Milady2 : CT sensé pas te plaire paske ça finissait sadique lol. Ben si ça t'a plu comme ça, la fin, tu devrais adorer ;-)

Benichoukos : Mais euh ! Si, je suis sadique d'abord ! na ! Ben moi, je l'M bien Chiara, elle est sympa... :-D Alors : « Harry regarda un instant Séléné puis lui sauta dessus pour l'embrasser à pleine bouche. « Harry, mon amour-euh ! pourquoi me faire autant souffrir-euh ? » sanglota Chiara. « Va chialer ailleurs la fontaine, on a un mariage à organiser. » Harry et Séléné fonce sur la première église et s'unisse pour le meilleur et blablabla. Nuit de noce. Les gamins arrivent en braillant et Séléné devient mère au foyer avec leurs 18 enfants. HAPPY END ! » ça t'a plu ? A moins que tu préfères ce qui suit lol.

Manehou : enfin qq'un qui me reconnaît ! merci ! Oui, je suis sadique !!

Ksizou : lol, aux reviews et à moi, on va dire, pour pas faire de jaloux (c que c'est sensible une review, mine de rien ;-) ) Euh... T'es sûre que c'était mes poésies ?? J'en ai bien envoyée mais je voudrais pas que tu me félicites pour quelqu'un d'autre lol. Si c'est bien moi, c'est lesquelles que tu as lues ??? Une fin queue de poisson ? genre : « Ils s'éloignèrent main dans la main sans regarder en arrière. S'ils l'avaient fait, ils auraient vu les deux yeux rouges et oblongs qui les fixaient, une main argentée serrée sur un poignard. » ? lol Naaan ! quand je finis, je finis. En fait, là, j'offre seulement une histoire au-delà de l'histoire (tu comprendras en lisant la fin)

Lyly-Potter : celui-ci devrait encore plus te plaire alors ! On va espérer une fin en beauté, mais ça, c'est à toi et aux autres lecteurs d'en juger !

Dji : Wha ! je reçois ta review à la dernière minute, juste avant d'envoyer ce bonus lol. Ben bien sûr que j'abuse ! Sinon je serai pas un auteur digne de ce nom ! lol Ben des mages noirs, y'en aura toujours ! Avant Vold, y'avait Grindelwald, et après vold, y'aura... je sais pas qui mais les aurors ont encore de quoi faire lol

Alpo : (chapitre 14) Bon, si t'es encore là, c que je suppose que ça t'a plu lol. Alors voici la fin !

ET VOILA ! C'est la fin de fin de chez fin. Fallait bien y arriver lol ! A vous de juger si ça fini en beauté ou non ;-)

Chapitre bonus (3)

La bouche à demi ouverte, le souffle court comme s'il venait de se prendre un coup d'en l'estomac, Harry se demanda s'il n'avait pas une hallucination quelconque, et pourtant non, Séléné se trouvait bien là, devant lui.

Quatre années avaient passé et laissé sur la jeune fille les marques du temps apportées par le passage à l'âge adulte. Elle était devenue une jeune femme magnifique. Ses cheveux avaient poussé et ondulaient légèrement, des reflets acajous – sans aucun doute hérités de Tara – étaient apparus dans sa chevelure châtain et sa peau lisse avait la couleur de la chaleur et du soleil. Plus qu'avant on reconnaissait en elle les traits de ses parents : son nez et son front étaient les mêmes que ceux de Remus et son regard était le sien, quant à sa manière de se tenir, la forme de son visage et ses yeux, elle les tenait indubitablement de sa mère.

- Séléné... parvint-il à souffler.

- J'avais pensé des retrouvailles plus organisées mais les grandes cérémonies... remarqua-t-elle. Tu sembles... bien te porter...

Elle aussi le jaugeait, redécouvrait son visage et son apparence. C'était une étrange impression de se quitter au sortir de l'adolescence et de se retrouver quasiment adultes. Quatre ans, c'était aussi long que ça pouvait être court, mais pour eux, les années étaient devenues des siècles, depuis qu'ils avaient été obligés de mûrir plus vite qu'ils n'auraient dû.

Harry avait imaginé ces retrouvailles un nombre incalculable de fois, il avait pensé la moindre de ses paroles, de ses reproches et de sa colère mais tout s'effaçait maintenant. Il ne restait plus que lui et Séléné. La rancœur avait depuis longtemps disparu de son cœur et il aurait tant voulu la prendre dans ses bras, comme si rien ne s'était passé, mais ce n'était pas aussi simple.

- Tu es revenue il y a longtemps ? demanda-t-il sans que la réponse l'intéresse vraiment.

- Quelques heures, je suis passée voir Remus et Tara avant. Ensuite j'ai pensé qu'il ne valait mieux pas que je fasse une entrée théâtrale dans ce bâtiment.

Ce qui expliquait le comportement de Remus, Tara et Sirius, songea Harry.

- Je suis juste venue te prévenir de mon retour, poursuivit-elle, lui épargnant la peine de trouver quelque chose à dire. Nous pourrions nous retrouver demain au Chaudron Baveur, disons à une heure... Nous avons à parler.

Harry hocha la tête.

- Oui, nous avons... beaucoup de choses à nous dire je pense... D'accord, au Chaudron Baveur à...

- Harry ! Je viens de recevoir la confirmation de mes...

Chiara s'arrêta brusquement de parler et de marcher vers le jeune homme en apercevant Séléné. Elle s'approcha de Harry, perplexe, et lui attrapa le bras en souriant avec méfiance à la jeune fille.

- Bonjour, je m'appelle Séléné Lupin, je suis une amie de Harry, du temps où nous étions à Poudlard, annonça Séléné en tendant la main vers Chiara. Et tu dois être la petite amie de Harry ?

Apparemment adoucie, Chiara hocha la tête et serra la main de la jeune fille.

- En effet, Chiara Rivalis, se présenta-t-elle. Harry ne m'a jamais parlé de toi, ajouta-t-elle en lançant au jeune homme un regard légèrement réprobateur.

- Oh... euh... C'est que...

- Je suis partie depuis quatre ans maintenant, c'est compréhensible.

- Mais... Lupin... Tu es de la famille de Remus ? s'étonna Chiara.

- En fait, je suis sa fille.

Chiara ouvrit de grands yeux et sembla un peu mécontente de ne pas avoir été mise au courant de l'existence de Séléné.

- Qu'est-ce que tu disais tout à l'heure ? demanda Harry pour parer à toute question supplémentaire.

- Ah oui ! Mes parents m'ont répondu, tout est en ordre là-bas. Nous pourrons partir dans huit jours, juste après la fête pour Nora et Sirius.

- J'ai assez pris de ton temps, Harry. Je te laisse. Ravie d'avoir fait ta connaissance Chiara.

Elle s'éloigna et Harry s'empêcha mentalement de la retenir. Avec Chiara à ses côtés, ce n'était pas conseillé. Pourquoi avait-il fallu que Chiara arrive à ce moment en annonçant qu'ils se rendaient tous les deux chez elle ? Harry le regrettait amèrement mais ne manquerait pas le rendez-vous donné par Séléné.

La jeune fille attendit d'être hors de vue du bâtiment pour allonger le pas et s'arrêter dans un endroit tranquille. Là, elle prit une profonde inspiration tremblante en serrant les points pour retenir les larmes qui menaçaient de couler. Mais elle n'avait plus pleuré depuis de nombreuses années et ce n'était pas aujourd'hui qu'elle commencerait.

Elle se demandait si elle n'avait pas tort de vouloir discuter avec Harry, après tout, cette jeune fille, Chiara, semblait être quelqu'un de bien. Mais elle le devait à Harry, elle devait lui laisser la possibilité de choisir.

- Je savais bien qu'il s'était passé quelque chose pour que Remus et Tara soient aussi nerveux et heureux à la fois.

Hermione venait d'apparaître près d'elle, elle l'avait sans aucun doute suivie depuis le bâtiment cérémonial.

- Tu vas bien Hermione ?

- C'est pas vraiment à moi qu'il faut le demander, remarqua Hermione en secouant la tête.

Un long moment, les deux jeunes filles se regardèrent sans parler puis un sourire apparut sur le visage d'Hermione et elle serra Séléné dans ses bras.

- Je ne t'en veux plus, tu sais. C'était courageux de ta part d'avoir fait tout ça, même si c'était stupide de t'enfuir de la sorte. Mais peu importe, tu es revenue maintenant.

- Merci Hermione, sourit Séléné. Merci beaucoup.

- Bah ! Si on reste toujours sur cette histoire, on n'avancera jamais, alors autant tourner la page.

- J'ai l'impression que tout le monde a su s'y retrouver après mon départ.

- Oh oui, acquiesça Hermione. Même sans toi, on peut continuer à vivre, tu sais, ajouta-t-elle en souriant malicieusement. Mais et toi, où étais-tu pendant tout ce temps ?

- J'ai... beaucoup voyagé. Fais des petits boulots à droite à gauche... J'ai beaucoup appris et j'ai fini par me dire que j'en avais assez vu, alors je suis revenue.

Hermione l'observa un instant et sourit faiblement.

- Il n'a pas cessé de penser à toi, tu sais ? Pendant tout ce temps, toutes ses pensées étaient tournées vers toi.

- Je ne veux rien lui imposer, juste le laisser choisir. Il aime beaucoup Chiara aussi.

- Oui, il... aime beaucoup Chiara... Mais toi, Séléné, il t'aime tout court et c'est toute la différence. Il est temps que tout s'arrange, tu ne crois pas ?

- Nous verrons bien...

Harry et Séléné étaient tous deux installés à une table reculée du Chaudron Baveur. Dés leur arrivée, ils avaient passé une sorte de contrat silencieux qui faisait qu'ils parlaient entre eux comme auraient pu le faire deux amis.

- An partant d'Angleterre, raconta Séléné, je suis allée en Australie, je voulais retrouver Gerald Hargow. Mais il a disparu. J'ai entendu dire qu'il avait faussé compagnie à des sorciers qui le surveillaient – sûrement ceux de Dumbledore – et qu'on ne l'avait plus revu. Je doute qu'il réapparaisse un jour... en tous cas il n'a pas intérêt.

- Tu es restée longtemps là-bas ?

- Non, je ne restais jamais plus de trois semaines dans un même endroit. J'ai voyagé à travers les continents et j'ai découvert tous les climats possibles. J'ai ainsi perfectionné mes connaissances sur les potions et sur la magie en général, mais j'en ai eu assez de rouler ma bosse. J'ai besoin de me poser maintenant.

- Tu vas...rester en Angleterre ?

- Peut-être, je ne sais pas trop...

- Ce n'est pas une réponse, remarqua Harry en fronçant les sourcils.

- Chiara a l'air d'être une fille bien, répondit Séléné en faisant tournoyer sa boisson dans son verre. Et elle t'aime.

- Tu ne la connais pas, comment... Ah oui, l'empathie, grommela Harry.

- C'est un sixième sens pour moi, s'excusa Séléné. Pour ne plus voir, tu dois fermer les yeux, c'est pareil pour l'empathie, ce n'est pas un réflexe.

- Oui, Chiara est une fille bien, dit Harry. Elle est gentille, douce, elle sait ce qu'elle veut... Mais je ne crois pas que...

- Tu as des nouvelles de Drago Malefoy ? le coupa Séléné.

- Malefoy ? s'étonna Harry.

Il grimaça.

- Pas vraiment, on n'est pas exactement restés en contact, si tu vois ce que je veux dire. Je crois qu'il s'est fiancé... Je plains son amie, quoi qu'elle doit être un peu cruche.

Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de Séléné.

- A ce que je vois et ce que je sais, tu fais perdurer la tradition qui existe entre ton parrain et Severus.

- Et si tu me disais ce que tu veux exactement ? répliqua Harry en fronçant les sourcils. Depuis quand t'as pris l'habitude de tourner autour du pot ?

Séléné soupira et se frotta le front.

- Je ne suis pas la seule à le faire, dit-elle enfin, tu sais pourquoi je suis là. J'ignore ce qui a pu se passer pour toi pendant ces quatre années et je ne crois pas que je veuille le savoir. Tu ne veux pas que je tourne autour du pot ? Ok, je vais jouer franc jeu. Je t'aime encore Harry. Je ne sais pas ce qui s'est passé pour que mes sentiments pour toi résiste à tout ce temps, je n'y croyais pas avant mais maintenant, les choses sont ainsi. Je ne te demande rien. Je ne suis pas une fragile petite fille qui mourra de désespoir si tu me rejette, J'ignore ce qu'il en est pour toi parce que j'ai bloqué mon empathie en rapport avec toi et je le ferai jusqu'à ce que tu me donnes une réponse... ou que tu ne me dises rien.

Harry ouvrit la bouche mais elle le prit de vitesse.

- Prends le temps de réfléchir Harry, tu as une semaine, si j'ai bien compris. Tu sais où me trouver, si tu veux me répondre ou non, c'est tout à ton honneur, je connaîtrai ta réponse.

- Et si jamais ma réponse est non ? demanda Harry.

- Alors nous ne nous reverrons plus, je t'ai déjà dit que j'avais horreur de l'hypocrisie. Peut-être à plus tard.

Elle se leva et sortit et Harry posa sa tête entre ses mains. Valait-il vraiment la peine qu'il se casse autant la tête ?

- Je lève mon verre à deux personnes d'exception, que j'estime autant que je m'apitoie sur eux pour la folie qui ravage leurs cerveaux, déclara Remus en portant un toast. A Sirius et Nora !

- A Sirius et Nora ! scandèrent toutes les personnes présentes en éclatant de rire.

Harry regarda Sirius embrasser Nora non loin de lui et sourit. Depuis longtemps maintenant, il avait oublié comment était son parrain du temps de la fuite et de la guerre. Sirius avait retrouvé tout son charme sans perdre une once de son entrain et de sa vitalité et Harry se réjouissait du bonheur dans lequel il baignait.

- On pourrait être en train de célébrer un mariage, mais non, grommela Mme Weasley. Franchement, qui aurait l'idée de fêter un non-mariage ?

- Sirius et Nora ? suggéra Hermione en souriant.

- Ma chère Molly, telle était la seule solution pour qu'on arrête de nous faire des sous-entendus à tout bout de champ, remarqua Sirius d'un ton exagérément poli.

- Pourquoi le mariage serait-il obligatoire ? s'exclama Nora. Il me plait bien mon nom, Nora Black, je vous demande !

- Qu'est-ce que tu as contre mon nom ? rétorqua Sirius.

- Oh ! Il est magnifique, c'est certain, mais quand on voit les illustres sorciers qui l'ont porté... ricana Nora.

- Aucune importance, assura Sirius en prenant un air à la fois digne et moqueur, je rattrape amplement tous les crétins de la famille. J'offre enfin une véritable dignité à ce nom.

Nora pouffa.

- Ben dis-moi, ça me rassure encore plus de savoir que je ne le porterai jamais quand tu me dis ça.

- Quoi ?

William Stuborn, le père de Nora, poussa un soupir.

- Moi qui rêvais de te voir un jour dans une magnifique robe blanche de mariée, remarqua-t-il. N'as-tu pas honte de faire ainsi s'écrouler les espoirs de celui qui t'a faîte ?

Nora secoua la tête.

- Bien essayé papa ! Si, si, je t'assure, tu t'améliores de jour en jour.

- Qui ne tente rien n'a rien, rigola son père.

Harry se leva en s'excusant auprès de Chiara et se rendit derrière la maison. Ils se trouvaient tous au Terrier, où il était plus pratique d'organiser une fête qu'au square Grimmaurd. En effet, Sirius était finalement resté dans sa maison familiale, sauf qu'elle était maintenant méconnaissable. Après de multiples travaux et une nouvelle décoration choisie – non sans mal – d'un commun accord entre Nora et Sirius, la demeure était devenue un endroit joyeux et convivial, inondé de lumière – ils avaient surtout fini par réussir à enlever les portraits de la mère de Sirius, ce qui avait immédiatement allégé l'ambiance du lieu.

Aujourd'hui, assis sur une butte non loin de la maison des Weasley – qui avait également subi quelques modifications à la suite de l'augmentation de M. Weasley – Harry se sentait aussi heureux que désemparé. Il partait demain et n'avait toujours pas donné sa réponse à Séléné ni parler à Chiara.

De l'autre côté de la maison, il entendit la voix perçante de Dobby, en train de discuter joyeusement avec Ron. L'elfe de maison travaillait en effet pour les Weasley depuis deux ans. Ils le payaient cinq Gallions par mois – en ayant beaucoup insisté – et Dobby était devenu en quelque sorte le dixième membre de la famille Weasley. Il mangeait avec eux – même s'il n'avait pas été facile à Mme Weasley de lui faire comprendre qu'il était bienvenu parmi eux – et les Weasley le considérait plus comme un ami que comme une aide.

- Ça a pas l'air d'aller fort, remarqua la voix de Sirius.

- Qui a gagné ? sourit Harry.

- Nora, bien sûr, grommela Sirius, elle a quasiment toujours le dernier mot. Attention, j'ai bien dit quasiment !

Harry rigola.

- Vous avez parlé avec Séléné je suppose, qu'est-ce que vous avez décidé ?

- Pour le moment rien, grimaça Harry, je... ne sais pas trop quoi faire.

- Ouais, je vois...

Sirius passa sa main derrière sa tête en soupirant.

- Ecoute, je suis pas doué pour parler de ce genre de truc. Tu vois, moi, j'ai pas l'habitude de me prendre le chou avec ça et j'ai eu du bol de tomber sur Nora.

- Mais avant, avant Azkaban, tu as bien dû aimer des filles, non ?

L'homme éclata de rire.

- Je pensais que tu me connaissais mieux que ça, s'esclaffa-t-il. Je profitais de la vie, tu comprends ? J'étais pas comme ton père, qui a trouvé le grand amour assez jeune. Moi, j'allais à droite à gauche, je m'amusai. Il grimaça. Je suppose que j'ai pas été très sympa avec certaine de mes conquêtes mais j'étais jeune et j'avais envie de vivre.

- Parce que tu as changé ? demanda Harry avec un sourire moqueur.

- Pas vraiment, reconnut Sirius, je mords la vie à pleine dent mais maintenant que j'ai rencontré Nora, nous sommes deux sur la route et c'est génial. Pourquoi chercher ailleurs le bonheur quand il est prés de soi ?

Harry haussa un sourcil.

- C'est de toi, ça ?

- De ton père, avoua Sirius, j'espérai que tu ne le demanderais pas, je passe encore pour un idiot. Enfin bref, je vais te dire un truc que j'ai dit à Remus il y a de nombreuses années : Arrête un peu de te servir de ta tête pour une fois, et réfléchis avec ton cœur et ton instinct. Tu vas quand même pas passer à côté de ta vie juste parce que tu cogites trop ?

Harry ne répondit pas et Sirius lui donna une tape sur l'épaule avant de retourner près des autres. Ecouter son instinct et son cœur...

Le lendemain, ils se retrouvèrent au terminal des Portoloins, en attendant le départ de celui pour Milan – Chiara n'aimait pas transplaner et c'était la raison pour laquelle ils utilisaient ce moyen de transport.

Harry et Chiara partaient pour un mois et demi chez cette dernière et Sirius, Remus, Tara, Ron et Hermione ainsi que Mme Weasley étaient venus leur dire au revoir. Enfin, leur Portoloin fut annoncer et ils attrapèrent la barre à laquelle se tenaient déjà dix personnes. Harry et Chiara leur firent un signe de la main puis disparurent en même temps que les autres voyageurs pour l'Italie. Ron passa son bras autour des épaules d'Hermione.

- Eh bien voilà, il a choisi, dit-il simplement. On n'a plus qu'à attendre six semaines pour le voir et qu'il nous raconte comment c'est, l'Italie.

- J'espère quand même qu'il va nous écrire, remarqua Hermione en souriant.

Son sourire devint une petite moue attristée

- Mais tout de même, je ne suis pas sûre qu'il ait assez réfléchi...

- C'est toujours pareil, hein ? Tu ne le crois pas capable de décider par lui-même.

- Qu'est-ce que tu insinues ?

Ils s'éloignèrent en se disputant tandis que tous ceux qui avaient également assisté au départ de Harry et Chiara se dispersaient après s'être salués.

Séléné sortit de l'ombre dans laquelle elle était restée une fois qu'elle fut sûre que tout le monde était parti et regarda un instant les gens qui prenaient place autour d'un Portoloin en partance pour Hambourg, au même emplacement d'où était parti celui pour Milan. Un sourire triste se dessina sur ses lèvres et elle sortit à son tour du terminal.

Il faisait grand soleil aujourd'hui et Séléné s'arrêta un instant dehors pour offrir son visage aux rayons chauds du soleil sur sa peau avant de se diriger à pas tranquilles vers un parc tout proche. Quand elle fut sûre que personne ne pouvait la voir, ni l'entendre, elle transplana et se retrouva sur la plaine où avait eu lieu la dernière bataille.

Elle frissonna et se laissa tomber accroupie. Pour la première fois depuis une quinzaine d'années, des larmes coulèrent sur son visage, des larmes amères et douloureuses qui lui brûlaient le visage et tordaient son cœur en la faisant souffrir. Elle resta plusieurs minutes dans cette position et cet état, jusqu'à ce qu'un claquement sec retentisse et qu'elle se redresse vivement.

Harry lui adressa un sourire hésitant.

- Je savais bien que tu serais...

Il s'arrêta en voyant ses larmes et, inquiet, s'approcha d'elle en levant sa main pour essuyer sa joue droite.

- Tu pleures ? demanda-t-il.

Elle lui attrapa la main, abasourdie.

- Qu'est-ce que tu fais là ? dit-elle d'une vois rauque. Tu étais partie avec Chiara.

- Oui, grimaça Harry en portant son autre main à sa joue gauche, sur laquelle une marque écarlate était apparue. Je ne savais pas quoi faire, j'ai réfléchis toute la nuit à quelque chose que m'avait dit Sirius et quand on est arrivé à Milan, j'ai compris. J'ai voulu l'expliquer à Chiara mais... enfin, elle l'a mal pris et ça se comprend.

- Elle t'a giflé ? sourit faiblement Séléné.

- Elle est italienne, répondit Harry en se frottant de nouveau la joue. Mais je ne m'en fais pas pour elle, elle n'arrêtait pas de me parler d'un de ses amis, un garçon adorable qu'elle appréciait beaucoup...

- Tu es revenu pour...

- Pour profiter de la vie et suivre ce que me dicter mes sentiments, termina Harry.

Il attrapa le visage de Séléné entre ses mains et l'embrassa.

- Je t'aime Séléné, murmura-t-il. Fou que je suis, je t'aime plus que jamais je n'ai aimé et je veux passer le reste de ma vie avec toi, je veux sentir ta présence, sans cesse, près de moi.

Séléné sourit et de nouvelles larmes coulèrent, mais celles-ci étaient douces et heureuses. Elle l'embrassa à son tour.

- On va tirer un trait, ajouta Harry. Et on va recommencer.

- Oui, on marchera enfin dans la même direction.

Elle l'enlaça et il la berça dans ses bras. Plus de doutes, ni d'incertitudes, ça ne servait plus à rien. Maintenant, il fallait juste songer à vivre.

Ah ! J'allais oublier ! Juste quelques lignes pour ceux qui aiment savoir ce que l'avenir peut réserver... Ça se passe plusieurs années après, dans le Poudlard Express...

Un jeune garçon regardait d'un air morose le paysage qui défilait derrière la fenêtre. Il était en première année à Poudlard et, bien qu'il soit heureux de pouvoir enfin se rendre dans le collège, il aurait préféré que ses amis et sa sœur viennent avec lui – ils avaient un an d'écart et ceux-ci devraient attendre l'an prochain pour entrer à Poudlard.

De toute façon, ça ne sert à rien de ruminer, songea-t-il, je vais sûrement faire connaissance avec d'autres élèves.

Il marcha le long du couloir du wagon jusqu'à entrer dans un compartiment où se trouvait une fillette de son âge, aux cheveux blond platine, qui le regarda entrer comme s'il était indésirable.

- Qu'est-ce que tu veux ? demanda-t-elle avec morgue.

- M'asseoir. C'est pas interdit, que je sache ? répondit-il en fronçant les sourcils.

- Eh bien assied-toi, alors.

Elle l'observa un instant, notant ses cheveux noirs aux reflets rouges et ses yeux noisette.

- Tu es en première année, toi aussi ? demanda le garçon.

- En effet. J'aurai préféré avoir encore des précepteurs mais ma mère a insisté auprès de mon père pour que je vienne à Poudlard, dit-elle avec un soupir digne.

L'attitude de la fille amusait le jeune garçon plus qu'elle ne l'agaçait. Il eut un sourire moqueur.

- Tu avais peur d'être contaminé par la bonne humeur qui règne à Poudlard ?

Elle le regarda avec indignation.

- Comment oses-tu ?

- T'as pas l'air très amusante, ricana-t-il. Sais-tu seulement ce que signifie le mot amusement ? Ça doit être passionnant d'être ton ami.

- Je ne me laisserai pas insulter de la sorte ! s'exclama-t-elle en sortant sa baguette.

Elle la pointa vers le garçon avec rage et un rayon jaune en sortit. Heureusement, il avait eu le temps de sortir la sienne et dévia le sort. Il éclata ensuite de rire.

- Hé ! On dirait que t'as des ressources, quand même !

Il tendit sa main en adressant un immense sourire à la fille.

- Allez, on repart sur de nouvelles bases ?

Elle le regarda un instant en fronçant des sourcils, l'air méfiant, puis finit par se détendre et l'ombre d'un sourire apparut sur son visage.

- Je m'appelle James Potter, se présenta le garçon.

- Korè Malefoy, répondit la fille.

Et valà ! Maintenant, y'a plus qu'à les laisser tranquille !

That's all, folks !

J'espère que ça vous a plus et que ça vous aura fait passer quelques bons moments (au moins un p'ti peu, lol)

Petite précision :

Koré, c'est l'autre nom de Perséphone. Perséphone était la personnification du renouveau de la nature au printemps. (pour plus de précision, ouvrez un dico, lol)

Pour ceux qui se le demandent, dans mon esprit, Koré et James resteront tjs juste des amis, mais après, c vous qui imaginez lol