Titre : la mort dans l'âme.
Auteur : Sladana
Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas et je n'en tir aucun profit financier.
Résumé : Le survivant n'a pas survécut au combat final mais Harry est pourtant loin d'avoir dit son dernier mot.
Note : Je sais que je commence beaucoup d'histoire sans les finir mais celle-ci ne comporte que quatre parties et sont déjà écrites. Pour ce qui est de « la jeune fille et le corbeau » la fin approche et vous allez bientôt l'avoir (surtout avec l'arrivée de mes vacances le 12 février). Merci à tout mes lecteurs et à ma première lectrice : ma sœur.
3° jour :
Vingt-deux heure. Ron daigne ouvrir un œil. Pas trop tôt. Tiens, il est plus rapide que d'habitude à se lever. Il courut vers le dortoir des filles avant de se rendre compte que l'entrée lui était interdite.
HERMIONE! HERMIONE ! s'époumone t-il. HERMIONE!
J'ARRIVE! crie t-elle en retour.
Après dix longues minutes elle descendit enfin.
Bon, dit-elle, nous sommes dans la salle commune. Je ne vois rien d'anormal.
Réfléchissons. « Où nous avons passé nos meilleurs moments ». Quand on discute, il est…était là. Toi dans ce fauteuil et moi sur le sofa.
Reprenons nos places.
Je ne vois rien de plus. Attends ! Là ! A sa place !
Qu'est-ce que c'est ? Une boîte de pizza !
Etrange. Il n'y a rien dedans.
Fais voir.
Et là, alors qu'ils touchaient tout les deux la boîte, le portoloin se mit en marche. C'était une des dernières phases de mon plan. Il fallait les emmener là où aurait lieu le rituel final et pour cela le portoloin était super.
Où sommes-nous ? demanda Ron. Je ne connais pas cette partie de l'école.
C'est parce que nous ne sommes plus à Poudlard, dit Hermione en regardant par la fenêtre. Nous sommes dans un temple tibétain.
Quoi ! s'étrangla Ron. Mais pourquoi nous avoir amené ici ?
Bonne question Ron, merci de l'avoir posée. C'était une des phases les plus importantes de la préparation à ma résurrection. S'ils réussissaient la phase terminale alors un rayon, une sorte d'onde partira d'ici et rejoindra, en passant par le centre de la Terre, mon corps en Angleterre pour lui insuffler la vie. Enfinça c'était la théorie. J'ai fait des tonnes de calculs avant de conclure que le point de départ était ici. Car cette onde, comme toute onde traversant le globe terrestre, sera déviée par les différentes couches de celui-ci. N'allant pas en ligne droite, trouver le point de départ avec seulement le point d'arriver – mon corps – s'est avéré très compliqué. Enfin, j'aime bien le Tibetça m'aura toujours fait une belle balade.
Il y a un couteau, remarqua Hermione. Et un chaudron.
Aussitôt, les photos de mes parents et de Sirius quittèrent la poche de Ron pour s'y précipiter. Le flacon de sang et l'autre –qui n'était rien de moins que les ingrédients nécessaires à mon retour et que j'avais soigneusement préparé- s'y déversèrent. J'avais eu du mal à ensorceler ces objets mais heureusement ça marchait.
Je n'y comprends plus rien, avoua Hermione.
Ils se penchèrent de chaque côté sur le chaudron noir. Alors, les lourds rideaux rouges se tirèrent, cachant la lumière extérieure, les plongeant dans l'obscurité. Au dessus du chaudron se forma un dernier message.
Nos sangs mêlés
Et un baiser
Pour un ultime voyage
Ron prit automatiquement le couteau.
Que fais-tu ? s'écria Hermione.
J'ajoute mon sang à celui d'Harry, dit-il en s'ouvrant la main et faisant couler le liquide rouge dans le chaudron. A toi.
Ron, je ne sais pas où il veut en venir mais…
Tu veux l'abandonner ? dit-il sèchement.
Non mais…C'est trop tard. Il est…mort.
Tu n'as donc pas comprit ?
Non, toi non plus ! Pitié ! Faites qu'il n'ai rien comprit ! S'il savait alors tout ça n'aurait servit à rien. Les deux élus ne doivent pas savoir. Pitié !
Harry a…, continua t-il plus doucement, il a…sûrement fait tout ça pour nous donner un dernier message. Peutêtre reviendra t-il…comme fantôme.
Hourrah ! Il n'a rien comprit ! Absolument rien !
D'accord, donne moi le poignard. Et pour le baiser ?
Quelqu'un doit peutêtre embrasser…les photos ?
J'en doute.
Bon, ils vont trouver ? Il est vingt-trois heure, d'ici trois heures ça fera exactement trois jours que j'ai été tué. Passé ce délai il n'y aura plus de retour possible et paix à mon âme.
Alors là je désespère vraiment ! Ces deux imbéciles attendent celui qui doit donner le baiser aux photos ! Je m'énerve ? Avouez que j'en ai le droit. Et depuis quand Hermione acceptait-elle de faire une chose à laquelle elle ne croyait pas ? Bien sûr ! Elle avait comprit pour le baiser ! Ou peutêtre pas…Pourquoi se met-elle à pleurer ?
Hermione, dit Ron en la prenant dans ses bras. Ne pleure pas. On va trouver.
Ron…ça…ça va faire…trois jours qu'il…qu'il est mort. Je n'en peux plus. C'est trop dur.
Si Harry nous a bien apprit une chose c'est de ne pas baisser les bras.
Le regard d'Hermione, logée dans les bras de Ron, s'arrêta sur le collier d'or. Elle leva les yeux.
Ron ! J'ai comprit !
Hein ?
Tu es l'homme et je suis la femme !
Je n'avais pas besoin de toi pour le savoir.
Les colliers Ron !
Oh ! Bien sûr. Et ?
Le baiser, dit-elle en rougissant, c'est nous qui devons l'échanger.
Pas trop tôt ! Combien de temps restait-il ? Plus d'une heure. Ils y avaient mit le temps mais c'est le résultat qui comptait.
Ils se placèrent de part et d'autre du chaudron. Leurs mains se joignirent et religieusement leurs lèvres se frôlèrent puis se rejoignirent dans un pieux baiser. Le contenu du chaudron se mit à bouillir puis à crépiter mais ils ne s'arrêtèrent pas. Ils n'étaient plus Ron et Hermione, non, ils étaient l'homme et la femme qui allaient me donner vieà nouveau.