentard, mais quand j'ai bien observé ton comportement, tu riais, ce n'était pas un rire moqueur, mais plutôt un rire de joie. Quand tu t'es attaqué à la maison des Gryffondor, Minerva me confirma que tes hurlements étaient joyeux. Et je me suis mis à réfléchir, Tu fais preuve de courage pour t'attaquer aux autres élèves qui sont plus nombreux, tu as fait preuve d'intelligence, de ruse et de joie et d'amitié car tu n'en as blessé aucun. Et à chaque fois tu en ressortais vainqueur. Finalement j'ai compris la leçon que tu nous as donnée à ton insu. Il faut réunir les qualités de chaque maison pour réussir dans cette bataille. Le Choixpeau m'a confirmé cette pensée, du temps des Fondateurs, c'était Helga Poufsouffle qui était le loup doré mais aucun ne l'a su, et son souvenir n'a pas perduré, car son but était l'entente entre les fondateur, elle y a réussi, mais au détriment des maisons elles-mêmes.
- Qu'allez vous faire ? Demandais je
- Faire un compte rendu de ces nuits, me répondit il avec un sourire amusé. Bien sûr tu resteras anonyme.
Je suis ressorti du bureau, vraiment il est formidable ce directeur.
Résultat :
Poudlard : 0
Lupaurum : 5 Déclaré Vainqueur !
Bonne nuit
Dimanche 3 Décembre
Ce matin le directeur a fait l'analyse de ces nuits de folies, je t'ai confié à lui pour qu'il puise son discours. Puis il me l'a rendu. Et ce matin il nous l'a fait en disant que Lupaurum (sûrement qu'il l'a lu) nous avait montré une leçon, il s'était amusé à nous affronter les uns après les autres, même les professeurs, quand j'ai vu la tête de Rogue j'ai ri intérieurement.
- Il a commencé par les professeurs non sans un but bien précis (Ah oui ? Lequel ?) Il nous a montré que même les professeurs seuls ne pouvaient rien faire. Puis il s'est attaqué à chacune des maisons, pour qui, ça était un véritable fiasco ! Il a démontré que seul il pouvait nous abattre. Pourquoi ? Pour la seule et bonne raison, qu'il a su réunir en lui toutes les qualités de chaque maison. Le courage, la ruse, l'intelligence et la loyauté.
Un silence plana.
- Je vais vous le démontrer en vous disant ce qui c'est passé pour chacun de nous.
Il s'est mis à raconter chacun de mes plans, chacune de mes actions. Je riais intérieurement de plus belle au souvenir de chacune de ces soirées. Et je n'étais pas le seul, tout le monde s'est mis à rire.
Je ne sais pas si je recommencerai l'expérience c'est à voir …
Bonne nuit
Lundi 4 Décembre
Bon les élèves ont pris des décisions, dorénavant ils ne s'affronteront plus dans les couloirs. Hum ce sera dur pour les Gryffondor et les Serpentard Enfin on va voir ce que ça va donner
Bonne nuit
Mardi 5 Décembre
J'ai eu droit aux félicitations de Flitwick pour mon sortilège, normale je l'ai réussi du premier coup.
Bonne nuit
Mercredi 6 Décembre
Etrange spectacle que de voir Malefoy et Harry se jauger du regard et se croiser sans échanges quelques peu agressifs.
Bonne nuit
Jeudi 7 Décembre
J'ai rendu visite à la meute, Olua, qui m'a annoncé que désormais je n'étais plus sujet à ma transformation mensuelle. Mais que je pouvais me transformer en Ulio. Cool !
Bonne nuit
Vendredi 8 Décembre
J'ai croisé Sombre dans les couloirs, elle me laisse toujours cette drôle d'impression, elle a les cheveux très noirs, ainsi que ses yeux, elle a le teint blanc et elle s'est maquillé avec un noir à lèvre qui accentuait encore plus cette noirceur, si on n'y prenait pas garde on pouvait trouver que cette fille avait un comportement très négatif, mais en y faisant plus attention, je me rendais compte que c'était son amure face aux agression extérieures, finalement elle n'était pas si étrange que ça.
Bonne nuit
Samedi 9 Décembre
Je suis allé au Prés au Lard pour mes courses de noël, j'ai acheté un livre sur le monde sorcier pour mon père, une horloge à ma mère avec autant d'aiguilles que de membres de notre famille. Pour mes sœurs, le choix a été dur, finalement j'ai opté pour un bracelet chacune. Puis pour Harry je lui ai acheté une paire de gant de Quidditch je sais que ça lui fera plaisir, à Ginny un nécessaire à balai, à Ron je lui offrirai la photo des Kannon de Chudley dédicacée par toute l'équipe, quand à Hermione, j'ai enfin trouvé le mouton à cinq pattes ! Un livre sur l'art de l'arithmancie, c'est très rare d'en trouver !
Bonne nuit
Dimanche 10 Décembre
Je viens de me faire la réflexion que la nouvelle était toute seule, tout le temps, je ne vais pas faire la même erreur que les autres. Elle était assise sur un banc je me suis approché.
- Je peux m'assoire ? Demandais je
Elle acquiesça, elle ne me dit aucun mot. Je me suis assis à côté d'elle et je restais silencieux. Au bout d'un moment j'ai lancé la conversation.
- Tu viens de Durmstrang ? (Franchement je ne pouvais pas trouver quelque chose de plus intéressant à dire ?)
- Oui, me répondit elle simplement, elle était froide et distante.
- Tes amis te manques ? (J'entamais dans le vif du sujet)
- Oui, me répondit elle en me regardant froidement. (Terrain miné Attention !)
- Tu sais, je sais ce que c'est que la solitude.
- Comment ça articula t elle de mauvaise humeur. (Alors là ça passe ou ça casse !)
- Quand je suis entré dans Poudlard je me disais que j'allais avoir pleins d'amis, puis au fur et à mesure de l'année, je suis devenu seul et ce durant jusqu'à cette année, où quelques personnes se sont intéressées à moi.
Elle jeta un regard sur moi, il y avait dans ce regard typique des Serpentard cette phrase : « Normal vu comme tu es ».
Je me suis mis à sourire, je repensais aux premiers jours, j'avais cassé tous les miroirs qui avaient eu le malheur de se trouver sur mon chemin.
- Il m'a été très difficile d'accepter mon état, j'ai mis beaucoup de mal à revivre normalement, et puis j'ai compris certaines choses comme quoi l'apparence physique n'était que peu de chose, elle évoluait continuellement, sans apporter quelque chose de personnelle. Alors je n'attache plus trop d'importance à ça, et mes amis aussi d'ailleurs, quand ils me regardent ils ne voient pas ma bosse, ils me voient comme j'étais et je suis. Maintenant si ça te gêne, je peux partir.
J'ai fait mine de me lever, mais elle agrippa mon bras.
- Non s'il te plait reste.
Je me retournais, c'était comme un appel à l'aide, j'ai pu lire dans son regard une grande tristesse et une prière muette. Je me suis rassis à côté d'elle, et elle se mit à sourire tristement.
Elle regarda ses mains qui étaient sur ses genoux. Par quel bout commencer ? Je pris les devant.
- Je m'appelle Fulcran Raven et je suis à Poufsouffle.
Elle désigna l'insigne qui était représenté sur ma robe en souriant, je me suis mis à rire.
- Je m'appelle Sora Sombre et je suis à Serpentard.
- Les ambitieux et les rusés, annonçais je.
- Je suis désolée pour ce que tu as lu dans mon regard.
Je ne dis rien juste sourire, mais elle est très perspicace.
- Oui, mes amies me manquent, notamment Clara, on était comme des sœurs, mais mes parents ont dû venir s'installer ici en Angleterre, et j'ai dû suivre, ils ne voulaient pas que je reste là bas.
Je posais un peu présomptueusement ma main sur la sienne.
- Ici, ils considèrent que Durmstrang est une école qui forme des mangemorts, ce qui est faux.
- Tu sais ce qui est mal connu fait peur.
- Malheureusement, conclut Sora
- Dis m'en plus sur cette école !
- Et bien il y a cinq sections, nous, on se divise en dragon, car c'est l'emblème de la Bulgarie. Il y a les Magyars, les Opaloeils, les DragonsLions, les Dents-de-Vipère, et les Suedois à Museau court.
- Tu étais dans quelle section ? Demandais je ?
Elle me regarda avec un sourire amusé.
- Chez les Dents-deVipère, on était les plus agressifs.
- Ah et on vous répartissait comment selon quels critères ? Votre personnalité ?
- Pas exactement, selon notre personnalité oui mais ce n'est pas aussi tranché qu'ici. On n'avait pas autant de rivalité qu'ici. Je me demande même comment on arrive à parler alors que nous sommes de maisons différentes.
- Les grandes rivalités ne concernent que les Serpentard et les Gryffondor, car chacun exploite une des facettes qui peut s'avérer contraire. Les Serpentard privilégie la ruse et l'ambition alors que les Gryffondor préfèrent le courage et l'affront de face.
- Mais même au sein des Serpentard on est mal à l'aise.
- C'est un peu normal, car l'ambition y est pour beaucoup, mais ils doivent sûrement très discipliné.
- Oui mais il y a toujours cette ambiance d'ambition qui mine l'atmosphère. Mais comment peux tu connaître les Serpentard ?
- Ma mère était une Serpentard, répliquais je.
- Ah ! Je croyais que les Serpentard l'étaient de génération en génération.
- Pas forcément, répliquais je
Elle tourna son visage vers moi et elle a sourit. Je lui ai répondu, mais tout à coup je me suis rappelé que je devais voir le T.I. Je me suis excusé auprès de Sora et je suis parti rejoindre les autres, mais je sentais que quelque chose n'allait pas.
Bonne nuit.
Lundi 11 Décembre
J'ai croisé Sora et je lui ai fait un sourire, elle m'a répondu. Bien sûr les autres m'ont charrié ! Quand je suis allé à la bibliothèque je l'ai recroisé et me suis excusé pour la manière dont j'étais parti hier, mais elle ne m'en a pas tenu rigueur.
Bonne nuit
Mardi 12 Décembre
Le T.I. veut devenir des animagus, Hermione était un peu réticente. Bah !
Bonne nuit
Mercredi 13 Décembre
Ils peinent à devenir animagus, ils font des recherches. Dommages qu'ils aient loupé la lune rouge. Le problème est le suivant si je les aide ils vont se douter de quelque chose surtout Hermione déjà ils ne me l'ont pas proposé car ils savent que je métamorphose en Ulio. Mais c'est tout ce qu'ils savent.
Bonne nuit
Jeudi 14 Décembre
Journée banale, cours sans fin …
Bonne nuit
Vendredi 15 Décembre
Je suis retourné au Prés au Lard pour acheter quelque chose pour Sora car je me dis que peut être ça lui ferai plaisir. Je lui ai acheté une boîte à musique.
Bonne nuit
Samedi 16 Décembre
Je suis allé près du lac pour réfléchir, cela est étrange que Sora revienne sans cesse dans mon esprit. Puis je suis allé voir Harry, Ron, Hermione et Ginny dans la bibliothèque, ils cherchaient encore des livres sur les animagus. Et j'ai discuté avec eux à propos de Sora, Ils s'étonnèrent que je parle d'elle mais ils affichaient des sourires entendus. Ça m'a un peu exaspéré et j'ai répliqué qu'on les voyait souvent ensemble donc on supposait qu'il était ensemble. Ça a jeté un de ses froids ! Je suis parti dans un éclat de rire en leur disant.
- 1 partout.
Ils se mirent à rire aussi mais pas naturellement. Finalement j'ai entamé le sujet, je leur ai expliqué, ils étaient un peu réticents mais finalement, ils ont accepté qu'elle vienne de temps en temps. De toute manière ce sont eux le noyau dur, elle sera comme moi, un électron libre qui virevolte autour.
On verra ce que ça donnera
Dimanche 17 Décembre
Noël approche à grand pas ! Je n'ai pas vu le temps passer, j'ai regardé les autres jours, je n'ai pas chômé !
Je leur ai prêté mon livre sur les animagus, Hermione a apprécié ce geste car il était maintenant plus facile pour eux de rechercher l'animal qui leur correspondait le plus.
Bonne nuit
Lundi 18 Décembre
Ça sent le noël, déjà il a neigé, et bien neigé ! Je croise de temps en temps Sora on s'échange des sourire de salutation et rien d'autre, visiblement elle accuse mieux.
Bonne nuit
Mardi 19 Décembre
Je n'ai pas pu résister, hier soir ou plutôt cette nuit je suis sorti en Lupaurum. Mes pattes entraient dans la neige molle et froide, me procurant une sensation extraordinaire. Je me sis mis à courir comme un fou, un nuage de condensation se formant devant ma gueule. Un moment je me suis jeté sur le dos dans la neige et je me suis roulé dedans. Tout à coup j'ai senti une présence, je me suis mis sur le qui vive. Une silhouette s'approcha de moi, c'était Sora, sûrement qu'elle m'avait vu de la fenêtre de sa chambre. Elle ralentit le pas et tendit sa main. Je ne savais pas quoi faire, je hérissais ma fourrure, pour montrer que sa présence m'indisposait. Je ne voulais pas que l'on s'approche de moi quand je suis en Lupaurum, j'ai reculé lentement au fur et à mesure qu'elle avançait en émettant des grognements sourds. Elle continuait de sourire, puis un moment donné je suis parti en courant, je ne voulais pas qu'elle me touche, non mon instinct de loup me prévenait que je ne devais pas l'approcher maintenant, si elle veut vraiment être mon amie il va falloir du temps et de la patience.
Bonne nuit
Mercredi 20 Décembre
La nuit dernière je me demandais si Sora était sortie pour voir Lupaurum, j'ai regardé par la fenêtre et effectivement elle était là elle l'attendait. J'étais désolé qu'elle l'attende, je ne sais pas si je vais à sa rencontre finalement j'y vais. Je me transforme et je me mets à courir dans les couloirs j'arrive au niveau de la sortie, j'hésite est ce une bonne idée ? Je me lance, la vie doit nous laisser quelque évènement piquant. Je marche un peu au loin quand Sora s'approche lentement, je la surveille du coin de l'œil, elle n'est plus qu'à deux mètres de moi, je montre mes crocs pour lui signifier qu'elle entre dans mon espace vital. Je tourne un peu autour d'elle en la regardant du regard, elle ne bouge pas se laissant observer, même elle s'agenouille pour être à ma hauteur. Quand elle a bougé j'ai fait un bond sur le côté, je ne connais pas ses intentions, Me veut elle du mal ? Me veut elle du Bien ? Mon instinct me dit de faire confiance, mais ma ruse du loup me dit de me méfier. Elle s'assit dans la neige et elle reste immobile, je resserre mes rondes, je suis curieux de savoir ce qu'elle me veut. Elle sourit, elle ne s'est pas maquillée, ce qui me fait étrange. J'hésite. Elle porte un grand manteau en feutre sur lequel est brodé l'écusson des Serpentard, elle porte une écharpe couleur argent et vert. Je me méfie, je montre de temps en temps mes crocs sans être agressifs pour montrer que je n'ai pas totalement confiance en elle. Elle me parle, elle me dit qu'elle ne me veut pas de mal, étrange, … A la longue ses paroles sont apaisantes je m'avance vers elle, elle enlève son gant et tend sa main ouverte, nue, vers moi. A ce mouvement je fais un recul, mais le rythme de ses paroles et le refrain de ses intonations me calme. J'avance mon museau en montrant mes crocs comme pour lui dire que je n'hésiterai pas à lui montrer mon mécontentement. Je renifle ses doigts leur odeur me dit que tout va bien, je vais plus loin je renifle la paume de sa main, doucement j'avance ma tête, elle commence à toucher ma fourrure, je la baisse vivement comme si le fait qu'elle me touche me brûle, je fixe son regard, il est franc et calme, il est chaud et accueillant. Ça me rassure, je laisse appliquer sa main sur ma fourrure, je couche mes oreilles, ma queue se levant signe que je n'accepterai aucune domination de sa part. J'aime ma liberté, elle se met à me gratter derrière mes oreilles, je sens comme un plaisir monter en moi. Tout à coup je sens quatre odeurs derrière Sora, je recule vivement en montrant mes crocs et en grognant celle-ci se retourne et vit les quatre Gryffondor qui avaient sorti leur baguette.
- Rentrez vos baguettes intima t elle sur un ton qui ne présageait rien de bon.
Moi au comble de la surprise je recule et je m'enfuis dans la forêt les laissant seuls. Mais je m'approche par un autre côté dissimulé par l'orée pour écouter leur conversation.
- Pourquoi avez-vous sorti vos baguettes ?
- Mais on pensait que tu étais en danger, murmura Harry.
- Vous ne croyez pas qu'il allait m'attaquer ! Pour une fois où j'ai pu le toucher le caresser.
Les autres restèrent silencieux.
- Nous sommes désolés, murmura Hermione en la regardant.
- Juste au moment où il me donnait sa confiance, annonça Sora en se retournant vers l'endroit où j'avais disparu dans les branches.
- Nous somme vraiment désolé, persista Ginny en touchant l'épaule de Sora. On croyait vraiment que tu étais en danger.
La Serpentard se retourna et toisa chacun des Gryffondor, leurs regards exprimaient vraiment la désolation de l'avoir contrarié, ils avaient senti l'intensité du moment et de la caresse.
- Ça va je vous pardonne, répondit elle dans un sourire.
Ils se sourirent. Une question brûlait les lèvres de Ginny.
- Alors la caresse c'était comment ? Demanda t elle tout excitée.
- Pas du tout comme je me l'imaginais, il a une fourrure soyeuse, douce, chaude.
Je les laissais discuter, ce soir c'était la pleine lune. Je me suis avancé dans la forêt, je suivais la trace de ma meute. Ils étaient tous là, ils s'écartèrent pour me laisser passer et d'un commun accord nous avons chanté à la lune, cela commençais doucement et d'une sonorité grave petit à petit le ton monta lentement dans une synchronisation parfaite. La Lune semblait apprécier le chant car sa luminosité s'intensifia. Je suis retourné dans mon lit avec une gaîté dans le cœur.
Bonne nuit
Jeudi 21 Décembre
Demain c'est le grand départ, Dumbledore a annoncé officiellement que le jour de la Saint Valentin la soirée serait spécialement en amoureux. Ce qui en a ravi quelque uns. Mais je me suis fait happé par le T.I. que je décidais de nommer maintenant le Q.I. Quatuor Infernal ! Car ils se sont mis à quatre pour me raconter les évènements de la nuit.
Pendant la pause déjeuné, j'ai cherché Sora et je l'ai trouvé dans la bibliothèque, elle avait enlevé tout son maquillage.
- Tu arrêtes de te maquiller ? Demandais je amusé
- Oui depuis cette nuit.
- Pour quelle raison ?
- J'ai commencé apprivoiser le Loup d'Or, me murmura t elle.
- C'est génial ça ! Je lui ai répondu, c'était aussi formidable pour elle que pour moi, c'est à ce moment là que j'ai appris à l'apprécier.
Elle me détailla toute l'action, l'approche et le toucher et le plaisir qu'elle avait ressenti. Moi j'avais l'impression de le revivre.
- Pour marquer le renouveau de ma vie, j'ai abandonné ce maquillage noir. Et ça a porté quelques fruits j'ai déjà accepté une invitation pour la soirée Saint Valentin.
- Félicitation, lui murmurais sincèrement bien que quelque part cette nouvelle me blessa et je me demande bien pourquoi. Mais je lui montrais que j'étais content pour elle.
Elle me regarda en souriant. Je lui souris.
- Tu restes pour les vacances ?
- Non je rentre chez mes parents, et toi ?
- Pour la première fois je reste ici, je ne peux pas aller chez mes parents. Elle a dû sentir ma profonde tristesse, car elle ne me posa aucune question bien que l'envie ne lui manquait pas.
Bonne nuit
Vendredi 22 Décembre
Cette nuit je suis allé la revoir, elle était seule, au même endroit, enfin pas tout fait seule, le Q.I. était derrière et il observait la scène. Je suis sorti de la forêt et je me suis arrêté, je les ai toisé de mon regard saphir. Ils étaient ébahis de me voir. Tout doucement je me suis avancé vers Sora, en baissant la tête, couchant les oreilles montrant mes crocs sans être agressif. Elle avança sa main dénudée, elle commença par me gratter derrière les oreilles. Puis elle poussa plus loin elle caressa ma tête, finalement je me laisse faire. Les autres nous regardaient émerveillé et sans doute un peu jaloux. Qu'importe ! Elle m'annonça qu'elle allait partir et me laisser pendant les vacances. Puis elle se leva et suivit les autres dans l'école, je restais là et j'ai hurlé de tristesse.
Bonne nuit.
Samedi 23 Décembre
Il n'y a plus personne dans ma maison, ils sont tous repartis chez eux. Je me retrouve seul. Je suis allé dans la bibliothèque, Hermione se trouvait là, je regardais furtivement son livre, il parlait d'animagus. Demain c'est Noël, je suis retourné dans ma maison pour faire les paquets, j'ai branché ma musique à fond dans mon dortoir, je suis tout seul je ne gênerai personne. Je faisais les cadeaux en rythme, je pense que c'était comique à voir ! Je suis allé chercher Jalal ou plutôt elle m'a trouvée pour porter les cadeaux à ma famille et à Sora j'espère que ça lui fera plaisir.
Bonne nuit
Dimanche 24 Décembre
Je l'avoue j'ai fait la grasse mat', punaise ce que ça fait du bien ! Jalal a fait lever le soleil, je l'ai entendu. J'ai vadrouillé dans les couloirs admirant les décorations de Noël. Le soir je suis retourné dans ma maison, j'ai éteint les lumière, il en resta que le feu et les petites bougies qui étaient dispersées dans le sapin, elles projetaient des lumières, rouges, bleue, verte, jaune, un vrai kaléidoscope ! L'ambiance de noël me manquait je saisis ma baguette et je lançais un sort sur l'arbre, et une bonne odeur de forêt de sapin se répandit dans la pièce. Puis ce silence me pesait, je lançais un sort sur le feu et une douce musique s'éleva c'était une musique de noël. J'avais pris une couverture et je m'emmitouflais dedans. Je sortis une carafe métallique, un gobelet et une brique de lait. Des fois faire les choses sans magie, peu être extraordinaire. Et me préparais un chocolat chaud. Quelqu'un entra dans la maison et s'arrêta pour s'imprégner de l'atmosphère. Je me suis retourné, c'était Dumbledore qui venait faire son tour des Maisons. Il me regarda et sourit.
- Je vois que tu t'es bien installé.
- Oui répondis je simplement.
Il me sourit encore une fois et il me laissa seul dans cette maison. Jalal entra dans la pièce et elle se posa sur mes genoux et se roula en boule. Je me suis mis à lui lisser les plumes distraitement, tout en écoutant ces musiques.
Bonne nuit
Lundi 25 Décembre
Je suis descendu dans ma salle commune, au pied du sapin se trouvaient des cadeaux. Jalal était posée sur le dossier du divan. Je me suis approché du sapin, il y avait les cadeaux de mes parents, puis un cadeau du Q.I. et une lettre. J'ai d'abords ouverts les cadeaux de mes parents, c'était une chevalière qui représentait un blaireau et un loup. Un petit message était joint.
« Chevalière qui est dans notre famille depuis 1000 ans, avec l'espérance que tu la transmettras à tes enfants. Grand parents Pouftable et Parents »
Mouais pour autant qu'un jour j'ai des enfants.
Puis j'ai ouvert le cadeau du Q.I. c'était une chaîne où était suspendue un loup. Je souriais à l'attention, leur plus beau cadeau a été leur amitié. J'essaie de la faire fructifier. Un petit mot : « A notre Loup préféré, le T.I.
A mon ami a jamais, G.W. »
Quand à la lettre c'était Sora, j'étais très étonné et très ravi.
« Bonjour Fulcran
Tu liras cette lettre le matin de Noël dans ta maison de Poufsouffle tout seul, j'espère que la solitude ne te pèse pas. Je te remercie pour ton cadeau, il est magnifique et en plus c'est une musique qui me rappelle certains moments…
Je ne sais pas quoi t'offrir pour te remercier, je me sens un peu honteuse.
A bientôt
Sora »
J'ouvris la dernière boîte c'était un écrin de velours noir, je l'ouvris, c'était une bague ouvragée, un diamant noir était sculpté en forme de phénix, ça me rappelle Jalal.
« De tes Sœurs taquines.
Une bague que l'on a trouvé dans un magasin, en pensant à Jalal, peut être pour ta future … »
Rah lala, c'est bien d'elles ça ! Et c'est pour ça que je les adore !
Je relis la lettre de Sora.
Finalement je sors pour aller manger. J'entre dans la grande salle, le Q.I. me saute dessus pour me remercier de leurs cadeaux. Je leur rends la pareille. On a passé la journée à discuter ensemble savoir où ils en étaient au niveau des animagus, entre autre chose. Quand le directeur est venu nous souhaiter un joyeux noël, Harry se ferma, il semblait regarder Dumbledore avec dégoût. Quand au directeur il semblait plus triste. Quand Dumbledore est parti je m'étonnais de cet évènement. L'ambiance se dégrada, je ne posais plus de question être un ami c'est savoir ne pas poser de question, mais montrer que l'on fait attention à l'autre. Harry m'expliqua en gros le pourquoi du comment, je savais qu'avant Harry vouait une grande admiration à Dumbledore. Il me l'a confirmé, j'ai réfléchit et voilà ce que je lui répondis.
- Tu sais finalement tu devrais le remercier de t'avoir cachée ces choses
Il me regarda interloqué et choqué, la discussion s'anima.
- Je me rappelle d'une histoire, un jour un poussin est tombé d'un nid, il avait tellement froid qu'il criait tous ce qu'il pouvait, quitte à cracher ses poumons. Une vache vint à passer elle passa une première fois à côté du poussin, elle faillit même l'écraser, finalement elle regarda le poussin et décida de l'aider, elle leva la queue et déposa une bouse bien fumante sur le poussin et s'en alla. Le poussin était heureux bien au chaud et se mit à piailler de plus belle de plaisir. Un coyote arriva attiré par les piaillements. Il se dirigea droit vers la bouse et l'observa, il remarqua le poussin, il le sortit de la bouse, enleva le reste de crotte qui était sur le poussin et le mangea. Il y a trois morales.
- Lesquelles ? Demanda Hermione.
Je souris
- Quand tu as un problème on ne te remarqua pas forcément mais c'est avec insistance que l'on finira pas t'aider. La deuxième ceux qui vous mettent dans le pétrin ne vous veulent pas forcément du mal et ceux qui vous en sortent ne vous veulent pas forcément du bien. Mais surtout quand tu es en plein dedans tais toi !
Harry esquissa un faible sourire.
- Sérieusement, annonçais je. Tu devrais remercier Dumbledore de t'avoir donné la chance d'avoir une vie aussi normale que possible. Je pense qu'il a voulu t'éviter ce qu'il a vécu.
- Comment cela ? Me demanda Ron
- Vous n'avez pas lu la vie de Dumbledore sur son combat contre le mage Grindelwald ?
- Non répondit Ginny.
- Dumbledore a subi les pressions qu'exerce une prophétie, il l'a su dès qu'il était né. Il a vu mourir ses parents sous ses yeux. Il a perdu bon nombre d'amis, mais il s'est battu en leur mémoire, il avait pensé à s'éloigner de ses amis pour les protéger, mais ce fut un fiasco, on ne s'en souvient plus pourtant lui il le revit éternellement.
- Pourquoi on ne s'en souvient pas ? Demanda Ron
Je souris tristement.
- L'homme a la capacité d'oublier, il oublie, il préfère aller de l'avant. Dumbledore s'impose toujours de se souvenir. Il a toujours vécu avec cette pression jusqu'à ce qu'il détruise le mage noir.
- Comment peux tu connaître cette partie de l'histoire ? Me demanda Hermione
- Car Mon arrière grand-père s'est battu au début avec le mage noir, puis il s'est retourné contre lui, car il avait été trompé, malheureusement lors de cette fameuse bataille, il fut tué par le mage noir, Dumbledore s'en est voulu de s'être écarté des autres pour les protéger c'était la dernière bataille, la Victoire des Trépassés. Pour moi ce n'est qu'un souvenir de famille, je n'ai aucune tristesse quand j'évoque cette bataille. Harry lui il était sidéré, un combat intérieur faisait rage, toutes les expressions faciales sont passés sur son visage.
La route du pardon est longue et dure …
Bonne nuit
Mardi 26 Décembre
Dumbledore a voulu me parler, il me remercia de lui avoir permis de retrouver la confiance de Harry. Je lui ai répondu que je n'y étais pour rien.
Bonne nuit
Mercredi 27 Décembre
Merlin ! J'ai fait quelque chose d'horrible !
Je suis sorti aujourd'hui et je suis entré dans la forêt interdite, je me suis mis à l'abri des regards et je me suis transformé en Lupaurum. Je me suis mis à parcourir cette forêt, j'arrivais près d'une rivière. Je l'ai remontée, je suis arrivé près d'une clairière où se tenaient la meute de la Morsure Noire. Visiblement quelque chose n'allait pas. Akyla me confirma un louveteau avait disparu, il s'agissait de Loupio. Ils ont peur qu'il soit allé vers les centaures. Les loups et les centaures n'on jamais été en bon terme, ils ont peur les uns des autres. Olua est allé jusqu'à la frontière du territoire. Akyla m'y a conduit. Olua était sur un rocher et scrutait le territoire ennemi.
- J'ai vu les traces de Loupio dans les territoires des Centaures, il a du se perdre, annonça Olua.
- Tu as une idée sur le lieu ? Demandais je ?
- Non il va falloir patrouiller, et les centaures ne sont pas très amicaux.
Il entra dans le territoire interdit, je le suivis, il décida de partir vers le nord, j'allais vers le sud, un loup est plus difficile à repérer que deux. Je me faufilais entre les arbres et je reniflais le sol à la recherche de la moindre odeur de Loupio.
Tout à coup je sentis son odeur, il était allé vers le sud, puis il était remonté vers le nord, changeant de direction brusquement, dans la boue, je vis une trace de centaures. La course avait été précipitée, il avait trébuché plusieurs fois. J'entendis un hurlement d'appel, c'était Olua ! Il avait dû retrouver Loupio, mais s'il hurlait c'est qu'il était en mauvaise posture. Je me suis mis à courir à couvert tout en faisant le moins de bruits possible. J'arrivais vers une falaise qui se fendait en une gorge. C'était se jeter dans la gueule du loup ! Comment faire pour ne pas tomber dans le piège ? Je regardais les falaise un sentier escarpée montait, je décidais de le prendre mais ma fourrure ne me laissait pas passer inaperçu. Je me métamorphosais en Ulio. Je marchais silencieusement, j'entendais des grognements des sabots qui frappaient le sol. Je m'approchais lentement mais sûrement. Un orage gronda, ce n'était pas le moment pour les intempéries ! Enfin je les aperçus, Olua cachait un Loupio atterré. Les yeux de Olua devinrent jaune orangé, et des éclairs zébrèrent le ciel, la foudre tomba juste devant lui. Je souris intérieurement. Les centaures formaient un demi cercle, leurs arcs à la main. Celui qui était juste en dessous de moi banda le sien. Je me jetais sur lui, le faisant culbuter sur le côté. Je me suis remis en position d'attaque.
- Celui qui ose ne serais ce que blesser un de nous, il en répondra de sa vie, lançais je plein de colère.
- Nous n'avons que faire de ton arrogance
- Pourquoi une telle hostilité ?
- Vous êtes le mal incarné, répondit avec haine un centaure. De la vermine, continua t il.
Mon sang ne fit qu'un tour, il m'a communiqué sa haine. De plus je me sens agressé.
- Retires ce que tu viens de dire ! Sinon tu en répondras de ta vie.
- Hahaha ricana le centaure seul un loup doré pourra enlever ma vie.
Je détaillais le centaure. Il avait une barbe noire, les cheveux longs noirs, sa robe était noire, il frappait de son sabot antérieur gauche le sol. Je souriais intérieurement, la sensation d'un combat proche, faisait monter en moi l'adrénaline. Je me suis avancé vers lui le regard mauvais, On se tourna en rond. Il avait troqué son arc pour une épée. Comme si une lame pouvait m'arrêter. Il fit une pointe je me jetais sur le côté et l'attaquais son flan à l'opposé de sa lame. Il cria de douleur, il m'asséna un coup dans les côtes je m'écrasait au sol. Il fit virevolter son épée, j'évitais le tranchant et je sautais sur sa croupe le mordant là où je pouvais, je ne voulais pas vraiment le tuer, juste qu'il abandonne le combat. Il se cabra je me retrouvais au sol, il fendit l'air de ses sabots, j'en reçus un coup me faisant perdre mes bonnes raisons, j'étais devenu un fauve, une furie, un danger, une plaie. Je me suis jeté sur lui le mordant à la gorge. Dans ma folie meurtrière je me transformais en Lupaurum, je brillais d'autant plus que ma fureur montait, mes yeux avaient pris une lueur démoniaque. Les autres centaures avaient reculé de peur. Celui que j'étais entrain d'assassiner s'arrêtait de se défendre, il acceptait sa défaite, mais c'était trop tard, il partait vers l'obscurité. Ma folie me quitta je me laissais choir de sa croupe, il était encore vivant. La colère disparut, je le regardais atterré de ce que je venais de faire, enlever une vie. Il me regarda de ses prunelles ambrées.
- Pardonnes moi, murmurais je.
- Je te pardonne mon ami, je suis un enfant du peuple des prophéties.
Il allongea son bras englué de sang et toucha mon front, quelque chose passa de lui à moi, un regard un sourire, et il partit, je sentis comme un vide en moi, il est parti en emportant quelque chose, mon innocence. Je me suis penché vers lui, je le touchais du bout de mon museau comme pour l'inciter à se relever. Mais il ne bougeait plus. Je relevais la tête vers les autres qui me regardaient effrayé, mais avec respect.
- Sa prophétie ne s'arrêtait pas là, elle disait que par sa mort il réconcilierait les Centaures et les loups, et que le loup doré trouverait enfin ce qu'il cherchait.
- Mais je l'ai tué !
- Il est mort en te combattant, et il t'a donné son amitié, il vit désormais en toi, toi qui as eu pitié de lui. De plus tu as rompu le charme qui nous enveloppait. La mort donné par le loup à un centaure rendra caduc le sacrifice du loup par les centaures il y a des millénaires en grèce. La constellation du loup était là pour nous rappeler. Ce sacrifice visait à maintenir notre haine envers vous, mais tu l'as rompu.
Ils partirent nous laissant Olua, Loupio et moi. Je me suis retourné vers eux, ils me regardaient avec crainte et admiration. Olua a du percevoir ma tristesse et mon dégoût de moi-même.
- Laisse faire le temps il pansera tes blessures. Désormais tu es marqué par la marque de la Meute de la Morsure Noires et par la marque des centaures.
Journal, je ne peux me confier à personne, à qui je peux dire ? Personne tu es le seul qui puisse m'écouter, je me sens sali, par mes gestes, me le pardonnerais je un jour ?
Bonne nuit.
Jeudi 28 Décembre
Pas le moral, je marche dans les couloirs en broyant du noir.
Bonne nuit
Vendredi 29 Décembre
Tu ne vas pas me croire ! Sora Sombre est revenue à l'école. Je n'ose pas la croiser je ne veux pas qu'elle me voit dans cet état.
Bonne nuit
Samedi 30 Décembre
Les autres ne comprennent pas mon comportement. Le peuvent ils ? Ils pensaient que mon moral remonterait mais au contraire depuis qu'elle est de retour je suis plus obscure.
Bonne nuit
Dimanche 31 Décembre
ARG ! Ils ont tous comploté contre moi. Ils m'ont emmené avec eux faire une balade, au détour d'un couloir, Un gui est apparu et en face arriva …. Sora. Ah ! Les traîtres ! Je ne pouvais m'esquiver. Je baissais la tête, je ne leur en veux pas c'est ce que j'avais toujours voulu, des amis qui vous prennent par la main et qui vous accompagnent ! Mais là c'était plutôt mal choisi !
- Bonjour Fulcran
- Bonjour Sora, répondis je dans ma barbe, elle souriait, elle n'imagine pas …
- Je voulais te remercier, pour ton cadeau
- Ce n'était rien, murmurais je
- J'insiste, cette musique m'a rappelé mon ancienne école.
Je levais imperceptiblement la tête, elle ne mettait plus son maquillage sombre mais elle gardait cette beauté que j'aimais. Sûrement mon côté Serpentard.
- Voici alors mon cadeau mais j'estime que c'est vraiment par rapport à ce que tu m'as apporté.
Elle me mit son paquet dans mes mains en éclatant de rire, un rire cristallin qui me secoua de l'intérieur.
- Allez ! Ouvres le !
Je la regardais tournoyant dans la nuit de ses yeux. Fébrilement je défis le paquet qui était au passage lourd. J'espérais qu'elle n'avait pas fait de folie. Le papier qui l'entourait tomba au sol et je portais l'objet devant mes yeux. C'était … c'était tout bonnement magnifique, je me taisais dans un silence respectueux et admiratif.
- Ça ne te plait pas ? Me demanda t elle ennuyée.
- Non, au contraire, c'est … stupéfiant, je suis en admiration devant.
Elle se rasséréna.
- Je ne peux penser que c'est toi qui l'as réalisé.
- Oui et il a une certaine signification.
Je sens que tu meurs d'envi de savoir ce que c'est ? Hein ? HAhaha vais-je te le dire ? Oui ? Non ?
Allez je ne te fais pas languir, imagines une statuette en bronze noir. Un loup aux yeux d'un jaune sombre, il semblait marcher en tournant la tête vers un corbeau aussi noir que le loup, ses yeux étaient d'un vert aussi sombre que les yeux jaunes du loup. A la lumière on avait l'impression que certains sentiments se reflétaient dans leurs yeux. Je me suis tourné vers elle m'arrachant à la contemplation de l'œuvre.
- Tu dis qu'il y a une signification ?
- Oui tu te transformes en loup …
Ah les traîtres pensais je amusé.
- … Et je pense que tu es ce loup qui a su me laisser l'apprivoiser. Elle me regardait avec les yeux rieurs.
Je regardais à nouveau l'œuvre pour cacher mon mal aise, mais mon cerveau fonctionnait à cent à l'heure, je regardais le corbeau et le loup quand je compris.
- Toi tu es animagus corbeau ? Lui demandais je en murmure.
Elle éclata de rire et me regarda avec un regard pétillant de malice, un sourire entendu et amusé s'afficha sur mon visage. Mais ma dure réalité revint au galop, mon sourire se déforma en un rictus amer. Sora leva sa main et pointa quelque chose au dessus de nous, je levais la tête.
Zut le gui !
Elle me regarda en riant. Je souris. J'avançais timidement la tête pour lui faire la bise réglementaire, elle m'empoigna et déposa deux longues bises une sur chaque joue. Je fis de même, je respirais son parfum à plein nez. C'était Alizé d'une Nuit Etoilée de la prestigieuse créatrice Flora Darum. Ses cheveux effleurèrent mon visage, ils étaient soyeux et doux, ils me procurèrent des sensations extraordinaires.
Respires ! Inspire, expires ! Respires !
- Je t'adore mon Loup Doré, me murmura t elle dans le creux de mon oreille.
A cette phrase, mon moral se retrouva à zéro, elle le sentit. Elle me regarda et m'emmena dans un coin à l'écart.
- Je ne sais pas si je te mérite …
- Ne dis jamais ça, me coupa t elle en posant son doigt sur ses lèvres.
Nos regards se croisèrent et restèrent accrochés l'un à l'autre. Nous étions debout. Je la sentais hésitante, finalement elle entra dans mes souvenirs, je l'avais amenée à y pénétrer. Je pouvais bloquer mes souvenirs. Ma mère y avait tenu, car c'était une protection comme une autre, je dois être le seul élève Occlumance de l'école. Elle était très forte à ce jeu là car elle l'avait appris d'un « bon prof » : Voldemort !
Une larme perla au coin de l'œil de Sora et descendit le long de sa joue décrivant une courbe de son visage. Je tournais la tête cette larme représentait toute ma honte, e m'en voulais de l'avoir provoquée. Sora posa délicatement sa main sur ma joue. J'allais partir mais elle me retint.
- Fulcran … tu ne dois pas t'en vouloir.
- J'ai assassiné un être, lui murmurais je un peu violemment.
Elle se mit à sourire doucement.
- Tu as tué en combat loyal pas en assassin.
Je la regardais interloqué.
- Oui il était armé et il voulait te tuer, tu t'es défendu, au départ, tu ne voulais pas le tuer, juste le mettre hors de combat. Il l'a senti et c'est pourquoi il a réveillé la bête.
- Mais il est mort ! Et je jubilais à sa mort ! Lui répondis je avec véhémence.
- C'était la bête, le combat la violence, on a tous un animal qui dort en nous. Et puis une fois à terre, tu as regretté ton geste, et ce qui a permis la réconciliation entre les loups et les centaures. Ils ont vu que vous n'aviez rien de diabolique. Tu n'as rien d'un meurtrier, tu t'es battu loyalement en duel et tu as éprouvé de la pitié pour ton adversaire en digne Poufsouffle que tu es.
Elle avait raison … et sur toute la ligne, je la regardais nos regard étaient troublés par la peine, j'ai pu esquisser un sourire.
- Tu sais mon plus grand cadeau ce fut de t'avoir rencontrée, lui murmurais je.
Elle se jeta à mon cou, puis elle regarda son œuvre d'art.
- Tu sais ils reflètes ce que nous ressentons, m'annonça t elle en me désignant mon cadeau.
- Les autres savent pour … demandais je
- Non je leur ai rien dis.
- Quand t'en es tu rendu compte ?
- Un soir, je me suis métamorphosé en corbeau pour me promener, et je t'ai vu te transformer
- Ne dis rien aux autres, s'il te plait, et … même si ça ne te plait pas !
Elle me regarda avec un regard malicieux et un sourire espiègle. Je comprends pourquoi elle est allée à Serpentard !
- Auriez vous un secret à cacher Monsieur Raven ?
- Moi ? Non répondis je innocent.
Elle a vraiment su remonter mon morale elle est précieuse, rectification, elle m'est précieuse. Tout à coup on a entendu douze coups, c'était Minuit, on n'avait pas vu l'heure passer. Il faisait nuit et je la voyais comme si on était en plein jour. Je l'ai regardé, elle déposa une bise sur le coin de mes lèvres.
- Bonne année ! M'annonça t elle joyeuse.
Je la regardais, paralysé, sentant comme des picotements sur le coin de mes lèvres. Je la regardais, et j'ai franchi l'espace qui nous séparait pour l'embrasser sur les lèvres. Elle fut surprise sur le coup puis elle se laissa emporter dans le baiser. C'était un moment magique, la tenir dans mes bras, et elle avait un goût que j'adorais. Puis à bout de souffle on s'est écarté, elle baissa les yeux en rougissant. J'allais dire quelque chose quand venant de partout des élèves se bisoutaient en se souhaitant une bonne et heureuse année. Je l'ai regardée on s'éloignait l'un de l'autre, ne pouvant rien faire, on me l'enlevait. J'ai pensé à une chanson qu'aimait beaucoup mon père.
« Emporté par la foule qui nous draine nous entraîne dans une folle farandole… »
En pensant à ma famille je levais les yeux vers le ciel et plus exactement vers la constellation du loup.
- Bonne année, murmurais je à l'intension de ma famille éloignée.
Bonne nuit
