Chapitre 17 : Passé en instance

- Elle ne s'est toujours pas réveillée ?

- Non.

- Çà fait combien de temps maintenant ?

- Deux semaines.

- Que disent les médecins ?

- Ils restent indécis.

- Et son copain ?

- Il la veille tout le temps, il croit qu'elle va se réveiller... alors qu'il y a très peu d'espoirs.

- A t'elle de la famille ?

- On n'en a pas entendu parlé. Bon je dois te laisser, bisous, à dans une semaine et bonne vacance.

- Merci.

bip. bip. bip. bip.

Usagi repose le téléphone et se demande comment faire pour venir en aide à Mélina. Elle sort pour la première fois depuis très longtemps de l'appartement de Mamoru et se dirige vers l'appartement d'à coté celui de Mélina...

chez les tsukino

Sa mère reste perplexe face à la situation entre Mamoru et Usagi. Doit-elle les empêcher de se voir tant que cette dernière est mineure ? Elle secoue la tête en signe de dénégation, son objectif est loin de faire souffrir sa fille. Bien qu'elle aimerait que SON Usagi reste une petite fille encore un peu. Mais elle est consciente que sa fille n'est plus une enfant et qu'elle a la possibilité de vivre sa vie d'adolescente en direction de celle d'adulte de la façon dont elle le désire. Une larme coule sur sa joue.

De son côté, une larme coule sur la joue d'Usagi, quand cette dernière s'en rend compte, elle reste perplexe, pourquoi cette larme ? Elle sonne à la porte de l'appartement d'en face.
Jeremy ouvre. Usagi voit à sa tête que rien de neuf et de positif est arrivé. Il a l'air abattu, épuisé physiquement et nerveusement. Il lui laisse le passage pour entrer.
Quand elle entre dans l'appartement, elle a l'impression que la vie qui l'imprégnait a disparut. Une impression de suffoquer lui parvient elle a dut mal à respirer tout à coup.
Jeremy voyant son problème la prend par le bras et tout à coup, la distorsion au niveau des poumons d'Usagi disparaît, c'est comme si à son contact physique il lui avait donné de la force pour avoir la capacité de respirer normalement. Il dit juste :

- Assis toi, si tu veux. Tu veux boire quelque chose ?

- Non, çà ira. Et... Mélina ?

- État stationnaire. Même si elle a fait un arrêt cardiaque il y a trois jours, tout semble se remettre en place. Ils disent cependant qu'elle risque de ne jamais pouvoir se réveiller. Je ne les crois pas.

- tu sais... Il arrive parfois que l'on ne veuille pas voir la réalité en face...

- Elle ne mourra pas ! Je ferais tout pour qu'elle ne meurt pas,... tout.

- Oui mais on ne peux rien faire...

- Mélina a suffisamment souffert... Je sais que c'est égoïste de ma part mais... Je voudrais qu'elle vive car elle est en moi et que je ne veux plus la perdre... plus jamais.

- De quelle manière a-t-elle souffert ?

- Tu te rappelles de...

Ding dông. Au même moment des pleurs se font entendre d'une chambre d'en haut. Jessy sort d'une salle du fond de la salle à manger que Usagi n'avait pas remarqué. Elle regarde Usagi d'une manière étrange. Usagi ne comprend pas. Jessy dit à Jeremy :

- Je vais aller l'emmener faire un tour au parc, peut-être que si on la fatigue un peu, elle ne pleurera plus la nuit.

Jessy aussi a des cernes aux yeux serait-ce à cause de la petite ? Usagi pensait qu'elle ne pleurait plus la nuit.

Jessy disparaît en haut et redescend, ils en ont oublié la sonnerie de la porte. Quand Jessy ouvre la porte elle voit se figer devant elle : Minako et Mamoru. Elle dit juste :

- Bonjour.

Minako et Jessy ont tout à coup une impression de déjà vue, elles se retournent instinctivement et se détaillent toutes les deux de bas en haut. Quelque chose les frappent mais elles ignorent quoi.

Minako s'assoit sur un fauteuil, Jeremy est frappé lui aussi par cette même chose, mais quoi !? Mamoru s'assoit sur le canapé qui fait face au canapé deux places en face de celui là. Ils sentent bien que quelqu'un manque mais ils ne disent rien. Jeremy dit doucement :

- Elle ne doit pas mourir, pour l'équilibre de tout.

- Tu dis ? Qu'allais tu dire avant que Mamoru et Minako arrivent ? demande hésitante Usagi.

Jeremy sent bien qu'ils sont mal à l'aise mais il sait aussi qu'il ne peut pas briser la force. Il dit :

- Je repense à ce qu'a Mélina a dit sans trop s'en rendre compte au Thérracéa-Océanica.

- Quoi donc ?

- Je pense que vous l'avez très bien entendu, elle a dit "je sens qu'il y a des personnes ayant une aura hors du commun", je n'y ai pas fait attention mais c'est vrai ce qu'elle ditait. Peut-être que vous allez nous prendre des fous mais... Je suppose qu'au moins l'un d'entre vous va comprendre de quoi je parle.

- Tu peux être plus clair dit Mamoru.

- Je suis désolé. Je vais m'expliquer. Vous n'êtes pas sans savoir qu'il éxiste des personnes ayant des dons et Mélina en est le meilleur exemple. Elle a la capacité de ressentir les choses au touché, moi aussi d'ailleurs mais elle d'une manière différente et plus dure que moi. C'est la psychonométrie. Elle m'a dit que vous l'avez suivit pendant plusieurs semaine Mamoru, pourquoi ?

- Et bien... Je ne sais pas trop peut-être parce que j'avais une impression bizarre. Vous possédez la psychonométrie ?

- Oui et c'est pour çà qu'il y a une telle "résonnance" entre nous deux Mamoru je crois . Car vous possédez ce dons, je me trompe ?

- C'est vrai avoue Mamoru anxieux mais ou voulez vous en venir

- Mais je n'ai pas trouvé de mot plus juste si vous voulez ce serait de la gamme :"consonnance, reflet, image, ressemblance, connivence". Quelque chose me donne impression bizarre mais je ne saurait définir l'origine et puis çà n'a pas de réél importance. Croyez vous en "Renaissance" de l'esprit dans un corps nouveau ? à la résurrection ?

- Bien sur. Pour une raison personnelle.

- Je souhaite que vos parents soient ressucités dans un autre corps.

- Quoi ?

- Vos parents sont mort non ?

- Oui mais comment ?

- Vous n'êtes pas les seuls à faire des recherches. Je n'aurais jamais entrepris ce genre de recherche si vous n'aviez pas croisez le chemin de Mélina. Instinct de protection sans doute. Je ne veux plus qu'on lui fasse du mal.

- Oui justement en quoi a-t-elle souffert ?

- Je vais répondre à sa place dit une femme en entrant.

- Docteur Mizuno ? que faîtes vous ici ?

- Je suis le médecin de Mélina depuis sa tendre enfance. Tendre entre guillemet car elle n'a pas eu une enfance des plus simple. La jeune fille épanouie que vous voyez n'est en fait qu'une apparence, une image qu'elle a apprit à développer, grace ou à cause de sa mère, je ne sais pas. Toujours est-il, j'espère que la petite fille meurtrie qui est en elle va se réveiller et guerrir ses blessures.

- De quels blessures parlez-vous? Quand j'ai affaire à Mélina j'ai l'impression que c'est une petite fille à papa dit Minako.

Jeremy détourne le regard.

- Petite fille à papa ? vraiment ? réplique séchement Jeremy. Certe Mélina a été aimé par ses parents mais sans doute trop ! Quand j'ai rencontré Mélina je n'étais qu'un petit garçon de 9, 10 ans. Et le peu que je me rappelle de cette époque c'est d'un père autoritaire, qui ne voulait surtout pas que Mélina aille aux jeux du camping. Biensur qu'il l'aimait mais d'une manière bien étrange.

- Vous vous rappelez de çà ? lui demande Mizuno. Je croyais que vous aviez perdu la mémoir en même temps que Mélina le jour de ses huit ans à elle .

- J'ai feind de la perdre, car Mélina l'avait perdu. Mais en réalité elle était bien là. Elle ne se rappelait plus de moi et çà m'a fait très mal. Ma meilleure amie avait tout oublié parce qu'elle était tombée dans le comas pour une raison inconnu. Bref son père n'était pas le plus démonstratif de ses sentiments.

- Je reprends... Elle a été enlevée à l'âge de trois ans et demi, elle était devant chez ses grands-parents quand une voiture s'est arrêtée et la enlevée. Elle est restée là-bas jusqu'au jour de ses six ans, on suppose que c'est grace à un homme aurait fixé la petite et aurait mémorisé son regard. C'est lui qui a donné l'alerte. Mais sa vrai mère étant morte lors d'une recherche dans uin accident d'avion c'est sa belle-mère qu'elle considère comme sa mère qui partait à droite, à gauche, quand on avait des nouvelles d'une petite fille que l'on retrouvait : qu'elle soit, morte, blessée amnésique etc. Mais c'était sa mère qui faisait les démarche. Combien de fois sa mère m'a appelée pour me dire " non, ce n'était pas elle. La prochaine fois peut-être". Comble de l'ironie Mélina a attérie dans un orphelinat, peut-être à la même époque que vous Mamoru et Usagi. Sa mère m'a dit qu'elle y était restée que 2 mois. C'est vrai que son père a préféré ne pas lui faire suivre de thérapie, quand elle en a enfin fait une après le divorce de ses parents. Les thérapeutes ont décrété que c'était trop tard pour elle. Qu'elle serait toujours traumatisée et qu'elle n'aurait pas d'avenir heureux avec un homme car elle est persuadé qu'on la violé. Cela je ne me l'explique pas parce que elle était toujours vierge. Peut-être a t elle assisté au viol de quelqu'un qu'elle connaissait, je ne sais pas.

Un silence s'installe, Jeremy n'avait pas apprit tout çà. Mélina l'avait juste mentionné à un moment ou à un autre. Le docteur Mizuno reprend :

- Néanmoins, je suis contente que Jeremy soit auprès de Mélina. Çà me rassure d'une certaine manière je suis persuadé qu'un jour elle sera heureuse. Je vais vous laisser. Jeremy reposes-toi, il ne faut pas que tu tombes malade, Mélina ne le veut pas.

Flash

- Méli, ne sors pas devant la maison, c'est dangereux.

- Vi Mamy.

- Maman et Papa vont pas tarder ma chérie.

- C'est vrai ? Maman arrive quand ???

- Dans moins d'une heure maintenant.

- Super !!

Je sors devant la maison pourquoi je ne pourais pas attendre maman et papa devant la maison. Je vais juste un peu jouer devant la maison. Tout à coup alors que je joue avec les cailloux, une voiture approche et un monsieur me prend dans ses bras et m'assoit entre lui et une femme. Je veux crier, sur le côté de la maison je vois mon frère il avance vers moi mais il a peur. Il court derrière la maison. Je pleurs, lui aussi.

A présent, mon esprit est vers mon frère et je le regarde, tout à coup une autre voiture arrive et papa, maman en descendent. Papy et Mamy s'approchent et leur parle de quelques trucs, mes parents font pas attention à mon frère et pourtant celui ci essaye de leur dire quelque chose mais à chaque fois qu'il prononce un mot on lui dit de "ne pas couper la parole" il ne dit donc rien. Tout à coup ma mère demande :

- Ou est ma petite princesse ? Ou est Mélina ?

- Je ne sais pas répond ma grand-mère elle doit être derrière : Aurélien tu sais ou est Mélina ?

- Ya une voiture qui s'est arrêtée et qui la prise, je voulais vous le dire mais vous me disiez de ne pas couper la parole !! vous ne m'aimez pas ! il n'y en a que pour Mélina ! On s'inquiéte jamais de moi.

Mon père, frappé de fureur envoi une giffle telle à mon frère que celui-ci en tombe au sol. Du haut de ses cinq ans il regarde son père et lui dit :

- Je te déteste ! Je te déteste !

Fin du flash

Simultanément, mon frère dans un hôpital de Belgique et moi au Japon ouvrent les yeux et une larme coule sur nos joues respectives et nous disons doucement :

- Pourquoi ce rêve maintenant ?

Aurélien constate que Annabelle le veille et qu'elle s'est endormie sur le bord du lit : Cette fille qu'il a prit en affection une jeune fille aux yeux en amande d'une couleur bleu pâle. Ses cheveux au-brun dégradés sur le dos.
Au même moment je constate que Jeremy me veille, sur mon visage apparaît un petit sourire furtif mais sans être forcé. Ses courbes qui m'ont séduites sans que je m'en rende compte tout aux long de ses années de complicités sans presque aucune dispute. Les courbes parfaite de son corps, ses abdominaux qu'ils ont tenté de faire apparaître au bout de plusieurs années d'effort et d'entraînement. Ses yeux vert comme le cristal de la même couleur que les miens. Son sourire de petit garçon boudeur quand il sait éperduement qu'il a tord dans telle ou telle ditcussion. Vraiment tout me plaids en cet homme qui est à l'origine mon meilleur ami. Je suis consciente que l'on ne peut pas faire cohabiter amour et amitié mais rien ne nous empêche de garder la complicité et cette résonnance en nous deux. C'est étrange mais nous savons exactement quand l'autre va bien ou mal. Il existe une certaine osmose.

Je passe une main hésitante le long de sa joue, instinctivement sa main vient se poser sur la mienne et quand il ouvre les yeux et se relève il améne ma main à sa bouche et l'embrasse. Il me regarde enfin et un sourire se dessine sur ses lévres celui qui signifi " tu m'as fait peur, ne me refait plus jamais çà"