N/A : Imagination, imagination, quand tu nous tiens… J'avais prévu faire un chapitre normal en guise de finale mais à mesure que je tapais, les idées me venaient, du coup… je me retrouvais avec un chapitre final très, très long. N'arrivant pas à me décider à supprimer des items, j'ai donc décidé de laisser aller mon imagination là où elle le désirait et de faire le dernier chapitre en deux parties.
Attention : Cette première partie de chapitre est à classer dans la catégorie : Fleur bleue à l'eau de rose ! Apparemment, j'ai un côté romantique qui ne demandait qu'à ressortir… La deuxième partie du chapitre, méritera amplement son classement « R » mais celui-ci fera le plaisir des vieilles filles célibataires qui rêvent éveillées et qui poussent des soupirs à fendre l'âme !
Utopie
Enterrement de vie de fille, première partie.
Ginny était accrochée au bras d'Hermione, un bandeau lui couvrant les yeux. Elle avançait, peu sûre mais faisant confiance à sa meilleure amie qui devait l'amener à ce qui était un surprise party, organisé selon l'ancienne tradition d'enterrement de vie de fille ! Ginny Weasley allait officialiser sa relation conjugale devant un représentant du Ministère, sa famille et ses amis dans quelques jours. Voilà trois ans qu'elle vivait avec celle qu'elle considérait comme son âme sœur, son amour, son tout.
Cette soirée avait été organisée par Hermione et quelques-unes de ses amies. Ginny ne savait absolument rien de ce qui l'attendait. Elle redoutait un peu l'imagination de ses amies mais elle avait promis de se prêter au jeu. Hermione lui demanda soudainement de se tenir immobile la laissant sur place. La jeune femme resta un bon moment, sans bouger, comme demander. Elle sentit quelqu'un l'approcher en silence, sur sa droite, il y avait maintenant une autre personne immobile. D'un coup de baguette magique, son bandeau fut retiré, la lumière vive l'aveugla momentanément mais bien vite elle vit ses amies qui se tenaient devant, riant visiblement d'elle. Faut dire qu'elle était vraiment très sexy dans ce pyjama à pattes, rose avec des petits lapins enchantés qui s'amusaient à représenter avec fidélité quelques positions sexuelles connues !
« J'aime bien celle-là moi » déclara une voix bien connue à sa droite en pointant un couple de lapins en action.
Après avoir ri de la tenue de sa compagne, qui visiblement, avait été invité à subir également cette petite fête, elle regarda la position montrée par sa copine et souleva un sourcil en guise de réponse avant de déclarer sarcastiquement :
« Vraiment ? Je m'en serais jamais douté » Puis prenant le temps de bien observer l'accoutrement de sa dulcinée elle ajouta « Ah ! Celui-là est faux ! Les mercredis c'est dans la douche pas sur la table de la salle à dîner »
Toutes les invitées rirent de bon cœur à la réplique de la rouquine. Ginny pour sa part, continua à lire l'inscription sur le chandail à col roulé de sa compagne, qui décrivait chaque jour de la semaine avec l'endroit propice de la journée. Pour terminer le look, Jordan portait un pantalon de pyjama long avec les mêmes petits lapins que ceux de Ginny mais les siens se contentant de gambader gaiement.
« Alors mademoiselle Weasley, vous vous êtes laissez prendre à leur petit jeu sournois » demanda Jordan en enlaçant tendrement la rouquine.
« Vous de même mademoiselle Hawkins à ce que je peux voir » lui répondit Ginny en l'embrassant sur le bout du nez.
« J'ai pas vraiment eu le choix ! On m'a kidnappé à la sortie de mon bureau au Ministère ce soir… »
« Toi au moins, elles ne t'ont affublé ainsi et demandé de parader dans les couloirs de Ste-Mangouste » répliqua Ginny en lançant des regards noirs à ses amies, qui elles riaient à s'en tenir les côtes.
« Non ! Simplement dans les différents salons d'employés du Ministère » répondit sarcastiquement Jordan en grognant un peu pour faire de l'effet.
Bien vite, Jordan tout comme Ginny se joignirent aux autres dans l'hilarité générale. Samantha avait réussi le tour de force de faire fermer leur établissement aux parents de Jordan pour ce soir-là et de leur prêter pour faire la fête aux futures mariées.
« Mais où sont passé vos conjoints » demanda Ginny à ses amies réunies.
« À la maison voyons » répondit simplement Samantha. « Vu la nature spéciale de votre couple, nous avons pensé que vos enterrements de vie de jeune fille pouvait ce jumeler. Habituellement les hommes s'occupent d'amener les futurs mariés voir des effeuilleuses professionnelles ou encore, plus communément dans le monde magique, ils les amènent au Quidditch… »
« Ah » s'exclama Jordan. « Cela veut-il dire que Ginny est l'homme de notre couple »
Si son commentaire en fit rire plus d'une, il lui valut un regard noir de la part de sa copine. Ce n'était pas tant le fait que Jordan fasse référence à un stéréotype tenace dans les couples lesbiens mais plutôt dû au fait qu'elle taquinait une fois de plus la rouquine sur sa passion pour le Quidditch. Jordan Hawkins n'aimait pas particulièrement ce sport sorcier. À vrai dire, elle avait le vertige et n'avait jamais pris plaisir à voler sur un balai. Ginny en contrepartie adorait voler et jouer dès que l'occasion se présentait.
L'assemblée uniquement composée de filles, passa à table peu aprèséchangeant des anecdotes fumantes sur le couple ou se remémorant certains moments inoubliables pour elles mais dont Ginny et Jordan auraient bien oubliés elles !
« Vous savez ce qui a été le plus difficile à trouver pour cette soirée » demanda Samantha en s'adressant à Ginny et Jordan. « Vos habits ! Non pas que des habits coquins soient nécessairement difficiles à trouver mais nous voulions quelque chose qui tuerait votre désir le temps d'une soirée… Nous voulions quelque chose de drôleà caractère sexuel mais d'entièrement anti-sexy… »
« Je crois que vous avez fait un bon choix… » ricana une invitée.
« Tu crois ? Je n'en suis pas si certaine moi » répliqua simplement Jordan avec un petit air mystérieux. « Ginny est difficile à décourager… » si sa réplique provoqua un rire général, elle lui valut également une petite claque derrière la tête de la part de la concernée qui lui fit la gueule uniquement pour la forme.
« C'est une Weasley » répondit simplement Hermione en levant les yeux au ciel, comme si ce simple fait expliquait tout.
« J'approuve » résonna de trois endroits différents dans la salle en même temps, provoquant encore plus de rire. Les belles-filles Weasley semblaient unanimes sur ce fait.
La soirée alla bon tain et était largement arrosée d'alcool, chacune profitant de cette chance unique d'être simplement entre amies, sans obligation aucune. Plusieurs petits jeux coquins furent organisés pour l'une ou l'autre des fiancées. Cependant, le meilleur était pour la fin. À l'aide de leur baguette, plusieurs aménagèrent un petit coin empli de coussins, d'oreillers géants ou de polochons. Le tout était douillet, confortable et invitant. Ginny prit place sur un divan invitant et Jordan s'installa aussitôt devant elle par terre. C'était l'une de leur habitude, elles s'assoyaient souvent ainsi après une dure journée de travail, discutant et relaxant tout simplement. Aussitôt, comme un automatisme, la main droite de Ginny trouva son chemin jusqu'à la chevelure de Jordan et y joua distraitement.
« Alors mesdemoiselles et mesdames, nous voici donc rendues au moment que vous attendiez toutes ! Le moment de vérité ; le jeu des vérités » déclara Samantha aussi excitée qu'une puce.
Ginny sentit Jordan se tendre près d'elle, visiblement sa douce savait de quoi il en retournait et ne semblait pas très heureuse de devoir jouer à ce petit jeu. Ce retournant vers Ginny, elles échangèrent un regard inquiet. Jordan était soucieuse soudainement :
« Gin, souviens-toi que tu n'es pas obligée de répondre à toutes leurs questions. Tu as droit à un laissez-passer qui te permet de ne pas répondre à une question. Je te suggère de le garder pour la fin puisque tel que je connais Samantha, elle aura gardé les questions les plus embarrassantes pour la fin… »
« Roh ! Jordan ! Ce n'est pas gentil de faire cela » s'indigna faussement Samantha. « Je me rappelle très bien que tu t'amuses toujours beaucoup à ce petit jeu… »
« Je l'avoue. Cependant, je n'ai jamais été de ce côté-ci des questions » déclara Jordan en tentant de lancer un regard d'avertissement à son amie qui l'ignora.
« C'est que tu t'es jamais mariée avant » s'exclama-t-elle en riant, provoquant la même réaction chez les autres invitées.
Peu après, Samantha passa une feuille à Hermione qui se racla la gorge avant de demander :
« Alors mesdemoiselles, nous y allons… Et attention, si l'envie de nous mentir vous prenait, vous pourriez vous en mordre les doigts car vos boissons ont été truquées toutes la soirée et dès le premier mensonge apparaîtront les premiers symptômes… »
Maintenant c'était au tour de Ginny d'être mal à l'aise avec le concept de ce jeu. Aussitôt, elle sentit la main de Jordan s'emparer de la sienne et elles entrelacèrent leurs doigts en signe de soutien inconditionnel. Hermione commença ensuite avec la première question qu'elle adressa à Ginny :
« Où a eu lieu votre première rencontre »
« Ouf c'est facile ça » souffla Ginny en provoquant un petit rire de la part des autres filles qui écoutaient toutes religieusement. « C'était ici même, dans le bar des parents de Jordan, elle remplaçait la barmaid habituelle qui était malade. Elle m'a offert un verre et m'a fait lui réciter le pathétique de cette soirée »
Maintenant c'était à Samantha, en sa qualité de meilleure amie de Jordan, de poser une question personnelle à cette dernière :
« Quand a eu lieu votre premier vrai rendez-vous galant »
« Deux jours après le Bal d'Été au Ministère où certaines personnes, dont je tairai les noms, se sont improvisées cupidon et ont voulu nous pousser dans les bras l'une de l'autre. » Des petits toussotements se firent entendre de la part d'Hermione et Samantha. Jordan souriait de voir ses amies et continua « Lors de ce bal, j'avais laissé plané l'idée que peutêtre, je pouvais être intéressée à séduire cette déesse rousse qui faisait tourner toutes les têtes dans sa robe bleu ciel ce soir-là. »
« Et ta tête à toi, elle tournait » demanda Padma qui avait été invité également puisque amie du couple.
« J'en ai eu un torticolis » répondit Jordan en riant avec les autres. « Donc, je disais… À oui… Deux jours plus tard je me rendis à Ste-Mangouste et soudoya une des stagiaires de la guérisseuse Weasley qui me fit pénétrer dans son bureau en douce où je laissai une invitation en bonne et due forme à cette dernière. »
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Jordan Hawkins avait réussi à convaincre à force de belles paroles, une jeune étudiante à la guider jusqu'au bureau personnel de la guérisseuse Weasley. La jeune femme n'y resta que quelques secondes, le temps de déposer elle-même sa missive et de s'assurer que Ginny la verrait parmi tous les dossiers qui trônaient sur son espace de travail.
Lorsque Ginny revint d'une intervention qui l'avait épuisé physiquement et moralement, elle se laissa tomber sur sa chaise de travail et vit immédiatement cette enveloppe inconnue sur son bureau. L'ouvrant avec précaution, elle y découvrit un bout de parchemin plié soigneusement qu'elle déplia les mains légèrement tremblantes. Il s'agissait bien entendu d'une missive manuscrite, calligraphiée avec soin. Un pétale de rose tomba également de la missive et intrigua la jeune femme.
Mademoiselle Weasley,
Après avoir considéré la chose, je me porte volontaire pour tenter de vous séduire. En passant devant un fleuriste aujourd'hui, je me suis procuré la plus belle rose que son échoppe pouvait offrir. De retour chez moi, je l'ai dénudé lentement de chacun de ses pétales. Les huit petites formes de couleur sang, sagement devant moi, j'ai pris la décision de tenter de conquérir votre cœur en autant de rendez-vous. Je me donne le défi de vous séduire, de résister à vos charmes pendant huit rencontres et ne faire rien d'autres que vous courtiser selon la bonne vieille façon romantique. Si au bout de ces huit rendez-vous, vous jugez que j'ai réussi mon défi, cela sera à vous de décider comment vous me récompenserez.
Je vous envoie donc aujourd'hui ce premier pétale en guise de première invitation. Si vous l'acceptez, une table sera réservée Au domaine de Merlin à 19h00 ce soir. En espérant vous y rencontrer.
Votre dévouée
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« Au domaine de Merlin » s'exclama une amie de Ginny. « C'est probablement le restaurant le plus prisé de toute la communauté magique d'Angleterre ! Comment Merlin as-tu réussi à obtenir une table à ce restaurant, il faut montrer carte blanche pour seulement y prendre un verre… »
« J'ai tiré quelques ficelles… » répondit énigmatiquement Jordan en souriant doucement à la vue de Ginny qui avait le regard vague, perdues dans ses souvenirs.
« Huit pétales, huit rendez-vous pour séduire une fille qui était pratiquement déjà à tes genoux ? N'était-ce pas un peu trop » rigola Padma se souvenant de l'état béni dans lequel avait été Ginny suite à ce premier rendez-vous mémorable.
« La séduction est un art qui se perd. Je ne voulais pas seulement l'intéresser à ma personne, je souhaitais bâtir une relation… » expliqua Jordan qui avait maintenant les bras de Ginny autour de son cou et qui traçait négligemment des motifs abstraits sur sa peau de son pouce.
« T'es certaine que t'as pas un frère jumeau à quelque part pour moi » demanda narquoisement Ann une amie de la médicomage.
« Attends de savoir la suite ma vieille » déclara simplement Samantha en s'éventant de sa feuille, jouant la comédie ce qui provoqua encore plus de rires de la part des femmes présentes.
Ginny fut donc priée de raconter les sept rendez-vous galants qui ont suivis :
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Après ce merveilleux repas dans ce prestigieux restaurant, Ginny accepta un second rendez-vous. Quelques jours plus tard, elle recevait une autre missive contenant un autre pétale de rose, l'invitant à un pique-nique champêtre pour le samedi suivant.
Malheureusement, ce jour-là, Mère Nature était contre cette idée et avait décidé qu'il pleuvrait des cordes ! Ginny avait regardé par la fenêtre et avait soupiré dès son réveil, s'attendant à recevoir une notice comme quoi le pique-nique était remis mais cette missive ne vint jamais. À la placeà l'heure prévue, Jordan Hawkins cogna à sa porte. Elle avait revêtu un imperméable et tenait dans sa main un panier à provisions, ce qui fit écarquiller les yeux à la rouquine qui avait abandonné l'idée du pique-nique.
« Tu penses pas sérieusement qu'un peu de pluie va nous arrêter ? Si » demanda Jordan avec un petit sourire charmeur auquel Ginny ne put résister.
Elles se retrouvèrent donc toutes les deux sur les berges d'un lac d'un coin perdu en Écosse. Elles étaient seules et complètement trempées malgré leur imperméable mais elles s'amusaient ferme. À un moment, l'immense parasol qu'avait métamorphosé Jordan pour protéger leur repas, s'envola sans préavis, procurant un peu d'exercice aux deux jeunes femmes qui coururent pour le récupérer dans la clairière humide et détrempée qui entourait le lac. À un moment, Ginny s'étala inélégamment dans la boue après avoir perdu pied, provoquant un fou rire incontrôlable chez Jordan. Ne prenant pas garde, elle aussi se retrouva sur le postérieuréclaboussée de gadoue.
Le parasol fut rapidement oublié, ainsi que le repasà l'avantage d'une guerre de bouette en règle ! Ce n'était certes pas son rendez-vous le plus romantique mais Ginny l'apprécia à sa juste valeur. Par cette sortie, Jordan avait su montrer un aspect d'elle-même qui plaisait énormément à la jeune Weasley. Elle avait démontré qu'elle aimait rire, qu'elle profitait pleinement de chaque petit moment que lui offrait la vie et qu'elle ne s'arrêtait pas à ce qui était « correct » pour les collets montés.
Dégoulinantes de gadoue, elles rentrèrent chacune chez elle, heureuses de cette journée passée en plein air malgré la pluie.
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« Maintenant on veut savoir ce qu'a été votre troisième rendez-vous » s'exclama une de leur amie qui semblait boire chacune des paroles des narratrices.
« Bah, notre troisième rencontre s'est produite quelques semaines après nos jeux dans la boue. » commença Jordan qui continuait à tracer des dessins de son pouce sur l'avant-bras de Ginny. « J'ai été envoyé par le Ministère à une conférence en Afrique du Sud, ce qui m'a retenu en dehors du pays pendant plus de quinze jours… »
« Quinze jours sans nouvelle » demanda la même femme qui avait réclamé le récit de la troisième rencontre.
« Non ! Jordan écrivait à tous les deux jours à Ginny. » déclara Padma avec un sourire coquin. « Ces jours-là, elle était toute heureuse, son visage s'illuminait dès qu'elle voyait les lettres qu'elle lui faisait parvenir… » la taquina-t-elle par la suite.
« Paradoxalement, le lendemain, elle angoissait. » continua Hermione. « Elle devait répondre aux missives et avait peur de ne pas être à la hauteur » ricana sa belle-sœur.
Jordan se retourna pour pouvoir voir l'expression de sa copine. Soulevant un sourcil, elle demanda à voix basse :
« C'est vrai ? Tu ne m'avais jamais dit cela… Elles étaient très bien tes lettres, chérie » conclut-elle en l'embrassant tendrement, provoquant des taquineries de la part des autres invitées.
« Alors ce troisième rendez-vous » les pressa leur amie.
« Donc, comme je disais, j'étais loin mais j'ai fini par revenir. De retour chez moi, j'ai composé une autre invitation et j'y ai joint un autre pétale, notre troisième… »
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Cette fois, Jordan organisa une soirée romantique typiquement moldue. Au menu, repas dans un petit bistro sur le bord de la Tamise et sortie au cinéma où elle acheta pratiquement tout ce que le comptoir de confiseries offrait. Cette soirée se termina par une longue promenade dans les rues de Londres, au clair de lune, le tout pour permettre à leur surplus de pop-corn de descendre un peu !
Elles avaient bien rigolé sur le toit d'un des fameux autobus Londonien qui leur faisait tant penser au Magicobus, sans Ernie et sa vision douteuse. Elles avaient parlé tout simplement, de tout et de rien, faisant de plus en plus connaissance, flirtant mais sans jamais passer la ligne. Elles rentèrent finalement chez elles lorsque les kiosques à revues et journaux commencèrent à recevoir la nouvelle édition quotidienne.
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« Simple mais efficace » commenta Hermione, l'une des seules aux origines moldues et au fait de ce qui se faisait habituellement dans ce domaine.
« Ce fut une très belle soirée. » confirma Ginny avec un petit sourire rêveur.
« Et que t'a réservé Jordan pour votre quatrième sortie » demanda Samantha qui avait oublié momentanément sa liste de questions personnelles.
« Et bien, le quatrième rendez-vous vint rapidement. On s'était toute deux très bien amusé la veille et j'avoue que l'on s'était ennuyée pendant ces quinze jours de voyage d'affaire. Alors, dès mon réveil le lendemain, un hibou cognait à ma fenêtre, portant le quatrième pétale et l'invitation qui allait avec… »
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Cette fois, Ginny dut revêtir une de ses robes de soirée. Elle accompagnait Jordan à une dégustation de vins et fromages donnée par les Services de Coopération avec les Moldus du Ministère.
Ce fut une soirée agréable, où la rouquine fit la connaissance de quelques collègues de Jordan. Cette dernière l'initia au plaisir de cet art qu'est la dégustation de vin. Ayant étudié notamment en Espagne, Jordan avait eu le loisir de développer ses connaissances dans ce domaine très tôt. Elle avait même fréquenté une jeune espagnole, dont le père possédait l'un des plus grand vignoble du pays. Ce soir-là, elles parlèrent de leurs expériences précédentes, continuant à poser les bases d'une relation qu'elles voulaient solide.
Les discussions étaient toujours aisées entre elles. L'une comme l'autre pouvait discourir de n'importe quel sujet leur tenant à cœur, l'autre écoutait toujours attentivement et prenait plaisir à la chose.
Ce fut une autre très belle soirée, même si Jordan retourna chez elle avec une énorme tâche de vin sur son bustier. Un homme ayant visiblement trop apprécié certains des vins proposés avait été un peu trop entreprenant envers Ginny qui avait dû le repousser physiquement à un moment. Malheureusement l'homme perdit l'équilibre et renversa sa coupe sur Jordan qui tentait de le reconduire à la porte aimablement.
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« Mon bustier était complètement fichu ! Je l'aimais celui-là en plus… » déclara dans une moue comique Jordan.
Pour la consoler, Ginny l'embrassa tendrement sur le dessus de la tête avant de lui chuchoter à l'oreille :
« Il t'allait tellement bien également. Mais je suis contente que tu ne le portes plus parce que je n'arrivais pas à détacher mon regard de ta poitrine dans ce bustier. Ce soir-là, il n'y a pas seulement le vin qui m'a donné des chaleurs »
Jordan s'esclaffa avant de se retourner pour embrasser sa compagne. Ce qui une fois de plus leur attira certaines remarques humoristiques de leur auditoire. Elles furent pressées de raconter la cinquième invitation :
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Le cinquième pétale est identifié à une sortie concert. L'orchestre symphonique magique offrait une représentation en plein air dans un lieu secret près d'Edimbourg. Jordan avait fait jouer de nouveau ses relations et avait obtenu deux billets pour cette représentation très spéciale.
Bien que la musique symphonique n'était pas leur tasse de thé ni à l'une ni à l'autre, elles passèrent du bon temps, s'ouvrait à une nouvelle forme de musique. À ce concert, elles rencontrèrent des collègues de travail de Ginny qui s'avérèrent être très aimables et avec qui elles passèrent une bonne partie de la journée sous le beau soleil de fin juillet. Ce jour-là, Jordan acheta pour quelques gallions, l'enregistrement de l'orchestre et le donna gentiment à sa copine. Depuis lors, il s'agissait de l'un de leur enregistrement favori à toutes les deux.
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« Je me souviens que pendant des jours, après ce concert, Ginny fredonnait les airs qu'elle avait entendus… de quoi me rendre folle » ricana Padma en se souvenant de ce fait cocasse.
« Bienvenue au club, car Jordan en faisait autant » répliqua une collègue de Hawkins.
« Je peux vous fredonner un air si vous voulez… » proposa narquoisement Jordan, ce qui fit ricaner Ginny derrière elle.
« Non ! Raconte nous donc l'histoire de votre sixième pétale » déclara Gwen « Patch ».
« Ah ! Encore une fois, ce rendez-vous fut plus long à venir. D'abord, Ginny avait un congrès de médicomagie d'urgence aux Etats-Unis, ce qui fait que l'on ne s'est pas vu pendant une grosse semaine. Puis à son retour, c'était à mon tour de quitter pour quelques jours en Chine pour le travail. Résultat, le sixième pétale mit du temps à se montrer… »
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Jordan avait décidé d'amener Ginny à une foire moldue dans un petit village perdu au fin fond de la campagne anglaise. Le paysage champêtre, l'amabilité des gens ainsi que les activités proposées ravirent les deux jeunes femmes.
Un vieux fermier traîna Jordan dans un concours de tonte de moutons. Elle avait assisté le vieil homme de son mieux mais le résultat avait été hilarant. Évidement, ils n'avaient pas gagné mais leur mouton était toujours en vie, c'était déjà ça. La femme du fermier promis de tisser la laine et de faire des pantoufles à l'assistance d'infortune de son mari. Jordan les avait d'ailleurs toujours et les portait parfois par temps froid. Ginny avait tellement rit de la déconfiture de sa compagne qu'une amie du couple de fermiers prit pitié de Jordan et enrôla la rouquine comme juge du concours de pâtisseries.
Au départ, Ginny trouvait l'idée excellente, se disant qu'elle pourrait goûter à toutes ces merveilleuses confections préparées par les fermières de la région. Cependant, elle déchanta rapidement, la quantité à tester était phénoménale et procura un mal de ventre incroyable à la jeune femme, car il fallait l'avouer, ce n'était pas toutes les fermières qui cuisinaient bien !
Ce soir-là, sous les lanternes en papier et sur la place centrale du bourg, elles dansèrent au rythme des violoneux et des joueurs d'harmonica. Certains paysans tentèrent de leur apprendre quelques danses traditionnelles mais abandonnèrent rapidement dans le cas de Jordan qui s'avérait danser tel un canard amputé.
Alors que les villageois étaient tous rentrés dans leur demeure, Jordan et Ginny avaient regardé les étoiles, confortablement étendues sur une couverture dans un pré. Chaudement emmitouflé dans des vêtements achetés lors de la foire, Ginny fit la leçon d'astronomie à Jordan qui n'avait jamais rien compris aux astres à l'exception que c'était une façon plutôt romantique de passer la nuit.
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« Vous avez regardez les étoiles toute la nuit » demanda Ann.
« Oui » confirma simplement Ginny avec un petit sourire nostalgique.
« Vous n'avez rien fait d'autre » demanda incrédule Samantha. Recevant une réponse négative, elle ajouta « Même pas des petits baisers au clair de lune »
« Non, rien. Nous nous sommes simplement tenues la main. Rien de plus… » confirma à nouveau Ginny.
« Mais c'est quoi ? Vous êtes asexuées ? Vous n'avez pas d'hormones qui travaillent vous » demanda Samantha de plus en plus impressionnée. « Je veux dire, vous étiez-là, seules au beau milieu de nulle part, sous les étoiles, dans un contexte on ne peut plus romantique et vous vous êtes même pas embrassé »
« Non » répondit cette fois Jordan. « Je tenais à me rendre au bout de mes huit rendez-vous avant. C'était un défi et je voulais le relever. Je ne te dis pas que c'était pas difficile. Merlin seul sait tout ce que j'aurais voulu lui faire cette nuit-là… »
« Et moi donc » ajouta Ginny en riant doucement. « Les règles de notre défi avaient été établies, nous devions nous y tenir. Même si j'avoue n'avoir jamais été aussi frustrée sexuellement que pendant tout ce temps qu'a duré ce défi, je suis contente que l'on l'ait fait. Notre couple ne serait pas ce qu'il est sans cela. »
« Je voulais bien plus qu'une simple relation avec Ginny et ce depuis le début… Il fallait passer par là et ce n'était pas si mal. Nous avons des excellents moments, tout plein de souvenirs inoubliables en prime… Je sais, vu de l'extérieur, tout cela parait affreusement romantique, fleur bleue à l'eau de rose, cul-cul à la limite. Je serais la première à crier haut et fort que c'était trop… Mais pour l'avoir vécu, pour avoir survécu au désir de plus en plus croissant à mesure que le temps passait, je peux affirmer que je recommencerais demain s'il le fallait »
« Et pourquoi mon mari n'a-t-il pas fait cela lui » demanda Gwen en ricanant doucement. « Racontez-nous votre septième rendez-vous… »
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Pour leur septième rencontre, Ginny fut conviée à un week-end en dehors du pays. Jordan avait joué du coude pour obtenir des billets pour la finale d'Europe de la coupe de Quidditch qui se déroulait cette année-là en Espagne. Profitant de ce fait, Jordan avait organisé un petit week-end au vignoble de son amie, par le fait même.
À l'aide d'un portoloin, elles arrivèrent près de la demeure ancestrale de la famille de Juanita, qui avait repris le vignoble suite à une longue maladie dégénérative de son paternel. Cette dernière les accueillit à bras ouverts, visiblement heureuse de revoir sa vieille amie. Elle les installa chacune dans une chambre différente, puisque c'était ce que Jordan lui avait demandé et laissa à cette dernière le plaisir de faire la visite guidée du vignoble au soleil couchant.
Ginny et Jordan avaient marché près de deux heures, main dans la main, admirant le paysage unique de ce coin d'Espagne. Elles s'étaient arrêtées pour se reposer quelque peu sous un arche de pierres, aménagé par la famille de Juanita voilà près d'un siècle. Là, elles avaient regardé les étoiles s'allumer lentement dans le ciel de plus en plus sombre suite au couché du soleil.
Elles étaient retournées à la demeure où Juanita les convia à un repas traditionnel de son coin de pays et où elles eurent beaucoup de plaisir. Très tard cette nuit-là, elles remontèrent à leur chambre respective, dormirent peu puisqu'il fallait partir tôt pour ne pas manquer l'échauffement des équipes en compétition pour la finale de Quidditch.
Ginny savait pertinemment que Jordan ne prenait pas autant de plaisir à cette sortie qu'elle-même. Cependant, jamais, oh grand jamais, Jordan ne montra de l'irritation ou sembla s'ennuyer. Le Quidditch n'était pas sa tasse de thé mais de voir Ginny aussi excitée et heureuse, la comblait entièrement. La rouquine connaissait toutes les feintes, tous les noms des jeux, etc et les décrivait à sa compagne qui tenta une fois de plus de s'initier à ce sport. Résultat, la France remporta le tournoi d'Europe sur les Allemands. Ginny en fut presque autant heureuse que si cela avait été l'Angleterre qui avait remporté, malheureusement, cette année-là, l'équipe de son frère s'était inclinée en demie finale.
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« Tu détestes le Quidditch Jordan » s'exclama Samantha. « Et tu l'as amené à la coupe d'Europe, l'un des tournois les plus prestigieux au monde… »
« C'est pas que je déteste le Quidditch, c'est simplement que j'aime pas autant cela que d'autres, que Ginny par exemple. Et puis après tout, ce n'était pas moi qu'il fallait séduire mais bien ma rouquine préférée alors… »
« Et tu oublies le cadre enchanteur du vignoble de Juanita ! Je me souviens encore des teintes exactes du soleil couchant sur les vignes… C'était merveilleux » ajouta Ginny, le rêve dans la voix.
« Par Merlin… y'en a qui ont tout pour elle ! Je suis jalouse maintenant » s'exclama dramatiquement mais avec une pointe d'humour Padma.
« Hey ! T'as eu ta chance et tu l'as laissée passer… » lui rappela avec un petit sourire Jordan.
« Oui je sais… » répondit simplement Padma avec un petit clin d'œil pour Ginny qui rougit légèrement. « Et si vous nous racontiez votre dernier pétale ? Je m'attends à tout maintenant que je sais ce qu'ont été les sept précédents. Cela a dû peu ordinaire et frôlant le féerique… »
« Bah ça dépend des points de vue j'imagine » ricana Jordan en échangeant un regard complice avec Ginny qui souriait tendrement. « Après notre retour d'Espagne, nos occupations professionnelles nous empêchèrent de nous voir comme nous l'aurions souhaité. »
« C'est pas entièrement vrai » intervint Ginny. « En fait, alors que je commençais à désespérerà me plaindre de ne pas avoir le temps de la voir et tout le tralala… Les cieux ont dû m'entendre puisqu'ils me l'ont envoyé, directement à l'hôpital »
« Ah oui ! Tu as été l'une des victimes de la mystérieuse explosion au niveau trois du Ministère » se souvint soudainement une des collègues de Jordan. « Tu as été transporté à Ste-Mangouste et tu y as été hospitalisé si ma mémoire est bonne. »
« Oui, trois jours dans les vapes… » ricana Jordan. « Et puisétrangementà toute les fois que je reprenais conscience, il y avait cette divine infirmière rousse qui était près de moi, en train de prendre mes signes vitaux. Le genre d'infirmière qui peuple les fantasmes de bon nombre d'hommes et de quelques lesbiennes également. »
Jordan reçut une petite claque de sa compagne toujours derrière elle, bien que cette dernière riait avec les autres.
« Ginny » s'objecta Jordan faussement. « J'essaie de raconter une histoire ici » Après avoir ri avec les autres, elle continua « Donc, trois jours à n'être pas complètement là mentalement mais à l'aube du quatrième jour, j'étais en pleine forme et prête à sortir de mon lit d'hôpital… »
« Selon tes dires ! C'est fou comment les patients s'improvisent toujours médicomage lorsque cela leur va… J'ai eu toute la misère du monde à la convaincre de rester au lit et à continuer ses traitements pour les quelques jours qui ont suivi. » se rappela Ginny.
« Bref… » reprit Jordan en se réajustant dans l'étreinte de sa copine. « Quelques jours plus tard, je tente d'amadouer et d'acheter ma guérisseuse préférée. Non pas que je n'aimais pas être sous ses soins mais disons que j'aurais aimé qu'elle s'occupe de moi autrement que professionnellement. Je lui sors donc le grand jeu, je lui raconte que si elle ne me laisse pas partir, je ne pourrais jamais lui offrir ce huitième rendez-vous et bla bla bla… »
« Elle est bonne dans le bla bla… » la taquina Ginny, ce qui lui valut un petit coup de coude de la part de Jordan qui faisait la moue maintenant.
« Alors, je disais donc… Rien à faire, elle ne voulait pas. Le lendemain, même petit manège… toujours rien. Elle est têtue la bougre »
« Une Weasley » commenta Hermione qui fut de nouveau approuvée par ses belles-sœurs présentes.
« Finalement, elle entra dans ma chambre un après-midi et elle déclara en regardant ses fiches qu'elle me laisserait sortir mais à une condition. Je me suis empressée de demander et elle me dit… »
« Que vous soyez sous surveillance constante d'un professionnel de la santé magique pour les 48 heures à venir… » rappela Ginny avec sa voix de médicomage toujours trop sérieuse.
« Je me suis donc empressée de demander si elle ne connaissait pas, par un hasard miraculeux, quelqu'un pouvant supporter mon moi-même pendant un si long laps de temps. Je vous jure, le regard qu'elle me lança à ce moment précis restera à JAMAIS gravé dans ma mémoire. Simplement à y repenser, j'ai des frissons… » ricana Jordan.
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Ginny avait donc accompagné Jordan chez elle, ayant pris quelques jours de congé bien mérités de Ste-Mangouste. Après l'avoir mise au lit pour qu'elle continue à se reposer, Ginny avait fait un saut rapide chez elle pour prendre quelques affaires personnelles. Lorsqu'elle revint à l'appartement de Jordan cette dernière était à nouveau debout et préparait quelque chose qui sentait merveilleusement bon à la cuisinière. Ginny avait hésité à réprimander sa patiente pour s'être si peu reposée mais renonça lorsqu'elle vit sur la table les chandelles allumées et au beau milieu d'une assiette blanche, le huitième pétale d'un rouge écarlate.
Leur dernier rendez-vous n'avait absolument rien d'extraordinaire, rien de flamboyant ni d'exceptionnel. Il s'agissait simplement d'un avant-goût de ce que pourrait être leur vie à deux. Il n'y avait ni robe de soirée, ni coucher de soleil inoubliable ou encore d'orchestre pour agrémenter leur repas. Simplement Jordan dans son environnement quotidien, dans ses vêtements habituels. Pas de flafla, que de la réalité, tangible et concrète.
Elles mangèrent un repas simple mais savoureux, cuisiné en deux temps trois mouvements par Jordan qui démontrait une nouvelle facette d'elle-même. Elles parlèrent tout simplement, comme le font la plus part des couples et comme la plus part des couples, elles firent la vaisselles et rangèrent ensemble en fredonnant doucement les airs que leur jouait la chaîne stéréo de la jeune femme.
La soirée se termina tout simplement, enlacées l'une à l'autre sur le divan, regardant un vieux film à la télévision. Lorsque vint le moment d'aller au lit, elles partagèrent la même chambre pour la première fois depuis le début de leur séduction. Cependant, elles ne firent que dormirent dans les bras l'une de l'autre. La réhabilitation de Jordan n'était pas complète et elles devaient prendre les choses lentement. En plus, théoriquement, leur huitième et dernier rendez-vous ne prendrait fin que le lendemain matin.
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RAR :
Kaorulabelle : Merci de prendre le temps de laisser une review à tout les chapitre, c'est très gentil. Alors que penses-tu de ce chapitre ?
Link9 : Batman ! Seras-tu surprise si je te dis que tu as été ma 69ième review ? Je sais pas pourquoi mais j'avais le pressentiment que ça serait toi ! loll. Pas de cul dans ce chapitre mais il y en a dans l'autre, je le sais il est déjà écrit… (tu veux un scoop ? Il y a deux lemons dans le prochain chapitre… ) Merci pour ta review…
Alixe : Du vécu pour la mobilisation amicale dans l'espoir de trouver quelqu'un à une célibataire endurcie ? Comment t'as deviné ? loll Merci beaucoup de lire cette histoire et de laisser un petit mot. Message pour Louise : laisse maman dormir Louise, c'est pas bien de réveiller nos parents la nuit…
Minerve : Merci d'avoir pris le temps de laisser une review, c'est très gentil.
Nymphelane : Merci pour cette review, c'est vrai que ça dérange toujours plus les autres que nous-même lorsque ça fait un moment que nous sommes seule… On dirait que la société ne veut te prendre en considération que si tu es en couple, autrement tu n'es pas complète… Bon me revoilà qui repart avec ma psychologie à deux sous… Merci encore une fois pour ton gentil petit mot.
Max l'exilée : Eh la folle ! Ne compare pas cette Jordan avec la tienne, c'est totalement deux opposés loll ! Merci d'avoir laisser un mot la vieille…
Cordelune : Woah ! toute une review ça… J'en ai les joues rouges ! Merci pour tes bons mots, ils vont direct au cœur. Contente que cette histoire t'ait plu et en espérant que la fin ne te déçoive pas trop… Merci encore…
Zuzu : Mille mercis pour cette gentille reviewça fait toujours chaud au cœur de savoir que l'on apprécie ce que l'on fait.