La foudre ne retombe jamais deux fois au même endroit

Chapitre V – 17 avril – Leaticia la magnifique

Bien droite, tête haute. Farouche combattante aux yeux de braise. Elle n'allais pas laisser sa mère étouffer ses rêves. Pas cette fois. Mais Histella Greeshman ne l'entendais pas de cette façon.

Mère.

Je ne vous ai point écrit ces derniers temps, tant la vie à Poudlard est occupée et remplie. Je vous prie de m'excuser pour ce retard… afin de me faire pardonner, j'ai décidée de venir passer les vacances de Pâques à la maison. Ce serait bien, non? Je sais que mon absence à Noël a été très remarquée, et, selon les dires assez crus d'Alicia, déplorée. Je m'en excuse encore mille fois, mais je n'aurais manquée les réjouissances du château pour rien au monde. Et sa en valait le coup, je crois. Voilà que j'ai rencontrée quelqu'un. En fait, je ne l'ai pas vraiment rencontrée, mais plutôt redécouvert. Il s'agit de Draco, Draco Malfoy. On est ensemble depuis plus de quatre mois maintenant…et je l'aime. Je croyais que les vacances à la maison serait une bonne occasion de vous le présenter… Si vous lui permettez de venir à la maison, bien sûr. Je ne me rend compte que maintenant à quel point il était déplacé de ne point vous donnez de nouvelles pendant si longtemps… mais rassurez-vous, je vais bien. Et à la maison? Vous et père allez bien?

Espérant une réponse le plus tôt possible,

Votre dévouée,
Leaticia Greeshman

Quand elle reçue la missive, Histella était dans la véranda en train de boire un tasse de thé. Elle fut d'abord très soulagée d'avoir enfin des nouvelles de sa fille, mais sembla réaliser quelque chose que beaucoup plus tard. Leaticia ne lui demandait pas la permission. Elle avait attendue tout ce temps pour bien faire comprendre, lorsqu'elle écrirais, qu'elle avait gagné. Que c'étais SA décision, et non celle de sa mère. Cela faisait quatre mois qu'elle était avec Draco, sans qu'Histella n'en sache rien. Cela failli rendre folle cette dernière. Comment avait-elle osée? Mais surtout, comment Histella n'avait pas était mise au courant? Elle était toujours la première à connaître tout sur tout le monde! Elle faillie courir jusqu'au bureau de son mari, mais cela aurais été manque incroyable de dignité… Voilà comment étais Histella Greeshman. Droiture, traditionalisme, conformisme, un modèle de principe et d'autorité. Dans son monde, tout était parfait, et gare à celui qui allait briser l'illusion impeccable et viendrais faire une tâche sur le tableau immaculé de sa vie. Mais c'étais le défi que c'étais donné Leaticia, depuis le moment où elle avais été assez vieille pour faire des tas de bêtises. Et ce moment étais arriver très tôt dans sa vie.

Leaticia avait 5 ans lorsqu'elle et Cherry trouvèrent le moyen de tirer sur la nappe en renversant tout les couverts en porcelaine et les plats de service en argent, juste pour faire rire les 60 invités attablés dans la magnifique salle à manger du manoir. Et elle en avais 7 quand elle réussie à grimper sur le toit, pour ensuite ce jeter dans le lac sous le regard horrifié de ses parents. À l'âge de 12 ans, elle disparue avec Cherry, sa fidèle acolyte depuis toujours, dans les bois, pour ne revenir que 9 jours plus tard. Les corrections, les interdictions, rien n'y faisais. Elle étais toujours le centre de l'attention, tout le monde voulais un peu de Leaticia la magnifique, alors qu'Alicia restait toujours dans l'ombre de sa sœur. Leaticia avais maintenant fêté son dix-septième anniversaire et étais toujours aussi peu soucieuse des conséquences de ses actes, ne vivais toujours que pour exister, que pour être pleinement heureuse.

Histella cogna presque hystériquement à la porte de l'imposant bureau.

- Histella? C'est toi ma chérie? Mais entre voyons!

Elle entra et posa la lettre légèrement chiffonnée sur le bureau de son mari, tout en s'asseyant dans le fauteuil en cuir face à lui. Il lu la lettre, puis esquissa un sourire presque enfantin, à la limite de ce qu'un homme de son envergure pouvais se permettre.

- Ah.. Je vois!

- Mais quoi donc? Fit Histella, faisant mine de ne pas savoir où il voulais en venir.

- Mon rayon de lune est heureuse comme jamais, ramène à la maison un petit ami plus que convenable… et tu en ais offusquée parce que tu n'en savais rien! Ce sera de très belles vacances! Divertissantes comme jamais!

Histella afficha un air outré. Son mari avais mis les faits sur la table, sans aucun ménagement pour l'ego de sa femme. John Greeshman avais toujours eu un faible pour Leaticia. Elle étais forte, avais du caractère, s'en sortais toujours et brillais de milles feux. Elle avais toujours été son rayon de lune, puisque trop obscure pour être le soleil. Et, comme lui, sa fille était un être nocturne, heureuse dans les ténèbres de la nuit. Déjà toute petite, elle passait d'innombrables heures dans son bureau à le regarder travailler, à étudier ses livres, à parcourir les milliers de cartes. Tandis que sa jumelle jouait encore aux poupées, elle savait l'alphabet grec, récitait par cœur les chiffres romains, s'exprimais en trois langues et apprenais la bourse et ses enjeux. Elle avais très vite appris à jouer aux cartes et étais devenue excellente, maîtrisait plusieurs arts martiaux, pouvais aisément monter à cheval, et, par-dessus tout, étais un sorcière digne de sa lignée. Oui, John adorais sa fille et étais très fière d'elle et de son succès dans tout ce qu'elle entreprenait, autant dans ses brillantes études à Poudlard que dans ses amours.

- Mais John! Nous ne pouvons tolérer un tel manque de respect!

- Au contraire, je n'y vois aucun manque de respect, mais plutôt une façon claire de se faire comprendre et de se faire respecter. Je n'en voudrai jamais à ma petite fille pour sa. Tu es une femme brillante, Histella. Draco et Leaticia viendront passés leur vacances ici. Et n'essai pas de compromettre sa, où alors c'est à toi que j'en voudrai.

Lorsque son mari avais cette expression farouche, Histella savais précisément que mieux valais ne point le contredire. Et elle aimais cet homme tendrement, donc elle se tut, et, non sans avoir déposé un baiser sur la joue de son mari, quitta la pièce.

Draco avait toujours adoré les potions. De surcroît, il était drôlement doué et le professeur qui enseignait la fastidieuse matière avait toujours bien apprécier Draco. Ce jour là, il était tellement distrait qu'il versa un flacon complet de corne de lune alors qu'il fallais mettre de la poudre de griffes de licorne. Cet erreur monumentale dans les classes d'élite d'ASPIC de Rogue lui valu les regards noirs de son professeur et quelques répliques sanglantes.

- M. Malfoy! Je vous prierais de sortir de vos rêveries! Ce n'est pas une salle de Divination de dernière classe ici mais un cours qui vous permettra de réaliser vos putrides rêves de collégiens et de poursuivre vos études. Si vous ne voulez pas finir comme cette grenouille poisseuses de Neville Londubat, concentrez-vous!

Tandis que Draco rageait contre lui-même et son Directeur de Maison, ce dernier s'en retournais à son bureau professoral. Il fit brutalement volte-face.

- Le cours est terminer. Ce sera 6 rouleaux de parchemin sur le Véritasérum, à remettre au prochain cours. Ah, et pour vous, M Malfoy, s'en sera 12. Peut-être la prochaine fois garderai vous votre concentration sur ce qui importe véritablement.

Cette fois, Draco était véritablement en colère. Il jeta brutalement ses livres dans son sac, si fort qu'il entendit la couverture pleine peau de son Envoûtements terrifiants se déchirer. Cela ne fit qu'augmenter encore sa frustration. Il quitta le cachot à pas précipités et percuta quelqu'un de plein fouet dans l'escalier.

- Conna… LEACI!

Il l'a souleva de terre avant qu'elle n'ai pu émettre un son, et il l'a renversa pour l'embrasser à pleine bouche.

- J'avais tellement mais tellement envi de te voir!

Leaticia rayonnais dans son uniforme, qui mettais en valeur ses yeux verts.

- Sa se voit…! Mais du calme Don Juan, je dois absolument te parler et c'est très difficile quant ta langue obstrue ma bouche tu vois?

Elle sourit et entreprit de lui expliquer ses projets pour les vacances de Pâques tandis que Draco la reposait au sol.

- J'en ai parler à mes parents, poursuivit-elle avec enthousiasme. Tu sais quoi? Ils seraient ravis que tu viennes à la maison pour quelques jours!

Ce fût un choc pour Draco, mais il étais ravi que sa petite amie prenne les devants ainsi. Devant l'absence de réaction, Leaticia parut soudain paniquée.

- Tu…tu ne veux pas venir? Ce n'est pas grave tu sais…

- Mais bien sûr que je veux venir!

- Super! Mais sa me surprend de ma mère qu'elle ait accepter si vite… je soupçonne mon père d'être intervenu.

- Pourquoi? Ta mère ne me fait pas confiance?

- Il n'est pas question de sa, mais plutôt que ma mère est une personne extrêmement méfiante –tu la connais- et je suis surprise de voir qu'elle est acceptée immédiatement le fait que je suis avec toi sans son accord…

- Ah…, répondit Draco, pas tout à fait convaincu.

Leaticia afficha une moue toute triste, et Draco craqua. Comme toujours.