virg05 : merci pour ta review. Voilà la suite.

Anna Potter : arrête, ta fic est aussi bien que la mienne (peut-être même mieux). Je pense que ma fic a certain défaut (personne n'est parfait) mais ils sont sûrement très petit pour que personne ne les voit (là, j'essaye d'être modeste. J'espère que j'ai convaincu tout le monde!). Une dernière chose : MERCI !

Je suis vraiment désolé de mon retard mais j'ai des excuses et des bonnes. Alors, la première, c'est que j'avais mon brevet blanc et la deuxième c'est que ce chapitre est plus long que les précédents.

Chapitre 4 : Les Etats-Unis, la côte Est

Hermione, Ginny et Ron avaient passé la nuit dans un petit hôtel du port et voyageaient maintenant dans autocar vers Philadelphie. Leur enquête les avait d'abord mis sur la piste d'une petite ville du nom de Portsmouth mais ce n'était qu'une fausse alerte. Ils étaient donc revenus à Virginia Beach et avaient repris leur enquête au début. Finalement, ils découvrirent que Harry vagabondait dans les rues de Philadelphie.

Cela faisait deux heures qu'ils roulaient et les deux filles dormaient pendant que Ron lisait une bande dessinée sorcier. L'autocar s'arrêta enfin à Charlottesville. Ron réveilla sa soeur et Hermione d'un petit coup sec sur l'épaule droite de chacune et ils descendirent de l'autocar pour se dégourdir les jambes. Ils marchaient dans la rue principale quand Hermione poussa un petit cri à peine inaudible mais assez pour que Ron l'entende.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Hedwige.

-Tu dérailles complètement.

-Non, elle a raison. Regarde !

En effet, la jolie chouette blanche de leur ami commun descendait vers eux. Elle s'arrêta sur l'épaule de Ron qui détacha l'enveloppe des pattes de la chouette.

Faites attention, Voldemort a envoyé des hommes vous attaquer.

Harry

Juste à ce moment-là, ils entendirent des cris de terreur venant de derrière. Ron entraîna les deux filles avec lui dans une ruelle.

-Combien sont-ils ? demanda-t-il.

-Une dizaine, peut-être une vingtaine. Je n'en sais rien.

-On va être dépassé en nombre.

-C'est sûr qu'il nous faudrait de l'aide. Mais je ne vois pas comment on pourrait en avoir. De toute façon, on n'a pas trop le choix, il faut aller se battre. On ne va quand même pas rester ici à attendre qu'ils aient fini de massacrer tous ces pauvres moldus ! répliqua Hermione en s'élançant dans la rue principale, sa baguette en main.

Ron parut abasourdi. Ginny le frappa d'un petit coup de poing sur l'épaule pour lui faire reprendre ses esprits. Puis, elle rejoignit Hermione bientôt suivit de Ron. Tout trois essayèrent de limiter les morts mais les Mangemorts étaient trop nombreux. Hermione et Ron s'en sortait assez bien mais Ginny commençait à être en difficulté. Le Mangemort avec qui elle se battait envoya sa baguette à 3 mètres d'elle et la força à reculer. Bientôt, elle toucha le mur et ne put plus le faire. Le Mangemort se mit à sourire de toutes ses dents et pointa sa baguette sur Ginny. Il ouvrit la bouche et tomba à genoux. Sa main lâcha sa baguette et il s'étala de tout son long aux pieds de Ginny. Il y avait un poignard dans son dos. Ginny chercha du regard qui avait tué le Mangemort. Elle vit une silhouette disparaître dans une ruelle sombre. Elle tourna sa tête pour vérifier que personne ne pouvait l'attaquer et Ginny entraperçut son visage, à moitié caché par l'ombre de la ruelle.

Ginny reprit ses esprits et regarda autour d'elle. Au milieu des nombreux morts moldus, Ron et Hermione étaient en mauvaises postures : les Mangemorts formaient un cercle où ses deux compagnons étaient au milieu. Ginny savait qu'elle n'avait aucune chance mais, pour rien au monde elle ne laisserait tomber son frère et sa meilleure amie. Elle allait ramasser sa baguette mais quelqu'un lui mit une main sur l'épaule.

-Vous avez peut-être besoin d'aide, Miss Weasley ?

-Professeur McGonagall !

-Nous ne sommes plus à Poudlard, vous pouvez m'appeler Minerva.

Ginny regarda autour d'elle. Les membres de l'Ordre du Phénix étaient là, ainsi que plusieurs Aurors. Les Mangemorts étaient maintenant en nombre inférieur et tous, sans exception, s'enfuir en transplanant. Ginny courut vers Hermione et Ron, tous deux en très mauvais état. Ron la serra dans ses bras tandis qu'Hermione allait à la rencontre de Dumbledore.

-Dumbledore, comment avez-vous su que nous étions en difficulté ?

-J'ai mené ma petite enquête. J'avais le pressentiment que vous ne disiez pas la vérité et j'avais raison. Mais pour être sûr, j'ai demandé à Minerva d'aller à Beltford et elle découvrit que vous ne suiviez pas Harry de près mais que vous le cherchiez. J'aurais aimé que vous soyez franche avec moi, Hermione.

-Harry ne voulait pas que vous sachiez. Et puis, je ne vous ais pas vraiment menti. Dans ma lettre, j'ai dit que nous suivions Harry, or c'est ce que nous faisons, avec un peu de retard.

-Pourquoi Harry s'est-il enfuit ?

Hermione sortit d'une de ses poches la lettre de Harry que Dumbledore lut avec attention. À la fin de sa lecture, il fronça les sourcils.

-Je vois. Eh bien, je pense que nous ne vous serons d'aucune aide dans cette recherche. Harry a été très habile sur sa fuite. Si toute fois, Voldemort venait à vous attaquer une nouvelle fois, prenez cette boule dans votre main et serrez-là.

Dumbledore sortit de sa poche une petite boule colorée de dégradés de bleus et la mit dans la main de Hermione.

-Comme ça, l'Ordre sera tout de suite prévenus et nous pourrons venir vous aider sans aucune minute de retard.

-Merci.

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Lucius Malefoy hésitait depuis quelques minutes à prévenir son Maître de son échec. Finalement, il toqua sur la grande porte en bois ancien. Ce fut Pettigrow qui lui ouvrit. Il jeta un coup d'oeil de mépris à celui-ci et entra. Il s'agenouilla à quelques mètres du grand Mage noir et ne releva pas la tête pour lui parler.

-Alors, Malefoy, qu'ont découverts mes Mangemorts ?

-Rien, Maître.

-Pourquoi ?

Lucius déglutit bruyamment.

-L'Ordre du Phénix les a arrêté alors qu'ils allaient réussir leur mission.

-Vraiment ?

-Ils étaient supérieurs en nombre, il y avait aussi des Aurors…

-Je n'ai pas besoin de stupides excuses, Malefoy !

-Mais, Maître…

-Tais-toi ! Tu sais ce qui arrive à ceux qui ont échoué ?

-Maître, je vous en supplie, pas ça ! Maître, s'il vous plait !

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Les membres de l'Ordre du Phénix avaient lancés des sortilèges d'Amnésie aux moldus survivants. Ginny observa attentivement toutes les figures des moldus mais ne vit pas celle de son mystérieux sauveur. Elle regarda les visages des morts mais ne le vit pas non plus. Il était encore en vie et savait tout sur elle et ses amis.

Les membres de l'Ordre repartirent et Hermione, Ginny et Ron montèrent dans le car qui continua son chemin vers Philadelphie. Ils voyagèrent pendant trois jours et arrivèrent à Philadelphie au milieu du quatrième jour. Entre temps, Hermione avait renvoyé Hedwige à Harry avec une lettre lui disant que tous trois étaient sains et saufs.

À Philadelphie, Ginny et Ron furent impressionnés mais Hermione haussait les épaules en disant :

-Et vous n'avez pas encore vu New York.

Ils s'installèrent dans un petit hôtel pas cher et commencèrent leur recherche. Ils parcoururent ainsi en long et en large la ville pendant deux jours avant de trouver quelqu'un ayant vu Harry. C'était un clochard qui dormait sous un pont depuis quatre ou cinq ans et eux avait plutôt cherché dans les personnes modestes ou assez riches.

C'était par hasard qu'ils l'avaient trouvés. Ron commençait à désespérer et s'était assis sur le rebord du pont. Hermione se mit en colère et lui avait donné un coup de poing plus fort qu'elle ne l'avait voulu et Ron tomba à la renverse dans l'eau gelée. Le clochard avait plongé et ramena Ron sur la terre ferme. Celui-ci se débattit de l'emprise du clochard après avoir sentit l'infecte odeur d'alcool du pauvre homme. Hermione et Ginny arrivèrent en courant et pendant que Ginny séchait Ron avec un sort, Hermione occupait le clochard en lui demandant, sans grand espoir, si il avait vu Harry.

-Ce type est un Saint ! cria-t-il à tue tête.

Hermione essaya de le faire taire mais sans résultat. Finalement, elle s'énerva et lui donna une claque. Une grosse trace rouge représentant la main de la jeune sorcière resta sur la joue de l'homme.

-Est-ce que vous allez enfin vous taire ?

L'homme fit un signe de la tête, montrant qu'il allait le faire. Il ressemblait maintenant à un petit chiot apeuré.

-Quand l'avez-vous vu ?

-Il y a deux jours. Il m'a demandé où le car pour New York partait. Je lui ais répondus et pour ma remercier, il m'a donné sa valise avec plein de nourriture et de vêtements chauds.

-Ce n'était pas si difficile, non ?

-Non, miss.

-Bon, alors, où se trouve l'endroit pour aller à New York ?

Le clochard lui indiqua sur le plan que lui présenta Hermione et ils prirent congé de cet homme empestant l'alcool pour se rendre à la station de cars où ils achetèrent trois billets pour New York. Ils partirent le soir même, Hermione ayant le « mal du pays ».

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-Crabbe, Goyle, j'aimerais que vous continuez la mission que votre compatriote Malefoy vient de réduire à un échec cuisant. Suivez les amis de Potter pour qu'il vous aime à ce petit morveux. Et là, vous m'appellerez.

Les deux Mangemorts s'agenouillèrent pour montrer leur obéissance totale au Seigneur des Ténèbres. Puis, ils sortirent à reculons.

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Le voyage de Philadelphie à New York dura quatre jours. Ron commençait à en avoir marre de ces voyages en car et ne cessait de râler.

-On ne pourrait pas transplaner ?

-Je te l'ais déjà dis, Ron, c'est NON !

-Dis-moi au moins pourquoi !

-Pour la simple et bonne raison que Harry a pu s'arrêter dans une petite ville avant New York et qu'on n'a pas le droit à une autre erreur. On a assez de retard comme ça !

-Eh bien Harry a du aussi prévoir ton magnifique sens des recherches et il doit savoir que tu feras tout ce qu'il faut !

-Et comment veux-tu transplaner au milieu de tout ces moldus ?

-Je ne voudrais pas interrompre cette discussion mais vous parlez beaucoup trop forts et comme l'a si bien dit Hermione, nous sommes au milieu de moldus et je suis à peu près certaine que très peu d'entre eux savent ce qu'est transplaner et ignorent que les moldus, c'est eux.

Ginny avait eut raison d'intervenir car la plupart des gens présent dans le car les regardaient comme des animaux dans un zoo ou des trapézistes dans un cirque. Hermione et Ron rougirent, le visage de Ron égalant presque la couleur de ses cheveux, et se turent jusqu'à la fin du voyage.

Quand ils arrivèrent à New York, Ron descendit presque en courant sous le regard amusé de sa petite soeur. Hermione, elle, serra les lèvres. Dans cette posture, elle ressemblait étrangement à Minerva McGonagall ce qui faisait toujours rire les deux Weasley. Ils décidèrent de prendre un petit appartement car Hermione pensait que, à New York, soit les hôtel était chers, soit ils étaient sans hygiènes.

Cette fois-ci, ils commencèrent par les clochards et ce fut une erreur. Ils perdurent une semaine. Les rapports entre Hermione et Ron se dégradaient, à force d'échecs. À la fin de la semaine, ils se couchèrent tous les deux très tôt, sous l'influence de Ginny qui commençait à en avoir ras-le-bol de leurs incessantes disputes. Ginny lisait le journal, dans l'espoir de voir quelque chose à propos de Harry mais, au fond d'elle, elle savait très bien que le survivant ne se ferait pas remarquer. Elle s'endormit très vite, sa tête sur le journal.

Ginny fut réveillée par Hermione qui retirait avec violence le journal de dessous la tête de Ginny.

-Hermione, qu'est-ce que tu fais ?

-Regarde !

Il y a deux semaines, dans Wall Street, un mystérieux inconnu à sauver les nombreux passagers d'un bus qui a failli s'écraser contre un mur. Personne ne sait comment il a fait mais, grâce à lui, de nombreuses vies ont été sauvés et nous le remercions de tout notre cœur.

Paul Kelpiens

-Je suis sûre que c'est Harry. Je vais aller interroger ce journaliste. Reste ici avec Ron.

Hermione s'habilla rapidement et sortit à toute vitesse. Juste à ce moment-là, Ron se leva et entra dans la cuisine où Ginny avait fait du café, à l'aide d'un sort, bien évidemment.

-Hermione dort encore ?

-Non, elle est partie interroger un journaliste.

-Et pourquoi ça ?

-Elle est persuadée que c'est Harry la personne dont parle cet article, répondit-elle en tendant le journal à son frère.

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Hermione entra dans le bureau du journaliste Paul Kelpiens. C'était un grand homme aux cheveux blonds cendrés, aux yeux vert émeraude, au nez camus et aux lèvres fines, se voyant à peine. Malgré cela, il devait avoir à peine 24 ans. Hermione s'assit sur une chaise qu'il lui montra et, sans laisser au jeune journaliste le temps de parler, elle sortit la photo de Harry et la posa sur la table. Paul Kelpiens regarda la photo avec intérêt et sourit.

-Où avez-vous trouvez cette photo ?

-Cela ne vous regarde pas. Est-ce que c'est lui qui a sauvé ces personnes dans le bus ?

-Il ressemble beaucoup au portrait robot qu'une des victimes a fait.

-Je vous remercie.

Hermione se leva et sortit. Elle sortit de l'immeuble mais fut retenus par Paul Kelpiens.

-Vous connaissez cet homme ?

-Peut-être.

-J'aimerai savoir son nom.

-Non.

-Pourquoi ?

-Parce que c'est ainsi. Maintenant, si vous voulez bien me rendre mon bras, il faut que je parte.

-Très bien. Mais je ne vais pas en rester là, Miss... ?

-Au revoir, monsieur Kelpiens.

Hermione dégagea son bras et laissa perplexe le journaliste. Dès qu'elle fut sûre qu'il ne pouvait plus la voir, elle sortit de poche un petit bout de papier qu'elle avait volé dans le bureau de Kelpiens où il était écrit le nom et l'adresse d'une des victimes de l'accident.

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-Mrs Parker ?

-C'est moi.

-Je m'appelle Hermione Granger et je suis une amie de celui qui vous a sauvé.

-Entrez, entrez, je vous en prie.

Mrs Parker était une femme d'âge mûre, aux cheveux noirs et aux yeux marron. Elle avait la jambe droite dans un plâtre, sûrement à cause de l'accident pensa Hermione.

-Comment va-t-il ?

-Pour tout vous dire, madame, je n'en sais rien. Il a eut des problèmes avec ses parents et depuis, on ne l'a pas revu. Mais, le problème est que sa mère va mourir et qu'il faut absolument le retrouver avant que cela n'arrive.

-Je comprends tout à fait.

-Madame, j'ai besoin de savoir s'il est venu vous voir après l'accident et, si oui, ce qu'il vous a demandé ou dit. C'est très important.

-Il est venu me voir deux jours après que je sois rentrée de l'hôpital. Il a pris de mes nouvelles et nous avons discuté toute l'après-midi. J'ai voulu l'inviter à dîner mais il a refusé disant qu'il devait partir le soir même pour Boston.

-Je vous remercie infiniment, Mrs Parker. Vous ne savez pas à quel point votre précieuse information peut nous servir.

-J'espère que vous le retrouverez.

-Merci, de la part de sa mère, merci beaucoup.

-Si jamais vous avez besoin de quoi que se soit, n'hésitez pas. Je lui dois ma vie, et ça, c'est beaucoup, croyez-moi.

-Je le sais. Maintenant, si je veux arriver à tant, il faut que j'y aille.

-D'accord. Bonne chance.

-Merci encore. Au revoir.

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Hermione acheta trois billets de train pour Boston et revint à l'appartement. Ginny et Ron déjeunaient tranquillement en lisant le journal.

-Alors ? demanda Ginny.

-Nous partons pour Boston.

-Encore en car, je suppose.

-En train, Ron, en train. Ça prendra que huit heures.

-Que huit heures ! Parce que pour toi, c'est peu ?

-Comparer à trois ou quatre jours, oui.

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Arrivés à Boston, ils prirent une chambre d'hôtel à bas prix puis se promenèrent dans la grande ville. Ron n'arrêtait pas de se retourner et cela agaça très vite Hermione. Elle lui lança d'abord un regard noir, puis comme Ron continuait à tourner la tête toutes les minutes, elle finit par exprimer son exaspération.

-Ron, est-ce que tu vas enfin cesser de te retourner ?

-J'ai l'impression qu'on nous suit.

-Tu es seulement paranoïaque !

-Je t'assure que…

-Ron, arrête de t'imaginer des choses qui ne sont pas et regarde devant toi avant que je m'énerve pour de bon.

-D'accord, d'accord. Mais quand on se fera attaquer, ne viendra pas dire que je ne t'avais pas prévenu.

-Et si on rentrait, intervint Ginny. Je suis épuisée et j'aimerai aller me coucher.

-Bonne idée.

Ils se couchèrent mais Ron ne dormit pas. Il regarda par la fenêtre et vit quelqu'un transplaner.

-Hermione, je viens de voir un Mangemort !

-C'était sûrement un rêve, répondit celle-ci d'une voix ensommeillée.

-Non, je suis sûr que…

-Laisse-moi dormir, Ron.

Ron soupira mais se recoucha quand même. Il ne dormit pas de la nuit. Il prépara le petit-déjeuner pour les deux filles et sortit, décidé à prouver ses dires. Il laissa un mot à côté du café et descendit. Il rencontra le gérant de l'hôtel et ils discutèrent un bon moment. Ron lui montra la photo de Harry qu'il avait emprunté à Hermione.

-Il est venu ici et m'a demandé de vous dire d'arrêter les recherches.

-Et si on n'accepte pas ?

-Revenez ce soir et je vous le dirai.

-D'accord.

-Alors, à ce soir, rouquin.

Ron se balada dans l'avenue et chercha s'il y avait des traces de magie dans le quartier grâce à un sort. Il eut confirmation de ce qu'il avait vu : quelqu'un avait bien transplané la nuit d'avant. Il rentra raconter cela à Ginny et prouver à Hermione que, pour une fois, elle avait tord.

-Ça ne prouve rien, Ron. Si cela se trouve, c'était un membre de l'Ordre chargé de nous surveiller pour nous défendre en cas d'attaque.

-Où alors, c'est un Mangemort qui nous suit pour qu'on le mène à Harry !

-C'est possible.

-Ah !

-Mais je suis sûre que ce n'est pas le cas. As-tu autre chose à nous dire ?

-Non !

Ginny crut bon de complimenter son frère pour le petit-déjeuner, cela détendrait l'atmosphère.

-C'est gentil de nous avoir fait le petit-déj'.

-De rien. Je n'arrivais pas à dormir, alors j'ai voulu vous faire plaisir. Mais on dirait que ça ne plait pas à tout le monde.

-Pas du tout, j'ai trouvé ça très sympa de ta part.

-Pourquoi « de ma part » ? Tu penses que je ne suis pas capable d'être serviable et de bonne humeur ?

-Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, mais puisque tu le prends comme ça.

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Le soir venu, Ron revint voir le gérant. Il avait laissé Hermione et Ginny chercher des traces de Harry pendant que lui rattrapait sa nuit.

-Après Boston, il est allé à Chicago.

-Merci. Euh, comment y est-il allé ?

-En train.

-Génial.

Ron acheta les billets et annonça sa victoire au deux filles.

-Bravo, Ron ! Mais tu aurais pu nous prévenir !

-Je ne savais pas si se réponse serait positive ou négative.

-Vraiment, Hermione, je pense que Ron a eut raison.

-À quelle heure est notre train ?

Ron sourit de satisfaction et donna à Hermione et Ginny leurs billets.

-C'est dans une demi-heure. On ferait mieux de se préparer.

Ron ramassa ses affaires et s'apprêta à les ranger dans sa valise mais Hermione le retint et lança un sort qui rangea toute la pièce.

-Tu commences à agir comme un moldu, toi !

-Ouais, à qui la faute ?

-Sûrement pas à moi.

-C'est bizarre, c'est justement à toi que je pensais.

-Je ne t'ai jamais empêché d'utiliser la magie !

-C'est ça.

-Tu racontes n'importe quoi !

-Alors, pourquoi tu t'énerves ?

-Tu n'es qu'un imbécile !

-C'est de moi dont tu parles ? Parce que…

-Silencio !

Ginny avait lancé ce sort sans s'en rendre compte. Hermione et Ron se calmèrent tout de suite et elle redonna à chacun sa voix.

-Excusez-moi, mais je n'en pouvais plus.

-C'est l'heure. Dépêchons-nous !


Voilà, j'espère que ça vous a plu.