Disclaimer : Toujours ce même sadisme qui nous empêche de les posséder. Grrrr...Ils sont et resteront à JKR.
Rar :
Her-mio-neuh : Doit yen avoir plusieurs exemplaires alors parce que j'en ai aussi à la maison :D. Pour la chanson de Saez, c'est pas une mauvaise idée, j'y réfléchirai. J'en ai déjà fait une sur du Saez, 'Montée là-haut' tu la connais ? Mais pour 'Jours étranges', si tu veux te lancer je serai ravie de la lire ;)
Galouz : Ben là tu sauras qui est qui :p
Kamy1 : Merci beaucoup pour ton review ! La suite est là...et d'autres à venir.
Nda : Nouveau os pas bien bien long, pas bien bien top non plus...Pensez aux reviews svp !;)
Un homme qui meurt
Lentement, doucement, la lame caresse sa peau. Depuis le temps qu'il y pense...Depuis le temps qu'il en rêve...Depuis le temps qu'il admire...
Aujourd'hui c'est son tour.
Les premières gouttes de sang commencent à perler. Rouge sombre. Magnifiques.
C'est marrant, ça ne lui fait même pas mal. Il en serait presque déçu...
Mais il a tellement attendu ce moment...
Peu à peu son sang afflue hors de ses veines, et il se sent faiblir, comme flottant dans du coton...Il se sent bien. Enfin.
Son bras retombe au sol et la lame lui échappe, assassin fuyant son crime. Il s'étend délicatement sur l'herbe, et l'âme asphyxiée il regarde le ciel, et ces petits points lumineux qu'il ne va pas tarder à rejoindre.
Il se sent bien.
Faible.
De plus en plus.
Ses yeux se ferment, son regard se floue et pourtant il force ses paupières à rester ouvertes. Il veut La voir en face.
Des yeux bleux, des cheveux blonds, un ange se penche au-dessus de lui, le prend dans ses bras, le secoue, hurle son nom, tente de retenir la vie qui s'échappe mais il n'y a rien à faire, il est déjà parti.
Les cris retentissent dans la nuit, cris poignants du désespoir d'un homme. Un homme qui pleure...Il n'y a rien de plus beau. Sauf peut-être...
Un homme qui meurt.
Ils se touchent pour la première fois. Pour la première fois, leurs peaux se frôlent, son souffle effleure ses lèvres, et il aura fallu la mort pour les réunir. Triste ironie du sort...
Le vent emporte ses cris et ses larmes mêlés au loin, peut-être vers son âme depuis longtemps partie. Il ne saura jamais.
Il se tait désormais, rongé par la douleur. Il n'a plus la force de crier, plus la force de pleurer.
A travers ses paupières à demi closes, il peut encore voir ses pupilles vertes briller de l'étincelle de la mort...
Il détourne le regard, et ses yeux se posent sur la lame, toujours à terre.
Que faire ?
Non. Non, ce n'est pas dans sa nature.
Il y a des gens qui la provoquent et d'autres qui l'attendent. Alors il attendra...Prostré dans sa douleur, il attendra la mort. Elle les réunira.
Peut-être.
Sûrement.
On ne sépare jamais complètement deux hommes qui se haïssent...
