Godric2 : lol, merci bcp de me faire de la pub Godric, c'est vrai que je me sens un peu abandonnée... mdr ! Enfin bon, ça me fait chaud au cœur que tu me dises qu'elle est géniale.

Whaaa ! Arrête ! Je sais plus où me mettre !!! Bon, côté imagination, disons que je fais de mon mieux, lol, et pour l'intrigue... ben lis d'abord ce chapitre, on verra bien ce que tu en dis. Et puis j'ai souvent tendance à privilégier l'histoire en elle-même (ses faits) que l'intrigue (disons qu'il s'agit là de ma petite difficulté en écriture ;-) )

Ça me rassure pour les chansons, mais je préfère nettement celle que j'ai écrite pour la septième année (enfin, tu verras par toi-même quand le chapitre de la rentrée sera là lol)

Euh... là, j'avoue que j'ai pas tout compris de ce que tu m'as dit par rapport au miroir de Parenze et à Séléné et Harry, lol, mais bon, tu verras bien par la suite. En effet, il est un peu tôt pour comprendre ce qu'est réellement ce miroir (en fait, ça va prendre toute l'histoire lol) mais rassure toi, d'ici le second chapitre de la septième année, vous saurez de quoi il s'agit réellement.

Ouf ! Ta review était longue, ça fait plaisir :-D Je te laisse goûter à ce chapitre.

Dji : Ben non, ce serait pas drôle de mettre la suite d'un seul coup lol. Et puis là, pour ces deux chapitres, j'ai une raison de le faire parce que je veux absolument vos réactions !!! Et puis attends d'être à la fin de ce chapitre et imagine ce qu'ont dû endurer ceux du premier site où je l'ai fait paraître, puiske là, ils devaient vraiment attendre entre chaque chapitre ! Là, j'étais vraiment sadique ;-D

Whow ! On peut dire qu'ils m'auront donné du fil à retordre, ces chapitres 16 et 17 !) Bon, j'espère que ces deux chapitres sont bien, j'ai eu du mal à les écrire et je ne sais pas si ça se ressent, j'attends votre avis !

Chapitre 16 : Tel est pris qui croyait prendre

La vie à Poudlard aurait pu être parfaite en ce début juin. Malgré les examens qui se rapprochaient de plus en plus, cette perspective se trouvait effacée par les révisions sous le soleil, celles que leur donnait le professeur Distort sous forme de jeu et le bonheur de Séléné d'avoir enfin découvert l'identité de ses deux parents, tout était parfait et le vent chaud qui soufflait dans le parc semblait vouloir entraîner Harry dans ce torrent de bonne humeur.

Malheureusement, les choses n'étaient pas aussi simples. Loin d'être serein, un sentiment d'inquiétude ne cessait de s'accroître en Harry. Sa cicatrice avait recommencé à le piquer depuis quelques jours et cela ne pouvait signifier qu'une chose : Voldemort se préparait à agir d'une quelconque manière. Il avait fait part de ses appréhensions à ses amis et Hermione lui avait immédiatement recommandé d'aller en parler à Dumbledore. Mais cela semblait inutile car ils ne tardèrent pas à se rendre compte que les professeurs McGonagall, Distort et Rogue, ainsi que Lupin, devenaient de plus en plus nerveux au fil des jours.

C'est avec un sentiment de malaise que les quatre amis passèrent leurs examens. A plus forte raison pour Harry qui remarqua un étrange changement dans l'attitude de Séléné. Elle devenait distante et ne suivait plus vraiment les conversations, il lui arrivait de disparaître pendant un moment et répondait toujours de manière évasive lorsque Harry lui demandait où elle était et il remarqua également qu'il lui arrivait souvent d'observer les professeurs pendant de longs moments, comme si elle réfléchissait à quelque chose.

Leur dernier examen était celui d'occlumancie. Alors qu'il écrivait une réponse à une question, Harry se figea soudain et leva la tête vers le professeur Fierdevis. Les événements s'étaient enchaînés d'une telle manière qu'il avait complètement oublié le phénomène qui se produisait avec le Legilimens, mais comment le professeur aurait-il pu ne plus s'en souvenir ? Fierdevis ne lui avait plus rien demandé depuis la rentrée des vacances de Noël, ce qui remontait à loin, Dumbledore lui avait-il demandé de ne plus s'en inquiéter ? Mais celui-ci ignorait que le sort se transférait de Harry à Séléné et vice-versa, sinon il leur en aurait parlé. Son sentiment de malaise monta encore d'un cran : il sentait qu'une chose terrible allait se produire sans parvenir à déterminer quoi.

Alors que lui, Ron et Hermione remontaient à la tour Gryffondor, après leur examen, le professeur McGonagall les rattrapa.

- Potter, veuillez me suivre, je vous prie, dit-elle sans donner plus d'explications.

Hermione et Ron les regardèrent partir avec inquiétude, ayant remarqué la gravité qui se peignait sur le visage du professeur. Elle le conduisit jusqu'au bureau de Dumbledore, où Séléné se trouvait déjà. M. Weasley, Lupin, le professeur Distort et Sirius étaient également présents. Tous semblaient extrêmement tendus.

- Harry, commença le professeur Dumbledore, ce que j'ai à te demander est assez délicat. Avant toute chose, je veux que tu sois conscient d'une chose : le choix ne revient qu'à toi et, si tu souhaites refuser, personne ne t'en tiendra grief.

Le jeune homme fronça les sourcils.

- Il s'est passé quelque chose ? Voldemort ?

- Non, du moins pas encore. Je suppose que tu te souviens de la protection dont t'a parlé M. Weasley ?

Harry hocha prudemment la tête.

- Si Voldemort n'a rien tenté jusqu'alors, c'est qu'il n'était encore certain de rien en ce qui concernait cette protection sauf une chose qu'un de ses Mangemorts lui a apprise au début de l'été dernier : ce moyen contient une telle puissance que son utilisation avait été réglementée lors de la première guerre comme ultime recours. Personne ne devait sans servir tant que la situation avait encore une chance d'évoluer. A une époque, nous avons failli l'utiliser, mais j'ai moi-même mis fin à la procédure lorsque Sibylle Trelawney a fait cette prophétie, à ton sujet et celui de Voldemort. Il s'est avéré que j'ai eu raison puisque Voldemort a été repoussé. Le remède aurait fait plus de mal que de bien.

- Vous êtes en possession d'un moyen de défense dont vous ne pouvez pas vous servir ? demanda Harry, incrédule.

- Le ministère opérant lors de la première guerre avait fait plus que supplier nos alliés de leur offrir cette protection et ils avaient fini par accepter sous réserve de cette réglementation, expliqua M. Weasley. La situation était très différente à cette époque, car le conseil royal de nos alliés était différent de celui d'aujourd'hui. L'actuelle reine doute fortement des capacités des sorciers dans ce domaine aussi a-t-elle décrété que seuls ceux de sa race auraient le droit d'utiliser cette protection et c'est la raison pour laquelle ils doivent nous rejoindre d'ici quelques mois.

- Pour en revenir à Voldemort, poursuivit Dumbledore, un espion à notre service nous a récemment appris qu'il avait décidé de passer à la vitesse supérieure. Il a fini par comprendre que nous n'oserions pas nous servir de ce moyen de défense et a maintenant récupéré assez de forces pour reprendre son combat. Et nous avons trouvé un moyen de l'éviter.

- Personne n'y était parvenu la première fois, remarqua Harry, perplexe.

- La première fois, Voldemort ignorait tout de la protection et il ne souhaitait pas ardemment te retrouver, répondit Dumbledore. Harry, ce que je vais te demander est très dangereux et, s'il y avait une autre solution, je t'assure que jamais nous ne tenterions cela. Nous comptons attirer Voldemort dans un piège, mais la possibilité de s'accaparer la protection ne serait pas une raison suffisante pour l'attirer à nous.

- Vous voudriez que je serve d'appât ? demanda très lentement Harry.

- Ne te sens pas obligé de faire quoi que ce soit, intervint Sirius d'une voix tendue. On saura bien se débrouiller en cas.

Il semblait nerveux et inquiet mais Harry secoua la tête d'un air incrédule en le regardant.

- Tu rigoles ? Il faut arrêter Voldemort coûte que coûte et si pour cela je dois jouer le rôle d'un leurre, eh bien qu'il en soit ainsi ! Le plus important, c'est de mettre la main sur Voldemort, et c'est une chose qui me tient autant à cœur qu'à vous !

Dumbledore hocha la tête.

- Je me doutais que tu accepterais, dit-il d'une voix pourtant teintée d'amertume. Lupin, je vous charge des plans. Tonks, Dedalus Diggle et Kingsley vont nous retrouver là-bas. Moi, Sirius, Arthur et les autres, nous attendrons de l'autre côté du hall, juste avant la salle de la protection. Séléné restera avec vous, Lupin, son pouvoir d'empathie pourra vous être utile.

Harry se tourna vers Séléné d'un air anxieux, pas vraiment d'accord avec le fait qu'elle doive également risquer d'être blessée ou pire. Elle avait une mine sombre et aigre mais dés qu'elle se rendit compte que Harry la regardait, elle lui adressa un sourire à mi chemin entre l'inquiétude et l'assurance.

- Comment les choses vont-elles se dérouler ? demanda Harry à Dumbledore.

- Une fois les plans à l'intérieur du bâtiment, Voldemort pourra entrer à son tour, et nous le prendront en souricière. Il ne peut entrer dans la salle de la protection s'il n'est pas lui-même en possession des plans.

- Et il ne les aura pas, assura Lupin avec vigueur.

- Mais... euh... Pourquoi ne pas plutôt accomplir ce stratagème avec de faux plans et dans un autre bâtiment que le bon ?

- Non, Harry, Voldemort ne se laissera pas avoir. Il n'aura aucun doute lorsqu'il saura où nous nous trouvons qu'il s'agit bien du bon endroit. Pour l'attirer dans notre piège, il va falloir jouer carte sur table. C'est risqué mais il faut que ça marche. Minerva, je vous charge de veiller sur le collège. Je sais que vous auriez voulu vous joindre à nous mais nous ne pouvons nous permettre de laisser Poudlard sans surveillance.

Le professeur McGonagall, qui s'était apprêtée à répliquer quelque chose, referma la bouche et se contenta de hocher la tête en signe d'approbation.

Pour sortir du château, ils empruntèrent un passage secret dissimulé derrière l'armoire où reposaient tous les objets magiques argentés de Dumbledore. Après une descente en pente raide et un certain moment de marche dans un couloir à peine assez grand pour laisser passer une personne ils ressortirent non loin du terrain de Quidditch, en lisière de la Forêt interdite.

- Nous allons utiliser les sombrals pour nous rendre à Londres, déclara Dumbledore en montrant les sept montures.

En observant les autres, Harry remarqua que tous, hormis Séléné, étaient capables de les voir. Harry fronça les sourcils.

- Il fait encore jour, les Moldus vont nous repérer.

- Ne t'inquiète pas pour ça, Harry, ils ne nous verront pas. Aide donc Séléné à monter sur celui-ci. Je vais vous guider, vos sombrals me suivront.

- Excusez-moi mais de quoi êtes-vous en train de parler ? demanda Séléné en plissant des yeux.

- Seuls les gens qui ont vu la mort peuvent voir les sombrals, expliqua Harry.

Séléné cligna des yeux, incrédule.

- Vous avez vraiment de drôles de bestioles dans le coin, grommela-t-elle.

Avant de partir, Dumbledore leva sa baguette et décrivit un large geste de son bras. Harry eut l'impression qu'une décharge le parcourait et, lorsqu'il regarda autour de lui, il se rendit compte que les autres avaient disparu.

- Les sombrals sauront me voir, assura Dumbledore, dont la voix provenait d'un espace vide, non loin de Harry.

Alors que son sombral déployait les ailes pour décoller et qu'il entendait les autres faire de même, Harry prit parfaitement conscience de la raison pour laquelle Dumbledore était le seul sorcier à avoir jamais fait peur à Voldemort. Pour arriver à faire agir un tel charme, il fallait réellement d'immenses pouvoirs.

Lorsqu'ils arrivèrent en vue de Londres, le soleil était en train de disparaître à l'horizon et les lampadaires de la cité s'allumaient les uns après les autres. Regardant la ville qui s'étalait en dessous, Harry reconnut Regent's Park, le British Museum puis London Bridge avant que le sombral amorce un piquet impressionnant pour aller se poser à l'abri de hautes remparts, dans une petite cour.

Bien que n'étant jamais venu le visiter, Harry avait très bien reconnu l'endroit où Dumbledore les avait mené et comprenait mieux ce qu'il avait voulu dire. Les autres redevinrent visibles et le professeur Distort, en désignant le bâtiment qui leur faisait face, déclara avec un sourire :

- Bienvenue à la tour de Londres ! Hautement sécurisée pour les Moldus et encore plus pour les sorciers. Impossible de transplaner à l'intérieur, comme à Poudlard.

Lupin avança d'un pas vif vers le haut mur de pierre qui leur faisait face en tenant les plans serrés dans sa main droite et traversa purement et simplement la paroi. Le professeur Distort poussa Harry dans le dos pour lui signifier de le suivre et ils se retrouvèrent dans un immense hall.

Nul doute qu'ils n'avaient pas pénétré dans le secteur habituel des Moldus. La pièce disposait de dimensions remarquables, toute en architecture gothique, et aux murs nus. Un si grand espace vide donna le tournis à Harry qui dut fermer les yeux un instant pour ne pas vaciller. De l'autre côté de la salle, une arche avait été construite mais condamnée par la suite, de sorte qu'il n'y avait aucune issue.

Dumbledore regarda sa montre et hocha la tête.

- Bien, les autres ne devraient plus tarder et, si tout se passe bien, Voldemort devrait arriver d'ici une heure. Nous allons installer le dispositif dans la salle voisine. Harry, Séléné, vous allez rester ici avec Remus. Lorsqu'ils seront là, Maugrey et Diggle resteront également avec vous. Séléné, sois très attentive à ton pouvoir, c'est très important.

Suivi de Sirius, M. Weasley et Fiona Distort, il passa sous l'arche condamnée et disparut derrière le mur.

- Il y a deux pièces avant d'accéder à celle de la protection ? demanda Séléné en observant la paroi de pierre avec insistance.

- Les deux premières pièces sont accessibles tant que les plans se trouvent à l'intérieur du bâtiment, mais on ne peut entrer dans la dernière que si on est en possession de ces plans.

Lupin agita sa baguette pour faire apparaître une table et cinq chaises.

- Et ce dispositif dont a parlé Dumbledore ?

- Ils préparent une cage magique pour emprisonner Voldemort. Lorsque lui et ses Mangemorts arriveront, nous résisterons un peu pour donner le change puis nous nous réfugierons dans la pièce voisine. Et là...

Un instant, le visage de Séléné sembla s'illuminer, on aurait dit qu'elle venait de réaliser quelque chose de merveilleux, mais elle plissa soudain des yeux alors qu'une ride apparaissait sur son front, l'air passablement dégoûté.

- Il y a un problème, Séléné ? s'inquiéta Harry.

- Non, tout va bien... Les autres arrivent.

Trente secondes plus tard, Maugrey, Tonks, Kingsley, Dedalus Diggle et trois autres sorciers que Harry n'avait encore jamais vus pénétrèrent dans la salle.

- Tout va bien ici ? grommela Maugrey.

- Ça se met en place, répondit Lupin. Ils vous attendent.

Tandis que Maugrey et Diggle s'installaient sur deux des trois chaises restantes – Séléné étant restée debout –, les cinq autres sorciers disparurent dans la salle voisine.

- Vous allez bien ? demanda Maugrey de sa voix rauque en regardant tour à tour Harry et Séléné.

- Un peu nerveux, je suppose, remarqua Dedalus Diggle, qui semblait aussi émotif que d'habitude. Pas vrai Harry ?

- Un peu, admit le jeune homme. Au fait, comment pouvez-vous être certains qu'il viendra ?

- Ne t'inquiète pas pour ça. Il possède d'excellentes sources d'informations qui nous permettent d'être sûrs qu'il sera au rendez-vous, assura Maugrey dans un grognement qui avait quelque chose de désapprobateur.

- C'est courageux de ta part d'avoir accepter ce rôle, Harry, mais nous ne doutions pas de ta bravoure ! s'exclama Diggle, dont le chapeau menaça une nouvelle fois de tomber.

Mais Harry ne s'intéressait pas vraiment aux marques d'intérêt que lui portaient ceux de l'Ordre. Séléné restait silencieuse, la tête tournée vers le mur d'entrée, les yeux allant sans arrêt de la droite vers la gauche, comme si elle suivait des mouvements invisibles aux autres. Il avait l'impression que son cerveau était en train de fonctionner à cent à l'heure d'après ses traits tirés. Elle finit par prendre un air dépité et amer avant d'aller s'asseoir avec les autres et de discuter avec Maugrey comme si de rien n'était.

Lupin avait aussi remarqué son étrange comportement et il échangea un regard soucieux avec Harry. Sans doute aurait-il dû insister mais Harry savait bien que Séléné ne lui dirait pas ce qui la tracassait, aussi se contenta-t-il de suivre la conversation tout en essayant de capter le regard de la jeune fille.

Au bout d'une demi heure, le silence s'installa dans le hall dans l'attente de Voldemort et de ses Mangemorts. La tension qui emplissait la salle allait crescendo au fil des minutes qui passaient mais chacun savait ce qu'il avait à faire et était prêt. A plusieurs reprises, Séléné parut sur le point de dire quelque chose à Harry, mais elle se ravisa, et enfin, aux alentours de sept heures :

- Ils sont là, avertit-elle dans un murmure juste assez fort pour être entendu des autres.

Lupin envoya un rayon de lumière rouge vers la salle voisine pour prévenir Dumbledore puis tous les cinq firent face à l'entrée. Séléné s'était placée un peu en retrait, juste devant l'arcade qui donnait accès à la seconde salle. Ses lèvres remuaient imperceptiblement, comme si elle récitait une prière pour se donner du courage.

Six Mangemorts traversèrent le passage, les baguettes levées.

- Stupéfix !

- Expelliarmus !

- Impedimenta !

Les sorts fusèrent des baguettes de chaque côté et les rayons se percutèrent avec violence, envoyés aux quatre coins de la salle.

- Donnez nous les plans ! rugit un des Mangemort.

- Venez les prendre vous-mêmes ! répliqua Maugrey. Stupéfix !

Le Mangemort évita le sortilège mais un de ses compagnons n'eut pas cette chance et se retrouva paralysé.

Bientôt, les rayons jaillirent en tous sens, les sorciers plongeaient à terre pour les éviter puis se redressaient rapidement pour attaquer de nouveau. En son for intérieur, alors qu'il désarmait avec succès un des Mangemorts, Harry remercia le professeur Distort de tout son cœur pour ses cours en classe ou pendant le club de duel.

- Endoloris !

- Reducto ! Lupin !

Harry se retourna et vit Diggle se précipiter vers Lupin qui vacillait sur ses jambes.

- Accio Plans ! s'écria une voix de femme.

Les plans glissèrent de la robe de Lupin mais il parvint à les rattraper à temps. Heureusement, le Doloris avait était atténué par Diggle et n'avait pas eu tout son impact sur Lupin. Dans un coin de son esprit, Harry se demanda comment les Mangemorts pouvaient savoir que c'était Lupin qui était en possession des plans, car ils l'avaient attaqué dés le départ, sans hésitation. Il sentit un mouvement derrière lui et se retourna vivement.

- Expelliarmus !

- Endoloris !

Les deux rayons se heurtèrent et allèrent se perdre dans l'immense voûte.

- Impedimenta !

Les mouvements du Mangemort devinrent extrêmement lents et, en jetant un coup d'œil vers Maugrey, Harry comprit qu'il était temps de se replier. Il n'eut cependant pas le temps de se diriger vers l'arcade car cinq autres sorciers entrèrent soudain dans le hall.

- Par ordre du ministère, vous êtes en état d'arrestation ! s'écria un des hommes.

- Endoloris !

Le sorcier fut jeté à terre, tordu de douleur, mais les Mangemorts ne semblaient pas se préoccuper de ce nouveau renfort inattendu et Harry comprit vite pourquoi. Cinq autres partisans de Voldemort arrivèrent derrière les sorciers du ministère et les duels reprirent de plus belle.

- Les abrutis ! s'exclama Maugrey. Tant pis pour eux !

Harry savait bien que les gens du ministère n'auraient pas dû se trouver là et, s'ils voulaient attirer les Mangemorts dans le piège, il faudrait laisser ceux-ci se débrouiller.

- Mais où est-il ? demanda Lupin d'un ton anxieux en regardant vers l'entrée.

Ce moment d'inattention lui valut un sortilège Doloris reçu de plein fouet, envoyé par un Mangemort que Harry pensa être Bellatrix Lestrange. Lupin fut envoyer contre l'arcade et Harry put alors comprendre pourquoi aucun renfort ne venait de la part de ceux de l'Ordre : le passage était fermé. Lupin le percuta avec violence et se retrouva à terre, les membres crispés au maximum, fou de douleur. Comment l'entrée à la seconde salle avait pu être bloquée ?

- Accio Plans !

Une nouvelle fois, Lupin parvint à les rattraper mais il était trop mal en point pour tenir tête à Bellatrix Lestrange.

Alors que Harry était contraint de se baisser et d'envoyer un sortilège de désarmement en direction d'un autre Mangemort, Séléné passa en courant derrière lui, la baguette pointée vers Bellatrix.

- Impedimenta !

Elle se précipita sur Lupin et le soutint.

- Ça va aller ?

- Je ne vais pas réussir à conserver les plans, grommela Lupin, conscient que Bellatrix Lestrange avait envoyé le Doloris au maximum de sa puissance.

- Passe-les moi, dit Séléné en tendant la main vers lui et en observant avec inquiétude les alentours.

Lupin sortit les plans de sa poche et les tendit à sa fille mais au même moment un sort de désarmement dévié par Maugrey les frappa et les plans volèrent à travers la salle. Harry pointa immédiatement sa baguette vers eux.

- Accio...

- Expelliarmus !

Sa baguette lui échappa des mains et atterrit dans celles de Séléné alors que Bellatrix en profitait pour attraper les plans tomber au sol. Harry regarda Séléné sans comprendre. Elle lui sourit d'un air moqueur.

- Oups ! dit-elle en clignant des yeux. On dirait qu'il y a eu comme une erreur de jugement.

- Q...Quoi ?

Harry n'était pas sûr de bien comprendre ce qu'il se passait.

Un cri retentit derrière lui et il se rendit compte que Voldemort venait d'arriver. Ses Mangemorts l'entouraient pour le protéger et il n'avait même pas à s'inquiéter de ses ennemis. Il s'approcha de Bellatrix qui lui donna les plans, avant de se tourner vers Séléné alors que les combats faisaient rage alentours.

Celle-ci se rapprocha de Voldemort sans lever sa baguette et le mage noir lui adressa un sourire hideux.

- Beau travail, commenta-t-il.

Sans se départir de son sourire sardonique, elle regarda de nouveau Harry.

- Ça n'était pas très compliqué pour être franche.

- Séléné ? murmura Lupin. Qu'est-ce que...

- Oh ! Je suis vraiment navrée, mon cher petit papa, mais il se trouve que je n'ai pas reçu l'éducation nécessaire pour être contre Voldemort. Tu ne peux t'en prendre qu'à maman, tu sais, ce n'est pas ma faute, tout ça... Mais je suis sûre que tu comprendras un jour et que nous serons de nouveau réunis, tous les deux. Elle regarda le mage noir. Voldemort, je vous attends là-bas, maintenant, c'est à vous de vous débrouiller.

Elle se tourna une dernière fois vers Lupin et lui envoya un baiser du bout des doigts avant de renvoyer sa baguette à Harry.

- A un jour prochain, mon papa chéri... Et ça vaut pour toi aussi, mon Harry.

Elle éclata d'un rire mauvais et se dirigea vers la sortie de la salle. Personne d'autre n'avait remarqué ce qu'il s'était passé et Maugrey arriva à ce moment pour détourner l'attention de Voldemort et Bellatrix.

Harry était complètement perdu, et c'était peu dire. Il tourna le regard vers Lupin, qui fixait toujours le coin de mur par lequel elle était sortie. Les sorts fusaient autour de lui et, enfin, l'information arriva au cerveau de Harry à la manière d'une violente décharge électrique : Séléné les avait trahis, elle était du côté de Voldemort...

(Et SLASH ! Dans les dents ! C'est ce qu'on appelle recevoir une gifle, non ? Si c'est pas des blagues ? Ah ben, ça, faut lire la suite pour le savoir, mais ce sera surtout dans la septième année... Pas si douce que ça, la Séléné...)

(à suivre...)

Vous vous y attendiez ???