Malda Potter : mais je ne fais que ça ;-)
Kami1 : lol, t'inkiét, T pas sensée tout comprendre de toute manière (si ça avait été le contraire, je me serai dit que je me suis loupée lol) Et c pas encore là que t'auras des réponses
Benichoukos : mdr ! oui, t'as trouvé pr le Harry vs Séléné ;-) Qd à la prophétie… Ah ça ! ils ne savent même pas encore exactement ce qu'elle signifie, sans compter qu'elle cadre pas exactement avec la toute première ne concernant que Harry alors pour nos p'ti sorciers, c'est mistère et ballongomme ! Séléné reviendra-t-elle parmi eux ? Moi seule ai la réponse et… je vous le dirais pas :-P
Milady2 : Oh que oui je suis sadique ! J'adore les compliments ! Bis ! Bis ! lol Le voilà ton fac à face ! Euh… mimi ? oui, disons plutôt touchant, je suppose que c le mot que tu cherchais. Bon, c vrai que je suis pas tendre avec lui mais moi, au moins, je lui offre un peu de bonheur en retrouvant un être aimé (regard noir en direction de l'Angleterre, une certaine JKR est présentement parcourue d'un frisson MDR !)
Bon, je le dis, dsl pour ceux qui aiment ça, mais c'est pas violent (profond soupir des lecteurs è BANDE DE BRUTES ! lol) Par contre, je suis sûre que vous allez aimer la mini rencontre (retrouvaille) entre Séléné et BIP et ce qu'elle en dira à Voldemort, mais je m'avance pas trop, au cas où vous trouveriez ça nul lol.
Chapitre 3 : Tant que le temps sera figé (De bons arguments ou non ? C'est à vous de faire tomber le verdict : voici les explications que Séléné donne à Harry pour justifier son choix.) lol, encore un chapitre plus court, je baisse, je baisse !
Harry n'avait encore jamais fait ça, d'habitude ça avait toujours été Séléné qui l'avait appelé, mais il n'y avait aucune raison qu'il n'y parvienne pas… Il tourna toutes ses pensées vers elle en attendant que le sommeil le gagne. A force d'y songer, il continuerait sûrement en dormant. Il ignorait combien de temps il avait mis à s'endormir mais il se retrouva bien à l'endroit habituel des rencontres – peut-être un peu plus près de la forêt…
Séléné n'était nulle part en vue, il concentra toute la force de son esprit vers elle en l'appelant et, bientôt, elle apparut devant lui.
Elle sembla un peu surprise de se trouver là mais un sourire ironique se dessina sur son visage lorsqu'elle le regarda.
- Bravo ! Tu as fait de grands progrès pour parvenir à m'appeler.
- Il faut qu'on parle.
- Vraiment ? J'avais pourtant l'impression que nous nous étions tout dit.
- Eh bien ce n'est pas mon cas, répondit sèchement Harry. Qu'est-ce que tu es en train de faire ?
- Je discute avec toi.
- L'heure n'est pas vraiment aux plaisanteries !
Elle secoua la tête sans se départir de son sourire narquois.
- Ttt ! Allons Harry, un peu de calme, je te prie. La colère, c'est très mauvais pour la santé. Tu avoueras que tu poses des questions stupides, ce que je fais est plutôt évident.
- Alors tu serais du côté de Voldemort ? C'est n'importe quoi, tu n'as aucun intérêt là-dedans. Je te connais et…
- Oh ! Tout de suite les grands mots ! Mais je comprends mieux ce qui te tracasse. C'est pas vraiment que je sois avec Voldemort, pas vrai ? Ce serait plutôt que tu te sois trompé à ce point sur mon compte, ton orgueil en prend un sacré coup… Je suis vraiment navrée pour toi mais il se trouve que je suis une comédienne hors paire. Je suis passée du côté de Voldemort un mois avant que vous ne me libériez de ma captivité. Sincèrement, j'ai été étonnée que vous ne trouviez pas étrange que cette libération se soit aussi facilement déroulée ou que j'arrive si facilement à assimiler les cours qu'ils m'ont donné pendant le mois de décembre – j'avais en réalité déjà eu un mois entier pour m'entraîner avec l'aide de Voldemort –, mais bon, j'imagine que vous deviez être tellement soulagés.
Elle éclata de rire et fit un vaste geste de ses bras pour désigner le paysage qui les entourait.
- Tu vois, c'est ce que j'aime ici : Il était encore plus facile de t'y berner, tout y est tellement simple et abstrait.
- C'est impossible ! Ma cicatrice était encore douloureuse tout le mois de novembre, lorsque Voldemort te torturait !
- Sauf une petite interruption début novembre, pas vrai ?
Harry ne répondit pas, c'était la vérité mais il ne voyait pas où elle voulait en venir.
- Tu as oublié que ta cicatrice te liait à Voldemort, et non à moi. L'interruption correspondait au jour où j'ai accepté d'aider Voldemort, mais le hasard a voulu que, le jour même, un Mangemort a ramené un prisonnier à Voldemort : Adrian Pericor. C'est lui que Voldemort a torturé pendant tout le mois de novembre, parce qu'il savait comment tu pouvais ressentir ce qu'il faisait… et aussi pour faire parler Pericor, il faut bien l'avouer. Dommage que Pericor, lui, n'ait pas avoué grand-chose… Il a tenté de s'échapper, juste après ma propre libération mais un Mangemort l'a tué avant qu'il parvienne à s'en sortir. D'après ce que j'ai su, Voldemort était furieux qu'il soit mort parce qu'il n'avait pas obtenu ce qu'il désirait.
- Arrête de raconter n'importe quoi ! s'exclama Harry. Pourquoi serais-tu passée du côté de Voldemort ? Tu n'as aucune raison ! Et tu ne me feras pas gober que ses idéaux sont les tiens.
- Je serai bien en mal de te contredire sur ce point, confirma Séléné. Une guerre contre les Moldus et les sangs mêlés ne m'apportera rien, sans compter que je compte de nombreux amis – ou anciens amis – parmi eux. Non, franchement, j'ai horreur de la violence gratuite.
- Alors pourquoi ? Tu sais que nous pouvons le vaincre, tu sais que nous en avons la puissance. Tu n'es pas comme Pettigrow qui se réfugie derrière Voldemort par couardise ; que recherches-tu ? Que peut-il t'offrir ?
Séléné regarda au loin d'un air songeur puis montra le coucher de soleil.
- Tu vois comme le temps s'est figé ici ? Je parie que tu ne t'en ais pas rendu compte. Avant, le temps avançait normalement : le soleil se levait, la nuit se couchait, etc., etc.… Regarde, nous assistons à un coucher de soleil éternel.
Harry se rendit compte qu'elle avait raison, le soleil était resté à la même place depuis qu'ils étaient arrivés sur la plaine. Il fronça les sourcils.
- Tu esquives ma question, ou quoi ?
- On esquive et on feinte dans un combat, mon chéri, pas dans une conversation. Du moins, je ne le fais pas.
Harry se raidit en l'entendant l'appeler mon chéri. Ça sonnait faux et très désagréablement à ses oreilles.
- Ce que je voulais dire, c'est que c'était la raison pour laquelle j'ai rejoint Voldemort. Tu es comme les autres : tu regardes, mais tu ne vois pas ; tu entends, mais tu n'écoutes pas… Le monde est ainsi, aussi bien celui des sorciers que celui des Moldus. Vous apprenez beaucoup de choses, que vous finissez par savoir au final, vous apprenez les erreurs et les réussites passées, mais apprendre et savoir ne suffit pas, encore faut-il comprendre…
Elle tourna vers lui un regard amer.
- Cette guerre est nécessaire, Harry, pour que les gens comprennent, pour qu'ils prennent conscience de la réalité. Beaucoup de gens sont en accord avec les idéaux de Voldemort, pour un monde sans Moldu, sans sang mêlé, sans hybride, également, et pourtant, ont-ils une réelle raison ? Non, bien sûr que non, ils ont été éduqués comme ça… Ah ! C'est la meilleure ! Belle excuse que l'éducation, grâce à elle, nous ne sommes fautifs de rien, le responsable est toujours un antécédent, qui peut lui-même servir la même excuse.
Ne vois-tu pas, Harry, que cette guerre est le seul moyen pour que les gens comprennent qu'ils sont seuls maîtres de leurs choix ? Les belles paroles ne servent à rien, elles sont effacées par celles des traditions et des stéréotypes. Si tu ne leur donnes que des mots, ils ne comprendront rien à leur abstraction, montre-leur leurs idées poussées à l'extrême, et alors ils se réveilleront de leur torpeur. Mais… Qu'est-ce que je suis en train de faire ? Les hommes ne fonctionnent que de cette façon, et ce n'est pas une, mais plusieurs leçons qu'il faut leur donner, parce qu'ils ont la mémoire courte, parce qu'il est plus simple de se souvenir de quelque chose qu'on a appris dés notre naissance que d'un événement brusque et violent.
Harry la regardait d'un air abasourdi.
- T… Tu te trompes, Séléné. Ceux dont tu parles ne sont qu'une minorité, ils…
- Allons Harry, arrête de te mentir ainsi, tout le temps, à quoi cela sert-il ? Voldemort n'en serait jamais arrivé à ce point s'ils n'étaient vraiment qu'une minorité… Tout le monde, Moldus et sorciers, porte ce fardeau sur ses épaules, moi comme les autres.
Il y a une chose que ni toi, ni Dumbledore, ni qui que ce soit, ne semble avoir compris : Voldemort ne peut pas gagner. C'est tout simplement impossible. Il n'y a pas à se poser des questions à tout va, à parler d'espoir ou de puissance. Il n'est pas non plus question d'une lutte entre le bien et le mal où le bien en sort toujours vainqueur ; merci pour le manichéisme, nous en avons assez fait ! C'est tout simplement l'ordre des choses : pas de destin, pas de voie toute tracée, mais une suite logique, une boucle perpétuelle de l'évolution.
Voldemort pourra toujours gagner à un moment donné, il finira par perdre, et ça vaut aussi de votre côté, la preuve en est les événements actuels qui répètent ceux d'il y a une vingtaine d'année. Voldemort n'est pas le premier et ne sera pas le dernier des mages noirs, tout comme Dumbledore a eu et aura un jour son égal. Tant que les gens n'auront pas gravé dans leur mémoire ce qu'ils ont compris, et non ce qu'ils ont appris, la boucle se bouclera encore et encore.
- Est-ce une raison pour cautionner ces massacres ? s'écria Harry. Pour mettre de côté l'éthique et le bon sens ? Il est certain que rien ne pourra évoluer si tout le monde pense comme toi !
- Je n'ai plus la force.
Pour la première fois, Harry vit passer un voile de résignation dans les yeux de la jeune fille.
- J'ai vu des choses que tu ne verras jamais, grâce à mon don d'empathie. J'ai sondé les gens et j'ai découvert qui ils étaient, et pas seulement en Angleterre… Le mois précédent ma pseudo libération du manoir des Malefoy, Voldemort m'a laissée libre de mes mouvements, et j'en ai profité pour voyager un peu, loin de l'Angleterre, loin de l'Europe, même. A cette époque, je n'étais pas encore certaine de vouloir véritablement m'allier à Voldemort, mais ensuite… Tu ne peux pas imaginer la passion qui habite chaque être humain : l'amour, la haine, la peur, la joie, l'envie et tout le reste, mais tout cela est tellement dérisoire.
- Comment peux-tu dire ça alors que tu…
- Dérisoire dans leur application, le coupa Séléné. Les hommes se retiennent à un tel point que, lorsqu'ils sont trop pleins de sentiments, tout explose dans un désordre inouïe et dévastateur. Tous ces systèmes mis en place soi-disant dans l'intérêt de la communauté n'est que le reflet de l'égoïsme du monde, de la volonté que ce qu'on dit ne peut qu'être la seule vérité et que tous devraient forcément penser ainsi ; et ces systèmes sont cautionnés par nous-mêmes, Harry. Par tes amis, tes ennemis, tes voisins et tous ceux que tu ne connais pas, par toi…
Je l'avoue, j'ai baissé les bras, j'en ai eu assez de croire en eux, de croire en qui que ce soit ; tout ça, ce ne sont que des foutaises. Maintenant, je veux juste être libre, m'occuper de moi sans me soucier des autres. En étant du côté de Voldemort, je peux faire cela, ne plus m'inquiéter de rien et juste agir à ma guise. Il est temps pour chacun de se prendre en main, je ne m'amuserai plus à pousser dans le dos de quelqu'un pour le faire avancer. A chacun ses responsabilités et advienne que pourra, la marche du temps, elle, ne s'arrêtera jamais. Chaque chose qui commence se termine à un moment donné.
Ils l'ont oublié, tous, le temps n'a pas eu de commencement et n'aura pas de fin, nous n'avons jamais vécu sur sa ligne, nous nous sommes juste laissé emporter en cours de route. Alors fais ce que tu as à faire Harry, comme toi tu le penses, sans te soucier des autres, chaque être porte en lui les solutions aux problèmes qui le rongent. Choisis ta voie suivant ce que te dicte ton instinct.
Harry n'eut pas le temps de répondre quoi que ce soit car le paysage s'effaça de son champ de vision alors que Séléné se retirait après lui avoir envoyé un baiser du bout des doigts.
Séléné se réveilla sur le sol de la chambre qu'elle occupait dans la maison de Sutterton. Tout en se relevant, elle fronça les sourcils. Heureusement que Voldemort n'avait pas assisté à ça où elle aurait eu quelques soucis…
Elle s'assit à la table qui se trouvait dans la pièce et attrapa une plume et un parchemin. Elle était encore en train d'écrire quand un bruissement se fit entendre. Elle regarda autour d'elle et entendit cette fois clairement le bourdonnement d'un insecte.
Un petit éclair bleu passa dans son champ de vision puis une libellule se posa sur la table.
- Pile à l'heure, murmura Séléné en souriant.
Elle termina d'écrire sa lettre puis, à l'aide de sa baguette magique, elle rétrécit le papier en un minuscule confetti et le fit se fixer au dos de la libellule après avoir retiré celui qui s'y trouvait déjà.
- C'est très urgent, dit-elle d'une voix quasiment inaudible. Alors il faudra que tu reviennes si jamais elle a besoin d'une réponse à sa lettre.
La libellule battit des ailes et repartit comme elle était venue, en passant entre deux des lattes clouées à la fenêtre. D'un coup de baguette magique, Séléné rendit au parchemin qu'elle avait reçu sa taille normale, parcourut la lettre puis la détruisit, un sourire aux lèvres.
- Parfait, dit-elle d'un ton satisfait.
Elle se dirigea alors vers un placard et en sortit une robe légère blanche à liserés rouge et or. Elle l'observa un instant d'une mine pensive puis hocha la tête et la posa sur son lit.
En bas, on entendait des bruits de conversation. Séléné savait que Voldemort était en train de recevoir les rapports de certains de ses Mangemorts, mais elle lui demanderait des renseignements plus tard. Pour le moment, cette journée était trop belle pour ne pas en profiter.
Elle retira les vêtements qu'elle portait et se trouvait en sous-vêtements lorsque la porte de sa chambre s'ouvrit. Le jeune homme blond s'immobilisa à l'entrée, rouge de confusion, mais visiblement incapable de détourner son regard. Cela ne sembla nullement gêner Séléné, qui secoua la tête.
- On ne t'a jamais appris à frapper avant d'entrer dans la chambre d'une jeune fille ? demanda-t-elle calmement.
- Euh… Je…
Séléné passa sa robe et se regarda dans le miroir qui se trouvait dans la pièce, sceptique.
- Qu'en dis-tu ? demanda-t-elle au garçon sans se tourner vers lui. Elle me va bien ?
- Tu… Tu es magnifique, répondit-il dans un balbutiement.
Séléné se tourna vers lui, l'air dédaigneux.
- Bien sûr que je le suis, ce n'est pas ce que je te demande, enfin bon…
Elle se regarda encore dans le miroir puis hocha la tête avec satisfaction.
- Elle me va bien, décida-t-elle. Tu es Drago Malefoy, si mes souvenirs sont bons.
- C'est cela… Je ne comprends pas très bien, tu étais élève à Poudlard et tu étais l'amie de Harry Potter.
- Une espionne, en vérité, le corrigea-t-elle. Je suis associée à Voldemort.
Malefoy eut un soubresaut et regarda la jeune fille d'un air inquiet.
- Associée ? répéta-t-il après un moment de silence, sceptique.
- Associée, oui, reprit Séléné. Mais tu comprendras vite… Tu es venu faire tes premières armes ?
- On peut dire ça, répondit-il d'un ton prudent.
Séléné l'observa un instant puis un sourire apparut sur son visage, un sourire très inquiétant. Elle se rapprocha si près de Malefoy que leurs nez auraient pu se toucher.
- Et te crois-tu digne d'être aux côtés du Seigneur des Ténèbres ? lui demanda-t-elle dans un murmure.
Malefoy se sentait tétanisé. Elle s'était approchée beaucoup trop prés. A quoi jouait-elle ?
Elle posa une main sur le torse du jeune homme et celui-ci frémit alors qu'elle décrivait de légers cercles du bout de ses doigts.
- Crois-tu être assez puissant ? Penses-tu avoir le courage de tenir jusqu'au bout ?
Elle effleura les lèvres de Malefoy des siennes puis plaça son index entre eux deux.
- Penses-tu avoir le courage de tenir face à moi ? Si tu rejoins nos rangs, tu seras en dessous de moi, tu seras à mon service, et je ne supporte pas qu'on me manque de respect ou qu'on n'accomplisse pas le moindre de mes désirs, lui susurra-t-elle d'une voix douce.
Elle souffla sur son oreille puis lui sourit.
- Prends garde à toi, Drago, je ne suis jamais d'humeur magnanime…
Et elle passa devant lui en rejetant ses cheveux en arrière, le laissant abasourdi sur le seuil de sa chambre. Il fallut un moment à Malefoy pour comprendre qu'elle s'était servi de lui pour un jeu de séduction, mais il n'arrivait pas à savoir si elle se moquait de lui, ou…
Séléné descendit l'escalier d'un pas lent et égal, savourant le pouvoir qu'elle avait eu sur Malefoy à l'instant. Bientôt, ils comprendraient tous que, si elle ne trouvait aucun intérêt dans la guerre menée par Voldemort, elle éprouvait un immense plaisir à marcher sur tous ses partisans. Elle n'était pas une enfant de chœur, et ils devraient le comprendre.
Voldemort était en train de parler à Lucius Malefoy lorsqu'elle entra dans le salon. Il la regarda un instant, notant sa tenue.
- Tu sors ? lui demanda-t-il.
Lucius Malefoy dissimula sa surprise, on aurait dit un père s'adressant à sa fille.
- La journée est chaude et belle, je voudrais en profiter. Si vous avez besoin de moi, vous savez comment me rappeler.
Voldemort hocha la tête.
- Je n'ai pas besoin de toi pour le moment.
Elle inclina légèrement la tête dans sa direction pour lui dire au revoir et se tourna un instant vers Lucius Malefoy.
- En parlant de température, votre fils aurait besoin d'une bonne douche froide, ou il va nous faire une hyperthermie.
Elle transplana en laissant M. Malefoy complètement abasourdi alors que Voldemort avait un sourire amusé.
- Mon cher ami, dit-il d'un ton aimable, tu viens de faire la connaissance de Séléné. Je présume qu'on a déjà dû te parler d'elle.
- Oui, seigneur, répondit prudemment Lucius Malefoy.
Voldemort hocha la tête et lui lança un regard noir.
- Lord Voldemort ne supporte pas que ses sujets doutent de lui, dit-il d'un ton menaçant.
- Jamais… Vous… C'est… balbutia rapidement Malefoy.
- Il suffit ! Je mettrai les choses au point d'ici quelques jours. Séléné possède un potentiel immense, et je ne parle pas que de sa puissance magique… D'après ce qu'elle a dit, je pense d'ailleurs que ton fils a dû faire les frais de sa… personnalité.
Lucius Malefoy lança un regard inquiet en direction de l'escalier qui menait à l'étage mais n'osa pas bouger. Voldemort parut songeur un instant puis se détourna de Malefoy.
- Retourne-t-en à tes affaires, maintenant, et restez sur vos gardes. Si vous vous faîtes reprendre par les Aurors…
Sa voix était redevenue menaçante et Lucius Malefoy s'inclina avant de monter chercher son fils. Tout à la remarque faîte par Voldemort au sujet de Drago, il ne s'était pas demandé de quelle manière son maître comptait mettre les choses au point, comme il disait…
(à suivre…)
