Titre : la mort dans l'âme.

Auteur : Sladana

Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas et je n'en tir aucun profit financier.

Résumé : Le survivant n'a pas survécut au combat final mais Harry est pourtant loin d'avoir dit son dernier mot.

Note : Je sais que je commence beaucoup d'histoire sans les finir mais celle-ci ne comporte que quatre parties et sans déjà écrites donc si les reviews m'y encourage je publierais les 2 dernières parties le week-end prochain. Pour ce qui est de « la jeune fille et le corbeau » la fin approche et vous allez bientôt l'avoir (surtout avec l'arrivée de mes vacances le 12 février). Merci à tout mes lecteurs et à ma première lectrice : ma sœur.

2° jour :

Le soleil est levé depuis un moment et midi approche. Et ces deux marmottes ont déjà dormis trente-quatre heures ! Qu'ai-je fait pendant ce temps ? Je me suis rongé les sangs (pas de commentaires) pour savoir quand ils se réveilleront pour avancer dans mon sauvetage.

Ah ! Mione ouvrait un œil. Super ! Moins super : elle se mit automatiquement à pleurer. Ca réveille Ron qui va la calmer. On va peut-être pouvoir avancer !

Mione, le mot d'Harry, je crois que c'est important pour lui.

Mais je ne l'ai jamais vu porter ce collier.

Je sais, moi non plus. C'est pour ça que ça doit avoir une signification.

Là Ron m'impressionnait. Je pensais que ce serait Hermione qui trouverait mais visiblement j'avais sous-estimé Ron.

Il parle de voler, Mione. Prenons des balais et survolons le château, il y aura peut-être un autre message.

Tu plaisantes ? La surface est trop importante. C'est comme chercher une aiguille…

Dans une meule de foin, je sais. Alors prenons son balai.

Indiscutablement mon Ron est un génie. Je les suivis jusqu'à notre dortoir où j'avais soigneusement rangé mon balai. Aussitôt, à la vue de mes affaires, leurs visages se font plus sombres. Ca y est, Ron s'approchait de mon balai. A peine l'avait-il frôlé qu'il s'élevait dans les airs, comme prévu !

Qu'est que tu as fait ? demanda Mione.

Mais rien, rien du tout. On dirait qu'il…qu'il nous invite à monter.

Les balais ne font pas ça d'habitude, non ?

Non. Il a dû être ensorcelé.

Par Harry ?

Possible.

Tout deux sur mon balai, ils décollèrent et sortirent de la pièce par la fenêtre.

Il nous conduit où ? demanda Ron derrière Hermione.

Vers la forêt interdite. Ron…

Oui ?

J'ai peur.

Ne t'inquiète pas, je te tiens.

Mais Ron savait pertinemment que ce n'était pas ça qui lui faisait le plus peur. Et moi ? Je volais à leurs côtés, parfaitement libre, soulagé de tout poids corporel. Puis mon balai s'immobilisa.

Et là on fait quoi ? dit Ron.

Regarde, là dans les arbres ! Un truc rouge.

Ne bouge pas, je nous fais descendre.

Hermione attrapa l'enveloppe cartonnée rouge que j'avais mise là. J'avais opté pour cette couleur parce qu'elle se voyait bien mais à présent elle n'évoquait plus que le sang qui ne coulait plus dans mes veines. En l'ouvrant, mon amie en sortit deux photos, une de mes parents et une de Sirius, et un autre parchemin.

Fcpu n'cpvtg uqodtg

Q ng pqdng xgpkp

Htgswgpvg nc ucngvg

Jctta

Alors là il pousse un peu, s'énerva Ron, il…

Ses yeux s'embuèrent. Pendant un instant il avait oublié. Comme je voulais le soulager de sa peine.

C'est plus dur, admit Hermione. Le dernier mot comprend cinq lettres. Comme dans « Harry ». Il a dû aussi signer.

Bravo Hermione ! Si seulement tu pouvais m'entendre.

Donc son code c'est J à la place de H, C à la place de A…

Deux lettres plus loin dans l'alphabet ! s'exclama Ron.

Suivant cette logique ça nous fait :

Dans l'antre sombre

Où le noble venin

Fréquente la saleté

Facile !

Moi je ne vois pas du tout, avoua Hermione.

Ca fait référence à une discussion que nous avons eue un soir. Il avait beaucoup rit quand…

Des larmes coulèrent silencieusement, il les essuya d'un revers de manche.

…Quand je lui avais dis que du venin avait bien plus de valeur que cette saleté de Rogue.

Allons-y immédiatement.

Ils volèrent rapidement vers le château puis continuèrent à pied jusqu'aux cachots de Rogue.

Tu crois qu'il est là ? demanda Ron.

Non, il est encore à l'infirmerie. J'ai entendu Mme Pomfresh dire qu'il en aurait encore pour quelques jours de convalescence.

Que cherchons-nous exactement ?

Aucune idée. Peut-être une nouvelle enveloppe.

Ils entrèrent dans la salle de Potion qui, comme prévu, était vide. Pendant qu'ils fouillaient la pièce je testais mes nouvelles capacités. Je n'arrivai pas à faire bouger les objets et heureusement d'ailleurs car je leur aurait sûrement fait peur. Dépité, je m'asseyais sur le bureau de mon prof préféré et les regardais faire. Ils s'approchaient du but mais n'en avaient pas conscience.

Hermione ! s'écria soudain Ron.

Tu as trouvé ?

Peut-être. Cette boite est la seule à ne pas être recouverte de poussière.

Ouvre là ! Qu'est-ce que c'est ?

Deux colliers.

Ils sont magnifiques ! C'est de l'or ?

Un peu que c'est de l'or ! J'ai eu un mal fou à les trouver dans les brocantes. L'un représente le signe de mars, de l'homme, et l'autre de Vénus, la femme. Il en existe très peu dans le monde et la moitié de mon coffre-fort y était passé. Mais c'était le prix à payer si je voulais ressusciter. Et qu'aurais-je fait de tout cet or dans la mort ? Les colliers s'accrochèrent à leurs cous respectifs.

Il y a aussi un parchemin, dit Ron après être remit de sa surprise.

Mon liquide vital

Derrière la table ronde

La pierre de sobriété

En est la clef

Ron, dit alors doucement Hermione. Pourquoi fait-il ça ?

Hein ?

Où cela nous mène t-il ? C'est trop dur. Trop dur de jouer à ce jeu. Il n'est pas là.

Je sais, c'est aussi dur pour moi. Mais il doit y avoir une raison à tout cela. Pour lui nous devons continuer.

Ils vont finir par me faire pleurer ces deux là. Pour l'instant je vais bien. J'irais encore mieux s'ils me faisaient revenir !

De quoi parle t-il ? demanda Ron. Son liquide vital ? Et quelle table ?

La table ronde est peut-être celle du roi Arthur et de ses chevaliers.

Elle est dans l'école ?!

Non, il ne me semble pas. Par contre, au deuxième étage il y a un tableau la représentant. Allons-y.

Ils avaient compris assez vite, c'était bon signe. Ils marchèrent rapidement jusqu'au tableau. Le château était désert.

Et maintenant ? demanda Ron. Il n'y a rien ici. et rien derrière le tableau.

La pierre de sobriété… Mais c'est évident ! L'améthyste est la pierre qui protège des méfaits de l'alcool. Ca doit être la clef, le mot de passe. AMETHYSTE.

Le tableau se scinda en deux, laissant apparaître un couloir sombre. Je l'avais découvert grâce à la carte du maraudeur et j'avais demandé à Fred et George le mot de passe, qu'ils avaient évidemment !

Ce couloir mène à l'infirmerie, dit Mione. C'est la pièce qui est de l'autre côté.

Ils atteignirent effectivement l'infirmerie par ce passage secret et y entrèrent en veillant à ne pas être repérés.

Regarde cette étagère, dit Ron, des flacons de sang…

Le liquide vital !

Aucun ne porte le nom d'Harry.

Par contre il y a celui de Luke Skywalker.

Qui c'est ? Je ne connais aucun élève de ce nom là.

C'est parce que c'est un personnage de film. Harry m'avait dit un jour qu'il aimerait bien être Luke Skywalker parce que tout finissait bien pour le héros et ses amis.

Ron s'empara du flacon et comme par magie (disons par un sort que j'avais habilement préparé) un parchemin apparu.

Où le miroir vous aide

Comme il m'a aidé

Cache tout ! s'écria Hermione. Quelqu'un vient.

Mais c'est pas vrai ! On ne peut pas être tranquille cinq minutes ! Dumbledore ! Il a décidé de me gâcher ma résurrection ! Il leur dit de manger et d'aller dormir. Et moi ? On m'oublie ! Alors là je suis vraiment en colère ! Le temps m'est compté !

Là ils sont dans leurs lits respectifs dans les dortoirs. Ils ont dit à Dumbledore qu'ils n'auraient besoin de rien pour dormir. Je reste près de Ron. C'est pas parce que je pouvais traverser les murs que j'allais me mettre à espionner les filles ! Soudain j'entendis des pas, c'était Hermione.

Ron, murmure t-elle en entrant dans la chambre.

Oui ?

Il faut continuer.

Je sais. Où allons-nous ?

Trouver le miroir du risèd. Harry aurait pu inventer ce nom.

Il était plus de vingt-trois heure et je les voyais errer dans les couloirs depuis des heures. Ils étaient passés devant la salle qui cachait le miroir déjà plusieurs fois. C'était pas si compliqué ! Et s'ils n'y arrivaient pas ? Si j'avais sur estimé leurs capacités ? S'ils n'étaient pas sur la même longueur d'onde que moi sur ce coup là, j'étais fichu !

Ron, on y arrivera pas de cette façon.

Et que proposes-tu ?

Mettons-nous à la place de…d'harry. Quand il cherche quelque chose, quand il veut quelque chose…

La salle à la demande !

Bien sûr !

Là je suis tout fier d'avoir mit mon destin entre leurs mains.

Wahou ! s'exclama Hermione devant le miroir.

C'est vrai que c'est la première fois que tu le vois. Approchons-nous.

Je m'approchais aussi. Ce que j'y voyais avait changé. Ca ressemblait étrangement à ce que j'y voyais avant à la différence qu'à la place de mes parents se trouvaient mes deux meilleurs amis. Quand j'avais ensorcelé le miroir ça n'était pas comme ça. Ah voilà ! Comme prévu le Harry du miroir glissait une fiole verdâtre dans la poche de Ron.

Tu as vu ça ?! s'étonna Mione. Montre.

Qu'est-ce que c'est ?

Je l'ignore. Il y a un mot accroché.

Où nous avons passé nos meilleurs moments.

Le stade de Quidditch ? proposa Hermione.

Non, ça c'était ses meilleurs moments. Pour nous c'était plus nos soirées dans…

La salle commune. Allons-y.

Super ! Ils avaient compris. C'était presque trop simple… Oh non, pas lui !

Hep ! Vous là-bas !

Rogue, souffla Hermione. Il devait être à l'infirmerie.

Que faites-vous là ? demanda t-il.

Heu…nous…

Je vous ramène à vos dortoirs.

Oh non ! On les forçait à boire une potion de sommeil ! Et Dumbledore qui disait que c'était pour leur bien ! En tout cas c'était pas pour le mien. C'est désespérant…