Les mains calleuses d'Antoine passent sur son dos, caressant le tissu de la robe et tâtant la petite et fine fermeture. Il commence à la baisser, impatient de voir la poitrine de Marion dans cette fichue prison appelée « soutien-gorge ».
– Marion, il soupire contre sa bouche après avoir arrêté de l'embrasser.
Antoine regarde Marion s'assoir et la robe tomber sur ses bras, ce qui a pour effet de découvrir le soutien-gorge blanc qu'elle porte et qui rend ses seins aussi ronds et beaux de l'extérieur. Ses grandes mains attrapent les seins et il commence à les malaxer avec tendresse, ce qui fait soupirer délicieusement Marion.
– Je veux te voir nue, dit-il alors qu'elle, pendant qu'il s'amuse, retire les manches de ses bras et défait la ceinture qui rend cette robe aussi bien moulée sur son corps d'adolescente.
Marion retire les mains d'Antoine de ses jolis seins et se met debout près du lit pour retirer sa robe. Celle-ci tombe au sol et Antoine se relève tout rouge, ses yeux rivés sur le corps parfait de son élève. Marion a des seins moins petits que ce qui transparaît sous ses vêtements, un ventre plat sans défauts qui indique une parfaite alimentation et des cuisses fines qui n'affichent aucune trace de trop-plein de graisse. En somme elle ressemble bien à comment il imagine la femme de ses rêves. Alors peut-être que c'est elle.
Antoine retire sa veste brune de son corps fort et Marion fait un geste du doigt pour lui indiquer de venir près d'elle pour la suite.
Antoine se lève et se met en face de Marion.
La jeune adolescente passe ses mains sous le T-shirt de son professeur — et premier amant il en est sûr — et caresse d'une main sa poitrine tandis que de l'autre elle remonte le tissu blanc. Le ventre graisseux d'Antoine se révèle et c'est juste comique à quel point Marion est petite et lui grand.
Ses bras sont tendus vers le haut pour caresser ses mamelons tout roses et les faire rouler entre ses doigts. Antoine ne peut s'empêcher de rire.
– Pourquoi ris-tu ? elle demande en faisant la moue. Une moue tellement adorable qu'Antoine rit encore plus fort.
– C'est à quel point tu es minuscule qui est amusant. Excuse-moi, chouchou…
Il se penche et il l'embrasse sur le front. Marion devient toute rouge à son tour à ce geste et pince le mamelon de frustration pour le faire payer.
– Oh oui !
Elle s'arrête et il respire.
Il enlève seul son T-shirt et il la regarde.
– Encore un vêtement et je suis en sous-vêtement aussi.
Marion passe ses jolis petits doigts sur la boucle de ceinture et commence à la défaire. Le pantalon commence à tomber de lui-même et le boxer d'Antoine est révélé aux yeux bruns de l'adorable Marion. Il se pose sur le lit pour enlever le vêtement et Marion se glisse à côté de lui une fois ceci fait. Elle regarde à côté d'elle pour éviter le regard plutôt insistant il faut reconnaître du professeur et il décide de lui demander ce qu'elle désire. Il sent que ça n'est pas assez de lui avoir sauvé la vie pour être pardonné, maintenant il doit lui montrer comment il l'aime.
– S'il-te-plaît, que dois-je faire pour être définitivement pardonné ?
Marion le regarde enfin, toute timide, et replace une mèche de ses cheveux ondulés par le fer à friser derrière son oreille. Il pensait que la barrette papillon tenait plutôt bien les mèches rebelles.
– Tu es déjà pardonné, Antoine, murmure l'adolescente en balançant ses jambes au bord du lit comme le ferait une enfant.
– Que dois-je te faire, si c'est le cas ? Guide-moi.
Marion fait mine de réfléchir et pose ses mains sur celle de son amant. Elle le regarde joliment et se mord sensuellement la lèvre inférieure pour l'exciter encore plus qu'il ne l'est déjà.
En baissant les yeux Antoine voit sa propre érection commencer à pousser contre les limites de son boxer et il panique quand Marion pousse son doigt dessus. Un frisson d'excitation le parcourt dans la colonne vertébrale et c'est presque électrifiant.
– Touche-moi, ordonne-t-elle.
Antoine ne se fait pas prier. Suivant l'ordre de sa chérie il passe ses doigts sur les agrafes du soutien-gorge et taquine. Marion le supplie de l'enlever et lui, attiré par le fait qu'elle soit si suppliante, s'exécute.
Le soutien-gorge finit jeté sur le côté.
Marion touche la poitrine d'Antoine et recommence sa petite activité sur ses mamelons durcis. Elle pince, roule entre ses doigts et caresse… et Antoine fait de même sauf qu'à un moment il retient ses poignets loin de ses mamelons et se penche en avant pour la repousser sur le lit. Elle allait lui demander ce qu'il fait mais à la place halète quand elle voit sa bouche se poser sur son mamelon à elle et le sucer doucement comme le ferait un bébé.
Antoine taquine avec ses dents et rit quand elle écarte les cuisses.
– Pitié… touche-moi en bas ! elle supplie.
Et Antoine s'exécute après qu'ils se soient repositionnés sur le lit ; Marion allongée tranquillement avec sa tête sur un oreiller et les jambes écartées avec Antoine entre.
Ses mains passent sur la courbure de son corps et elle rigole, au grand désarroi du professeur.
– Pourquoi ris-tu ? il demande sans comprendre.
Marion se calme et lui répond : – Je suis extrêmement chatouilleuse c'est tout !
C'est vrai ?
Il doit tester.
Son rire est absolument adorable !
Alors il entame de caresser son ventre, le faisant se contracter sous son toucher et Marion se met à rire de plus belle. Elle courbe son dos et tient les avant-bras d'Antoine pour le supplier d'arrêter son cirque et d'enfin la toucher là où elle veut. Mais il continue et chatouille la pauvre adolescente avec ses doigts ! Elle rit encore plus fort et au lieu d'arrêter quand elle le demande il se sert de sa bouche.
– HAHAHA !!! Antoine arrête !
Il s'arrête et pose son coude à côté de sa hanche avant de lui demander avec un rire discret si elle se sent plus détendue.
Elle lui dit que oui.
Il retire sa culotte de ses jambes et la voilà complètement nue comme il le voulait.
– Tu es magnifique, il soupire.
Elle ne répond pas mais lui sourit en rougissant, incroyablement gênée. Antoine sourit en retour.
Le professeur descend sa main entre ses jambes et commence à caresser. Elle les écarte plus largement et soupire de plaisir. Son doigt passe sur sa boule de chair sensible et applique de doux mouvement de haut en bas plutôt lent, ce que fait se tortiller Marion et bouger ses hanches maladroitement contre sa main.
Antoine ne perd pas une miette du spectacle qui s'offre à lui. Il inspecte avec un malin plaisir chaque petit mouvement aussi minuscule soit-il sur le visage de Marion. Son faciès est complètement rouge et elle commence à transpirer.
Antoine embrasse sa joue et bouge ses doigts plus bas, taquine ensuite l'entrée et avant que Marion ne se mette à le supplier, plonge son majeur très lentement.
Marion frémit et Antoine s'allonge sur le côté, collé à son corps. Il pose son coude sur le matelas, sa joue dans sa main et regarde son doigt travailler doucement mais sûrement. Il ne sait pas si elle s'est déjà préparée pour ce moment, mais il vaut mieux être prudent. Elle est toute chaude et mouillée à l'intérieur. Il lui fait un adorable sourire et retire son doigt pour se remettre à caresser son clitoris.
– Je t'adore.
Marion soupire et ses orteils se recourbent. Ses ongles creusent la couverture. Elle regarde Antoine à travers ses paupières lourdes et lui affiche un sourire tout aussi adorable.
– Goûte-moi.
Antoine embrasse ses belles lèvres et caresse sa langue avec la sienne. Très doucement, il se place sur son petit corps et descend ses lèvres dans des baisers chastes et papilloneux à son cou, puis ses clavicules jusqu'à arriver à son ventre plat. Il embrasse la zone en descendant toujours plus bas, murmurant des « Aime-moi… Aime-moi… Aime-moi… » après chaque bisou, incertain de sa sincérité.
Marion le taquine au point de le désépérer.
« Je ne sais pas… On verra… Peut-être… »
Puis finit par crier un grand « OUI ! » au contact de sa langue sur sa vulve.
Son muscle chaud lèche de petites bandes de bas en haut et prend soin de laper le clitoris hypersensible de l'élève en train de trembler.
Les mains d'Antoine tiennent ses cuisses bien écartées pour empêcher les spasmes dans ses jambes de l'interrompre dans son travail.
Marion pose ses mains contre sa bouche et dans les cheveux bouclés du professeur et ferme fort les yeux pour empêcher tout gémissement de sortir de sa précieuse petite bouche.
Antoine s'éloigne.
– Ne retiens pas tes gémissements, j'aime entendre comment je fais plaisir à mes partenaires.
Marion hoche la tête et Antoine reprend son travail.
Il est très doué avec sa bouche, toujours expert dans la manière de faire plaisir aux gens.
Le corps de Marion se tend et elle laisse s'échapper un petit cri de plaisir rapidement étouffé par ses lèvres. Elle inspire entre ses dents et ses jambes tremblent plus violemment qu'il y a quelques secondes à peine. Puis la minute d'après, après avoir arrêté de trembler, elle laisse ses membres tomber mollement et Antoine sourit amoureusement.
Ses yeux sont encore rivés sur la vulve humide de salive et de cyprine et pour la taquiner sachant qu'elle va avoir une certaine réaction, il lèche son jus une dernière fois et gémit au goût toujours aussi délicieux que ça a. C'est le même depuis dix minutes, mais il adore vraiment ce goût si propre à soi et naturel.
Il se relève et se pose sur le corps de Marion, picorant ensuite sa joue d'un bisou agréable.
– Alors ? Comment était ton premier cunnilingus ? il demande en collant son front au sien en sueurs.
Elle reprend encore son souffle et touche ses lèvres avec les siennes.
– Incroyable ! Mieux que dans mes rêves en tout cas…
Antoine regarde la petite — plus si petite — bosse dans son boxer et la touche pour se soulager un petit peu.
Marion regarde entre eux et effleure l'érection avec un brossement de sa paume de main.
Antoine gémit et elle baisse le sous-vêtement noir jusqu'à ses genoux. Il se lève et l'enlève de ses jambes avant de le faire rejoindre le petit tas sur le parquet.
– Je suis aimé là ?
Oui il est encore avec ça.
– Oui, et je veux te rendre un service pour ça.
Marion et Antoine changent de position et elle se positionne sur son abdomen.
Antoine sent de la mouille sur son ventre mais ne dit rien, curieux de savoir ce que son élève va faire.
Marion se penche et embrasse le mamelon droit d'Antoine. Elle fait exactement comme il a fait avec elle. Pendant ce temps-là elle s'occupe de son deuxième avec ses doigts, exerçant toujours une délicieuse pression entre son pouce et son index.
Antoine ne tarde pas à respirer fort, le petit plaisir que lui offre Marion ne le laissant point indifférent. Puis elle va plus haut et s'occupe de son cou, auquel elle accorde la particulière attention de ne pas passer sur les suçons du viol de Cassandre et de ne laisser aucune trace. Pas comme lui qui en a laissé trois sur son cou.
Marion monte encore plus haut et s'occupe de ses oreilles. Elle souffle dans le creux aux cartilages et lèche le lobe en passant parfois ses dents dessus. Antoine soupire à la chaleur et à l'attention qu'il reçoit sur cette partie. Il est tout sensible quand il s'agit de ses oreilles.
– Chérie… souffle-t-il péniblement. Suce-moi s'il-te-plaît.
Elle descend entre les jambes d'Antoine et regarde l'érection posée sur le ventre graisseux.
– Apprend-moi, dans ce cas, chéri.
Antoine passe ses doigts dans les cheveux de Marion et la pousse sur son pénis.
– Lèche de bas en haut, d'accord ?
Elle s'exécute.
Les narines d'Antoine se dilatent quand elle passe timidement sa langue sur ses testicules et qu'elle remonte sur le bout de gland. Il rougit de la voir entre ses jambes en train d'apprendre à lui faire une fellation. C'était l'idée et la vue de cette pratique qui le font frémir.
– Bien, ensuite tu prends le pénis dans ta main et tu le caresse de haut en bas.
– Comme ça ? demande Marion en voyant la peau du pénis monter et descendre sur le gland rose et humide.
– Parfait, maintenant continue le mouvement et couvre tes dents avec tes lèvres. Ensuite met le bout dans ta bouche et suce.
Elle essaie d'appliquer la théorie et Antoine sent des spasmes lui traverser les jambes.
– Oui Marion, continue…
Marion s'applique parfaitement à la tâche et il se demande comment cela se fait-il qu'elle ne fasse pas pareil en cours de mathématiques. C'est pourtant une matière logique où il faut juste la plupart du temps appliquer une bête petite théorie pour réussir. Ce qu'elle faisait bien en début d'année.
L'homme ressent tout le plaisir que lui apporte Marion et décide de l'arrêter dans ses mouvements en prenant ses joues et en les enlevant de son pénis. Il ne veut pas jouir avant la meilleure partie.
Il halète et ils se regardent dans les yeux.
– Approche, chouchou.
Marion rampe sur lui et ils changent à nouveau de position, et Marion se retrouve sous le corps d'Antoine. Il met son préservatif pour ne pas attraper d'IST ou la mettre enceinte, lui prend les fesses et les soulève d'une main, l'autre apportant son pénis à son vagin.
Avec une petite difficulté, il rentre à l'intérieur et distend son hymen légèrement. Elle est si incroyablement serrée et mouillée à la fois.
Ils se regardent et Marion se met à rire.
– Je ne suis plus vierge !
– Tu es poisson.
– Hein ?
– Deux.
Ils se regardent et se mettent à pouffer de rire à cette étrange parenthèse.
– Je peux bouger ? il demande après qu'elle ait arrêté de rigoler stupidement à cette blague plutôt décevante.
– Fais de moi ta reine, ce soir.
Alors pour ne pas la brusquer, il bouge ses hanches lentement pour qu'elle s'adapte et elle caresse son dos avant d'y creuser ses ongles pour s'accrocher à lui. Elle halète à chaque coup de ses hanches contre ses siennes.
Marion est suprise de la manière dont il bouge ses sublimes fesses pour lui faire du plaisir malgré la douleur qu'il doit ressentir à l'intérieur d'elles. Elle se tient plus fort à lui et soulève ses jambes pour mieux ressentir comment il frappe ses points sensibles.
Antoine accélère et se mord la lèvre inférieure de plaisir.
Ses yeux sont fermés et il ne prête même plus attention à Marion et à quel point elle est en train de meurtrir son dos.
Elle gémit, halète, crie par moment et balbutie des choses en portugais qu'il ne comprend pas.
Il est d'origine allemande après tout.
Toute cette situation lui fait ouvrir les yeux et il regarde l'expression faciale de Marion. Chaque plissement dans son visage est un régal pour les yeux.
Alors avec un dernier « je t'aime » il donne un coup particulièrement violent et éjacule dans le préservatif.
Marion gémit à ce coup et soupire quand il s'arrête et se retire définitivement.
Antoine retire le préservatif de son sexe et s'essuie avant de s'allonger à côté d'elle et de tirer la couverture sur eux-deux après cet effort. Marion se blottit contre Antoine quand il l'attire par son bras et tous deux reprennent leur souffle perdu durant cet effort. Enfin… ANTOINE a fait l'effort de bouger ses hanches malgré son mal aux fesses dû à son viol précédent de la part de Cassandre.
– Qu'avons-nous fait ? demande le professeur après avoir repris son souffle. Il regarde son élève et amante et caresse son bras doucement.
– Je ne sais pas. Mais c'était bon.
Antoine regarde le mur en face de lui et soupire tout-à-fait amoureux.
– En tout cas merci, Antoine ! C'était… C'était bien mieux que mes doigts ou mon jouet…
Antoine se mord la lèvre et attire le visage de Marion vers le sien pour l'embrasser. Un baiser appaisé qu'il offre à ses amantes. Mais Marion est la meilleur sur tous les points.
– Marion je… je t'aime et je te veux à mes côtes aussi longtemps que possible. Dis-moi que ça va arriver.
Marion le regarde et ferme les yeux complètement épuisée par le sexe et les nuits passées à ne pas dormir.
– Oui, ça arrivera.
Antoine sourit plus largement et son cœur bat à tout rompre. Il finit lui aussi par s'endormir avec Marion, tous deux satisfaits de leur nuit.
Quand il pense qu'elle s'est endormie toute une journée et qu'elle s'apprête encore à dormir…
Antoine est amoureux de Marion. Il espère que leur relation durera.
PARTIE UNE TERMINÉE !
