Chapitre 4 Tu as bougé, n'est-ce pas?

"Je n'en peu plus. Tous ça à cause de ces narcissiques de mangemorts. Ils ont presque tué mon meilleur ami. Je ne veux que les voir mourir devant moi. Oui, les faire mourir, on ne sait même pas ce qu'ils lui ont fait. Je les déteste, je veux leur mort. Ils n'avaient pas le croit de faire ça. Arrrrrrrrrrgh!"

Un cadre tomba au sol, y répendant des millier de morceaux. En face, un Harry féroce tentait de se calmer devant deux jeunes filles paralysées de terreur et regardant la photo d'un certain trio qui jonchait le sol.

-Harry calmes-toi, dit Hermione d'une petite voix.

-Non je ne me calmerai pas. Te rends-tu compte qu'ils ont presque tué mon meilleur ami?

-C'est toi-même qui m'a dit qu'il ne faut pas tout dramatiser, dit-elle avec plus de confiance.

-Eh, bien, je me suis trompé. Je sais qu'il ne se réveillera pas.

Hermione fut frappé d'horreur. Pourquoi il lui disait ça?

-HARRY POTTER, JE N'AIMAIS PAS T'ENTENDRE PARLER COMME ÇA QUAND J'AVAIS 15 ANS, MAIS LÀ TU NE M'AURAS PAS. TU N'AS PAS LE DROIT DE ME DIRE ÇA QUAND, VOILÀ TROIS JOURS, TU ME RÉCONFORTAIS EN DISANT QUE NOTRE MEILLEUR AMI ÉTAIT ENCORE VIVANT. RON VIT TOUJOURS, IL SERA TOUJOURS À NOS CÔTÉS CAR JE VAIS CONTINUER À Y CROIRE. SI TOI, TU LE SOUPÇONNES, C'EST PEUT-ÊTRE PARCE QUE TU NE MÉRITES PAS D'ÊTRE SON AMI.

Hermione arrêta net. Qu'est-ce qu'elle venait de lui dire? Elle se sentit affreusement gênée et un gros silence embarassé pesa dans la pièce. Harry s'était figé en regardant Hermione, de la tristesse si lisant dans ses yeux émeraude et Ginny, ne pouvant supporter davantage quitta la pièce.

Une boule s'était formé dans sa gorge alors qu'il essayait de parler. Son coeur battait furieusement et la tristesse fit bientôt place à la colère.

-C'est ce que tu penses? Alors peut-être que tu as raison. Je ne suis peut-être pas digne de Ron. Alors... qu'est-ce que tu attends pour aller le retrouver si tu es si certaine qu'il se réveillera? vas-y, je ne te retiens pas...

Hermione, les larmes aux yeux, lui lança un dernier regard dégoûté avant de quitter la pièce en refermant la porte avec violence.

Harry resta un moment à regarder la porte fermé, essayant vainement de se calmer. Elle ne le croyait pas digne d'être le meilleur ami de Ron?! Très bien. Elle n'avait qu'à le rejoindre, croisant les doigts pour qu'il se réveille, ce qui n'arriverait pas... enfin, c'est ce qu'il pense...

-Harry, je te cherchais partout.

-Vous vouliez me voir, professeur?

Sous ses lunettes en demi-lune, Albus Dumbledore scrutait Harry avec insistance.

-Qu'elque chose ne va pas?

-Non, tout va très bien professeur.

-Ce n'est pas le cas de ton amie, Miss Granger. Il paraît qu'elle a un peu, disons, sacagé la salle sur demande. Elle devait se dire que rien ne serait réelement brisé puisque ce n'est qu'une, comment dire, illusion. Sais-tu ce qui lui arrive?

Sa voix semblait fatiguée par la vieillesse et les événement récents.

-Non, pas du tout.

À vrai dire, il se fouttait carrément de ce qui pouvait arriver à cette jeune fille.

-Écoute Harry, on a repéré Malfoy, Lestranges et Pettigrow à Pré-au-Lard, dans un coin près de la cabane hurlante. Malheureusement, ils nous ont une fois de plus échappé. Ils veulent continuer à semer la pagaille dans le village. Ils te veulent Hary. Sois sur tes gardes, d'accord?

-Très bien professeur.

-On ne sait toujours pas ce qu'ils ont fait subire à Monsieur Weasley?

-Non, on continu nos recherches.

-Très bien, file, maintenant.

-Oui professeur.

Dehors, Harry se remémora sa discution. Non, il n'allait pas se montrer à ces trois stupides personnes, mais il n'allait quand même pas rester là à ne rien faire. Il avait la défense de Ron à prendre, ainsi que celle de bien d'autres personnes. Mais pour l'instant, mieux valait ne rien faire.

"Harry, tu es trop cruel, toi aussi Hermione. Tu ne sais pas que l'on est souffre aussi Harry?! Si au moins tu nous confiais le fond de ta pensée. Tu sais Harry, on est là, on est tes amis. Mais parfois, tu me fais peur, ton côté noir semble vouloir prendre le dessus. Si tu veux les combattre, je te suivrai, promis. Hermione aussi, j'en suis persuadé. Mais si tu savais tout ce qui s'est passé?!"

Ginny était couchée dans son lit et décida de suivre Harry, peu importe qu'il le veuille ou non. Elle était une Weasley après tout et Dieu sait qu'un Weasley a une tête dure. En pensant à ça, l'image de Ron lui vint en tête. Elle avait un peu peur qu'Harry se rende compte de ce qu'elle avait fait. Il ne lui pardonnerait jamais.

Bang!

Boom!

Pif!

Paf!

Arrrrrrrrgh!

Put bip!

De bip!

De bip!

La vulgarité du langage ne changeait rien à l'état de la pièce. En effet, des morceaux de verres jonchaient le sol, des fenêtres étaient brisées et des photos d'un certain trio s'étalaient dans le quatre coins de la pièce. Au milieu de tout ce fouilli, Hermione se tenait debout, tremblante de la tête aux pieds. Des larmes roulaient le long de ses joues et elle se laissa tomber à genoux. Dans son mouvement, elle entrîna un morceau de pot de vitre qui la coupa au bras. Elle ne sentait pas la douleur à cette partie de son corps, son coeur faisait trop mal. Le sang glissa le long de son bras,mais elle ne le remarqua même pas. Il tomba sur le plancher, formant un flasque écarlate à ses genoux.

-Harry Potter, je te déteste!!!!!!!

-Hermione?

Elle ne répondit pas. Une tête rousse apparut dans l,embrasure de la porte. La bouche grande ouverte, Ginny regardait l'état de la pièce.

-C'est ça qui faisait tout ce bruit. Ah! Hermione, tu saignes.

Elle s'accroupit à ses côtées et regarda sa blessure.

-Est-ce que ça fait mal?

Hermione ne répondit toujours pas. Des bruits de pas se firent entendre.

-Hermione, ma chérie, tu es là.

Matthiew courut jusqu'à elle.

-Mais que t'est-il arrivé?

-Elle refuse de parler.

Ginny prit son bras et lança un sort de guérison. La blessure disparut aussitôt. Hermione continuait de fixer le vide, ses yeux rouges et bouffis par les larmes, puis elle fixa son regard dans celui de Ginny.

-Désolée de vous avoir fait aussi peur, dit-elle avec lenteur.

Ses yeux baissèrent vers la flasque de sang.

-C'est stupide, continua-t-elle sur le même ton, je n'ai rien sentit.

Ginny la prit dans ses bras et l'aida à se relever. Mathiew les suivit, un peu frustré qu'elle ne lui accorde aucun regard.

-On devrait peut-être aller parler à Harry.

-Non, je dois aller chercher mon livre que j'ai oublié à l'infirmerie.

-Bon, ben, on vient avec toi alors.

Arrivé en ce lieux, Hermione leur dit de l'attendre. Elle prit son livre et avant de partir, s'assied sur le lit de Ron. Elle lui prit la main et la serra fotement dans la sienne.

-Reviens vite Ron, je sais que tu peux y arriver.

Avant qu'elle n'ait eu le temps de se lever, elle sentit une pression contre sa main et entendit un léger gémissement.

-Hermione?

"Nom de dieu!"

À suivre........