Chapitre8 Serre-moi dans tes bras, le temps que ça finisse
-Ron?
Hermione fit un immense sourire au jeune homme qui le lui rendit. Il avançait, il réussissait à marcher.
-Hermione, tu vois ça? J'arrive à marcher.
-Ron, c'est merveilleux.
Une nouvelle fois, ne sachant pas comment elles s'étaient retrouvées comme ça, leurs lèvres se touchèrent encore. Une fois séparé, ils se regardèrent, sachant que leur vie avait changé.
-Tu as réussi, j'en était persuadée. Tu ne peux savoir à quel point je suis fière de toi.
-Mais pourquoi tu m'as embrassé? et ton mariage?
-Chuttt, dit-elle en posant un doigt contre ses lèvres, il n'est plus question de mariage. Parmi tout ce malheur, il y a au moins un bonheur. Oublions la guerre pour ce soir. Oublions tous, sauf nous deux, pour le moment, ok? Je ne veux pas te perdre une deuxième fois avant de t'avoir dit que je t'aime. C'est toi que j'aime, pas Mathiew. J'ai simplement envie de rester dans tes bras, jusqu'à ce que tous se finisse.
Ron regardait ses yeux. Ils brillaient, simplement pour lui. Comme ce regard lui avait manqué. Dès qu'il les regardaient, c'était toute sa vie qu'il y voyait. Parmi l'éclat qui y reflétait, Ron voyait des enfants, une maison pour eux, un homme, une femme, il y voyait l'amour, tout l'amour qu'elle lui portait. Il se voyait avec elle, ils avaient quatre-vingt-dix ans. Son avenir faisait parti de celui d'Hermione, il était soudé au sien et cela, il le savait bien avant que leur chemin ne se croise. Leur amour était gravé dans leur peau depuis leur naissance, il en était sur. Il a décidé d'ouvrir les yeux simplement à leur dernière année, mais il n'avait pu en profiter. Pendant dix ans, il avait été éloigné d'elle. Après, il y a eu Mathiew, mais maintenant, il l'avait à lui tout seul. Jamais Ron n'aurait cru à un aussi grand bonheur.
Timidement, Ron avança sa grande main vers le visage d'Hermione. Celle-ci poussa sa joue contre ses doigts pour avoir un plus grand contact et ferma les yeux. Il la trouvait attendrissante, et comme elle était douce. Il sentait son souffle contre sa main, ça lui faisait perdre ses moyens.
-Oh! que je t'aime, lui murmura-t-il.
Il avança son grand corps près du sien. Sa main qui était resté sur son visage, sembla se perdre dans ses cheveux et son autre se fit un chemin dans le creu de ses reins, sous sa chemise. Wow! Elle était vraiment douce, dans tous les sens du terme. Les doigts d'Hermione semblèrent vouloir se faire un chemin sur son ventre. Ils se regardèrent toujours dans les yeux jusqu'à ce qu'Hermione, impatiente de ressentir à nouveau ces si belles sensations, ne pose sa main sur sa nuque pour refermer la disatance entre les deux. Cette même main se glissa dans la chevelure rousse de Ronald, alors qu'ils échangeaient à nouveau un baisé. Au fil des secondes, les doux baisés se changèrent en d'autres plus fiévreux, les caresses timides se changèrent en un réel corps à corps.
C'était comme si Ron avait perdu toute la notion de l'emplacement (nda: ça se dit?). Il se souvenait de l'avoir embrassé tout près du lit adjacent au sien et maintenant, il se trouvait sur elle, dans ce petit lit de l'infirmerie, vide, dieu merci, nu, essoufflé, ébahit, incrédule et heureux, enveloppé seulement par la chaleur moite de leurs périples qui sera gardé à jamais dans ce dras en apparence si banal, mais pourtant, si significatif pour les deux amoureux (NdA: toute une phrase, lol). Jamais il n'aurait cru ressentir autant d'émotion sans exploser (nda: petite paranthèse sur le tome 5, hi!hi!). Il repensait à Harry qui était partit se battre, à Ginny qui n'avait donné signe de vie, quand il senti un corps menu bouger contre le sien. Ses pensées redevinrent magique. Il s'était rendu compte, cette nuit-là, qu'on n'avait pas besoin de baguette pour faire de la magie.
Ses lèvres, attirées par un morceau de peau qui se trouvait tout près de la machoir de la belle, se mirent à la chatouiller de baisés passionnés. Ils étaient parfaitement le contraire l'un de l'autre. Un peu comme les côtés d'un aimant. Hermione lui avait déjà expliqué le fonctionement du magnétisme. Si le côté nord est près du sud, les deux aimants vont se coler l'un à l'autre, tandis que si les deux pôles sud ou nord se trouvent à proximité, ils vont se repouser. Ça leur ressemblait. Ron était le nord, elle, le sud. Ron était, pendant un certain moment, aussi froid que de la glace, Hermione est le soleil, la mer. Deux pôles si éloignés, mais si semblable. Ils portent deux noms différents, mais la température est la même. Ron et Hermione n'ont pas les même nom, mais ils ont tous les deux la tête dur. Après tout, ce n'est pas pour rien que les mots aimants et amants se ressemblent.
-Et Mathiew, lui? demanda Ron en la regardant.
-Il n'y a plus de Mathiew. C'est fini tout ça, plus de mariage, plus de Mathiew, plus d'Espagne, plus de guerre, juste un homme et une femme qui viennent de faire l'amour, deux coeurs liés, deux vies soudées, l'une après l'autre. C'est toi que j'aime Ron.
Ils s'embrassèrent de nouveau.
-Serre-moi dans tes bras 'Mione, jusqu'à ce que la guerre finisse et même plus longtemps.
Les larmes aux yeux, ils s'étreignirent avec force, essayant de ne pas penser à ce qui se passait à quelques mètres et même, kilomètre de leur nid.
-Merci Hermione.
-Merci pour quoi?
-Merci d'exister...
Pendant ce temps dans la forêt...
-Maintenant, tu vas mourir. Tu viens de tuer deux des meilleurs mangemorts de tous les temps...
-Quel mérite!
-Silence, insolent!
Harry, adossé contre un arbre, les genoux par terre, le visage et les mains pleins de sang et le chandail déchiré, regarda les corps ensanglantés et immobiles de Lestranges et Malfoy. Debout près de lui se tenait Peter Pettigrow. Les deux hommes tremblaient de rage.
-Tu vas payer une fois pour toute. Tu as voulu les tuer, tu dois payer le prix maintenant. Adieux petit... AVADA KED...
-AVADA KEDAVRA!
Harry eu tout juste le temps de voir la lumière verte qui, aussi innocente qu'elle en a l'air, veut dire la chose la plus horrible et le corps de Queudever tomber sur le sol. Au bout, de là où la lumière était apparut, se tenait la plus tremblante des jeunes femmes. Ginny contempla avec horreur la silhouète inerte de Pettigrow et laissa tomber sa baguette.
-Ginny.
Harry essaya de s'avançer vers elle. Il du se traîner jusqu'à ses pieds, ses jambes ne voulant plus lui obéir. Il la força à s'asseoire.
-Ginny, c'est fini, tu n'as plus rien à craindre.
-J'ai tué Harry. Je n'ai pas simplement envoyer un sort de pétrification, j'ai lançé le plus impardonnable des sortilèges.
-Tu n'avais pas le choix. C'est fini, viens.
Il la tira vers lui pour la berçer doucement. Elle n'avait même pas la force de pleurer. Les trois corps, étendus par terre, ne bougeaient plus.
-Qu'est-ce qu'on va faire, Harry? On n'est pas pour les laisser ici.
-J'irai parler à Dumbledore, en arrivant au château.
-Comment va-t-on faire pour rentrer?
Il se leva et l'aida à en faire autant. Il regarda partout autour de lui et trouva sa baguette.
-Harrym je suis tellement désolée.
-Pourquoi?
-Je ne voulais pas leur dévoiler où tu étais, ils m'ont forcé.
-Ce n'est pas grave. Il ne peuvent plus rien faire maintenant. C'est pour ça que tu ne supportais pas quand on parlait d'eux?
Elle hocha la tête.
-Aller, ramasse ta baguette, il n'y a plus rien à craindre. Accio Balai.
Quelques secondes plus tarc, le balai de Harry lui atteri dans les mains.
-Tu viens et agrippe-toi bien.
Harry embarqua et Ginny s'installa derrière lui. Elle entoura ses bras autour de sa taille et ensemble, ils décollèrent.
Avec un petit rire, Ron et Hermione se dirigèrent vers le parc. Le balai du jeune homme à la main, ils avaient l'impression d'être redevenu des enfants.
-Tu viens? Tu veux conduire?
-Oui.
Ils enfourchèrent le balai, Hermionne devant. Les mains serrées sur le manche, elle essayait de le faire avançé. Elle était très tendue, mais Ron posa un main sur les siennes et entoura sa taille d'un bras protecteur. Ensemble, ils s'envolèrent.
("Un nouveau monde" Aladdin)
Ron:
Je te ferai découvrir
Un monde merveilleux, splendide
Dis-moi princesse si parfois c'est ton coeur qui seul décide
Tu verras défiler
Des merveilles devant tes yeux
Nous virvolterons sur tous les cieux
Sur mon balai volant
Un nouveau monde
Une toute nouvelle lumière m'innonde
Personne pour nous dire non
Personne qui gronde
Personne pour nous blâmer
Hermione:
Un nouveau monde
Des horizons encore secrets
Quand je m'envole si haut
Ma plus grande joie
C'est partager ce monde qu'avec toi
Ron:
J'adore ce tout nouveau monde à nous
Hermione:
Formidable vision
Quel incroyable frisson
D'être tous les deux
Planant librement dans le firmament
Un nouveau monde
Ron:
Si t'as peur ferme les yeux
Hermione:
Mille et une chose à admirer
Ron:
Retiens ton souffle et tout ira mieu
Hermione:
Comme une étoile filante
Le ciel est mien (je ne suis pas certaine pour celui-là, si quelqu'un le sait, ne vous gênez pas)
Jamais je ne refuserez un tel destin
Ron:
Un nouveau monde
Hermione:
Quelle vie étonnante
Ron:
Avec l'infini (je ne sais pas c'est quoi qu'il dit ensuite, désolée)
Hermione:
C'est écrit en toute lettre
Ron et Hermione:
Dans ce ciel merveilleux
Sur toute les planètes
Que nous partagerons ce monde à deux
Ron:
Un nouveau monde
Hermione:
Un nouveau monde
Ron:
Où nous vivrons
Hermione:
Que nous partagerons
Ron:
Comme la joie
Hermione:
Quel bel endroit
Ron et Hermione:
Pour toi et moi"
-C'est si merveilleux, dit Hermione, voyant les étoiles défiler devant ses yeux.
-C'est beau n'est-ce pas? Pendant des années j'essayais de trouver le moyen de tout te montrer. Chaque fois que je me sentais mal, je prenais mon balai et je volais aussi haut que maintenant, ça m'aidais à tout oublier.
-Je t'aime Ron. Je t'aime tellement.
Elle se tourna vers lui pour l'embrasser, mais Ron vit juste à temps un oiseau pour l'éviter. Hermione remit ses mains sur le manche à balai et tous les deux se mirent à rire. Ils virent une étoile filante et fient un voeux. C'était le même pour les deux, que la guerre finisse pour qu'ils puissent enfin vivre une vrai vie.
Quand ils arrivèrent à l,infirmerie, Ron se dépêcha de retourner au lit. Il se changea et Hermione l'embrassa en guise de bonne nuit.
Fin du chapitre 8
Voilà qui conclu l'avant-dernier chapitre. Eh oui! Vous avez bien lu, il ne reste qu'un chapitre, mais rassurez-vous. J'ai prévu de faire un chapitre bonis, ça raconte comment ils se sont quitté quand Ron est parti en Amérique. Celui-ci serait classé R, par contre, alors faites moi savoir si vous voulez que je le mette. En passant, désolée pour les fautes d'ortographes, je ne suis pas très bonne pour tapper sur l'ordinateur, alors souvent j'accroche d'autres touches et le mot devient illisible...
Bizous,
SoPhIaGrInT
